NOTES :

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Voici le troisième chapitre de Une nouvelle Voie.

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J'espère que vous l'apprécierez.

Vos reviews seront les bienvenues.

Bonne lecture.

A bientôt.

Dame Iris


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Chapitre 3: L'OBJET DU CRIME

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Cara fut réveillée par le vacarme familier venu de la rue après à peine plus d'une heure de sommeil. Elle revêtit son armure ornée de l'insigne de marshall, natta ses longs cheveux, avala un maigre petit déjeuner puis entrouvrit la porte de la chambre. Elle avait besoin de se rassurer et découvrir Din encore profondément endormi, lui libéra suffisamment l'esprit pour qu'elle s'autorisa à quitter son logement en le laissant seul.

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- Où est passé Mando ? demanda Greef depuis le seuil de l'ancienne cantina, en la voyant arriver seule.

- Et si tu commençais par "Bonjour Cara", répliqua-t-elle en passant devant lui.

Le vieil homme la suivit en rectifiant avec un sourire bien plus amusé que contrarié.

- Bonjour Cara, où est passé notre Mando ? Il devrait être avec toi...

- C'est mieux, dit-elle en s'arrêtant près de l'ancien comptoir. Le léger sourire narquois qui s'était affiché furtivement sur son visage laissa place à une mine plus sombre.

A cette expression, Greef comprit que quelque chose n'allait pas.

- Il n'est pas avec moi, car en ce moment, il dort. Ce qui n'a rien d'étonnant après la dose de somnifère capable d'assommer un bantha que j'ai dû lui faire prendre.

Greef écarquilla les yeux tant l'idée lui parut absurde.

Mando, le sang froid et la résistance à toutes épreuves, en arriver là. Par tous les diables, dans quelle histoire s'était-il fourré ?

D'un signe de la tête, Cara lui désigna son bureau.

- Tu as raison, on sera plus tranquille.

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Une fois à l'aise pour discuter, Cara rendit compte à son ami des évènements survenus les jours précédents. Après qu'elle lui eût raconté dans les moindres détails le sort de l'Enfant, les implications de l'obtention du sabre noir, l'accord avec Bo-Katan et la fragilité actuelle de Din, Greef réalisa la complexité de la situation. Il fut surpris par toutes les révélations, mais rien ne le laissa plus pantois que le changement dans la perception qu'il avait désormais de son ami mandalorien.

- Si toute cette histoire venait de quelqu'un d'autre que toi, je ne la croirais pas, confessa-t-il. Ceci étant dit, il me semble que tu as fait au mieux jusqu'à maintenant. Écoute, je vais te donner un coup de main. Amène-le donc ici cet après-midi, je me chargerai de lui trouver matière à s'occuper. Toi, profites-en pendant ce temps là pour te changer les idées.

Cara accepta volontiers l'aide qu'on lui tendait, et ce bien qu'elle n'aima guère compter sur les autres. La situation inédite la laissait dans un tel embarras, que cette fois elle se sentit soulagée.

Elle demanda ensuite des nouvelles de l'arrivée des autorités chargées de la prise en charge des deux prisonniers impériaux, mais Greef ne savait rien à ce sujet. Bien décidé cependant à lui apporter une réponse, il se leva pour entrouvrir la porte et appela d'une voix forte.

- MYTHROL, viens voir par ici.

Le repris de justice au teint azur arriva en trombe jusqu'au magistrat. Apercevant Cara, il ne manqua pas d'incliner la tête avec politesse.

- Que puis-je pour vous, Monsieur le magistrat ? demanda-t-il d'une voix encore essoufflée.

- Le marshall Dune voudrait savoir si nous avons des nouvelles concernant le départ de nos deux amis qui sont en cellule ?

- Pas encore, Monsieur le magistrat.

- Et bien, nous avons notre réponse, dit-elle en se tournant vers Cara. La pointe de déception qu'il éprouvait, n'était rien à côté de celle de son amie. Il s'adressa à nouveau à son secrétaire.

- Merci, tu peux t'en aller. Mais, je veux être prévenu sitôt qu'ils nous auront contactés.

