Chapitre 2 - Retrouvaille.
Nous nous serrons la main, ayant le droit à un compliment sur mon prénom original, et continuons à discuter de tout et de rien.
À ma grande surprise, il est très poli et charmant. En aucun cas, il a montré un côté arrogant, sadique comme je l'aurai pensé.
Son équipe n'est pas allée jusqu'en final et un autre match fut annoncé, c'est donc pour ça qu'ils ont dû repartir, mais ils ont été invités alors ils reviennent.
Il a eu du mal à énoncé défaite, sa fierté a dû en prendre un coup. Rien qu'à le voir et à l'entendre, on sait qu'il n'aime pas perdre.
Je ne lui ai pas dit la raison de m'a venu dans ce pays, en espérant que je ne le croiserais pas même si j'ai de sérieux doute.
C'est sympa de discuter avec lui, mais je sens qu'il est du genre à faire les coups en douce et la moindre chose qui peut ne pas lui plaire le fait viré au rouge. Et je ne le connais pas et il essaie clairement de m'approcher avec son sourire au coin telle un chasseur qui séduit sa proie avec un appât - en l'occurrence, l'appât ici, c'est son sourire -.
Nous discutions depuis un moment sur son métier jusqu'à ce que je reçoive un coup de file. La première fois, je ne répondis pas, la deuxième non plus et la troisième, je commence à m'inquiéter.
Il re sonne et cette fois, je m'excuse m'éloignant de Gold.
- Oui ?
- Neevy ! Enfin tu te décides à répondre ! Crie-t-elle m'explosant les tympans au passage.
- Je parlais avec ce fameux joueur de basket, désolé.
- Hein ? Le joueur de basket ? Qui fait partie de l'équipe américaine ?
- Je suis aller au bar et c'est là où il a commencé à me parler, Nash Gold je crois.
- Éloigne-toi de ce fumier, c'est un petit con.
Je n'ai même pas le temps de placer le moindre mot qu'elle enchaîne.
- Sur le terrain, c'est un vrai gros connard ! Il est odieux, violent, sarcastique et n'hésite pas à rabaisser le joueur adverse. En plus, il ose faire le gentil et gentleman petit toutou aux femmes ? Et à toi surtout ? Il veut vraiment mourir lui, un ballon dans la gueule bien tirée et fort et hop, on en parle plus.
Elle continua à le dénigré en évacuant son venin sur sa personne. Elle le déteste vraiment, au point même de le haïr.
- T'a fini ?
- Oui, ça fait du bien !
Il vaut mieux, car entendre insulter une personne pendant quinze minutes, c'est fort lassant.
- Ne t'en fait pas, je ne compte pas être plus proche de lui ou de lui donner mes infos personnelles. Il est une connaissance de route, c'est tout.
- Cette connaissance de route que tu retrouveras dans quelques heures seulement.
Ah, c'est vrai. Quand j'arrive, j'ai le temps de me reposer quelque temps et à 17 h on se prépare et après, nous y allons.
On remercie les airs France.
- Oui, c'est vrai mais peux importe ! Je vais y aller, parler quelque temps et après je retourne dans mes séries d'accord ?
- Ça me va, du moment qu'il essaie rien.
- T'inquiète, je gère.
Je raccroche et reparti rejoindre Gold un sourire aux lèvres.
- Est-ce ton copain qui te fait sourire comme ça, ma douce ?
- Non, juste une folle qui me sur-protège. Ricanais-je.
Je finis mon verre en l'écoutant me raconter ses péripéties lors de ses matches de rue quand il était au lycée.
"Destination en approche, le vol ××× se posera dans dix minutes. Veuillez ne rien oublier à votre passage, en espérant que vous avez passé un excellent vol. Sur ceux, à bientôt !"
Je m'étire sur mon siège en regroupant mes affaires. J'ai hâte de rejoindre ma sœur et de lui sauter dessus et dormir sur un bon lit douillet chaud.
- C'est la séparation ma Lady ?
Je me retourne, finissant de fermer mon sac. Il était déjà prêt avec son équipe.
- Oui, ce fut un plaisir de vous rencontrer. J'espère pour vous que l'année prochaine, vous serez en final.
