Note de l'auteur : voici le chapitre 2 du Harem de la Déesse ! J'aimerais sortir un chapitre par semaine, sur le week-end en idéal. Comme convenu j'ai mis de avertissements pour le lemon, pour ceux qui souhaiteraient le passer
Titre : le Harem de la Déesse
Disclaimer : Masami Kurumada
Résultats du vote : Camus 1
Aldébaran 1
Des votes execo ! J'ai donc pris celui qui m'inspirait le plus, mais l'autre a quand même eu le droit à une petite compensation, vous verrez...
JE RAPPELLE QUE CETTE FANFICTION EST BASÉE SUR LE VOTE DES LECTEURS, SANS VOUS, ELLE NE POURRA PAS CONTINUER ! DONC N'HÉSITEZ PAS A VOTER !
Saori regarda les douze hommes qui se tenaient devant elle. Tous vêtus du même pantalon de soie, le torse dénudé... et admirablement bien ciselé.
Pas étonnant, se dit-elle. Les concubins sont aussi choisis pour leur physique.
Les jeunes hommes s'inclinèrent et récitèrent d'une même vois grave :
- Bienvenue, Votre Majesté Impériale.
- Bienvenue, Impératrice Saori, fit Dégel, également présent. Avez-vous déjà fait votre choix, ou préférez vous attendre encore un peu ?
La jeune femme passa un regard inquiet sur ses vis-à-vis. Tous étaient beau et séduisant, et une petite voix au fond d'elle lui disait qu'elle devait tous les essayer. Oui mais ce soir, elle n'appartiendrait qu'à un seul homme. Ou plutôt, un seul homme lui appartiendrait.
Car il ne fallait pas se leurrer. Les concubins étaient entièrement sous le pouvoir de l'Impératrice.
Son regard bleu passa sur chacun des jeunes hommes, détaillant d'un air qui se voulait neutre mais qui en réalité ressemblait plus à un acheteur appréciant la marchandise, ce qui en fit rougir certains.
Saori faillit s'excuser, mais se souvint à temps qu'elle n'était pas là pour ça. Ces hommes avaient une mission. Et elle aussi.
Choisit celui sur lequel tu souhaites en apprendre le plus, résonna dans sa tête la voix d'Artémis. Dans le même temps, son regard accrocha une chevelure bleue-verte et une aura assez mystérieuse.
Elle savait.
- Je vais choisir...
L'Impératrice laissa légèrement traîner le silence en longueur, voyant les douze hommes se tendre d'impatience devant elle.
- Camus.
La jeune femme aux longs cheveux mauves vit certains regards déçus de ses concubins, et d'autres au contraire soulagés. Soulagés ? Tous n'étaient pas là par leur propre volonté ? Étrange.
À côté d'elle, Dégel s'était légèrement tendu, lui aussi. Après tout, Camus était son fils. Comme tous les pères il pouvait être inquiet.
Mais Dégel doit comprendre que Camus n'est plus un enfant, et surtout qu'il est maintenant entre mes mains.
Une petite servante interrompit ses pensées, pour guider le "couple" d'une nuit dans la petite chambre qui leur était réservée.
- Ne vous en faites pas, fit Saori en se retournant. D'autres occasions se présenterons à vous.
Et sur ces paroles sibyllines, elle quitta la pièce.
Camus et Saori se retrouvèrent dans une chambre composée d'un lit baldaquin pourpre remplit de coussins moelleux, d'une table basse où une apéritif avait été disposé, et une porte fenêtre ouvrant sur un balcon pour prendre l'air frais de la nuit après de torrides ébats. La jeune femme nota au passage la présence de préservatifs biodégradables (1) sur l'oreiller, et poussa un minuscule soupire de soulagement. Les bébés impériaux ne seraient pas en route cette nuit.
- Bien, commença derechef Saori. Comme tu dois t'en douter, je n'ai pas trop d'expérience sexuelles (elle rougit au dernier mot), donc je voulais savoir si toi tu...
En se retournant, l'Impératrice constata que le jeune homme qui lui faisait face s'était légèrement figé. Et que, sur ses joues, de délicates couleurs roses avaient pris place.
- Est-ce que tout va bien ? demanda-t-elle doucement en se rapprochant.
- Et bien, je...n'ai pas vraiment beaucoup d'expérience en ce domaine, Votre Majesté Impériale.
La femme aux cheveux mauves s'interrompit et regarda son concubin. Était-ce de... la gêne ?
Camus ne s'attendait sûrement pas à se faire choisir dès ce soir, comprit-elle.
