Résumé :

Lyana Perry, la fille du maire d'une petite ville texane a utilisé la place politique de son père pour monter en grade au sein de la police locale, désireuse de faire ses preuves auprès de ses collègues qui ne la voient que comme une pistonnée, elle demande d'assister l'inspecteur Lennox sur 'l'affaire Hexagone, une affaire de meurtre qui ébranle la ville depuis plusieurs jours: un tueur dont le mode opératoire ressemble fort à celui de "Clown" autre tueur ayant, lui aussi, fait régner la terreur au sein de la ville deux ans plus tôt, hélas, le présumé coupable avait déjà été arrêté.

Copycat ou erreur dans la première affaire ? A moins que tout ne soit qu'une monstrueuse coïncidence ? Bien décidée de montrer à Lennox et aux autres qu'elle est une inspectrice valable, Lyana se lance dans sa propre enquête et découvre que le suspect de la première affaire aurait pu cacher des indices au sein d'un étrange domaine situé en bordure de la ville.

Se rendant sur place Lyana fait la connaissance de certains des occupants des lieux : la famille Vespucci.

Après une première rencontre, la réalité des lieux explose au visage de Lyana: les Vespucci sont des espèces de mutants, mangeurs de chair humaine et infecté par un virus qu'elle a contracté elle-même.

Elle a moins de huit heures pour trouver l'antidote qui l'empêchera de devenir elle-même une de ses créatures, pour cela, elle devra quitter la maison principale et se rendre dans les labos souterrains cachés dans la chapelle.

Alors qu'elle s'apprête à quitter les lieux, les deux filles de la famille Vespucci : Vittoria et Vesla réussissent à condamner la porte au moyen d'une créature de forme tentaculaire, rendant toute fuite impossible.

Lyana parviendra-elle à trouver l'antidote ? Ou sera-t-elle contrainte de faire partie, à son tour, des servants de la famille Vespucci ?

CHAPITRE 2 : A LA DECOUVERTE DES LIEUX

La soirée s'embarquait très mal : quelques instants plus tôt j'étais face à un choix plutôt simple : devoir fouiller l'entière propriété ou fuir par la grande porte. J'avais choisi la seconde solution pour me retrouver à devoir faire face à une araignée tentaculaire qui me bloquait la sortie.

Chelsey était-elle encore en vie ? Et si oui, avait-elle du passer par les mêmes problèmes que moi ?

Pour ce qui était de la situation actuelle : les gamines avaient plaisanté sur le fait qu'il était possible que la créature puisse être détruite par l'eau ou le feu. Naturellement, cela pouvait être un mensonge, mais il me fallait vérifier. Trouver de l'eau ne serait pas difficile : il me suffisait de trouver les toilettes et un récipient, pour le feu cela risquait d'être un peu plus compliqué, malgré que, paradoxalement, cela me semblait être la seule solution.

Pour l'heure, il me fallait trouver un chemin et je me décidais de fouiller le rez-de-chaussée, outre le fait que n'importe qui de normalement constitué mettrait des toilettes à chaque étage d'un domaine aussi luxueux, j'espérais secrètement que je tomberais sur une fenêtre par laquelle je pourrais passer.

Tentant ma chance avec la double porte en dessous de l'arcade d'escalier, je tombais, non pas dans un petit salon comme l'avait annoncé Irma, mais dans un couloir au sol en bois blanc barré par un tapis rouge et dont les murs rougeâtres étaient forts proches. Je pouvais y voir six portes : deux à chaque extrémité et quatre face-à-face l'une de l'autre. Chacune possédait une petite plaque de métal. Je m'approchais de la première, la porte la plus proche de moi sur le mur du fond à ma gauche pour y lire l'inscription "Petit salon" parfait. Je tentais ma chance : fermée, évidemment, c'était trop simple. J'examinais la serrure pour y voir un petit "W" gravé juste au-dessus.

Chaque porte avait une plaque en or, mentionnant le contenu de la pièce, ainsi à côté du petit salon se trouvait la cuisine, en face : la salle à manger et la porte en face du petit salon était la salle d'eau.