Au fond, je n'espère pas, car de ce que m'a dit Allan, sur le terrain, c'est une toute autre personne.
L'avion se pose et me voilà prête à descendre.
- Continuez sur cette voie, bon courage et moi je vous dis au revoir. Je lui souris et sort le plus vite possible hors de l'avion.
Une bouffée d'air frais me frappe de plein fouet, accueilli par le bon soleil du midi.
Je pénètre dans l'inconnu, perdu à travers les indications que les panneaux montrent.
Ne sachant pas où aller, je suis les gens qui étaient dans mon avion en espérant tomber sur le hall de l'aéroport. Et c'est après avoir descendu des escaliers et en monté que je suis tombé sur un immense hall magnifique, rempli de personnes courant à droite et à gauche.
J'apprécie parmi cette foule, une pancarte avec écrit mon prénom dessus. Je m'empresse de rejoindre cette personne qui était une femme dans la quarantaine aux allures stricte.
- Veuillez me suivre mademoiselle Lanz.
Je la suis en la remerciant jusqu'à une voiture spacieuse noire. Elle prend mes valises pour les mettre dans le coffre et je me permets de monter à l'arrière du véhicule. La voilà sur le siège conducteur, prête à m'emmener dans l'hôtel où réside l'équipe de France.
Ma tête est brouillée par l'impatience et le stress. Je connais l'équipe, certes, mais lors du repas de ce soir, je ne connaîtrai qu'elles, et sachant qu'on sera observé et juger du début jusqu'à la fin, je devrais surveiller mon comportement comme sur l'alcool et la nourriture. Une coupe de champagne toutes les deux/ heures et restreinte les portions sur le buffet.
Je ne veux pas leur faire honte et ne pas me faire honte surtout.
- Nous sommes arrivés.
Nous rentrons dans cet hôtel ma foi splendide et nous montons par ascenseur au 6ème étage.
Cet hôtel doit posséder plusieurs étoiles pour que l'endroit soit aussi propre, lumineux et bien situé dans le centre-ville.
L'organisation à du y mettre le prix et leurs joueurs et joueuses doivent être d'une puissance. J'ai hâte d'observer leur mouvement en plaine action, ce sera divertissant !
Perdu dans mes pensées, un clic de porte me fit relever la tête et en quelque seconde seulement je me retrouve dans des bras féminin musclé.
- Tiens ? Madame aurait fait de la soufflette ? Dis-je en pinçant son bras dur.
- Tch, soit pas jalouse de ce que tu n'as pas.
- Eh !
Je me décolle d'elle en la frappant au niveau du ventre.
- Tu en as fait même pour les abdos ? Je ne te pensais pas comme ça Allan Lanz.
- Et moi je n'aurai jamais pensée que tu viendrais en vie. Glousse-t-elle.
- Parle toujours, de toute façon, je suis sourde.
Nous rigolons, contente de se retrouver après plusieurs mois sans se voir.
- Merci Émile, tu peux aller t'occuper.
La personne qui m'avait emmenée s'incline puis parti simplement sans adresser le moindre mot ou geste d'au revoir.
- Je sais, elle est spéciale, mais tu verras, on s'y habitue vite.
Elle m'emmène dans sa chambre d'hôtel et la première chose que je remarque sont la vue qu'elle a, juste magnifique et des affaires de filles traînant par-ci par-là.
- Ouah, je n'aurai jamais pensé pouvoir vivre sa un jour.
- Et tu n'as pas vu la chambre où je dors et où tu vas dormir.
Je la suis jusqu'à la chambre où je pose ma valise sur le bois, examinant la chambre bien ranger, propre, sans la moindre poussière.
- J'avais oublié que tu étais maniaque.
Je me reçois un coup de poings sur le crâne et des insultes. Elle ne va donc jamais changer cette gosse mal élevé.
- Je te laisse t'installer, je te harcèle de question et après tu pourras te reposer, pas avant.
- Oui capitaine, je m'occupe de ranger et je viens.
Je soupire, épuisé de ce voyage mouvementé et je n'attends qu'une chose : dormir !