- Bien Monsieur, répondit l'intéressé en se retirant.

- Et bien, nous n'avons plus qu'à attendre, conclut Cara en poussant un léger soupir.

La seule chose de bien dans cette affaire, c'est que je fais avoir du temps pour trouver une histoire à raconter. Il faut que j'obtienne la prime de Din sans avoir à leur donner son nom.

Par la porte restée entrouverte, un homme d'âge mûr vêtu d'une longue tunique taillée dans une étoffe de velours bleu et portant une longue chaîne à laquelle était suspendu un imposant médaillon doré fit un signe au magistrat. Ce personnage dont la mise soignée reflétait le statut social élevé était le représentant de l'une des guildes marchandes de la cité. Greef lui adressa un salut avec la main, s'excusa auprès de son amie et partit à sa rencontre.

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Arrivée devant leurs cellules, Cara jeta un rapide coup d'œil pour vérifier que ses deux captifs étaient toujours bien enfermés. Le Moff était assis sur la banquette métallique fixée au mur du fond de la cage exiguë aux barreaux métalliques Dès qu'il aperçut sa goelière, il lança avec le petit sourire narquois que chacun lui connaissait.

- Bonjour Marshall. Comment se porte notre ami commun ?

- Oh toi, boucle-là et garde ta salive pour plus tard ! s'écria Cara avec colère, en s'arrêtant devant lui. La fatigue la rendant d'autant plus irritable, il lui fallut beaucoup de volonté pour ne pas s'emporter totalement contre l'officier impérial, mais au contraire poursuivre son chemin. Elle ne put cependant se contrôler suffisamment pour ne pas claquer violemment la porte de communication avec son bureau.

Elle avait à peine étendu ses jambes sur la pile de documents divers qui couvraient le meuble, qu'une traînée de poils argentés et roux apparut et sauta sur ses bottes.

- Te voilà, jamais en retard, lui dit-elle en ouvrant le tiroir pour chercher un sachet duquel elle sortit des petits morceaux de viande séchée.

La mangouste aux yeux couleur rubis vint sans hésiter manger une à une les friandises dans sa main. Son repas achevé, l'animal repartit sans se presser d'où il était venu.

- C'est ça, à ce soir, lança sa bienfaitrice qui savait que la mangouste de lave ne manquerait de lui réclamer comme chaque jour sa pitance peu avant la tombée de la nuit.

Une sonnerie retentit l'avertissant d'un nouveau message ; les officiels devant prendre en charge les prisonniers venaient enfin d'arriver.

Cara marmotta en retirant à contre coeur ses chaussures du bureau, contrariée de n'avoir pas eu le temps d'élaborer une histoire à servir à ses visiteurs.

Plus c'est gros, moins ça se remarque, songea-t-elle plus tard avec soulagement à propos de la piètre justification qu'elle avait fourni pour convaincre ses interlocuteurs.

A l'issue de son entretien, elle avait obtenu non seulement que la prime lui soit directement versée,

mais également d'être missionnée de la transmettre au brillant et anonyme chasseur de prime ayant dû quitter provisoirement la cité suite à un drame familial.

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Peu après le départ des représentants, un homme au visage rougi, essoufflé et au front brillant se présenta à la porte. Il était de toute évidence venu en hâte. Avec une émotion certaine dans sa voix, il expliqua être le propriétaire de l'un des hangars abritant les vaisseaux en transit. On venait tout juste d'y découvrir les cadavres de deux individus que tout le monde savait appartenir à la pègre locale.

L'homme se montrait très inquiet des répercutions négatives d'un tel incident sur ses affaires. Il était évident que louer un bâtiment désormais réputé pour avoir été le théâtre d'un crime serait chose moins aisée. Les préoccupations de respectabilité et de rentabilité de l'individu n'émurent pas particulièrement le marshall, les noms des victimes en revanche suscitèrent un vif étonnement de sa part.

-Vraiment ! Je croyais pourtant qu'ils avaient fichu le camp pour de bon ces deux-là. Dommage pour eux, et encore plus pour moi, ils m'auraient évité du boulot.