La porte à l'extrémité gauche n'était pas mentionnée et fermée avec un "E" gravé sur la serrure, quant à celle de l'extrémité droite, elle abritait les toilettes. La cuisine, les WC et la salle d'eau : trois endroits où j'étais sûre de trouver de l'eau et peut-être même du feu dans la cuisine, c'était par cette dernière que je me décidais d'entamer mon exploration.

Je poussais la porte des lieux et me trouvais dans une cuisine immense : les murs étaient d'un blanc immaculé, le sol était fait de carrelages blancs. Une fine bande rouge décorait le bas des murs de la pièce. Il y avait plusieurs tables en métal, des fourneaux, des frigos. La cuisine était clairement pensée, non pas pour un seul cuisinier, mais pour une équipe complète.

Je me dirigeais vers le premier évier et tournait le robinet ... Pas d'eau, le second, pareil, le troisième ... Pareil ...

Soupirant, j'avisais les vestiaires au fond de la pièce et à côté de ceux-ci, je pouvais voir une énorme chambre froide, encore une porte fermée.

Si la clef devait se trouver quelque part ce ne pouvait qu'être au crochet à l'entrée de la chambre froide, mais elles n'y étaient pas, il restait la possibilité qu'elle soit dans les vestiaires. Je tentais ma chance, priant de ne pas tomber sur une porte fermée supplémentaire.

Coup de chance : la porte était ouverte. Les vestiaires ressemblaient à des vestiaires de football : un énorme banc central, d'énormes casiers entourant ce dernier et des douches au fond.

Le plus marquant restant le sang éclaboussé au sol et sur les casiers. Une trace glissante de sang menait aux douches et j'entendais un bruit d'eau.

Dans un premier temps, je me faisais la réflexion que cet endroit semblait tellement vide, un énorme contraste entre le coté très soutenu de la famille dirigeant les lieux et cet endroit semblant tout droit sorti de l'apocalypse, mais à bien y réfléchir c'était normal : s'ils étaient affamés de chair humaine, ils ne la cuisinaient sans doute pas, pourquoi s'embêter à maintenir la cuisine et les vestiaires en ordre si on ne les utilisait pas ?

Je me dirigeais doucement vers la douche allumée en suivant les traces au sol avant de tomber sur un spectacle pour le moins repoussant : c'était probablement la pire découverte depuis le début de mon aventure et je dus réprimer un haut-le-cœur : une trentaine de cadavres en partie dévorés étaient entassés dans le fond de la douche, dont les murs bleu ciel avaient virés au rouge.

Au milieu de ce massacre se trouvait un homme, vêtu d'un simple short en jeans, il semblait d'origine du Maghreb, ses cheveux frisés étaient frappés d'une énorme calvitie et il arborait une barbe tout aussi frisée.

Il mangeait avidement les membres d'un cadavre et je n'eus pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre que ce pauvre gars était dans son garde-manger.

L'homme m'apercevait et se mit à grogner. Je sortais doucement mon arme en tendant la main gauche en signe de paix pour tenter de le calmer, mais il était loin d'avoir la vivacité d'esprit d'Irma, il semblait bestial, dénué de toute capacité de réflexion. Irma m'avait prévenue : le virus marchait différemment selon chacun et si j'en jugeais par la salive violette et fumante qui coulait dans sa barbe, j'en jugeais qu'il était infecté.

Bien loin de le calmer, mon attitude le poussait à se relever d'un bond et de me foncer dessus, tentant de mordre mes doigts. Je me renversais en arrière sur le sol, lâchant mon arme, tandis que mon assaillant se jetait sur moi. J'eus juste le temps de le bloquer avec mon genou. Ma main gauche était calée dans son cou pour l'empêcher de me mordre, tandis que la droite passait de son épaule jusqu'à l'arme que je tentais de récupérer.

Finalement, je renonçais et poussais de toute ma force pour renverser l'agresseur sur le côté.