Saori ferma les yeux et poussa un long soupire, cherchant à rassembler tout son courage. Elle aussi était gênée, mais elle devait prendre les choses en main, pour le bien de son Empire. Elle savait parfaitement que les domestiques chercheraient des traces de sang, prouvant que "l'union" avait bien été faite.
- Pour commencer, fit-elle en relevant la tête, appelle-moi Saori. Et ensuite...
Elle lui prit la main, qu'elle jugea plus froide que la normale, et l'entraîna sur le lit, où ils s'assirent côte à côte.
- Ensuite, même si je n'ai pas non plus beaucoup d'expériences... Je pense que le principal est de suivre son instinct, et de faire ce que l'on a envie de faire.
Camus la regarda avec des yeux écarquillés, et Saori se demanda si elle n'avait pas été trop franche et trop direct. Après tout, peut-être avait-elle paru bête en disant cela.
Pourtant, la seconde suivante, le jeune homme attrapa une longue mèche violette qu'il replaça délicatement derrière son oreille. Il rapprocha son visage du sien, et, tout près de son oreille, murmura :
- Puis-je vraiment me laisser aller ?
L'Impératrice hocha lentement la tête, les battements de son cœur s'accélérant subitement. Elle ne s'était jamais retrouvée aussi proche de quelqu'un...
Doucement, Camus déposa ses lèvres fraîches contre les siennes, en baiser à la fois tendre et désireux.
C'est la première fois que quelqu'un m'embrasse, se dit bêtement Saori, qui en réalité, ne savait pas quoi penser d'autre.
OOo Début du Lemon oOo
Les mains du jeune homme aux cheveux bleus/verts se posèrent sur ses épaules, et le baiser s'approfondit, mêlant leur langues de manière à faire monter le désir chez l'un et l'autre. Mais ce n'est que quand Camus l'allongea sur le lit, en défaisant les bretelles de sa robe blanche, et appréciant le fait qu'elle ne portait pas de sous-vêtements en effleurant ses seins qui se dressèrent, qu'elle sentit véritablement le feu du désir parcourir son corps. Un soupire s'échappa même de sa bouche, se perdant dans celle de celui qui allait devenir son amant dans le sens charnel du terme.
Les doigts de l'Impératrice remontèrent dans le dos du jeune homme positionné au-dessus d'elle pour le caresser doucement, le sentant légèrement trembler, tandis qu'il continuait à l'embrasser. Elle défit la ceinture de son pantalon et la laissa tomber sur le sol, avant de faire glisser l'encombrant accessoire par terre. Camus non plus ne portait pas de sous-vêtements.
La jeune femme put explorer tout à sa guise les fesses rondes et fermes du jeune homme, tandis que celui-ci descendait doucement embrasser son menton, sa gorge, ses épaules, ses seins... Saori laissa échapper un gémissement lorsqu'il passa sa langue sur ses tétons dressés, avant de suçoter doucement le bout de sa poitrine.
- Aaah...
Ce fut au tour de Camus de gémir lorsqu'il sentit la main de l'Impératrice sur sa virilité qui commençait pulser, déposant au passage la protection.
La jeune femme n'avait jamais fait ça, mais découvrait ce membre dur et chaud pousser au creux de sa paume avec délectation, tout comme elle accueillit avec un petit cri un doigt a l'affleurement de sa féminité.
Leurs deux corps se mirent à onduler l'un contre l'autre, chacun découvrant de ses mains l'intimité de l'autre, poussant quelques gémissements et soupires à chaque fois plus érotiques.
Après avoir découvert de sa langue le corps sous lui qui était devenu brûlant, Camus finit par se saisir lui-même de son sexe, qu'il approcha de l'entrée qu'il savait déjà chaude et douce de la jeune femme. Il y déposa tout d'abord juste son gland, s'attirant un gémissement, puis s'enfonça d'un coup sec à l'intérieur. Saori sentit son hymène se déchirer et en eu presque les larmes aux yeux, resserrant sa prise sur les épaules blanches de son concubin. Heureusement, le jeune homme attendit de la sentir se détendre pour commencer à bouger, soupirant de bien-être en se sentant si bien enserré dans cet antre chaude qui l'accueillait. D'une main,il souleva les fesses de l'Impératrice et les positionna sur ses cuisses, entamant un mouvement de va et vient assez lent, le mettant lui-même au supplice. Sous-lui, la jeune femme aux cheveux violets sentait ce membre dur gonflé l'emplir complètement, au point qu'elle avait peur de le sentir exploser. Et cela finit par arriver, alors que Camus accélérait les coups de reins, provoquant leurs plaisirs à quelques secondes intervalle, alors que son amant poussait un cri de délivrance en obstruant le préservatif de son sperme abondant.
