Informations :

Hey ! Je n'ai pas donné de détail sur cette fanfic, chose que je vais faire de ce pas. De base elle est disponible sur wattpad en entier, donc si vous l'avez déjà lu quelque part c'est là. Ensuite c'est une mini-fic, qui va compter que 4 chapitres et je posterais le dernier la semaine prochaine. Voilà, voilà. En vous souhaitant une bonne lecture !

Réponse review :

Sai : Merci à toi pour ton petit message ça fait chaud au cœur ! J'espère que la suite te plaira ;).

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TROISIÈME CHAPITRE

La sueur perle sur leur corps. Un gémissement, puis deux, puis trois. Les draps se froissent sous leurs poids, et leurs mains en accord, finissent leur course dans leur chevelure d'or.

— Tu sais, n'est-ce pas.

Elle avait laissé échapper ses mots après que Luxus l'ait déposé, pour qu'elle puisse se tenir debout. Ce n'était pas une question, il le savait.

La main sur la clé qu'il venait d'insérer dans la serrure, il arrêta son geste et la regarda droit dans les yeux. Doucement, il leva une main qu'il porta à sa joue, où il laissait ses doigts s'imprégner fébrilement du touché de sa peau. Quand il la sentit frémir et rougir sous ses caresses, il retira sa main.

— Tu es prête à en parler ?

Seul un son neutre semblable à un gémissement sortit de sa bouche, mais Luxus comprit qu'elle était d'accord. Alors, il reposa sa main sur la clé, tourna deux fois et pénétra dans l'appartement.

Une fois à l'intérieur, il se dirigea vers le coin cuisine.

— Je vais nous préparer du thé, ça te fera du bien.

Elle hocha la tête sans grande conviction et resta quelques instants, pantelante dans l'entrée, avant de se diriger vers le sofa. Le moelleux du canapé l'accueilli avec joie alors, qu'elle s'effondrait dessus, elle ferma les yeux et apprécia le moment, jusqu'à ce qu'elle sente quelque chose proche de son visage. Luxus avait fait son apparition et tenait dans ses mains deux tasses fumantes.

— Je le pose ou tu le veux tout de suite ?

Ne disant mots, elle leva les mains pour prendre sa tasse que ses mains accueillirent volontiers se réchauffant au contact de la céramique. Luxus s'installa à ses côtés, tout en gardant un œil sur elle. Il l'a voyait souffler sur son thé, et il ne put s'empêcher de trouver cela mignon en dépit de l'ombre pesant qui régnait dans l'air depuis qu'ils étaient rentré, voir bien avant. Lorsqu'elle eut assez de souffler sur sa tasse, il l'observa prendre une gorger et vit son regard étonné se tourner vers lui.

— Tu as mis du lait.

— Oui. C'est bien comme ça que tu le prends d'habitude ?

Elle hocha la tête et il sourit satisfait. Elle continua de boire, le regard vide. Quand elle eut fini elle posa le mug sur la table basse et ramena ses jambes vers elle pour les enserrer de ses bras.

— C'est tellement stupide comme histoire, lâcha-t-elle.

Elle laissa son regard divaguer vers la fenêtre grande ouverte. Puis comme si le simple fait de contempler le ciel assombri par la nuit lui redonnait de la force, elle commença son récit.

— J'ai dû suivre Natsu, et tu sais comment il est... Tellement impulsif...

A première vue, on ne pouvait pas dire que la mission avait mal commencé. Le train était à l'heure. Natsu ne s'était pas plaint comme à l'accoutumé, car Erza l'avait assommé trop agacée de l'entendre gémir à tout va. Happy ronronnait confortablement sur ses genoux et Grey était pour une fois vêtu de la tête au pied. Alors pourquoi à peine arrivé il avait fallu que le mage de feu se prenne le bec avec une vieille marchande qui n'avait pas l'air commode. Erza et Grey avaient disparu elle ne savait où, peut-être en direction de la mairie pour prévenir le maire de leur arriver. Qui sait. Quoi qu'il en soit elle était toute seule pour gérer le dragon qui lui servait de partenaire.

