J.K. Rowling est la seule et unique propriétaire de la série Harry Potter et de tous ses personnages merveilleux.
L'histoire appartient à thatsoravenclaw
Merci à Petite-Licorne-Arc-en-Ciel et Ivy pour vos commentaires.
J'espère que ce 3ème chapitre vous plaira…
Je vous laisse découvrir La 1ère journée en binôme d'Harry et Draco …
Fear and Self Loathing in Wiltshire (Peur et Faible Estime de Soi dans le Wiltshire)
Chapitre 3
Tôt le lendemain matin, Harry se rendit à son bureau, mentalement préparé pour, ce dont il était sûr, une journée étrange. Le bureau avait déjà été agrandi, et un deuxième bureau avait été placé en face du sien. Ce serait différent de ne plus avoir le bureau pour lui tout seul, surtout quand il savait exactement qui allait être le deuxième occupant.
Une demi-heure plus tard, il terminait quelques formalités administratives quand Arthur entra suivi de Draco. Les deux jeunes hommes se regardèrent pendant quelques secondes avant que Draco ne fasse finalement un signe de tête poli. Harry lui rendit la pareille, mais cela ne semblait pas naturel.
Arthur fut le premier à parler, sachant qu'ils ne briseraient jamais le silence par eux-mêmes. « Eh bien les garçons, je sais que cette situation n'est pas la plus confortable pour l'un comme pour l'autre, mais je vous fais confiance et espère que vous arriverez à bien travailler ensemble. J'ai votre première mission commune. » Il plaça un dossier sur le bureau vide de Draco. « Rookwood a été repéré à Brent hier après-midi. Je veux que vous lui emboîtiez le pas, et ainsi voir si nous pouvons le trouver avant que quelqu'un ne soit blessé. »
Draco parla rapidement. « Avez-vous dit à Brent ? C'est assez proche de Harrow, n'est-ce pas ? »
« Oui, pourquoi ? »
« Quand j'étais enfant, mon père est allé dans une maison plutôt bien cachée qui appartenait au père de Rookwood, et il m'y a emmené. Il m'a fait jouer dans le jardin pendant qu'ils parlaient à l'intérieur. Cette maison était à Harrow, sur Greenhill Way. S'il a été repéré à Brent, alors peut-être qu'il a toujours cette maison, et se cache là-bas. »
« Nos archives ne montrent pas que des sorciers ou sorcières vivent à Greenhill Way. En êtes-vous sûr ? » Demanda Arthur.
« De nombreux mangemorts sont assez riches ou ont accès à d'anciennes maisons familiales. La plupart d'entre eux ont des maisons que personne d'autre, que l'entourage de Voldemort, ne connaissait. Ils avaient des choses qu'ils voulaient cacher au ministère, et en cas de perquisition, une seconde maison dont personne d'autre n'avait connaissance, leur permettait de garder leurs secrets en sécurité. Et avec la magie noire, je suis sûr qu'ils étaient capables de bien les cacher. »
« Des maisons secrètes … ça a beaucoup de sens, au vue de leurs évasions, depuis la fin de la guerre. Je veux que vous voyiez tous les deux si vous pouvez la trouver et y tendre un piège. Si vous voyez quelqu'un dans cette maison, appelez les renforts immédiatement. » Il tapota l'épaule de Draco. « Je savais que vous embaucher serait utile. »
Il fit un signe de tête à Harry en sortant. « Bonne chance. »
Ils étaient, à nouveau, seuls. Aucun des deux ne savait vraiment quoi dire à l'autre, ni comment agir. Après quelques instants, Harry se leva et se dirigea vers lui. Il ne pouvait plus supporter ce silence gênant, alors il tendit la main. « Je sais que je t'ai refusé une poignée de main quand nous étions enfants, mais j'espère qu'en tant qu'adultes, nous pourrons mettre le passé derrière nous. »
Draco s'arrêta une seconde, mais finit par lui serrer la main. « Bien. »
Ils se regardèrent maladroitement pendant un moment avant que Draco ne reprenne la parole. « Eh bien, nous ferions mieux d'y aller. Suis-moi, je sais comment y aller. »
Harry ne répondit pas mais suivit Draco hors du bâtiment.
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Ils avaient transplané, aussi près que possible de la maison en question, sans être détectés. Une fois qu'ils avaient atterri dans un endroit à l'abri de la vue des moldus, ils se dirigèrent vers l'endroit où Draco pensait que la maison était.
