Coucou!
Merci à toutes et à tous pour vos commentaires! Merci aussi à Guest, à adenoide et à Jenny! Ca me fait très plaisir et je suis contente que vous appréciiez ce début d'histoire.
Voici donc la suite ;-)
Bonne lecture!
Chapitre 3
Le soir suivant, Heather se rendit dans les cachots pour effectuer ses heures de colle en fronçant ses sourcils bruns et en réfléchissant intensément à la façon dont s'était déroulée la fin de sa dernière retenue.
Elle avait été surprise de constater, en arrivant dans son dortoir après qu'il l'eut congédiée, qu'il n'était que dix heures moins vingt. Rogue l'avait donc laissée partir avant la fin de sa détention sans l'insulter, sans la rabaisser, sans se moquer d'elle et sans lui servir ses habituels sarcasmes après sa chute dans ce minuscule réduit et sa soudaine crise de larmes.
Chose plus étonnante encore, le directeur des vert et argent l'avait soignée lui-même, en faisant preuve d'une certaine douceur dans ses gestes et en supportant sans rien dire ses sanglots qu'elle avait réussis à calmer peu à peu, alors qu'il aurait très bien pu l'envoyer à l'infirmerie auprès de Madame Pomfresh et être ainsi débarrassé d'elle, qui pleurait comme un bébé – selon ses propres termes – beaucoup plus tôt.
Vraiment, le comportement du maître des potions, qui était subitement passé de la colère, de la froideur et du cynisme le plus total à la patience, au calme et presque à la bienveillance, avait troublé la jeune fille au plus haut point. Elle avait toujours pensé qu'il la détestait purement et simplement mais, après ce dernier soir, elle n'en était plus tout à fait sûre…
Perdue dans ses pensées, Heather sursauta quand la porte du cachot s'ouvrit subitement pour lui révéler le maître des cachots qui s'arrêta un instant devant elle afin de la toiser de toute sa hauteur et de l'observer de son regard impassible, comme il le faisait bien souvent.
« Entrez, Potter », exigea-t-il de sa voix basse en se décalant légèrement afin de lui permettre de pénétrer dans la classe.
La Gryffondor entra donc dans la salle de potions et se dirigea machinalement vers la table de travail qu'elle occupait depuis le début de ses retenues, se préparant mentalement à y trouver la pile de chaudrons crasseux qui n'attendaient plus qu'elle et son "huile de coude" comme disait si ironiquement l'homme en noir.
Cependant, ne découvrant aucun chaudron sale dans son champ de vision, la rouge et or s'arrêta net, stupéfaite, avant d'être légèrement projetée en avant, son professeur, qui la suivait de près après avoir refermé la porte et qui avait remarqué trop tard qu'elle s'était arrêtée, l'ayant percutée de plein fouet en poursuivant sa marche. Elle sentit aussitôt après deux grandes mains agripper ses épaules et la retenir fermement pour l'empêcher de tomber avant d'entendre la voix froide et basse de Rogue gronder.
« Bon sang, Potter ! Pourquoi vous êtes-vous donc stoppée si subitement ? maugréa-t-il, en l'écartant rapidement de son torse contre lequel le dos de la jeune fille reposait.
- Où sont mes chaudrons, Professeur ? demanda alors Heather, déconcertée, en se tournant pour lui faire face et en relevant son regard émeraude vers lui.
- Vos chaudrons ? J'ignorais qu'il s'agissait des vôtres, Potter… répondit-il, sarcastique, un fin sourire en coin venant subrepticement ourler ses fines lèvres.
- Vous… Hier, vous m'avez pourtant ordonné de recommencer, s'expliqua-t-elle alors en plissant son petit nez en trompette, confuse.
- En effet, acquiesça-t-il en mettant ses mains derrière son dos. Mais, ça, c'était avant de découvrir l'état de vos mains. Je vous ai infligé une retenue pour vous punir pour vos paroles ainsi que pour la transgression du couvre-feu mais mon intention n'a jamais été de vous blesser, lui avoua-t-il ensuite. Que ce soit… physiquement ou psychologiquement… ajouta-t-il encore, après une brève hésitation, avant de grimacer légèrement.