Je m'élançais vers mon arme et vers la porte menant au vestiaire, mais l'inconnu était déjà sur moi me renversant de tout son poids, je me cognais contre le mur et me retournais en chutant tandis que mon arme heurtait le coin d'un des bancs fait de trois lattes en bois, lui arrachant un morceau d'une des lattes, tandis que mon pistolet glissait à nouveau sur le sol.

Alors que l'homme tentait à nouveau de me grimper dessus, ma main re bloquait la mâchoire de l'assaillant, tandis que je tentais à nouveau de reprendre mon pistolet. Mes doigts se refermaient sur quelque chose : un objet de forme carré, je m'en emparais et frappais avec, mais cela n'eut que peu d'effet.

Je remarquais alors que je tenais un morceau d'une des lattes du banc. L'homme hurlait pour me mordre, je retournais le morceau de bois vers l'attaquant et l'enfonçait dans sa bouche, la surprise le fit relâcher un peu sa prise et j'en profitais pour le repousser.

Je récupérais mon arme au sol et la braquait sur l'homme qui tirait de toutes ses forces sur le morceau de bois qu'il réussissait à extraire de sa bouche, lâchant des gerbes de sang et des morceaux de peau sur le sol sous mon regard horrifié. Il se mit à hurler à mon encontre, sa bouche pleine d'échardes et il semblait n'en avoir cure.

Je fis feu.

Une balle dans le genou ce qui calmait l'assaillant. Pendant une seconde, il observait son genou comme s'il venait de lui pousser un bras, avant de se remettre à hurler et de me foncer dessus.

Je tirais une seconde fois, cette fois au visage, je n'avais jamais été une excellente tireuse et encore moins sur cible en mouvement. La balle l'atteignait à la gorge et le fit sauter en arrière, chutant durement sur le sol. Il poussait quelques gargouillis.

Pensant que c'était terminé, je m'approchais, toujours braquant mon arme sur l'individu qui se relevait en poussant un cri étouffé.

J'eu le réflexe de le laisser passer, l'envoyant dans les casiers avant qu'il s'écroule sur le banc. Je visais pour tirer, mais il se saisit de ma jambe et tentait de la mordre.

Je me dégageais d'un coup de pied, mais loin de le calmer, cela avait eu le don de l'énerver. Il me poussait violemment contre les casiers en face. Se jetant sur moi, je le bloquais avec le pied gauche et poussait de toutes mes forces, mais il résistait.

Je décidais de le laisser passer et son nez vint se casser contre la porte ouverte de l'un des casiers.

Comme frappé d'une soudaine lucidité, il saisissait la porte du casier et l'arrachait d'un geste énervé pour me frapper avec. J'esquivais en me renversant sur le banc central, saisissant mon arme et la braquant sur l'homme.

Il allait me fracasser le crane avec le côté de la porte du casier quand la balle sortie du canon et l'atteignait en plein dans la pommette. L'homme fut repoussé en arrière et s'écroulait ... Mort ...

Je restais ainsi. Allongée au sol. Tremblante. L'arme toujours braquée sur le corps inerte.

Il me fallut une bonne minute pour retrouver mon souffle et sentir mon cœur se calmer et je devais toujours trouver cette fichue clef, ce ne fut pas si difficile : dans la poche de mon assaillant, je trouvais la clef d'un casier au nom de "Hassan" ainsi qu'un mot :

"Hassan, ils m'ont inoculé le "traitement". Je ne peux pas rester ici, j'ai vu ce qu'est devenu Ellis, je me refuse à suivre le même chemin. Je sais que tu crois en la famille Vespucci, mais si j'étais toi, je fuirais les lieux. Pour ma part, je file à l'hôpital, ils vont bien trouver une solution. Je te confie les clefs de la cuisine, c'est toi le chef maintenant. Bonne chance.

P.S: si Hank cherche la clef SOUTH, dis-lui que je n'ai pas eu le temps de la remettre à sa place et que tu ignores ou elle est, je la garde avec moi, j'en aurai besoin pour quitter les lieux.

