Bonjour.
Comme vous l'attendez tous, je vous poste le chapitre 3 en espérant que mon histoire continue de vous plaire.
Bonne Lecture.
Dans une chambre aux murs de couleur beige, aux meubles clair et au tapis de velours blanc, Harry se faisait câliner par son compagnon. Il avait gardé ses appartements quand Dumbledore avait découvert ce qu'il cherchait sur la marque.
D'après les rares écrits encore lisible, la marque appelée, le "Sacrum Unio", apparaît quand le Catulus perd sa virginité. C'est le signe du passage à l'âge adulte. Ils avaient aussi appris que les chaleurs ne commençaient que lorsque le Catulus trouvait son compagnon et avaient pour but de favoriser la création du lien au plus vite.
Cette espèce n'aimant qu'une fois dans sa vie, elle faisait inconsciemment et naturellement vœux de chasteté jusqu'à ce qu'elle trouve leur moitié. Et une fois le lien établie et accepté, le compagnon était lui aussi marqué. Cependant, durant le premier mois après la création du lien, le Catulus ne pouvait pas rester éloigner de son compagnon et réclamait beaucoup d'amour et de tendresse.
Cette conséquence du lien ne déplaisait pas le moins du monde au sorcier blond, au contraire. Il adorait combler son chaton de toutes les manières possibles. C'est pour cela que depuis trois semaines maintenant, Draco s'était fait un devoir de découvrir et redécouvrir le magnifique corps de son amour.
Le Griffondor était aux anges. Couché sur le lit, qui avait été acquis en même temps que la cheminée dans le salon, et ne portant qu'un pantalon de pyjama blanc. Sa moitié est présentement assis près de lui et lui faisait le meilleur massage du monde.
Il passait ses mains sur son dos nu et un peu tendu. Il appuyait sur les zones de tension et alternait avec des caresses sur les parties qu'il savait sensibles. Le brun avait du mal à retenir ses soupires de bien être à la limite du gémissement. Quand les chaudes mains descendirent plus bas et malaxèrent ses fesses, il étouffa son cri d'extase dans l'oreiller.
Le Serpentard adorait l'effet qu'il lui faisait et entendait même le son étouffé de la voix féline. Il continua jusqu'à ce que les attributs du Catulus apparaissent. Il allait approfondir ses gestes mais des coups à la porte retentirent. Il hésita un instant entre les ignorer et savoir qui pouvait bien venir les déranger un dimanche matin à 9 heure.
De nouveaux coups et la voix d'une certaine belette, qui hurlait qu'il savait qu'ils étaient réveillés, firent grogner Harry qui avait un début d'érection. Malfoy décida d'aller accueillir les enquiquineurs pendant que son amour calmait son excitation. Il ne pouvait clairement pas se montrer ainsi. Les yeux obscurcit par le désir naissant, les joues rouges, une bosse bien visible et les attributs féline sortis.
HPHPHPHPHP
POV Harry
Je suis au paradis, la sensation exquise des mains sur mon postérieur font écho dans mon entre jambes qui se réveille doucement. Soudain, mon masseur personnel arrête tout mouvement. Je ne comprends pas pourquoi jusqu'à ce que j'entende quelqu'un frapper à la porte et mon ami crier. Un grognement sortit du fond de ma gorge, exprimant ainsi ma rage. Je savais que je ne pourrai pas assouvir mon désir et je maudit les roux qui dérangeait leur ami, un dimanche matin, juste pour aller prendre un petit déjeuné.
Je n'ai pas particulièrement faim, du moins, pas cette faim là. Je sens mon compagnon se lever du lit et se diriger vers le salon. Avec réticence, je fais de même et quand je mets les pieds par terre, une violente nausée me traverse. Je cours jusqu'au toilette et vomis le contenu de mon estomac que je pensais vide.
J'ai un sursaut lorsque je sens des doigts dans mes cheveux, les dégageant de mon visage afin de ne pas les souiller. Draco a du sentir mon mal être à travers le lien.