- Alors… je ne dois plus récurer des chaudrons ? s'assura-t-elle en mordillant sa lèvre inférieure, incertaine.
- Vous l'avez déjà fait, répliqua-t-il en haussant une épaule.
- Merci, Monsieur, soupira-t-elle en fermant brièvement les paupières, soulagée.
- Inutile de me remercier, vous êtes toujours collée pour le restant de l'année ! s'exclama-t-il brusquement, agacé, en se rendant compte qu'elle prenait sa décision pour de la gentillesse à son égard.
- Oui, je le sais bien, approuva-t-elle en hochant la tête de haut en bas. Je l'ai mérité. Je n'aurais jamais dû vous parler comme cela… Je suis désolée… répéta-t-elle une fois de plus en baissant la tête et en murmurant presque, bien consciente qu'il ne voulait pas de ses excuses même si ça lui faisait énormément de peine de le reconnaître.
- Potter… soupira le maître des potions en se pinçant l'arête du nez, lassé de cette situation. Potter, je consens à accepter vos maudites excuses uniquement, je dis bien uniquement, si vous me promettez d'arrêter de me présenter votre tête de chiot battu et égaré. Vous m'avez bien compris ? lui proposa-t-il, extrêmement sérieux, en plongeant ses yeux noirs comme l'encre dans ses iris d'un vert éclatant qu'elle avait soudain relevés vers lui.
- C'est vrai ? demanda la jeune fille, pleine d'espoir, un grand sourire venant illuminer les traits de son visage.
- Bien entendu. Je ne vois pas bien ce que j'y gagnerais à vous mentir, confirma-t-il en levant les yeux au ciel.
- Merci, Professeur ! le remercia-t-elle en sautant littéralement de joie, enthousiaste. Si vous saviez le poids que ça m'enlève ! ajouta-t-elle ensuite, heureuse qu'il ait finalement accepté de lui pardonner ses paroles.
- J'en ai bien une vague idée… chuchota-t-il plus pour lui-même que pour son élève.
- Je vous demande pardon ? interrogea-t-elle en fronçant ses sourcils bruns, pas sûre d'avoir bien entendu.
- Rien, éluda-t-il rapidement. Mais vous devez me promettre, Potter : plus de tête de chiot battu, répéta-t-il en la fixant d'un regard sévère.
- D'accord, je vous le promets, Monsieur, acquiesça-t-elle immédiatement, ravie d'être finalement parvenue à obtenir son pardon.
- Bien… approuva-t-il en hochant légèrement la tête. Ce soir, Potter, vous allez nettoyer, préparer, classer et étiqueter les ingrédients que j'ai récoltés aujourd'hui-même pour les besoins de différentes potions, lui apprit-il ensuite en faisant apparaître le résultat de ses cueillettes du jour.
- Oui, Professeur, répondit-elle en hochant la tête et en regardant déjà les diverses plantes qui s'étalaient sous ses yeux avec intérêt, heureuse que sa tâche de la soirée se révèle plus utile et intéressante que les fois précédentes.
- Je vais vous prêter une paire de gant en cuir de dragon pour protéger vos mains et mettre à votre disposition tous les outils nécessaires pour une préparation et une conservation optimale de ces végétaux », décréta-t-il encore en se dirigeant vers le fond de la pièce afin de mettre ses paroles à exécution.
Une fois que Rogue eut mis tout le nécessaire à sa disposition, eut adapté les gants en cuir de dragon à ses fines mains à l'aide d'un sortilège et lui eut expliqué clairement la façon dont elle devait procéder ainsi que la manière dont chaque ingrédient devait être coupé et conservé, Heather se mit à la tâche presque avec entrain, en sachant que ce qu'elle faisait serait utile et bénéficierait à son professeur de potions ainsi qu'à l'ensemble des élèves de Poudlard.