Vaya con dios amigo.

Luis."

Dans le casier, je trouvais les clefs de la cuisine : chambres froides et frigos.

Je retournais dans le hall avec le matériel utile à ma tentative de quitter les lieux : une bouteille d'eau trouvée dans la chambre froide et une double pique avec un torchon imbibé d'huile de barbecue auquel je décidais de mettre le feu.

- Ok, on va voir si le feu fonctionne ...

Je plantais la double pique enflammée dans l'espèce de créature. Un cri strident se fit entendre, le feu prit, la créature brulait. C'était en train de marcher, j'allais sortir d'ici.

Hélas, toute enflammée soit-elle, la créature ne bougeait pas d'un iota ...

Loin de me démonter, je dévissais la bouteille d'eau et en versais le contenu sur la créature, mais cela n'eut comme effet que d'éteindre quelques flammèches.

De rage, je jetais la bouteille et con capuchon au sol.

- P*tain ! - Hurlais-je, mais je ne m'avouais pas vaincue. J'avais décidé de prendre un couteau à fromage que je plantais rageusement dans l'un des tentacules que j'entreprenais de cisailler pour les couper un à un.

Hélas, alors même que le couteau s'était planté, des espèces de vers se rejoignaient et se refermaient, emprisonnant la lame.

De colère, je sortais mon arme et tirais une, deux, trois balles, rien. La créature refermait ses blessures presque instantanément ...

Je me laissais tomber à genoux, agitée par des sanglots. Pourquoi ? Comment cette chose pouvait-elle résister à un tel traitement ? Y avait-il seulement une chance que je puisse partir d'ici ?

Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, un adage très connu et il me restait sept heures et demie pour trouver le remède et réussir à me casser d'ici.

Ce que je savais c'était que cette chose résistait aux balles, aux couteaux, au feu et à l'eau. Il y avait fort à parier que rien ne pouvait détruire ce machin et que, par conséquent, j'allais devoir trouver une autre sortie.

Je refusais de me laisser abattre, je vérifiais mon arme : neuf balles, je n'irais pas très loin, mais je restais positive. La vie m'offrait un défi tout particulièrement adapté à mon existence actuelle : toute ma vie, j'avais grugé, j'étais devenue flic, puis inspectrice, sans me fatiguer, grâce à mon père et même avant ça, j'avais bénéficié de piston, mais j'avais toujours prétendu que ces pistons n'étaient que des outils pour aller plus vite et que j'étais tout à fait digne de ma réussite : aujourd'hui était le jour où j'avais l'occasion de le prouver.

- Si j'avais su, j'aurais pris plus de balles ...

Tu parles, si j'avais su, je serais restée dans ma chambre et j'aurai dormi au chaud, oui !

De retour dans le couloir, j'étais déterminée à trouver un chemin. Six portes autour de moi : en face, le petit salon dont la porte était fermée et la cuisine que j'avais déjà fouillée. A ma gauche la salle d'eau et une porte inconnue, toutes les deux fermées et enfin, à ma droite la porte de la salle à manger et celle des toilettes.

Convaincue que je ne trouverai rien dans les WC, j'optais pour cette solution afin d'éliminer directement le maximum d'options. Les toilettes étaient composées de plusieurs cabines entièrement hermétiques, les lieux étaient décorés avec des motifs noirs, blancs et surtout or dans des motifs très à l'italienne.

L'intérêt de la pièce venait de l'escalier se trouvant dans l'angle. Je grimpais les marches pour me retrouver dans une autre salle du même genre, mais dont la porte était également fermée, un petit "S" était gravé sur la serrure.

- Ils vont me rendre folle avec leur jeu de piste !

Je revenais dans le couloir, il était temps de tester la salle à manger. Mon arme braquée vers la porte je me préparais à entrer à l'intérieur quand j'entendais des bruits à l'intérieur. Visiblement, il y avait quelqu'un, une autre créature ? Pas sûr, en toute logique ils se servaient forcément de la salle à manger. Je n'étais pas experte en consommation de chair humaine, mais vu le niveau social de leurs interactions, j'imaginais bien qu'ils mangeaient à table, du moins l'avais-je pensé.