$ Harry, qu'est ce qui ce passe ? $
* Je ne sais pas. J'allais bien jusqu'à ce que je pose les pieds par terre*
$ On devrait aller à l'infirmerie pour s'assurer que tu n'es pas malade $
* Plus tard peut-être, je me sens mieux et je n'ai pas envie que Ron et Hermione commencent à me poser mille et une question*
Pendant notre échange télépathique, je me suis rincé la bouche et brossé les dents. Je vois le visage inquiet de mon ange et lui fais un sourire pour le rassurer un peu. Il me prend dans ses bras doucement et pose ses lèvres dans sur mon front.
$ Très bien mais si tu ne te sens pas bien tu me le dis tout suite. N'attends pas que le lien m'avertisse. Je veux que tu me parle et me fasse part de se que tu ressens. Autant quand tu es heureux, excité ou que quelque chose te fais envie, que quand tu es malade, triste ou en colère $
*Draco...*
$ Je t'aime et je veux prendre soin de toi $
*Moi aussi je t'aime*
- Hum hum. Euh... Je ne voudrais pas vous déranger mais Ron s'impatiente.
- On arrive Hermione. On se douche, s'habille et on y va. On en a pour dix minute.
- Très bien.
Quinze minutes plus tard nous sommes devant les portes de la grande salle. Le dimanche, le petit déjeuner est servit plus tard pour ceux qui veulent faire la grasse matinée. Ron, qui est pressé de manger, ouvre les portes et l'odeur de divers plats remplit de nourriture en tout genre fait monter une nouvelle nausée. Bien moins forte mais présente. Mon odorat plus développé capte des fragrances que je ne supporte pas.
La main contre ma bouche et mon nez, j'avertis mon serpentard que je ne sens pas bien. Ron est déjà à table et Hermione se retourne en voyant que je ne bouge pas.
- Qu'est-ce qui ce passe ? Tu te sens pas bien Harry ?
- Ne t'inquiète pas Granger, je l'emmène à l'infirmerie pendant ce temps informe les autres qu'on saute le repas.
- Que...
- On a pas le temps d'expliquer, on vous préviendra lorsqu'on en saura plus. Et pas besoin d'être dix mille autour de lui, je suffis largement.
La dernière phrase est dite plus durement, stoppant toute protestation.
HPHPHPHPHP
POV Draco
Je sens la colère monter graduellement et mon sentiment d'impuissance n'arrange rien. Depuis 3h qu'on attend de connaître les résultats des analyses de sang d'harry.
Quand on est arrivé, l'infirmière a jeté des sorts de diagnostic mais rien d'anormal. Alors elle lui a prélevé du sang pour faire quelques testes par précaution. Elle lui a juste donné une potion pour la nausée et s'est enfermé dans son bureau.
Il est midi passé et un elfe de maison nous a apporté de quoi manger mais une fois de plus mon chaton s'est couvert le nez. En sachant qu'il devra se nourrir à un moment ou un autre, j'ai l'idée d'essayer de voir quels plats il supporte en les faisant venir un par un.
Résultat il supporte que l'odeur des plats à base d'aliments naturels tel que les légumes, les fruits, les produits laitiers, le poisson et les viandes blanche. La viande rouge est exclut comme la friture ou les pâtes. De plus, sa langue ne supporte plus les repas chaud. Il a donc mangé une soupe de légumes froide avec des sardines à la tomate, toujours froid, et quelques fraises en dessert. J'ai mangé la même chose sauf pour la soupe. J'ai pris une salade à la place.
Mme Pomfresh sortit enfin de son bureau avec les résultats en main. Elle semble soucieuse et surprise. Elle s'arrête devant nous et semble chercher ses mots. Mon inquiétude augmente. Est-ce que c'est grave ? Je sens mon Griffon se tendre également, appréhendant les révélations.
- Je ne sais pas trop comment vous l'annoncer. Je n'avais jamais vu une chose pareille se produire chez un homme.
- Il suffit juste de le dire.
Harry, sous la tension du moment, cracha ses mots. Il n'en peut plus d'attendre et moi non plus.