— Natsu ! Arrête d'embêter cette pauvre dame, elle ne t'a rien fait à ce que je sache !

— Elle a essayé de me voler Happy !

— Ce n'est pas une raison pour vouloir la brûler vive, allez on s'en va, répondit-elle voulant à tout prix éviter une confrontation.

— Lushii, se plaignit l'Exceed en se pelotonnant contre sa poitrine.

La mage agrippa Natsu pas le bras pour le trainer loin de la foule qu'il avait réuni face à son esclandre. Cependant à peine avait-elle entamé sa route que la vieille marchande lui retint férocement le poignet

— Tu m'as l'air maligne, dit-elle d'une voix rocailleuse. Laisse-moi te donner ceci.

Le sourire de cette femme lui faisait froid dans le dos et elle commença à se demander si elle n'aurait pas dû laisser Natsu se charger d'elle. Les mains froides et ridées qui enserrait son poignet descendirent jusqu'à sa main où elle sentit la morsure d'un métal toucher le creux de sa paume.

— Peut-être que vous aurez plus de chance que son prédécesseur.

Sur ces mots la vieille femme la lâcha et elle trouva dans sa main un médaillon plutôt joli. Sans trop réfléchir elle le glissa dans sa poche et s'éloigna le plus rapidement possible emportant Natsu et Happy avec elle.

— Si seulement j'avais jeté se médaillon, j'ai été tellement stupide ! s'exclama-t-elle en sanglot. Je lui en ai voulu à Natsu tu sais, je l'ai haï pour avoir pris en grippe cette vieille femme, parce que sans ça elle ne m'aurait jamais donné ce médaillon et je...

Les derniers mots ne voulaient pas sortir, c'était encore trop dur à accepter. Elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas mourir.

— Je sais que tout est de la faute de cette sorcière, mais c'était tellement plus simple de rejeter toute ma frustration et ma colère sur lui qui était tout le temps-là, à mes côtés.

Ses épaules montaient et descendaient au rythme de ses pleurs.

— J'ai fini par rejeter tout le monde Luxus et j'ai peur, peur de finir seule...

Elle releva la tête vers lui, les yeux brillants de larmes. La détresse peignait son visage et noua le ventre de Luxus qui passa un bras derrière elle, puis enserra sa taille comme pour signifier qu'il était là lui. Il savait qu'elle avait besoin de vider son sac, alors il n'ajouta rien et la laissa finir.

— J'ai beau être au fond du trou j'ai l'impression de creuser encore, dit-elle avec ironie. Tout ce qui m'arrive est de ma faute si je n'avais pas été aussi stupide, tellement stupide...

Un grognement sortit de la gorge de Luxus avant qu'il la coupe pour prendre la parole.

— Je t'arrête tout de suite. Tu n'es pas stupide Lucy, tu es humaine. Tu as eu cette réaction parce que tu étais devant une impasse que seule la solitude t'aidait à escalader. Tu ne l'as pas fait que pour toi, tu t'es aussi éloigné parce que tu ne voulais pas inquiéter les autres, je me trompe ?

Lucy le regardait les yeux ronds et humide. Était-elle si transparente ? Elle se sentait honteuse et baissa la tête. À cet instant les dires de Luxus lui faisaient réaliser encore plus la stupidité de son attitude et cela même s'il affirmait le contraire.

— Et tu vois bien que ça n'a pas marché.

— Lucy regarde-moi.

Il lui prit le menton d'une main.

— Tu n'es pas stupide, juste perdue.

