Bonjour !
Voici le chapitre 3.
Merci à ma bêta pour sa correction.
Bonne lecture
Les personnages et l'univers appartiennent à JK Rowling. Le synopsis de la fanfiction est mien et je n'en autorise pas la copie.
Vendredi 1er novembre 2003
L'automne était bien installé en Angleterre depuis plus d'un mois. Cette saison aux couleurs rougeoyantes était la préférée d'Hermione, qui ne cessait de se remémorer le grand parc de Poudlard revêtu de toutes ces teintes différentes qui semblaient attirer la lumière du soleil.
Si d'habitude cela lui permettait de trouver l'inspiration et la motivation de travailler, ce n'était pas le cas en ce début de weekend. La dernière journée de travail de la semaine touchait à sa fin et Hermione se sentait particulièrement épuisée. Il fallait dire que le rythme entre les cours et la banque était très soutenu, lui laissant très peu de temps pour souffler. D'autant plus qu'elle ne cessait de repenser à la réaction de Bill lorsqu'ils étaient sortis de Gringotts le vendredi précédent.
L'aîné des Weasley avait tout bonnement pris la fuite après s'être totalement décomposé devant la vision de son ex-femme et de son nouveau fiancé. Il avait bredouillé un vague bonne soirée à Hermione avant de transplaner instantanément, la laissant pantoise. Lorsqu'elle avait détaillé du regard les alentours, elle avait constaté avec soulagement que personne ne les regardait, puisqu'ils avaient tous les yeux rivés sur Fleur et Drago. Ravalant un nouveau haut le cœur, la jeune femme avait transplané directement au 12 Square Grimmaurd.
Pendant le weekend, elle n'y avait pas trop songé. Elle avait passé son temps à travailler sur son devoir de droit magique international, qu'elle avait terminé seulement le dimanche en fin d'après-midi. Lorsqu'elle avait enfin pris le temps de sortir le bout de son nez des manuels, elle avait constaté que Harry était aux abonnés absents depuis le matin. Il lui avait bien semblé l'entendre lui héler qu'il sortait, mais elle n'avait pas le souvenir qu'il lui ait précisé où il allait.
Durant toute la semaine, Hermione n'avait eu de cesse de faire des aller-retours entre l'Ecole et la banque des sorciers. Plusieurs fois, elle avait croisé Bill, qui lui avait adressé un bref bonjour avant de se détourner, comme s'il prenait la fuite. La sorcière avait été surprise de ce changement de comportement à son égard, lui qui avait toujours été avenant avec elle. Elle se doutait que cela avait un rapport avec l'incident lorsqu'ils étaient sortis de Gringotts le vendredi précédent, mais elle n'avait pas vraiment eu le loisir d'en savoir plus.
La semaine précédente, Mrs Grimms ne lui avait pas menti lorsqu'elle lui avait dit qu'elle serait intégrée totalement à l'activité du service. Après avoir observé ses collègues le premier jour, la jeune femme s'était vue confier quelques dossiers simples. Bien sûr, elle avait été chaperonnée par Maria, une assistante juridique, qui l'avait aiguillée lorsqu'elle en avait eu besoin. Elle était contente de pouvoir compter sur certains collègues, car les gobelins qui travaillaient dans le service – et dans toute la banque au final - n'étaient pas réputés pour leur amabilité envers les sorciers.
Lorsque la montre d'Hermione annonça dix-sept heures trente, la jeune femme réprima un soupir de soulagement et se hâta presque de ranger son bureau avant de débaucher. Elle salua ses collègues encore présents, signala son départ à Mrs Grimms qui lui souhaita un bon weekend, et prit ses affaires. Elle dévala presque les marches de l'escalier qui la menait au hall principal de Gringotts, finissant d'enfiler son manteau.
Alors qu'elle ouvrait la porte qui la séparait de la fameuse allée des gobelins, Hermione se figea lorsqu'elle reconnut Bill Weasley devant elle. Le jeune homme parut tout aussi surpris qu'elle de la voir.