- Vous êtes enceinte.
La bombe est lâché et les dégâts sur mon cerveau sont exponentielles. Mes yeux grand ouvert sous le choque, ma bouche s'ouvrant et se fermant sans que le moindre mot n'en sorte. Mes ancêtres doivent se retourner dans leur tombe. Mais que voulez-vous dire dans cette situation. Ma moitié n'est pas dans un meilleur état.
- Je... Je... je suis... enceinte ?
- Oui, mais difficile de dire depuis quand.
- Comment ça ?
Mon choque maîtrisé et mon attention tourné de nouveau vers l'infirmière. Je tiquai sur la dernière partie de sa réponse.
- Eh bien monsieur Malfoy, selon les résultats, Mr Potter est enceinte de 6 semaines. Or selon Albus, il a perdu sa virginité il y a environ 3 semaines. Ça ne colle pas.
- Comment c'est possible ?
- Je ne sais pas Mr Potter. Peut-être que la grossesse se passe différemment du fait que vous êtes un homme. Ou parce que vous êtes un Catulus. Votre cas est une première pour moi, je vais donc faire quelques recherches. En attendant, je vais vous donner des potions pour la nausée à prendre tous les matins au réveille et vous viendrez me voir au moins une fois toutes les deux semaines, pour que je contrôle votre santé et que je relève le moindre problème.
HPHPHPHPHP
POV Externe
Le couple a passé l'après midi dans le salon de leur appartement et a annoncé la nouvelle à leurs amis. Les réactions ont été différentes. Si les amis du Serpentard, en bon sang pure, ont sauté de joie. Les Griffondor, eux, ont eu du mal à avaler la pilule.
○°○°○°Flashback°○°○°○
- Mais Harry c'est une énorme responsabilité, un enfant. Et tu as pensé à tes études ? On a nos aspics en fin d'année, tu n'as pas oublié ? Comment vas-tu faire pour les cours ?
- Hermione, je ne suis pas malade. Je peux encore aller en cours et quand mon état ne me le permettra plus, je verrai sur le moment. Draco et toi, vous pourrez me passer les cours.
- Ce n'est pas responsable. Tu ne peux pas décider comme ça que tu garde un enfant. Ça demande de la réflexion.
- Alors... tu lui demande de ne pas le garder ?
Les Serpentard et Harry avaient blanchie. Les premiers car il était impensable pour les sangs pure de penser à l'avortement et le second parce que sa nature de Catulus est horrifiée à l'idée qu'on puisse faire du mal à son petit. Ça ne faisait que quelques heures qu'il savait qu'il allait avoir un enfant mais le choque de la nouvelle a laissé place à un instinct de protection envers sa future progéniture.
- Je n'ai pas dis ça Zabini. Ce que je dis c'est qu'ils doivent tous les deux réfléchir aux conséquences de cette décision. De prendre en compte toutes les difficultés qu'ils rencontreront. Je n'ai pas envie qu'un matin l'un des deux se lève en regrettant de l'avoir garder parce qu'un obstacle qu'ils n'avaient pas prévu est survenu et que l'enfant souffre.
- Granger...
- Quoi Malfoy ?
- Merci.
- Quoi ?
- Je sais que tu t'inquiète beaucoup pour Harry mais également pour le bébé. Tu penses de manière objective, ce qui est rare pour un Griffondor. Mais je t'assure qu'on ne le regrettera pas. De plus, on ne sera pas tous seul. Mes parents nous conseilleront et j'ai dans l'idée que tu ne pourras pas t'empêcher de faire des recherches et de t'assurer de la bonne santé de l'enfant. Alors merci d'être une si bonne amie pour Harry.
- Euh... et bien... merci mais je suis également ton ami...Draco. Et je compte bien veiller sur toi aussi.