Haletants, les deux jeunes gens s'effondrèrent sur le matelas, Camus sortant presque à regret du corps de la jeune femme.
- Tu vois... que tu y es arrivé, fit Saori, la respiration saccadée.
- Oui. Merci de m'avoir choisi.
oOo Fin du Lemon oOo
L'Impératrice se tourna vers lui. Le trouvant soudainement un peu gêné, elle ajouta :
- Tu es très beau, Camus.
Ces paroles provoquèrent une teinte rouge sur les joues du jeune homme, qui baissa les yeux.
Le fils de Dégel finit par s'endormir, et Saori en profita pour observer les traits fins mais étonnamment masculins de celui à qui elle venait de se donner.
Il était vraiment très différent de ce que à quoi je m'attendais, se dit-elle. Peut-être était-ce à cause de la gêne ? Est-ce qu'il redeviendra froid et distant, comme à la cérémonie ? Décidément, ces hommes sont bien étranges.
Et elle sombra elle aussi dans le sommeil.
Le lendemain, Saori se réveilla dans un lit vide, ce qui ne la mit pas de la meilleure des humeurs. Il fallait dire qu'elle ressentait encore les effets de sa "première fois".
- Il aurait pu m'attendre quand même, râla-t-elle.
Bon, au moins elle pourrait s'habiller tranquillement.
Le jeune femme se leva donc et enfila des vêtements propres qui avait été disposé là la veille, et sortit de la chambre pour se trouver au milieu des quartiers de son harem, où une table de petit déjeuner avait été dressée.
- Bonjour, Votre Majesté Impériale !
Saori tourna la tête pour découvrir Aldébaran beurrant tranquillement des tartines de pains.
- Voulez-vous vous joindre à moi ? Vous avez peut-être faim.
L'Impératrice considéra les délices qui s'étalaient sur la table - croissants, baguettes, confitures, chocolat, jus de fruits, beurre, avec appétit et senti son estomac se contracter. C'est vrai qu'elle n'avait rien avalé hier soir.
- Je veux bien, agréa-t-elle.
Après tout, elle avait du temps avant les audiences matinales. Et puis tout le monde s'attendait à ce qu'elle soit moins réactive aujourd'hui.
La jeune femme prit donc d'autorité un morceau de pain qu'elle enduit de confiture de fraise et se servit un jus d'orange revitalisant.
- As-tu bien dormi, Aldébaran ? s'enquit-elle.
- Les chambres sont très confortables, lui répondit-il en désignant les douze alcôves autour d'eux - elle avait donc été conduite dans la chambre de Camus. Et vous ? Tout s'est bien passé ?
Elle rougit légèrement, ce qui fit se sentir un peu mal à l'aise le jeune homme.
- Pardonnez-moi de mon impolitesse, s'excusa immédiatement le brun.
- Ce n'est rien, sourit avec indulgence Saori. Mais tout s'est bien passé, rassure-toi.
Il hocha la tête et dégusta sa tartine, en même temps que l'Impératrice son jus de fruit.
- Je ne sais pas si j'ai le droit de vous poser une telle question, commença Aldébaran, mais comptez-vous souvent venir au harem ? J'ai eu l'impression que vous aviez une personnalité agréable, et nous sommes plusieurs à avoir envie de simplement discuter avec vous.
La jeune femme aux yeux bleus reposa doucement son verre, étudiant la question. Même si elle ne couchait pas immédiatement avec tous ses concubins, en apprendre plus sur eux et simplement les connaître un peu mieux ne serait pas de refus.
- Et bien, je pourrais organiser une thé partie avec certains d'entre vous demain après-midi, proposa-t-elle. Je n'ai pas grand chose de prévu à ce moment là.
Le toréador sourit et la remercia chaleureusement.
Dans un coin de sa tête, Saori réfléchissait déjà à ceux qu'elle convierait demain.
(1)cherchez pas à comprendre...
VOTE : QUI SERONT LES CONCUBINS QUI PARTICIPERONS AU THÉ DE SAORI ! CHOISISSEZ EN DEUX, ET ALDEBARAN EST DÉJÀ DÉSIGNÉ !
Mû
Saga
Angelo (masque de mort)
Aiolia
Shaka
Dohko
Milo
Aioros
Shura
Camus
Aphrodite
Faites votre choix ! Je vous dis à bientôt pour le chapitre suivant !