— Oh bonsoir, Bill ! s'exclama-t-elle en lui souriant chaleureusement, ravie de le croiser.
— Bonsoir, Hermione. Bon weekend, lui répondit-il furtivement avant de faire demi-tour.
— Bon weekend à toi aussi, je suppose, bredouilla Hermione, abasourdie suite au soudain départ du frère de Ginny.
oOo
En sortant de Gringotts, Hermione avait directement transplané au 12 Square Grimmaurd, sans cesser de penser à ce qu'il venait de se produire. Elle trouvait le comportement de Bill très étrange et même anormal. Cela faisait désormais quelques années qu'elle le connaissait et à chaque fois qu'ils s'étaient vus au Terrier, le jeune homme n'avait jamais réagi ainsi.
Tout en réfléchissant à ce qui avait pu engendrer un tel changement chez l'aîné des Weasley, la sorcière accrocha son manteau à la patère et se dirigea vers le salon, où elle trouva Harry installé dans le canapé, dormant paisiblement. Surprise, elle arqua les sourcils mais se fit discrète. Ce n'était pas dans les habitudes de son meilleur ami de faire une sieste en rentrant du travail mais en y songeant, elle ne le voyait pas beaucoup en semaine ces derniers temps. Ce qu'elle trouvait aussi particulièrement bizarre. Elle était certaine que le jeune homme lui cachait quelque chose, car lorsqu'il lui donnait une excuse, il détournait le regard d'un air gêné. Mais elle ne saurait dire si cela concernait son travail ou une éventuelle nouvelle conquête…
Elle soupira doucement, décidant de le laisser se reposer encore un peu, et monta s'installer dans la bibliothèque du manoir. Là, elle alluma un feu et appela magiquement Ginny. Elle voulait lui faire part de l'étrange comportement de Bill en ce moment et elle espérait que sa meilleure amie pourrait venir en aide à son frère.
La silhouette Ginny ne mit pas longtemps à apparaître dans les flammes et Hermione se laissa glisser devant la cheminée, profitant du même coup de la chaleur qui émanait du feu pour se réchauffer.
— Salut, Gin !
— Herm', comment ça va ?
— Contente que la semaine se termine, soupira la brune. Entre les cours et la banque, je n'ai pas beaucoup de temps pour souffler. Mais je commence à prendre mes marques. Et toi ?
— L'entraînement de ce soir est annulé car le coach a chuté dans les escaliers. La version officielle, c'est qu'il était dans ses pensées et a raté la marche.
— Et toi tu as une autre version ?
— Oui. Il était avec sa maîtresse en train de batifoler et quand il a voulu la porter…
Ginny ne put finir sa phrase car elle s'esclaffa bruyamment, faisant sourire Hermione. La jeune Poursuiveuse n'avait pas changé depuis Poudlard, elle aimait toujours autant les potins. D'ailleurs, la brune en profita pour lui raconter les événements des dix derniers jours à la Banque des Sorciers. Ginny ne l'interrompit pas durant tout son discours, se contentant d'hocher la tête ou de hausser les sourcils à certains passages. Quand, enfin, Hermione se tut, la réaction de sa meilleure amie ne se fit pas attendre.
— Fleurk de malheur ! tempêta-t-elle. Ça ne lui aura donc pas suffi de le faire tant souffrir une fois, il faut en plus qu'elle en rajoute en batifolant avec…
Ginny s'arrêta soudain, simulant un haut-le-cœur.
— Tu as bien dit Malefoy ?
— Lui-même, acquiesça la brune.
— Elle n'a même pas assez de pudeur pour embrasser sa fouine écervelée en privé, il faut qu'elle fasse ça devant tout le monde, et bien évidemment au moment où mon frère sort. Je la déteste Herm, je la hais. Si je la croise, je lui lance le Chauve-Furie le plus puissant de la Terre, histoire de lui faire ravaler son petit air fier.
Hermione s'esclaffa. Ayant déjà vu la cadette des Weasley à l'œuvre, elle imaginait sans mal l'état dans lequel se trouverait la vélane si elle venait à croiser son chemin.