« Ça devrait être entre ces deux maisons. » Dit Draco confus, regardant d'un foyer, clairement moldu, à l'autre. « Je suis sûr que la maison était là, il y a dix ans. »
« Peut-être que c'est toujours le cas, mais nous ne pouvons pas la voir à moins de faire une sorte d'incantation spéciale pour la faire apparaître. Ou alors un truc comme pour les briques du Chaudron Baveur, ou la plate-forme 9 3/4. » Suggéra Harry.
Draco baissa les yeux et commença à marmonner pour lui-même en essayant de se rappeler comment son père les avait fait entrer, il y a toutes ces années. Il se concentra sur le trottoir pendant une minute puis sourit. « Attends … oui … je me souviens maintenant. » Draco leva sa baguette et métamorphosa une feuille en couteau. Il se pencha pour le saisir quand une baguette fut enfoncée dans son cou.
Harry mit sa baguette sur la gorge de Draco, à l'instant où il repéra le couteau. « Qu'est-ce que tu penses que tu fous Malfoy » Chuchota Harry avec colère. « M'as-tu amené ici pour me faire tuer. Pensais-tu que ce serait aussi simple que ça ? »
Malfoy laissa tomber le couteau et sa baguette à ses pieds, et leva les mains devant lui. « Non Potter, c'est un pacte de sang. Pour arriver à la maison, tu dois mettre du sang sur cette brique, sur le trottoir. La brique, légèrement plus sombre, avec le R dessus. Il doit s'agir de quelqu'un qui a déjà été autorisé à entrer auparavant. J'allais pour me couper la main, espèce de con paranoïaque. » Il cracha.
Harry baissa sa baguette, réalisant qu'il avait tiré des conclusions hâtives. « oh … bien alors … vas-y, continue. »
Draco prit sa baguette et le couteau tout en jurant dans sa barbe. « Super, merci. » Dit-il sarcastiquement.
Il s'avança vers la brique plus sombre et se coupa rapidement la paume. Alors qu'il mit son sang sur la brique, celui-ci fut lentement absorbé dans le R et une grande maison de trois étages apparut entre les deux petites maisons devant lesquelles ils se tenaient ; très semblable au 12 square Grimmaurd.
Harry enroula, rapidement, sa cape d'invisibilité autour d'eux pour qu'ils ne soient pas vus et ils se rapprochèrent.
Après que Draco eut guéri sa main, ils jetèrent un coup d'œil à travers plusieurs fenêtres. Ils ne pouvaient voir aucun signe d'activité, mais la maison ayant plusieurs étages, ils n'abandonnèrent pas encore. Une fois arrivés à l'arrière de la maison, Harry remarqua un balcon au deuxième étage avec une porte légèrement entrouverte qui menait à la maison.
« Regardes là-haut. » Il a souligné.
« Parfait. Bon, je vais me lancer un sort de désillusion, et je veux que tu me fasses léviter sur le balcon. Quand je serai là-haut, tu devras sortir un doigt de ta cape, pour que je sache où tu es. Je te ferai ensuite léviter pour me rejoindre, puis nous entrerons ensemble. »
Harry réfléchit au plan pendant une minute avant de répondre. « Ça a l'air bien. » Il accepta et leva sa baguette.
Draco se désillusionna alors qu'Harry lui murmurait « wingardium leviosa ». C'était un peu plus difficile avec une personne invisible et Harry continuait d'entendre ses chuchotements tels que « plus haut » ou « plus à gauche » mais finalement il entendit un « Ok, j'y suis, là. »
Harry remit sa baguette dans sa poche et sortit son petit doigt de la cape, comme il lui avait demandé. Il se sentit soulevé du sol et quelques instants plus tard, il se tenait sur le balcon à côté de son partenaire. Il ouvrit légèrement sa cape pour que Draco puisse se glisser dessous.
« Très bien, eh bien, nous devons définitivement obtenir des uniformes qui nous permettront d'être invisibles pour tout le monde sauf les uns des autres. C'était vraiment horrible. » Draco se plaignit alors qu'il enlevait son sort de désillusion. « Et nous sommes aussi beaucoup trop proches l'un de l'autre. »
« Je suis d'accord. Pouvons-nous entrer ? » Demanda Harry.