Le jeune Catulus était heureux. Son compagnon et sa meilleure ami s'entendaient bien. Il y avait eu quelques difficultés au début mais, petit à petit, ils les avaient surmonté et depuis, ils discutaient ensemble de temps en temps. Échangeant leurs opinions sur divers sujets. Par contre avec Ron c'était plus difficile. Ils ne s'insultaient plus mais il y avait encore des tensions entre eux. Et c'était sa réaction que Harry redoutait le plus.
Celui-ci n'a encore rien dit. Il était debout derrière Hermione et il semblait figer. Tout le monde l'observait, redoutant la crise de colère. Ils le virent soudain prendre une grande bouffé d'air frais, la garder quelque seconde puis expirée lentement.
- Eh ben mon pote on peut dire que tu ne fais pas les choses à moitié. Je savais que tu voulais une famille mais pas aussi vite.
Tout le monde souffla de soulagement.
- Bah quoi ?
- Désolé, je pensais que tu le prendrais mal et que tu refuserais que je le garde.
- Quoi ? Mais ça va pas. Comme dit ma mère, un enfant c'est sacré et personne n'a le droit d'empêcher une vie de naître. Même si c'est un future Malfoy.
Hermione se leva et embrassa son petit ami qui finit aussi rouge que sa maison.
- Alors pourquoi avoir mis aussi longtemps à réagir ?
- Et bien tu m'excuseras Parkinson mais apprendre qu'un mec est enceinte et qu'il s'agit de mon pote. Ça met du temps à arriver au cerveau et à traiter l'information.
Tout le monde éclata de rire, même Draco.
○°○°○°Fin du Flashback°○°○°○
Il faisait maintenant nuit et les deux hommes sont couché dans leur lit. Draco dormait à point fermer et Harry... Ben il n'y arrivait plus. Un désir fulgurant montait en lui et une érection, qu'il ne pouvait ignorer, est emprisonné dans son caleçon.
La douche froide ne servira à rien et il n'en a pas envie. Tout ce qu'il voulait, c'était que son compagnon s'occupe de lui mais il dormait. Le brun ne voulait pas déranger son amour mais si il restait comme ça, il finirait fou.
Installer dans les bras du blond, sa tête dans son cou et leurs jambes emmêlées, l'odeur de menthe poivrée mêlée à celui du soleil l'excitait au plus haut point. Il n'en pouvait plus, il fallait qu'il fasse quelque chose. Ses oreilles et sa queue de félin étaient sortis depuis longtemps et le souffle de sa moitié le caressait doucement envoyant des frissons dans sa colonne vertébrale et son intimité.
Le jeune homme dont les hormones étaient en ébullition décida d'agir. Il commença à lécher la peau devant lui, ses mains parcouraient le torse nu et une d'elles descendit sur l'entre jambe de son compagnon. Il le caressa d'abord par dessus le tissus du pyjama en soie noir, réveillant lentement le membre qu'il convoitait. Puis il mit la main dans le pantalon et épousa la forme grandissante à travers le tissus du boxer bleu nuit. La respiration dans son oreille devenait sifflante et haché, encourageant le brun à continuer. Après quelques minutes de ce traitement, le bel endormie commença à se réveiller.
- Harry ? Qu'est-ce que tu fais ?...Mmmm.
- Draco... Je te veux.
- Maintenant ?
Sans répondre le jeune Catulus plaqua sa moitié contre le matelas et s'assit sur ses hanches. Il se frottait contre l'érection maintenant bien réveillé et se pencha.
- J'en peux plus... Je vais devenir cinglé si tu ne me prends pas tout de suite.
Le Serpentard vit les yeux émeraude brûlant de désir et la pressions sur son membre, exercé par les fesses charnues, lui indiqua qu'effectivement, il était dans un état d'excitation très élevé. Il posa sa main sur la nuque au dessus de lui et appuya pour le rapprocher et l'embrasser. Le Griffondor répondit au baisé avec ferveur et sa langue passa la barrière pour jouer avec sa semblable. Il gémissait dans sa bouche, sentant le désir de son compagnon contre son postérieur.
Soudain les vêtements disparurent grâce au sort du blond qui avait pris sa baguette sous son oreiller. Les deux hommes gémirent au contact de leur peau nu et le baiser s'arrêta quand ils furent à bout souffle.