Sentir ses doigts contre sa peau lui donna des frissons qu'elle eut du mal à contrôler, elle tressaillit d'autant plus en entendant le son de sa voix roque lui souffler ses mots. Ses paroles étaient pourtant simples, mais elles s'imposèrent à elle telle une vérité qu'elle semblait ne pouvoir nier, dû à la force de conviction qu'il y mettait. Cette pensée la fit sourire, décidément il croyait plus en elle, qu'elle-même. C'est sûrement ce qui la poussa à laisser échapper la phrase suivante :

— Tu sais Luxus, étrangement quand je suis avec toi je me sens vraiment bien.

Ces mots arrivèrent aux oreilles du mage tel un murmure, qu'il crut un instant avoir mal entendu, mais le regard qu'elle lui lançait, effaça tous ses doutes.

Cela lui prit un certain temps avant qu'il n'amorce le moindre mouvement, du moins pour lui ça lui parut une éternité. Mais une fois les quelques battements effrénés de son cœur passé, son corps amorça le pas. Une de ses mains vint se poser à la base du cou de la jeune femme, ce simple touché lui permit de sentir les palpitations de son rythme cardiaque contre sa paume. C'était une sensation si agréable.

Lucy frissonna, son rythme cardiaque augmenta alors que la main chaude de Luxus effleura son cou. Son ventre se tordit d'une sensation étrange, elle commençait à avoir chaud, et c'est à ce moment que tout s'accéléra. Ses lèvres entrèrent en collision avec celles de Luxus qui apprécia leur arrivée avec un léger soupir de bien-être.

C'était pourtant maladroit, mais ils s'en foutaient, bien plus obnubilé par le contentement que pouvait procurer la proximité de l'autre. Leurs dents s'entrechoquaient, leur souffle leur brûlait la peau et ils aimaient ça. Lucy soufflait fort et laissa échapper un gémissement à peine audible alors qu'elle s'écartait du visage de l'homme face à elle.

Avec avidité, elle plaqua à nouveau ses lèvres contre les siennes. Le contacte de sa peau piquante par la naissance de sa barbe rendait leurs baisers encore plus excitants. C'était bien la première fois qu'elle trouvait cette sensation agréable. Elle sourit. Ses mains remontèrent pour se fondre dans la chevelure blonde du mage qu'elle attira encore plus près, du moins si c'était possible.

Ils n'avaient pas besoin de parler, tout n'était qu'instinctif. Elle passa ses mains sous son tee-shirt, il passait les siennes sous le sien, essayant au passage de dégrafer le soutient gorge qui faisait barrage, mais en vain. Un petit gloussement s'échappa de la gorge de Lucy dont les lèvres restaient pourtant accrocher à celle de son homologue comme si sa vie en dépendait. Doucement elle retira ses mains du torse du mage pour les passer derrière son dos. C'est avec une facilité déconcertante qu'elle arriva à bout de ce sous-vêtement. Elle sourit face à cela, il pouvait le sentir contre sa bouche et il adorait ça. Bon dieu qu'il aimait la façon dont il la sentait tout près de lui. D'un geste malhabile, il prit le pan de son tee-shirt qu'il remonta jusqu'à ses bras qu'elle leva de suite pour qu'il puisse terminer son geste, emportant dans son passage le soutien-gorge qu'elle avait dégrafée juste avant. Bien vite, ils furent rejoints par un pantalon et une paire de chaussettes.

Lucy était maintenant vêtue d'une simple culotte. Installée sur le canapé, les genoux repliés sous elle, alors qu'elle s'avançait vers Luxus pour l'embrasser à nouveau. Cependant son projet se heurta à deux grands bras qui la soulevèrent par la taille pour l'installer sur lui.

Il l'observa longtemps. Elle n'était pas moche ça non, mais sa perte de poids drastique n'était pas invisible ce qui le refroidit quelque peu. Il ne voulait surtout pas la blesser, et il savait qu'il n'était pas tendre au lit, mais elle mit fin à ses doutes lorsqu'elle s'avança pour emprisonner ses lèvres à nouveau, tout en se balançant d'avant en arrière. Elle le chauffait, son sourire toujours plaquer sur ses lèvres alors que son érection commençait clairement à le démanger.