Draco hocha la tête et ils s'avancèrent dans la maison. Ils entrèrent dans un grand salon avec une cheminée. Il y avait deux verres, à moitié vides, de Whisky Pur Feu posés sur la table basse entre deux canapés.
« Il y a vraiment quelqu'un qui vit ici. » Dit Harry en désignant les lunettes.
« Je pense que le bureau est au bout du couloir. Nous devrions le vérifier avant d'appeler les renforts, au cas où ils essaieraient de détruire des preuves. » Suggéra Draco, tout en commençant à marcher vers l'entrée du couloir.
« Non Malefoy, nous les appelons d'abord. Je vais envoyer un message à Arthur pour lui expliquer comment entrer, et ensuite nous pourrons aller au bureau en attendant qu'ils arrivent. » Dit Harry calmement mais sévèrement.
Draco se lança, à nouveau, un sort de désillusion et se dégagea de sous la cape avant qu'Harry ne puisse l'arrêter.
« Malfoy ! » Chuchota Harry avec colère. « Merde. » Il sortit rapidement son bloc-notes qui lui permettait de communiquer directement avec Arthur Weasley, et lui écrivit les instructions pour se rendre à la maison.
Après l'envoi de ses instructions, il se glissa dans le couloir jusqu'à ce qu'il entende des voix venant d'une porte fermée. Alors qu'il s'approchait sur la pointe des pieds, il sentit son épaule heurter quelque chose d'invisible et il haleta.
« Shhhh, c'est juste moi. » Il entendit Draco chuchoter. « Ecoutes. »
Harry rapprocha son oreille de la porte. Il pouvait entendre deux voix venant de l'intérieur.
« Je suis nerveux à force d'attendre cet espion dont Rodolphus nous a parlé. Ça prend beaucoup trop de temps. » Il entendit le commentaire d'un homme inconnu.
« Oui, d'après ce que j'ai entendu, il n'est même pas sensé pouvoir établir de contact physique avant Noël. » Une deuxième voix a répondu. « Et qu'il ne pourra même pas être en mesure d'obtenir les informations du ministère avant le courant de l'été. »
« Se cacher ici jusqu'à présent, c'est de la connerie. » La première voix parla de nouveau. « Ce plan avance beaucoup plus lentement que prévu. Que devons-nous faire ici en attendant ? »
« Rodolphus a dit que c'était la seule façon de le faire en secret. Si beaucoup plus d'entre nous se font prendre avant qu'il ne puisse accomplir sa tâche, il ne restera plus assez de nous pour riposter. »
« Ça, je comprends … ce que je ne comprends pas, c'est, tout simplement, pourquoi il faut autant de temps pour obtenir le … » La première voix fut coupée par la seconde.
« Shhhh. Quelqu'un passé les protections. » Ils entendirent la deuxième voix dire. Deux paires de pas pouvaient être entendues, se dirigeant en direction de la porte.
Harry parla d'abord dans un murmure. « Nous devons reculer, je vais leur lancer un Incarcerem, dès que la porte s'ouvre. »
« Non, vas à droite, je vais à gauche. Tu prends le premier et quand le second surgit pour te chercher, je le prends par derrière. » Draco répondit.
Harry hocha la tête, convenant que son plan serait meilleur, mais cela ne l'empêchait toujours pas de se méfier de son ancien rival de Poudlard. « Ne penses même pas à vouloir me trahir, Malfoy. Arthur est en route. »
Draco marcha déjà vers la gauche, tout en murmurant, « Quand comprendras-tu que je suis de ton côté maintenant ? » par-dessus son épaule.
Harry recula rapidement et vers la droite juste au moment où la porte s'ouvrit. Des cordes s'enroulèrent autour du premier homme lorsqu'il lança un Incarcerem informulé, ayant amélioré ces compétences au cours des derniers mois. Quelques secondes plus tard, le deuxième homme a surgit et a crié « Stupefix », sort qu'Harry a esquivé rapidement. Quand Harry leva les yeux, le deuxième homme était ligoté et allongé à côté de l'autre. Il reconnut les deux hommes qu'il avait vus dans les dossiers, dans les bureaux de l'Auror, comme étant Rosier et Rookwood.
« Tu vas bien Potter ? » Il entendit Malfoy demander de l'autre côté du couloir.
« Je vais bien, je l'ai esquivé. » Répondit Harry en enlevant sa cape.