- Draco... Je t'en supplie...
- Vas-y. Fais ce que tu veux.
Harry ne se le fit pas le dire deux fois et s'empalla de lui-même sur la colonne de chaire brûlante. Un crie d'extase sortie de la bouche des deux hommes et le jeune Catulus commença ses va et vient. De plus en plus rapide, les mouvements devenaient sauvage.
- Aaaaah... oui...plus...Draco...
- Mnnngnn... Harry... si tu continues comme ça... Je ne vais pas...tenir longtemps.
La vision que Harry offrait à son compagnon était à couper le souffle. La tête en arrière, les yeux mi-clos, la bouche grande ouverte laissait échapper des cris érotique et le bassin qui se soulevait et s'abaissait à un rythme ahurissant, allaient le faire jouir d'une minute à l'autre. Il posa alors sa main sur le membre de son chaton et imprima la même cadence dessus. Peu de temps après, les deux sorciers explosèrent dans un orgasme fulgurant et Harry tomba sur le torse de sa moitié, encore dans mes limbes de son plaisir.
Une fois leur respiration de nouveau régulier et après un sort de nettoyage, Draco remit la couverture sur eux. Il caressa les cheveux du brun et son dos puis rompit le silence.
- Tu m'expliques ?
- J'en avais vraiment envie.
- J'ai vu ça. Je l'ai même senti. J'ai bien cru que je ne tiendrais jamais. Rien que te voir dans cette position était à la limite de me faire venir.
- Pfff...
- Ne te moque pas. Tu es déjà un appel à la luxure en temps normal mais là. Qu'es-ce que tu as fais pour être excité au point de littéralement me sauter dessus et de me supplier de te prendre à 2 heure du matin.
- Hum... Je sais pas. Tout ce je sais, c'est que soudain j'avais ce besoin impossible à réprimer.
- Eh bien, j'espère que ça va t'arriver souvent.
- crétin, dort maintenant.
- C'est ce que je faisais, il y a encore quelques minutes avant qu'un chaton me réveille pour combler ses désirs.
HPHPHPHPHP
POV Harry
J'en suis dans le noir complet. je ne vois rien, n'entends rien et ne sens rien. Soudain, une lumière m'éblouit et je me retrouve à nouveau dans cette pièce avec ces murs blanc immaculés, cette sensation de bien être et... ce chat noir.
- Osiris.
Le chat prit forme humaine et la même robe vint couvrir le corps de la Catulus. Cependant, il y a une différence. Elle a l'air plus jeune, une adolescente d'environ 16-17 ans. Pourtant, la dernière fois j'étais certain qu'elle avait un peu plus de la vingtaine. A-t-elle rajeuni ? Ce n'est pas le moment de penser à ça.
- Cela fait un moment qu'on ne s'est pas vue.
- Pourquoi ne pas être venu plus tôt ? J'ai des tas de questions à te poser.
- Je sais mais ce n'est pas moi qui décide de quand nous pouvons nous rencontrer. C'est la magie.
- La magie ?
- Oui. Les Catulus naissent de la magie et quand elles meurent, elles retournent à la magie. La magie est notre essence même et c'est grâce à elle que je peux te parler.
- Alors, tu es morte ?
- Il y a bien longtemps. C'est également la magie qui m'a choisie pour être ton guide.
Je n'en reviens pas. Osiris est une Catulus morte et je parle avec son esprit grâce à la magie. Deux canapés blanc apparurent au milieu de la pièce et ma guide m'invita à m'asseoir en face d'elle. Elle attend patiemment que je lui pose mes questions. J'en ai des tas, mais une en particulière me ronge l'esprit. Ce qui c'est passé avec Ron. Ce n'était pas le fruit de mon imagination, j'en suis sûr et pourtant quand je suis revenu à moi, il n'y avait rien du massacre.
- À propos de ce qui c'est passé dans le bureau du directeur. Je n'ai pas rêvé pas vrai ?
- Oui et Non
- Je ne comprends pas?
