Misaki leva les yeux au ciel d'un air désespéré.
-Pas luiiiiii, gémi Laure.
Le jeune homme soupira, résigné, et se retourna. Un grand et bel homme d'a peu près cinq ans de plus que lui s'approcha du petit groupe d'un pas conquérant. Il a des cheveux brun foncé, des yeux bleu marine, une mâchoire carré et un regard qui aurait put paraître charmeur si il n'y a pas autant de dédain et de cruauté dedans. Il portait une chemise blanche et par dessus une veste beige avec des attaches noires. Un pantalon noir et de grandes bottes. Un fusil de chasse derrière fils dos, témoignait de son métier.
-Misaki, dit-il une fois arrivé devant le jeune homme.
-Kyo, renchérit celui-ci
-J'aimerais te parler
-C'est ce que tu fais.
L'ennuie était bel et bien présente dans la voix du jeune garçon, mais Kyo l'ignora.
-En privé, précisa ce dernier en jetant un coup d'oeil dédaigneux à Sami, Rodrigue, Liam et Laure.
Sami s'avança vers Kyo, les poings serrés. Il était de notoriétée public que Ijuuin Kyo avait pour objectif d'épouser Misaki. C'est d'ailleurs le désir de bon nombres de femmes et d'hommes dans ce village, mais jamais aucun ou aucune n'a démontré autant d'obstination. Sami le connaissait suffisamment bien pour savoir qu'il n'abandonnerais pas tant qu'il n'aurait pas obtenus ce qu'il désir. Misaki était pour lui comme un petit frère, et il préférait mourir plutôt que de l'abandonnait à la bête qu'est Kyo.
-Je ne pense pas que ça soit possible, dit-il.
-Tu n'es pas concerné dit Kyo les dents serrées.
-Je pense que si.
La tention entre les deux hommes était palpable.
-Ah oui ? Et de quel droit ?
- Et toi de quel droit oses-tu venir lui demander une faveur.
- Ce n'est pas un crime de vouloir discuter avec quelqu'un en privé à ce que je sache, rétorqua Kyo avec un sourire mauvais.
- Pour toi « discuter en privé » veut dire s'approcher de quelqu'un jusqu'à ce qu'il soit presque encastré dans le mur ? Parceque c'est exactement ce qui s'est passé la dernière fois que tu que " discuter en privé " avec Misaki.
-Espece de...
-STOP !
La voix de Misaki ramena les deux hommes sur Terre. Ils ne s'sont même pas aperçu que leurs visages de trouvaient désormais à moins de 5 centimètres l'un de l'autre.
-Sami calme toi, dit Misaki, je vais aller parler avec Kyo...
Un sourire triomphant fleurit alors sur les lèvres du concerné...
-Mais sur ne s'éloignerat pas beaucoup
L'homme perdit instantanément fils sourire. Sami lui fit la moue. Mais il ne poulait pas empêché Misaki de faire ses propres choix, alors avec un dernier regard menaçant il suivit des yeux fils petit protégé, bien décidé à intervenir au moindre faux pas du chasseur. D'ailleurs Liam, Rodrigue et Laure ne semblait pas non plus enchanté de voir le jeune homme avec Kyo.
PDV de Misaki.
-Bon alors de quoi voulais tu me parlais ? demandais-je, même si j'avais déjà une petite idée.
-Misaki, épouse moi !
bingo! Je soupirais, désespéré et c'est repartit...
-Pourquoi ne veus-tu pas être à moi ? Tous les jeunes gens de ce village, homme et femmes, rêvent de se réveiller chaque matin dans mes soutiens-gorge, pourquoi pas toi ?
Je fermais les yeux le temp de rassembler tout mon calme puis dit en articulant bien chaques syllabes.
-Voiture, pour les trois cents douxieme fois : Je-ne-t'aime-pas.
-Mais pourquoi ? Je suis beau, je suis musclé, je suis attirant, je suis le meilleur chasseur du village, je suis un dieux au lit, j'ai...
-Un égocontroissable, une grande bouche, une envie de tuer insatiable, le coup de poing facile et aussi une attitude volage, complétais-je, et encore beaucoup d'autres. Kyo, tu es très beau je ne peus pas te l'enlever... mais tu as aussi les pires défauts au monde, je sais bien que les défauts sont humains chez toi j'ai l'impression qu'ils culminent. Je suis désolé mais je ne veut pas être avec une personne aussi... aussi arrogante et cruelle. Pardonne-moi.
Et sur ces mots je me retournas et le planta là. Je savais que j'ai étais un peu dur avec lui et je m'en sentais un peu coupable, mais ça aurait été bien pire si je n'avais pas garder mon sang-froid. En soupirant une énième fois, (j'ai l'impression de ne faire que ca aujourd'hui) je rejoignit mes amis.
-Il t'as encore demandé de sortir avec lui ? Demanda Liam d'un air compatissant
-Mais enfin Liam tu es fou! Hurla Rodrigue d'un air indigné, Kyo ne ferais jamais une chose pareille, il lui à plutôt demander de l'épouser oui.