La porte n'était pas verrouillée et, une fois à l'intérieur, je pouvais voir que je m'étais trompée, soit ils avaient un autre endroit où se nourrir, soit ils se fichaient de manger comme des gens normaux.

Trois créatures, ceux-ci ne couraient pas comme Hassan, ils se déplaçaient en marchant, tendant les bras vers moi comme ses créatures mortes-vivantes dans les films d'un certain réalisateur des années quatre-vingts.

J'évaluais les lieux, la lenteur de ces choses me le permettait : une belle salle à manger, avec une fresque sur le plafond. Les murs étaient en bois brun foncé, le sol était rouge vif avec un tapis blanc central surmonté par une énorme table comme on en voit que dans les films : une table de bois bruns avec des décorations abstraites dorées sur les bords. Des statues à l'ancienne se tenaient de part et d'autre des murs, au plafond pendait des lustres et une immense fenêtre donnant sur la fontaine de l'entrée.

- Bingo ! - M'écriais-je, seul soucis : le comité d'accueil.

Deux créatures à ma gauche, une seule à droite. Je choisissais la solution la plus simple : monter sur la table, rien ne m'obligeait à contourner, il n'y a que dans les jeux vidéo qu'une simple table devient un obstacle insurmontable. Je fonçais, la hauteur sous plafond me permettais de courir debout sans me prendre l'un des lustres dans la figure. Arrivée au bout, je poussais la fenêtre ... Fermée.

Non ! Pas maintenant ! Je frappais de la crosse contre la vitre, mais rien n'y fit, désespérée, je frappais, une, deux fois, rien !

Me retournant, je vis les créatures qui s'étaient rapprochées : les deux ensembles étaient encore un peu loin, mais celui qui était à ma droite à mon arrivée était littéralement sur moi. Les mains du monstre tentaient de saisir ma main armée.

Je donnais un coup de tête et le poussais du pied, mais les autres créatures étaient déjà là. Je montais rapidement sur la table à nouveau, mais le second monstre saisissait ma cheville.

Je m'étalais de tout mon long, tandis que celui qui m'avait fait chuter tentait de me mordre.

Je roulais dans l'autre sens, tombant sur le premier que j'avais poussé. Celui-ci tentait de m'attraper. Je résistais, mais sa prise se resserrait de plus en plus. Je tentais de tourner mon arme vers sa tête, mais ses doigts crochus tenaient ma main vers le sol.

En désespoir de cause, je tentais un coup de genou aux parties, mais cela lui fit autant d'effet qu'une piqure de moustique. Je peinais à tenir la tête de la créature hors de portée de ma jugulaire, tandis que les autres créatures avaient commencé à nous rejoindre. Le premier fonçait vers moi toutes dents dehors, je tournais la tête de celui qui m'assaillait et les dents du second se plantèrent dans le premier.

Retirant ma main de la portée du monstre je plongeais le canon de mon flingue dans sa bouche et appuyais sur la détente. La cervelle volait en éclat, décorant le visage des deux autres monstres.

Je rampais hors de portée au plus vite que je le pouvais. Les mains de l'un d'entre eux s'emparèrent de ma cheville, d'un coup de pied je le dégageais et sortais de la pièce au plus vite, refermant la porte derrière moi.

Je n'avais pas avancé et n'avais maintenant plus accès à cette pièce pour le moment. Je pouvais entendre les ongles des créatures gratter et griffer la porte ...

Mon repos fut de courte durée : la porte de cuisine fut frappée par quelque chose venant de l'intérieur et un cri retentissait, comme si quelque chose tentait d'en sortir. Tremblante, je me relevais, braquant mon pistolet sur la porte qui battait à tout rompre et toujours ce cri : le cri d'Hassan, mais c'était impossible : je lui avais mis une balle en pleine tête, il ne pouvait pas être en vie ...