— Et je suppose que Bill a très mal réagi.
— Tu supposes bien, il m'a rapidement saluée avant de transplaner. Je l'ai recroisé plusieurs fois cette semaine et c'est comme s'il m'évitait depuis. Un simple bonjour, je n'avais pas le temps de répondre qu'il avait déjà disparu.
— Mmh, répondit Ginny en faisant mine de réfléchir. Je vois, je lui parlerai. Sinon, j'espère que tu viens déjeuner au Terrier dans dix jours ! En plus, Charlie revient, ça va être génial, je ne l'ai pas vu depuis Noël dernier.
La jeune Poursuiveuse continua de s'extasier à l'idée de revoir son frère. Si Hermione était heureuse de voir son amie en joie, elle n'en était pas moins dubitative quant à la réaction de Ginny face à ses révélations. De nature empathique, elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour Bill. Elle comprenait parfaitement son mal-être face aux agissements de son ex-femme, mais pas son comportement vis-à-vis d'elle.
oOo
Dimanche 10 novembre 2003
Hermione terminait de se préparer pour aller déjeuner au Terrier quand elle entendit soudainement un grand bruit dans le manoir des Black. Surprise, elle laissa en plan sa brosse à cheveux – désespérant de faire quelque chose de sa tignasse – et se précipita en dehors de sa chambre.
— Harry ? se risqua-t-elle dans la cage d'escaliers.
Aucun son ne lui parvint et la jeune femme trouva cela très étrange. Elle se dirigea vers la chambre de son meilleur ami, qui se trouvait de l'autre côté du palier. Prudemment, elle frappa à la porte.
— Harry ? demanda-t-elle à nouveau. Est-ce que tout va bien ?
— Euh oui, oui ! entendit-elle prestement. Je descends dans dix minutes.
Hermione fronça les sourcils mais n'insista pas et se détourna pour revenir essayer de dompter sa chevelure. Alors qu'elle s'apprêtait à fermer la porte de sa chambre, il lui sembla percevoir quelques gloussements en provenance de celle de Harry. Elle ne put empêcher un ricanement de s'échapper de ses lèvres. Ainsi donc, il n'était pas seul… Les soupçons qu'elle avait se confirmaient, restait à savoir qui avait eu l'immense honneur de partager le lit du Survivant pendant la nuit…
oOo
Quinze minutes plus tard, Hermione avait fini par réussir à attacher ses cheveux en un chignon vague, dont seulement trois ou quatre mèches s'échappaient. Elle estimait que c'était une grande réussite et qu'elle ne pourrait faire mieux. Elle n'avait pas voulu utiliser sa baguette, préférant laisser son esprit vagabonder pendant qu'elle se coiffait. Ainsi, elle avait pu entendre Harry, accompagné de sa nouvelle conquête, descendre à pas presque feutrés les escaliers du manoir. Une fois la porte d'entrée refermée, le jeune homme était remonté sans aucune discrétion dans sa chambre pour se préparer à son tour.
Constatant l'heure, Hermione se rendit au salon pour attendre que son meilleur ami soit prêt. Elle vérifia qu'il leur restait assez de poudre de cheminette pour leurs voyages du jour, puis s'installa dans l'un des fauteuils. Au bout d'un moment, Harry fit son apparition. Il n'avait pas pris la peine de sécher ses cheveux et la sorcière ne put réprimer un sourire moqueur qui n'échappa pas au nouvel arrivant.
— Oh, ça va, bougonna-t-il.
— Je n'ai rien dit, ricana-t-elle en levant les mains en signe de paix. Par contre, tu aurais au moins pu prendre le temps de te peigner.
D'un coup de baguette, elle sécha les cheveux de son meilleur ami, un sourire moqueur toujours peint sur son visage.
— Tu ne me demandes pas qui c'est ?
— Tu me le diras bien quand tu penseras que c'est le bon moment, répondit Hermione en lui faisant un clin d'œil. Mais tes agissements d'adolescents m'amusent beaucoup, n'hésite surtout pas à faire le mur la prochaine fois !