- Ce n'était pas un rêve mais un souvenir.
- Je n'ai jamais fait de mal à mon meilleur ami.
- Dans cette vie, non, mais dans ta vie antérieure...
- Ma vie antérieure ?
Elle me fait un sourire triste. Elle semble hésiter à répondre à ma question et après quelques minutes de réflexion, elle a l'air d'avoir pris sa décision.
- Je vais te raconter une histoire d'accord ? Ecoute bien et ne m'interrompe pas avant la fin.
Je lui fais signe que j'ai compris et elle commençe.
- "Il y a maintenant plusieurs milliers d'années, un mal qui était jusque là inconnu a frappé les esprits de nombreuses créatures et également celui des moldu. Ce mal les rendait fou et leur faisait faire des choses atroce.
Les Catulus ont donc eu pour mission de l'anéantir mais ce mal était puissant et n'avait pas de forme physique. Il s'infiltrait dans les cœurs et exploitait les émotions négatif comme la peur, la colère, la jalousie, la haine. Il les amplifiait et faisait naître le chaos.
Parmi les Catulus, l'une d'elle venait juste de trouver son compagnon. Ils s'aimaient d'un amour pure et sincère. La magie l'avait choisie pour elle et leur avait prévu une belle vie ensemble. La Catulus vivait parmi les moldu, comme bon nombre d'entre elles, avec son compagnon.
Ils se sont liés d'amitié avec beaucoup de monde dans la Capital du fait qu'ils travaillaient en tant qu'herboriste. Un en particulier était un soldat, il magnait l'épée comme personne et il montait très vite en échelon jusqu'à être Colonel. Il était devenu leur meilleur ami et passait beaucoup de temps avec eux. Cependant, ce qu'ils ignoraient c'est qu'il avait commencé à nourrir des sentiments bien plus fort envers la Catulus et qu'il devenait jaloux de son compagnon.
Un jour, il vint chez elle pour prendre des nouvelles et elle le fit entrer. Elle l'installa dans le salon et partit faire du thé pour son invité. Pendant ce temps, son compagnon rentra à la maison et quand il vit son ami, il alla le saluer. Cependant, quand il le serra dans ses bras comme à chaque fois qu'ils se voyaient, le colonel en profita pour lui planter une dague dans le cœur. La Catulus arriva à ce moment là et quand elle vit son compagnon tomber, elle vit rouge et se déchaîna sur son meilleur ami.
Quand elle reprit ses esprits, les deux hommes étaient mort. La Catulus comprit alors que son ami avait été contaminés par le mal et elle s'en voulut énormément. Mais, ne pouvant vivre sans son compagnon du fait de sa nature et à cause de ce sang sur les mains, la Catulus mourut peu de temps après dans le chagrin et la culpabilité.
Elle était la première Catulus à mourir avant même d'avoir put vivre la vie que la magie avait prévu pour elle auprès de sa moitié. Les autres, en l'apprenant, firent une cérémonie en l'honneur du couple. Cette cérémonie était particulière car elle permettait aux âmes de retourner à la magie, aussi bien pour les Catulus que pour leur compagnon.
La cérémonie sacrée attira le mal et les Catulus firent une chose à laquelle il ne s'attendait pas. Un sacrifice. Elles sacrifièrent leur nature de Catulus. La pureté qui les identifiait, avait anéanti le mal. Les Catulus sont alors devenues les sorciers d'aujourd'hui et la vie reprit sont cours sans que personne ne sache vraiment ce qui c'était passé."
Le silence s'installe après qu'Osiris ait fini de raconter son récit, elle me laisse le temps d'assimiler toute l'histoire et de comprendre ce qu'elle signifie. Après plusieurs minute de réflexion, je comprends une chose qui m'effraie un peu .
- Cette histoire c'est...
- Oui, c'est la tienne, celle de ta vie antérieure.
Je suis soufflé. C'est l'histoire de ma vie, une vie où j'ai tué mon meilleur ami qui avait tué mon compagnon et où je suis mort. Mon âme est retourné à la magie avec celui de mon compagnon mais alors...