Lucy avait senti le grossissement dans l'entrejambe de Luxus dès l'instant où il l'avait posé sur lui. Son moment de recul vis à vis d'elle, alors qu'il la contemplait la blessa, mais elle savait qu'elle n'était pas au meilleur de sa forme, alors elle ne releva pas. L'adrénaline du désir qui la submergeait, aidait aussi pour beaucoup, c'était plus fort qu'elle. C'était si bon comme sensation qu'elle n'aurait arrêté la partie pour rien au monde. Pas même pour les petits éclairs de lucidité qui pouvait la ramener à la réalité de temps à autre.

Les yeux clos, elle accueillit avec joie le chamboulement de son estomac qui se tordait de plus en plus fort.

Alors qu'elle s'étalait contre le torse chaud de l'homme en face d'elle, les deux mots qu'elle lui susurra au creux de l'oreille, achevèrent de sceller ces événements :

— Prend moi.

Elle n'eut le temps d'exclamer qu'un petit son de surprise avant que Luxus se lève, la maintenant fermement dans ses bras pour ensuite la déposer sur le canapé. Il se déshabilla aussi vite qu'il le put sous le regard désireux de Lucy qui ne perdait pas une miette. Surtout lorsqu'il libéra son sexe du caleçon qui l'entravait. Son entrejambe s'enflamma de plus belle, au point qu'elle se frotta les cuisses l'une contre l'autre attendant avec impatience qu'il vienne s'insérer en elle.

Complètement nu, Luxus se cala sur le canapé, la surplombant de tout son long. Sa bouche rencontra l'un de ses seins, qu'il caressa du bout des lèvres avant de sortir sa langue et de goûter sa peau. Il la sentait frissonner sous lui, pointant, au fur et à mesure qu'il léchait et mordait légèrement sa peau. Doucement, il descendit jusqu'à son ventre où il déposa quelques baisers, puis ses mains agrippèrent chacune une extrémité de la culotte de Lucy qui se retrouva bien vite sur le sol.

De ses doigts Luxus caressaient ses lèvres déjà bien trempées, mais Lucy ne voulait pas de ça. Elle n'avait pas besoin des préliminaires, et elle lui fit comprendre en attrapant son sexe d'une de ses mains.

Un sourire narquois prenait place sur le visage de Luxus alors qu'il la fixait du regard sans rien faire. Lucy, elle, se tortillait dans l'espoir de recevoir enfin ce qu'elle attendait désespérément. Satisfait de son effet, mais aussi parce qu'il en mourait d'envie, il mit un terme à sa mascarade et accéda enfin à sa supplique. Il s'introduisit en elle lentement, et profita quelque instant de la chaude étreinte qu'elle lui accordait. Puis il se retira, sous les gémissements désapprobateurs de Lucy

À nouveau en elle, il amorça quelques vas et viens d'abord lent, trop lent. Elle en voulait plus, elle voulait le sentir tout au fond d'elle.

— Vas plus vite.

— Tu es sûr de toi ?

Oh oui, elle était sûre.

— Oui.

Il ne se fit pas prier pour accélérer le mouvement. Les mains posées sur ses hanches, il la ramenait à lui au rythme des vas et vient effrénés. C'était violent, et c'était ce dont elle avait besoin. Sa gorge était nouée par ses gémissements toujours plus aiguës à mesure qu'il enfonçait sa verge en elle. Son bassin dansait avec lui, se rapprochant de lui-même, voulant plus. Toujours plus.

Leur torse se touche, se frôle. Leur épiderme brûle à chaque friction. Leurs mains s'entremêlent dans la chevelure de l'autre. Leur bassin se mouve cherchant toujours plus.

Puis ils lâchent prise, repus.