Pour toute réponse, Harry leva les yeux au ciel mais ne put réprimer un sourire. Sa meilleure amie lui tira la langue et se posta au centre de la cheminée.
— Bon, je pense qu'il est temps que nous y allions, fit-elle en saisissant une poignée de poudre de cheminette. Le Terrier !
oOo
A leur arrivée au Terrier, les deux amis furent accueillis par une tornade rousse nommée Molly Weasley. Celle-ci était surexcitée et décidément bien trop ravie d'avoir de nouveau tous ses enfants, de sang et cœur, réunis pour le traditionnel déjeuner dominical. Elle s'enquit de leur état, s'assurant qu'ils allaient bien et qu'ils avaient bien tout ce qui leur fallait au manoir des Black, puis fut interrompue par Angelina, la femme de George, qui l'appelait dans la cuisine. Elle s'excusa avant de partir presque en courant vérifier que son repas ne brûlait pas.
Les Weasley déjà présents purent enfin saluer les nouveaux arrivants. Ils étaient presque tous au complet, il ne manquait que Charlie – qui était habituellement en retard, donc personne ne s'inquiétait. Lorsqu'Hermione salua Bill, elle le sentit légèrement plus détendu et avenant que lorsqu'elle le croisait à Gringotts. L'ambiance festive et joyeuse qui régnait dans la demeure de ses parents n'y était sûrement pas pour rien.
Quelques minutes plus tard, alors qu'Arthur discutait vivement avec Harry au sujet de divers objets moldus dont il souhaitait connaître la signification, Charlie fit son apparition dans la cheminée. Mais il n'était pas seul. A la surprise – presque générale – une jeune femme l'accompagnait. Seuls Bill et Ginny semblaient être au courant, du moins c'était ce qu'Hermione avait déduit de leur bref regard échangé alors que des exclamations étonnées avaient empli le salon du Terrier.
Charlie présenta rapidement sa compagne, qui se nommait Olga. Il resta très bref, indiquant seulement qu'elle était suédoise et travaillait avec lui, à la réserve. Il voulait très certainement éviter le plus possible les effusions sentimentales inutiles, mais c'était sans compter sur les quelques larmes de joie versées par sa mère, qui lâcha haut et fort combien elle avait fini par désespérer de rencontrer un jour la chère et tendre de son deuxième fils. D'un rapide coup de baguette, la matriarche avait rajouté un couvert et une chaise à la table déjà mise qui trônait au milieu du salon de sa maison.
— Puisque nous sommes désormais au grand complet, fit-elle d'une voix surexcitée, installez-vous à table, je vais amener de quoi grignoter pendant que nous trinquerons ! Après tout, vous êtes tous là et cela arrive bien trop rarement !
Molly se hâta en cuisine, tandis que la joyeuse troupe prenait place à table, comme elle l'avait demandé. Hermione se retrouva entre Harry et George, et ne put s'empêcher de prier Merlin, Morgane et tous les autres qu'ils lui viennent en aide pour la protéger d'une malencontreuse farce de ce dernier. Ron et Ginny s'étaient installés en face d'eux et discutaient gaiement de la dernière invention de Ron, qui disait toujours s'éclater dans la boutique de farces et attrapes.
— Tu verras Ginny, je suis sûr que tu penseras à la même chose que George et moi quand on a finalisé l'idée, lui dit-il en bombant le torse, fier de lui.
— Et quoi donc ? questionna sa sœur.
— Qu'il nous l'aurait fallu quand on était à Poudlard pour faire enrager Hermione !
Celle-ci leva les yeux au ciel alors que les rires éclataient autour d'elle. Tous savaient à quel point elle avait détesté George et Fred à l'époque, lorsqu'elle trouvait des élèves en possession de leurs inventions.
— Je plains les préfets actuels alors, soupira faussement la sorcière avec, malgré tout, un sourire amusé sur les lèvres.
— Et moi donc ! ajouta Percy. Mais je ne sais pas toi Hermione, je suis heureux de ne pas avoir à faire la chasse à toutes leurs idées farfelues. J'ai fait un tour récemment dans leur boutique et je me serai sûrement arraché les cheveux en moins d'une semaine.