- Pourquoi je suis là ? Ce que je veux dire c'est pourquoi j'existe à nouveau ?
- C'est en quelque sorte un cadeau de la magie pour se faire pardonner. Tu n'aurais pas dû mourir ce jour-là, ce n'était pas ton destin. La magie a donc décidé de vous réincarner tous les deux.
- Tout les deux ?
- Oui.
- Draco!
- C'est exact. Il est la réincarnation de ton compagnon, après tout lui non plus n'aurait pas dû mourir et vos âmes sont de toute manière destinées l'une à l'autre.
*Alors Draco est celui qui est mort de la main de mon meilleur ami. C'est peut-être pour ça qu'il n'aime pas Ron*
- Pfff, je ne pense pas mais c'est une hypothèse intéressante.
Je suis surpris de l'entendre répondre à ma pensée jusqu'à ce que je me rappelle que c'est une Catulus et qu'elle a aussi le don de télépathie. Soudain la pièce commençe à trembler et je me tourne vers ma guide pour qu'elle réponde à ma question muette.
- Il est temps de se quitter mais ne t'inquiète pas, on se reverra la prochaine fois.
- Déjà! Mais... Bon d'accord. Alors, au revoir Osiris.
- Au revoir. Oh et au faite, félicitations pour ton enfant à naître.
Je me réveille dans mon lit et me traite mentalement d'idiot. J'aurais dû d'abord lui poser des questions sur ma grossesses. Je vois ensuite mon compagnon me tendre un flacon, la potion contre les nausée. Je la prends, m'assoie contre les oreillers et la bois. Ensuite, je me fais un devoir de tout raconter à ma moitié qui est aussi stupéfait que moi quelques minutes plus tôt.
HPHPHPHPHP
POV Externe
Deux semaines plus tard, le couple se rendait à l'infirmerie comme Mme Pomfresh le leur avait demandé. Elle fit entrer Harry avec son compagnon dans une salle séparé du reste de l'infirmerie. Le jeune Catulus s'allongea sur un lit un peu surélevé et Draco se plaça à ses côtés.
L'infirmière procéda aux examens de base dans un premier temps. Elle lui posa ensuite des questions sur sa vie au quotidien, notamment si il y avait des changements notables à part les nausées. Le Griffondor lui parla alors de la particularités de ses repas et devint rouge quand il lui avoua que sa libido était plutôt élevé. Le blond est resté impassible extérieurement mais ne pouvait s'empêcher de trouver ça amusant.
En effet, l'évènement d'il y a deux semaines n'était pas rester un cas isolé. Le Serpentard avait été réveillé durant les nuits suivantes et même la journée, le brun éprouvait le besoins de sa compagnie. Son Catulus l'entrainait parfois dans une salle vide pour calmer son désir brûlant ou bien dans les couloirs, prenant le risque de se faire voir des autres élèves et professeurs.
Mme Pomfresh nota tout sur un parchemin et le rangea dans le dossier créer spécialement pour lui. Elle leur expliqua que ce dossier allait ensuite être transmis au spécialiste qui le prendrait en charge. L'infirmière n'avait pas les connaissances nécessaire au suivis de la grossesse du jeune homme et elle ne voulait pas faire une bêtise en examinant le foetus.
- Ce ne sera pas nécessaire.
- Mr Malfoy ?
- J'ai envoyé une lettre à mes parents pour leur expliquer la situation et ils m'ont répondu qu'ils allaient faire venir la sage-mage ( NDA: je savait pas trop comment appelé une sage-femme sorcière ) qui s'est occupé de la grossesse de ma mère. C'est la meilleure au monde.
- Tu... Tu... as prévenu tes parents ?
- Oui, pourquoi ? Ça pose un problème?
- Tu aurais pu me prévenir.