Après l'avoir surveillée durant quelques dizaines de minutes pour s'assurer qu'elle posait les bons gestes, qu'elle se débrouillait correctement et qu'elle suivait ses instructions à la lettre, Severus la laissa seule et rejoignit son bureau pour préparer les bases de quelques cours.
Il savait pertinemment que ce type de travail rendait la jeune fille plus heureuse et il espérait que ça ne lui monterait pas trop à la tête et ne lui ferait pas croire qu'il était "gentil" avec elle mais il devait bien avouer que ça lui profitait également car ce qui était fait par elle – assez correctement, il devait bien le reconnaître – ne serait plus à faire par lui par la suite. Cela lui permettait de libérer un peu de tout ce temps qu'il avait perdu en même temps qu'elle étant donné qu'il devait surveiller chacune des heures de colle qu'il lui avait infligées.
Severus soupira en secouant légèrement la tête de gauche à droite puis il releva discrètement la tête vers son élève pour lui jeter un regard et il l'observa durant quelques instants couper avec application des racines d'hellébore. Le visage de la jeune fille était sérieux et extrêmement concentré et elle souffla négligemment sur une mèche de ses cheveux bruns qui lui était soudain tombée devant les yeux. Il continua de la regarder tandis qu'elle remettait rapidement cette mèche importune dans la queue de cheval, qu'elle faisait toujours à la va-vite avant de se mettre à la tâche, puis il détourna vivement ses yeux d'elle juste avant qu'elle ne puisse remarquer qu'il l'observait.
Décidément, plus cette enfant grandissait et plus il trouvait qu'elle ressemblait à sa mère… se dit-il, nostalgique. Elle possédait ses si beaux yeux verts, semblables à deux émeraudes scintillantes, son petit nez en trompette et ses lèvres abricot mais c'était surtout par sa façon d'être et par son caractère qu'elle ressemblait le plus à Lily. Lui qui s'était d'abord borné à ne voir que James Potter, son pire ennemi, en elle, avait bien été forcé de revoir sa position, peu à peu, au fil des ans… Heather l'avait obligé à reconnaître qu'elle n'était ni James ni Lily mais une personne à part entière. Il lui avait fallu un certain temps pour s'en rendre compte mais il y était finalement parvenu. Enfin, il le pensait…
En outre, le terme "enfant" ne pouvait plus vraiment être utilisé pour la qualifier, se fit-il encore étrangement la réflexion. La jeune fille était désormais une adulte, depuis le 31 juillet dernier. En fait, elle se situait un peu entre deux périodes de sa vie : un pied toujours dans l'adolescence avec l'école, ses rêves et son amour pour un garçon qui malheureusement pour elle ne partageait pas ses sentiments et un pied dans le monde des adultes par son âge, sa maturité et l'attention qu'elle portait à ses études et à sa future carrière…
Le maître des potions s'absorba dans ses pensées durant pratiquement tout le temps de la retenue de la Gryffondor, son visage restant de marbre la plupart du temps, ses sourcils noirs se fronçant seulement quelques fois en fonction de ses réflexions silencieuses. Il s'abîma tant et si bien dans ses cogitations intérieures qu'il ne remarqua pas que l'heure de la détention de la rouge et or était arrivée à son terme ni que le couvre-feu était désormais dépassé également.
Lorsqu'il revint enfin les pieds sur Terre et qu'il avisa l'horloge, il sursauta légèrement en s'apercevant de son erreur, avisa les quelques pauvres lignes qu'il avait seulement réussi à écrire sur son parchemin puis dirigea son regard noir vers la jeune fille qui était toujours là et qui finissait de mettre en bocaux des pétales de perce-neige fraîchement récoltés.
« Potter, votre retenue est terminée depuis plus d'une heure ! Pourquoi ne me l'avez-vous pas fait remarquer ? lui reprocha-t-il alors, brisant subitement le calme qui régnait dans la pièce depuis des heures.