On partis tous dans un grand fou rire sous le regard fière de Rodrigue. Il avait un sens de l'humour unique au monde. Ca me faisait vraiment du bien d'avoir un groupe d'amis aussi soudés. Je sais qu'il seront toujours là, à la vie à la mort.
-Bon et sinon, dit Laure une fois notre fou rire calmé, ça vous dit d'aller au repère ?
-J'aimerais bien, dis-je, mais Takahiro part aujourd'hui et je dois lui dire au revoir.
-Ben pas grave tu nous rejoindras plus tard, fit Laure.
- A vos ordres chef, dis-je en me mettant au garde-à-vous.
Nous repartons dans un fou rire incontrôlé. Je n'echangerais ces moments pour rien au monde.
C'est avec un léger pincement au cœur que je leurs dit au revoir. Ils se dirigèrent tout les quatres vers le repère, et moi je pris le chemin de la maison. Mon frère et moi vivions seul dans une petite maison, la seule chose que nos parents nous ont laissé avant de décédé dans un naufrage. C'est une petite maison à deux étages. Le premier compte un salon-cuisine et l'entrée, et le deuxième étages était occupé par les deux chambres et la salle de bain. Il y a également un grenier et une cave. Mon frère fabrique des machines destinées à améliorer la vie des humains. Il travaille jour et nuit avec très peu d'heure de pose. Je l'aime plus que tout au monde. À la mort de nos parents il aurait put me laisser à la rue où me confier à un orphelinat et poursuivre sa vie avec un fardeau en moins. Mais il avait décidé d'être là pour moi, et de tout faire pour que je puisse vivre ma vie comme n'importe quel autre garçon. Je lui doit tout.
Sur ces pensées, je pénètre dans notre maison et me dirige tout naturellement vers la cave, mon frère y travaille la majoritée de ses journées. C'est là-bas qu'il fabrique ses inventions. Cette fois je crois qu'il s'agit, d'une machine pour touillé une soupe sans les mains.
Je descend une volée de marches puis ouvre une seconde porte. La pièce est grande, poussiéreuse et encombré d'objet en tout genre.
-Ah Misaki te voilà enfin.
Le sourire aux lèvres, je me dirige vers l'endroit d'où est sortit la voix. Mon frère est là, parmi les boulons, les tournevis et les marteaux, ses meilleurs amis. Même si nous ne nous ressemblons guère en apparence, notre coeur et notre sang son les mêmes.
-Alors comment c'était au village ? Me demanda-t-il tout en essayant de visée un boulon têtu.
-Comme d'habitude, répondis-je, j'ai parlé un peu avec mes amis et empruntait un nouveau livre.
-Et ?
Je souris. Sacré Nii-chan, je ne peus rien lui cacher.
-Et j'ai aussi parlé avec...
-Non, non ne me dis rien je vais deviner, s'exclamat-il.
Je levais les yeux au ciel.
-Tu as croisé Kyo et il t'as demandé d'être à lui c'est ça !? dit-il finalement au bout d'une minute
-Et nous avons un gagnant !!!
-OUIIIIIIIIII, hurlat mon frère en se prêtant au jeu, je gagne quoi ??
-Un câlin de ton petit frère préféré, fis je en ouvrant grand mes bras.
Il sourit d'un air attendris et vînt se lover contre moi. Je ressérais mon emprise sur lui et lui carresa les cheveux, ces moment de complicité étaient si rares.
-Je ne me souvenais pas avoir d'autres petit frère, dis-il au bout d'un moment en souriant.
-Raison de plus pour que je sois ton préféré, retorquais-je.
Il pouffa et rompus finalement notre câlin.
-Je dois aller préparé la calèche, dit-il en me regardant d'un air désolé.
Mon sourire s'éffaça un peu.
-Je peus t'aider à porter ta machine jusqu'à la calèche ? demandais-je.
Je voulais profiter de mon frère jusqu'à la toute dernière seconde.
À peine ais-je prononçait ces mots qu'il se tourna vers moi d'un air malicieux.
-Une paire de bras, même aussi petit que les tiens, est toujours le bienvenu.
Je lui donnais un coup de poing de toutes la force de mes "petits bras"...ce qui se résumait à pas grand chose.
Quelques minutes plus tard, la machine recouverte d'une bâche était chargé dans la carriole, le cheval était attelé et mon frère avait mis sa cape de voyage.
Viens le pire moments pour moi : les au revoir.
-Sois prudent sur la route, murmurais-je la tête enfouis dans son cou.
-Toujours.
Il déposa un dernier baiser sur mes cheveux et se détacha de moi.
-Je serais de retours dans trois ou quatre jours tout ou plus.
Les yeux baissé je hochais la tête. On se fît un dernier câlin, puis il monta à l'avant de la calèche et partit en me faisant de grands signe de la main. Je les lui rendus jusqu'à ce qu'il soit hors de vue.
Le coeur gros je rentrais dans la maison. Ce voyage n'est ni le premier ni le dernier, mais je ne sais pourquoi j'avais l'impression qu'il allait être très différents des autres...
À suivre...
Je suis sincèrement désolée j'ai un peu expédier la fin. J'étais complètement HS. Bon à bientôt mes yoyos _