Harry n'était pas en colère contre son compagnon mais cela ne l'enchantait pas dû tout. Depuis le début de leur relation il appréhendait la question concernant les parents du Serpentard. Et si ils ne m'aimaient pas ? Si ils nous demandaient de nous séparer pour que leur fils épouse une sang pure ? Si ils ne voulaient de l'enfant ? Lui feraient-il du mal ? Ces questions hantaient son esprit et son dérèglement hormonal lui faisait imaginer les pires scénarios possible.
Même si Draco lui assurait que ses parents ne le détestaient pas, que toute la haine qu'ils lui portaient était une mise en scène pour que le mage noir ne soupçonne pas leur trahison, il avait peur. Il avait peur de les rencontrer et qu'ils décident que finalement il n'était pas assez bien pour leur fils.
Le jeune Catulus se perdait dans ses sombre pensées et une angoisse commençait à naître au fond de lui. Les larmes se mirent à inonder ses yeux émeraude puis à couler sur ses joues. En voyant la scène, son compagnon ne savait pas quoi faire. Son masque se fissura et il laissa son inquiétude paraître sur son visage habituellement impassible.
Il se résigna ensuite à le prendre dans ses bras et à caler sa tête dans son cou pour qu'il sente son odeur apaisante. D'ordinaire il n'aimait pas les démonstrations en public sauf en présence de ses amis. Il faisait encore des efforts pour se laisser aller devant les deux autres membres du trio d'or. Cependant, il sentait que cette fois-ci c'était nécessaire, que son amour avait besoin de lui et de son réconfort.
L'infirmière qui avait fini de contrôler la santé de son patient décida de laisser le couple seul. Après avoir assisté au câlin des deux jeunes hommes, elle fut pleinement rassuré. Elle redoutait un peu que le jeune Malfoy ne soit pas assez attentif aux besoins affectifs du brun. Maintenant qu'il était enceinte, il allait avoir besoin de toute l'attention et de tout le soutient de son compagnon et de ses amis.
Les sanglots du Griffondor se sont arrêtés après avoir passé quelques minutes dans les bras du blond. Il respira profondément une dernière fois l'odeur de soleil puis s'écarta doucement. Les mains du Serpentard se posèrent sur ses joues et de ses pouces, il essuya les derniers sillons de larmes.
- Je suis désolé.
- Tu n'as pas à être désolé. C'est de ma faute, j'aurais dû t'en parler. C'est donc à moi de m'excuser.
- Un Malfoy qui fait des excuses, je devrais pleurer plus souvent.
- Ne te moque pas, tu m'as vraiment inquiéter. C'est la première fois que je te vois pleurer ainsi. En général, les seul larmes que je te fais verser sont des larmes de plaisir.
- Maiiis euuuuh
- Tu sais si tu ne veux pas rencontrer mes parents maintenant, on peut attendre. Ils ont seulement dit qu'ils prendraient contact avec la sage-mage et qu'ils nous l'enverraient. Si tu n'es pas prêt, je ne te forcerai pas, prend tout le temps qu'il te faut.
- Merci Draco.
- Je ferai tout pour que notre relation fonctionne le mieux possible, à commencer par tes besoins de Catulus enceinte.
Le blond posa doucement ses lèvres sur celle de son chaton et amorça un baiser lent et profond, faisant passer tout l'amour qu'il lui portait. Peu à peu le baiser s'enflamma et devint passionner. Les langues se rejoignaient dans une danse folle et la température de leur corp augmenta. Les vêtements finirent par disparaître et ils partirent tous deux à la redécouverte du corps de leur amour.
De l'autre côté de la porte, Mme Pomfresh entendit le début de leur démonstration affective et jeta un sort de silence à la pièce. Exceptionnellement, elle les laisserait faire mais ils avaient intérêt à tout bien nettoyer. Elle devait aller voir ses autres patients et juste avant de s'éloigner elle décida d'ajouter un sort de verrouillage. Le maître des potions est sensé venir pour réapprovisionner les stocks, il ne faudrai pas qu'il tombe sur eux et qu'elle obtienne un patient supplémentaire.
Voilà voilà, j'espère que ce chapitre vous aura plu et vous dit à la semaine prochaine.