Depuis la reprise en main de la cité par l'ancien dirigeant de la Guilde des chasseurs de primes et son marshall, de nombreux criminels locaux, désormais empêchés de mener à bien leurs affaires, avaient choisi l'exil. Ceux qui restaient se montraient très prudents, conscients que la moindre erreur signifierait un départ pour la prison, sans guère d'espoir d'une libération rapide. Bien que nullement enthousiasmée par la perceptive d'investiguer dans cette affaire, Cara obéit à son devoir et se leva de son siège.

- Et bien, allons donc voir ce qui s'est passé.

Elle était suffisamment prudente pour avertir de son départ. Se retrouver en mauvaise posture restait toujours une possibilité et des renforts n' étaient jamais de trop en pareil cas. Guidée par l'homme, elle arriva sur les lieux du crime après une heure à serpenter dans les rues bondées de la cité.

- Évidemment, il fallait que soit le jour du marché, pesta-t-elle, car c'était précisément le jour où circuler sur un engin motorisé faisait perdre plus de temps qu'en gagner.

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En pénétrant dans le hangar, elle découvrit un petit attroupement autour des cadavres. Il s'agissait de deux rodiens, visiblement tués par des tirs de blaster. Tout laissait penser qu'ils s'étaient entretués, mais la cause de cette tuerie restait à déterminer.

- Quelqu'un était là quand tout ça est arrivé ? demanda Cara aux individus qui l'encerclaient. Elle ne s'attendait guère à obtenir de réponse, elle savait que la peur empêchait le plus souvent les témoins de parler. Il était bien difficile de faire changer les mentalités après que les voyous de la pire espèce aient régné longtemps en maîtres. La jeune femme laissa échapper un soupir de résignation face au silence. C'est comme d'habitude, y a du monde pour regarder mais personne pour parler. Elle saisit sa radio et se mettant à l'écart, contacta le bureau du magistrat. C'est lui qui répondit en personne.

- C'est moi, envoie du monde, j'en ai besoin pour débarrasser les corps. Je vais rentrer, de toute façon ce n'est pas ici que j'en apprendrai davantage. J'ai quelques pistes en tête et j'ai besoin de mon terminal de données pour les vérifier.

- Bien reçu, Cara.

La communication terminée, elle commença à regarder les vaisseaux stationnés près d'elle. Parmi la poignée présente, l'un attira particulièrement son attention tant il lui sembla singulier. C'était un immense appareil. Elle l'estima capable, sans en être certaine, de pouvoir accueillir à son bord plus d'une vingtaine de membres d'équipage. Ses ailes effilées aux pointes acérées étaient repliées verticalement comme celles des navettes Lambda. Sur sa coque grise, de nombreux motifs géométriques peints en couleurs turquoises soulignaient ses lignes. Cara n'avait pas une grande connaissance des vaisseaux spatiaux, à dire vrai ces derniers suscitaient le plus souvent son Indifférente. Pourtant, l'appareil face à elle non seulement l'intriguait fortement, mais encore elle le jugeait particulièrement élégant.

L'un des hommes envoyés par Greef lui adressa la parole, la tira soudainement de sa contemplation.

- Marshall, on peut les prendre ?

- Oui, allez-y. Emmenez-les au dépôt habituel, si personne ne les réclame d'ici demain, il faudra qu'on s'en charge.

Les deux hommes acquiescèrent et se mirent immédiatement au travail.

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Cara quitta les lieux sans tarder pour retourner à son bureau. A peine avait-elle parcourue une centaine de mètres dans la rue qu'un individu l'aborda. Il était vêtu d'une combinaison grise tâchée de graisse noire aux nombreuses poches et portait une sacoche autour de la taille. Cara comprit qu'il s'agissait d'un mécanicien. L'homme était nerveux et hésitant ; elle devina aussitôt d'où il venait et ce qu'il voulait.

- Venez, allons par là, nous serons plus tranquilles, lui dit-elle en le tirant par la manche pour l'entraîner dans une ruelle.

- Vous étiez là, c'est ça ? Vous avez vu ce qui s'est passé.

L'individu confirma en hochant la tête. Cara tenta de le rassurer, espérant ainsi l'inciter à se confier.