Les deux hommes sur le sol levèrent les yeux vers Harry avec colère. « C'est toujours toi, n'est-ce pas Potter ? » Dit Rookwood. « Comment as-tu pu trouver cet endroit ? »
Draco enleva son sort de désillusion et se dirigea vers eux. « Il a eu un peu d'aide. » Dit-il avec arrogance.
« Draco ! » Cria Rosier. « Qu'est-ce que tu penses faire en laissant Potter entrer ici ? Ton père va te tuer quand il le découvrira ! »
Il fixa les hommes ligotés, au moment même où les sons de plusieurs pas pouvaient être entendus atterrir sur le balcon. » Je vais tous vous traquer, jusqu'au dernier d'entre vous. » Draco menaça. « Et croyez-moi quand je dis que j'ai le soutien total de mon père. »
Arthur se précipita dans le couloir vers eux, suivi de près par cinq autres Aurors. Il regarda les deux mangemorts capturés devant lui, puis Harry et Draco.
« Bon travail les garçons. » Arthur sourit.
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Après quelques heures à fouiller la maison et après avoir aidé à escorter Rookwood et Rosier à Azkaban, Draco et Harry retournèrent à leur bureau pour remplir les papiers nécessaires à leur rapport de mission. Harry lui montra tous les différents documents et les répartit uniformément entre eux deux.
« Demain, nous commencerons à analyser tous les différents objets et artefacts de magie noire que nous avons trouvés, avant de les envoyer aux départements appropriés pour briser leur sort ou pour qu'ils soient détruits. » Dit Harry.
Draco hocha la tête, comprenant facilement les procédures.
« Tu as été d'une très grande aide aujourd'hui. » Harry dit gentiment, « Je n'aurais jamais trouvé cette maison sans ton savoir. Je vois pourquoi Arthur voulait que tu rejoignes l'équipe. »
« Je n'ai pas besoin de tes éloges Potter. Je ne l'ai pas fait pour toi. »
Harry s'arrêta un moment, essayant de décider s'il voulait évoquer le sujet, sur lequel il mourait d'envie de poser des questions depuis hier, ou non. « Est-ce que tu l'as fait pour elle alors ? » Il a finalement demandé.
Draco grogna puis répondit avec colère. « Je ne veux pas parler de ce que tu as vu dans mes souvenirs. Je te les ai seulement montrés pour que tu croies que, tout comme toi, je veux voir disparaître tous les mangemorts. Et que oui, je veux qu'elle et ma famille soient en sécurité. Ça signifie que je veux que tous ces salauds psychotiques soient morts ou à Azkaban afin que tous ceux qui me sont chers, soient en sécurité. À présent, pouvons-nous laisser tomber ce sujet ? C'est la dernière chose dont je veux discuter avec toi. »
Harry leva les mains devant lui comme s'il se rendait. « Désolé, je suis juste très choqué, et pour être honnête un peu curieux. Cela va à l'encontre de tout ce que j'ai pu penser de toi. »
« Eh bien, surprise surprise ! Surmonte-la et passons à autre chose. » Dit Draco en revenant à ses papiers.
« Eh bien, comment réagirais-tu si tu découvrais que Ron s'intéressait à Goyle depuis quatre ans ? » Demanda Harry alors qu'il continuait à écrire sur ses propres papiers.
Draco eu l'air d'être une personne, sous laquelle on venait de lui mettre quelque chose avec une odeur nauséabonde sous son nez. « S'il vous plaît, ne me mets pas cette image dans la tête. » Il se moqua, « Est-ce vraiment le meilleur exemple que tu pouvais trouver ? »
Harry y réfléchit une seconde puis rit. « Désolé, c'était une image assez horrible, n'est-ce pas ? »
Tout resta silencieux pendant plusieurs minutes avant qu'Harry ne reprenne la parole. « J'ai juste une question dont j'aimerais avoir la réponse. »
Draco laissa tomber sa plume et soupira en se penchant en arrière, sur sa chaise. « Juste une question et ensuite tu promets de ne plus en parler ? »
« Juste une seule. »
« Bon, que veux-tu savoir alors ? » Il craqua.
« Est-ce que tu vas tenter ta chance ? » Demanda Harry.
« Tu veux dire, est ce que je vais lui dire ou lui demander de sortir avec elle ? »
« Oui. »
« Non. »
« Non ? »
« Je pense que nous savons tous les deux qu'elle mérite bien mieux que moi. » Déclara Draco.