- Je ne l'avais pas vu, Professeur, répondit-elle, après avoir sursauté au son de sa voix, en posant une main sur sa poitrine pour calmer sa frayeur, avant d'aviser l'horloge également.
- Vous voulez me faire croire que vous vous amusiez tellement à effectuer votre retenue que vous en avez oublié l'heure ? demanda-t-il en haussant un sourcil noir dans sa direction.
- Ce n'est pas que je m'amusais à proprement parler mais j'étais prise dans ma tâche… se justifia-t-elle simplement. Et vous ? Pourquoi ne l'avez-vous pas remarqué, Monsieur ? Qu'est-ce qui vous a fait oublier l'heure ? lui retourna-t-elle spontanément la question, téméraire.
- Ça ne vous regarde pas, Potter. Et sachez que, ici, c'est moi qui pose les questions et non l'inverse, répliqua-t-il en se levant soudainement de sa chaise de bureau et en approchant d'elle.
- Je… voulut-elle s'excuser en se rendant soudainement compte de sa hardiesse, ses joues rosissant de gêne.
- Je vous ai dit pas de tête de chiot battu, Potter, l'interrompit-il en levant une main dans sa direction. Laissez cela comme cela, ordonna-t-il en désignant sa table de travail. Je vous reconduis directement à votre dortoir, décréta-t-il ensuite en faisant un mouvement de menton vers la porte pour l'engager à passer devant lui.
- Bien, Professeur », se contenta d'acquiescer Heather avant de se mettre en route.
Élève et professeur se hâtèrent dans les couloirs sombres de Poudlard, éclairés seulement par la lueur de leurs baguettes respectives, Heather devant presser le pas en sentant Rogue marcher de plus en plus vite derrière elle pour l'obliger à avancer puis ils arrivèrent finalement devant le portrait de la grosse dame, qui était vide.
La Gryffondor se tourna vers le directeur des Serpentard en découvrant cela, se demandant ce qu'elle devait faire dans un cas comme celui-ci, mais elle n'eut même pas le temps de poser sa question que l'homme en noir s'exclama, agacé :
« Bon sang, mais ce n'est pas vrai ! Où est passée cette fichue grosse dame, maintenant !
- Je fais comment pour entrer si la grosse dame n'est pas là pour ouvrir le passage ? demanda la jeune fille, hésitante face à la colère de son professeur de potions.
- Comment voudriez-vous que je le sache, Potter ! rétorqua-t-il en la fusillant de ses yeux noirs, irrité, la faisant aussitôt baisser son regard vert sur le bout de ses chaussures. Hé ! Vous ! interpella-t-il ensuite les personnages des tableaux voisins. Savez-vous où se trouve la grosse dame ?
- Diantre, cher ami ! Est-ce une heure pour importuner des honnêtes gens ? répondit un homme d'environ soixante ans ayant probablement vécu à l'ère victorienne, visiblement outré par le comportement de Severus.
- Vous êtes des personnages de peintures sorcières, pas des honnêtes gens, comme vous dites, répondit le Serpentard, à bout de nerfs.
- Oh ! Je ne vous permets pas, Monsieur !
- Par Merlin… souffla Rogue en se pinçant l'arête du nez.
- La grosse dame est partie dans le tableau de son amie Violette, cher Monsieur, intervint soudain une jeune femme métisse dans un costume de trapéziste. Mais je crains fort qu'elle ne vous soit pas d'une grande utilité, ajouta-t-elle en désignant le tableau du bout de son index. Elles ont bu du vin toute la soirée et elles se sont endormies… » lui apprit-elle encore, tandis que Severus observait la grosse dame ronfler bruyamment sur l'épaule de son amie.