- Dites-moi ce que vous avez vu, vous n'avez rien à craindre, personne ne saura que vous avez parlé.

Un peu rassuré, le témoin finit par expliquer d'une voix malgré tout hésitante.

- Et bien voilà, je faisais de la maintenance à bord du vaisseau cargo blanc. C'est que je suis mécanicien, vous savez Marshall.

- Cela, je l'avais deviné. Continuez, que s'est-il passé ?

- Et bien, d'un seul coup, j'ai entendu crier en bas alors j'ai posé mes outils et j'ai été jeter un coup d'oeil par l'un des hublots du cockpit, histoire de savoir...

- Et vous avez vu quoi ?

- Les deux types, en train de s'empoigner et de crier. Ils parlaient du vaisseau gris, celui du fond, il me semble que vous l'avez regardé tout à l'heure.

- Effectivement, et alors que disaient-ils précisément ?

- Et bien, celui qu'avait la vilaine cicatrice sur la face, il prétendait qu'il s'agissait du sien puisqu'il l'avait gagné au jeu. L'autre, au contraire, disait que c'était faux, que le vaisseau lui appartenait. A ce que j'ai compris, il était sûr que celui qui avait mis en jeu le vaisseau s'était fait passer pour lui. Évidemment le second, il en avait rien à faire. Quand je les ai reconnus, je me suis dit que ça allait mal se terminer alors je me suis baissé et je suis resté bien caché. J'ai bien fait, les tirs ont commencé juste après.

L'homme s'interrompit quelques instants avant de préciser un peu gêner.

- Quand vous êtes venue, j'ai pas osé parler. Vous comprenez si leurs bandes venaient à savoir que...

- Personne n'en saura rien. Quant à leurs bandes ou ce qu'il en reste, je m'en charge, vous pouvez en être sûr.

- Alors c'est tout, je peux partir maintenant, Marshall ?

- Oui, bien sûr. Merci de votre aide, répondit Cara avec un sourire de reconnaissance.

Toutefois, lorsque l'homme s'apprêtait à quitter la ruelle en direction de la rue passante, elle l'interpella.

- Et le vaisseau, c'est quoi finalement ? C'est la première fois que j'en vois un comme lui.

- Lui, Marshall, mais c'est un kom'rk class fighter ! Une rareté et une merveille !

- Et vous savez d'où il vient ?

- Pour sûr ! Il est mandalorien, répondit le mécanicien avant de la saluer respectueusement et de disparaître au tournant de la ruelle et de la rue passante.

Sur le visage de Cara se dessina un sourire.

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Sur le chemin la ramenant à son bureau, Cara se décida, après avoir hésité plusieurs fois, à faire un détour jusqu'à chez son logement. Elle devait s'assurer que Din allait bien, faute de quoi elle ne pourrait pas être sereine durant le reste de sa journée.

Quand elle pénétra dans l'appartement, le silence qui régnait lui finit penser que son ami devait encore dormir bien que midi approcha. En ouvrant la porte de la chambre, elle découvrit avec surprise un lit vide. Bon sang ! Où est-il passé ? Elle sortit rapidement sur la terrasse espérant le trouver dans la cour intérieure. Elle eut beau regarder attentivement, personne n'était dehors. La situation qui l'avait surprise au tout début, devenait plus angoissante à chaque instant. Elle ne comprenait pas bien tout ce qui arrivait à Din, mais elle avait quelques certitudes. L'une d'elles était que son ami ne devait pas, ne pouvait pas errer seul dans son état. Elle n'avait d'autre choix que de partir à sa recherche et le retrouver au plus vite.

En ressortant de son appartement, elle entendit des voix venant de chez sa voisine. Bien qu'elle se hâtait, elle reconnut sans peine celle très légèrement chevrotante de la vieille dame. La seconde plus grave était celle d'un homme. Elle s'en étonna, car seules deux amies d'Essie lui rendait visite, du moins c'était ce qu'elle lui avait confié et les observations de Cara ne l'avaient jamais contredites.