— Que de compliments, mon frère ! s'extasia George. C'est une bonne raison de trinquer, Ronny. Notre succès ne cesse de grandir !
A peine eut-il fini sa phrase que leurs verres se remplirent magiquement de leurs boissons favorites. Arthur se redressa et leva son verre à l'adresse de tous ses enfants réunis à table.
— A la vôtre ! Molly et moi sommes ravis que notre salon soit si bien rempli, aujourd'hui.
— Si vous le permettez, intervint Charlie, j'ai quelque chose à vous dire.
A son tour, il se leva et tous les regards se tournèrent vers le dragonnier qui semblait un peu mal à l'aise face à toute cette attention.
— Eh bien… commença-t-il. Olga et moi… Nous allons nous marier.
Un silence suivit son annonce, avant que des acclamations se fassent entendre. Tous félicitèrent Charlie et les larmes de Molly redoublèrent, montrant à quel point elle était heureuse de cette nouvelle pour le moins inattendue. L'effervescence était telle que personne ne se rendit compte du sourire quelque peu crispé de Bill, qui était certes content pour son frère, mais cela lui rappelait trop de souvenirs douloureux. Personne, sauf Hermione. La jeune femme avait bien senti l'aîné des Weasley se tendre, même s'il essayait de sauver les apparences. Au bout d'un moment, pourtant, Bill prétexta un besoin de prendre l'air et s'éclipsa.
Hermione croisa alors le regard de Ginny. La plus jeune comprit instantanément ce qu'il se passait et fit comprendre à sa meilleure amie qu'elle avait les choses en main. Discrètement, elle prit le même chemin que son frère pour le rejoindre dans le jardin.
Harry n'avait pas manqué une miette de leur échange et regarda Hermione sans comprendre. La jeune femme, qui ne savait pas plus que lui ce qui arrivait à Bill, haussa les épaules avant de détourner admirablement son attention.
— Je suis très contente que tes rapports avec Ginny se soient améliorés, lui sourit-elle.
— Je t'avoue que moi aussi, répondit-il en se grattant l'arrière de la tête. La situation était pesante… Surtout que nous avions tous les deux tourné la page.
— Ah, ça ! s'esclaffa Hermione.
Harry souffla, le rouge lui montant légèrement aux joues. Heureusement pour lui, toute l'attention de l'assemblée était rivée vers les deux futurs mariés, aussi cela passa-t-il inaperçu.
oOo
Le déjeuner se déroula normalement. Ginny et Bill n'étaient pas restés dehors très longtemps et, lorsqu'ils étaient revenus, le jeune homme avait allègrement profité de l'ambiance qui régnait au Terrier et félicité son frère pour ses fiançailles comme il le devait. Bill semblait différent et donnait presque l'impression de s'amuser.
Seulement, ce n'était qu'une façade. Hermione en eut la confirmation lorsque leurs regards se croisèrent à la fin du repas alors que tout le monde sortait de table, et qu'il se détourna presque instantanément.
La jeune femme ne comprenait vraiment pas pourquoi il réagissait comme cela. Elle avait la désagréable impression d'avoir fait ou dit quelque chose de déplacé lors d'une de leurs dernières conversations. Alors qu'elle se faisait des nœuds au cerveau à essayer de trouver ce qui avait pu causer le changement d'attitude de Bill, Ginny vint se poster à ses côtés et passa un bras sous le sien.
— Ne t'en fais pas, il va bien.
— Je ne comprends juste pas sa réaction, souffla Hermione discrètement pour que seule son amie l'entende.
La rouquine lui fit alors un clin d'œil, accompagné d'un sourire plus énigmatique jamais. Que cachait Bill Weasley ?
Réponse aux reviews anonymes :
Carlita : hello ! ravie de retrouver cette semaine encore :) je suis contente que ça t'ait plu et j'espère que ce sera pareil pour la suite ! merci à toi de me laisser un petit commentaire, ça fait chaud au coeur ! A la semaine prochaine !