Rogue passa une main sur son visage, épuisé par la tournure qu'était en train de prendre cette soirée, et il entendit Heather proposer timidement, incertaine :
« Je pourrais peut-être aller trouver le professeur McGonagall ou Dumbledore pour qu'ils m'ouvrent…
- Ça ne servirait à rien, Potter, soupira-t-il. Pas la peine de réveiller tous les habitants du château. La seule façon pour pénétrer dans votre salle commune, si vous n'avez pas le mot de passe ou si la grosse dame n'est pas là, c'est qu'un étudiant sorte par le passage. Et nous n'avons que très peu de chance à cette heure…
- Qu'est… Qu'est-ce que je fais alors ? Je vais dormir où ? questionna la jeune fille en fronçant les sourcils, inquiète.
- Je suis fatigué… marmonna l'homme en noir, las, en se détournant de la rouge et or.
- Hé ! Ne me laissez pas là ! s'écria-t-elle, affolée, en se rapprochant vivement de lui et en tirant sur la manche de sa robe de sorcier.
- Vous pensez vraiment que je serai du genre à vous laisser là ? rétorqua-t-il en tournant son visage vers elle, un peu blessé par ses paroles. Finalement, ne répondez pas, Potter. Je ne veux pas savoir, ajouta-t-il presque directement après en voyant la jeune fille ouvrir la bouche pour répondre tout en relâchant sa manche. Bon… Suivez-moi, ordonna-t-il alors en commençant à marcher pour refaire le chemin en sens inverse.
- On va où ? demanda la Gryffondor au bout de quelques minutes de marche après l'avoir néanmoins suivi.
- Danmézaparteman… baragouina l'homme en noir, entre ses dents serrées.
- Quoi ? interrogea la jeune fille en fronçant ses sourcils, n'ayant strictement rien compris.
- Dans mes appartements, Potter ! chuchota-t-il furieusement en s'arrêtant subitement pour se tourner vers elle et répéter, ses yeux noirs lançant des éclairs. Vous voulez que je crie pour que tout le château soit au courant ? lui reprocha-t-il ensuite, énervé d'avoir été obligé de répéter cela.
- Ah ! s'exclama Heather avant de plaquer ses mains sur sa bouche pour étouffer son cri et de reculer légèrement, apeurée face à son air menaçant.
- Ça ne me ravit pas plus que vous, mais je n'ai pas d'autre solution ! répliqua-t-il en reprenant sa marche, sa cape noire virevoltant dans son dos au rythme de ses pas.
- Non, ce n'est pas ça ! Je… voulut-elle le détromper en parlant tout bas et en trottinant pour le rattraper.
- Je vous aurais bien ouvert le dortoir des Serpentard, mais, vu comme ils vous détestent, ce serait comme faire entrer un agneau dans la tanière d'une meute de loups… l'interrompit-il en lui expliquant brièvement l'absence de choix qui s'offrait à lui.
- Je pourrais aussi aller à l'infirmerie ou chez le professeur McGonagall, proposa-t-elle, hésitante.
- Non, je vous ai dit que je ne tenais pas à réveiller tout le château, refusa-t-il, catégorique. En plus, je me ferais à coup sûr réprimander pour vous avoir gardée si tard… Je n'ai pas envie de ça ce soir. Je suis fatigué.
- Ah… Oui, je… je comprends… acquiesça-t-elle. Enfin, je crois… ajouta-t-elle en relevant ses yeux vers lui qui s'arrêtait devant la porte de ses appartements.
- Rassurez-vous, Potter, je ne vais pas vous manger, déclara-t-il, ironique, en ouvrant la porte de chez lui. Entrez », conseilla-t-il ensuite en faisant un signe de tête vers l'intérieur.
Heather observa dans les yeux son professeur de potions, qui ne cilla pas, elle jeta un regard à gauche et à droite, comme pour s'assurer que personne ne la voyait, puis elle poussa un léger soupir et pénétra dans les quartiers personnels du sombre directeur des Serpentard…
Merci d'avoir lu! J'espère que ça vous a plu ;-)
A la prochaine!
Bisous