Trop préoccupée par la disparition de Din, Cara ne pouvait se permettre d'y prêter plus attention, aussi continua-t-elle son chemin d'un pas pressé. Une fois dans la rue, elle manqua d'être aveuglée par un reflet de lumière dans la plus grande fenêtre de sa voisine. Les voilages avaient été ôtés et une silhouette humaine couverte d'une armure de métal, se tenait dos à l'ouverture. Ainsi le reflet n'était que la réverbération des rayons du soleil particulièrement intense sur les épaulettes et le casque métalliques. Son cœur fit un bond dans sa poitrine, c'était Din ! Et il était dans le dernier endroit où elle aurait imaginé le trouver.

Elle fit immédiatement demi-tour. Elle avait retrouvé en grande partie sa sérénité quand elle sonna chez la vieille femme. La porte s'ouvrit, un visage familier et souriant l'accueillit.

- Ah c'est vous, Cara, vous venez pour votre ami, je suppose.

- En effet Essie. Et j'aimerais lui parler si vous voulez bien.

Din, qui avait reconnu la voix de la visiteuse, apparut derrière la vieille dame, tandis que celle-ci invitait chaleureusement Cara à entrer.

Elle referma la porte sur son invitée et proposa aux deux amis de les laisser seuls. Avant de s'éloigner, elle demanda à Din d'un air soucieux s'il pouvait bien rester encore quelque temps chez elle. Le mandalorien accepta. Cara le connaissait cependant trop bien et avait perçu son bref moment d'hésitation. Il était clair pour elle, qu'il s'était senti obligé d'accepter. Ce qui ne l'empêcha pas de s'exclamer dès qu'Essie eût disparu.

- Bon sang Din !.Mais qu'est-ce que tu fais là ?

Son ami lui expliqua avec embarras les circonstances qui l'y avait mené. En sortant sur la terrasse, il avait vu la vieille dame tentant de monter plusieurs de ses nombreuses plantes dans l'une des niches creusées dans un mur. Les pots étaient bien trop lourds pour sa frêle stature, alors il lui avait proposé son aide.

- J'ai bien vu qu'elle se méfiait alors je lui ai dit que toi et moi étions amis. Elle m'a répondu "Vous êtes un ami de Cara, alors c'est très bien. Je suis ravie de vous connaître". A partir de là, c'est presque comme si elle m'a considéré comme un ami. Et moi, pauvre naïf , j'ai fait l'erreur de demander si elle avait besoin d'autre chose. Évidemment, elle m'a fait volontiers entré chez elle pour me montrer tous les "petits tracas du quotidien" qui pourraient disparaître avec un peu d'aide.

Il baissa la voix pour ajouter.

- Depuis, elle me promène, me parle sans arrêt, me pose des questions et je n'ai toujours pas trouvé un moyen de sortir d'ici.

Et bien, ne compte pas sur moi pour t'aider, songea Cara face à ce désarroi. Après tout, tant que Din resterait auprès d'Essie, il serait occupé. Mieux valait qu'il soit l'otage d'une adorable vieille dame certes un peu envahissante, que seul face à son chagrin et ses angoisses. Elle espérait que la liste des tâches qui lui serait confiée continuerait de s'allonger. Elle était confiante, car elle soupçonnait Essie d'être bien moins dans le besoin de recevoir de l'aide que celui de trouver quelqu'un à qui se confier. Din était parfait dans ce rôle, lui qui parlait peu mais écoutait toujours poliment.

Avec un sourire espiègle, elle lui donna une tape amicale sur le bras.

- Tu m'as l'air de parfaitement t'en sortir avec elle, continue ! Et quand elle t'aura laissé partir, va directement voir Greef, il veut te parler. Moi, je serai à mon bureau, j'ai du boulot. Faut que j'avance pour ne pas traîner tard ce soir. Rejoins-moi dès que tu en auras fini avec notre magistrat préféré.

Depuis le seuil, elle lança à sa voisine "Passez une bonne journée, Essie", puis s'adressant à son ami lança un "Courage, Din !".

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A suivre ...


PS: Comme Cara, je suis novice en aéronautique de l'univers Star Wars. Si vous trouvez des erreurs, signalez-les en commentaires.