« Tu sais ... » commença à dire Harry.
« Non. J'ai répondu à ta question, maintenant tu laisses tomber. C'était le deal. » Dit-il avec colère. « Maintenant, puis-je, s'il te plaît, revenir à cette paperasse sans plus de perturbations ? »
« Ouais désolé. » Dit Harry insatisfait. « La journée est bientôt terminée et je suis supposé partir bientôt pour aller dîner chez les Weasley. Es-tu prêt à ce que je t'escorte ? »
« Tant que tu n'évoques pas le sujet à nouveau. » Draco répondit en se levant pour mettre sa cape.
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Harry transplana au Terrier après avoir escorté Malfoy hors du bâtiment. En entrant, il fut accueilli par Molly.
« Bonjour Harry. Heureux que tu aies pu venir. Ron et George devraient être là dans un instant. Assieds-toi où tu veux. » Dit-elle en continuant à remuer les différents plats sur la cuisinière.
« Merci Mme Weasley. » répondit Harry en s'asseyant à la table à côté de M. Weasley.
Arthur rangea aussitôt le papier qu'il lisait et leva les yeux vers Harry. « Aujourd'hui a été une bonne journée. Les connaissances de Malfoy ont été utilisées à bon escient. Tu n'es pas d'accord ? »
« Autant, je déteste l'admettre, mais oui. Il est en fait un bon atout à avoir. Il en sait plus sur les vieux amis de son père que nous. Il a aussi de bons instincts et élabore rapidement des plans. » Répondit Harry.
« Personne n'a jamais attrapé un Mangemort aussi vite après un tuyau. Nous devons généralement délimiter une zone pendant des semaines avant qu'ils ne soient repérés à nouveau. »
« Espérons simplement que ses connaissances continuent d'être aussi bénéfiques. »
Arthur réfléchit à la déclaration d'Harry pendant un moment avant de répondre. « Je pense qu'il serait sage que chaque Auror, ayant obtenu un tuyau sur un Mangemort en particulier, vienne lui demander des informations générales à leur sujet. Ces tuyaux pourraient lui rafraîchir la mémoire sur des lieux et d'autres informations. Tout comme ce qui s'est passé aujourd'hui. »
Harry acquiesça. « Cela me rappelle. Nous avons entendu Rookwood et Rosier parler avant qu'ils ne réalisent que nous étions là. Ils ont dit que Rodolphus Lestrange avait un espion et un plan. Son espion va prendre contact avec quelque chose à Noël et obtenir des informations du ministère cet été. Nous devrions probablement les interroger pour obtenir plus d'informations. »
« Un espion ? Je suppose que nous devrons les pousser pour essayer d'obtenir plus d'informations. » Arthur a répondu.
Ron et George arrivèrent soudainement à la maison, interrompant leur conversation. Le couple s'assit en face de Harry.
« Hey George, comment vas-tu ? » Demanda Harry, changeant le sujet pour dévier de celui de son travail.
« Bien, je suppose. » Dit George solennellement. George n'était toujours pas tout à fait lui-même après la mort de Fred. Fred avait été son partenaire dans le crime depuis le jour de sa naissance. Et même si Ron faisait un excellent travail, ce n'était tout simplement pas la même chose.
« Comment ça va à la boutique ? » Demanda Harry en essayant de le faire parler de quelque chose de joyeux.
« Ça va. Les affaires ont augmenté de façon drastique depuis qu'on est si proche d'Halloween. »
« Nous venons de sortir une nouvelle gamme de costumes d'Halloween qui ont été dévalisés dans les rayons. » Ron intervint.
Tout resta silencieux pendant une minute avant que Molly n'entre pour les rejoindre, suivi par des plats de nourriture, délicieusement odorante, qui furent gracieusement disposés au milieu de la table. Tout le monde a pioché dedans jusqu'à ce qu'ils aient trop mangé pour pouvoir bouger.
« Après tous ces mois passés sous la tente, je ne m'en lasserai jamais. » Dit Ron la bouche pleine.
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Après le dîner, Harry et Ron s'assirent sur le porche arrière et parlèrent de quidditch pendant un moment. Les Canons de Chudley avaient eu une excellente pré-saison, selon Ron. Le parti pris de Ron faisait rire Harry lorsque, soudainement, Ron changea de sujet.
« Alors, comment s'est passé ton premier jour en binôme avec Malfoy ? »
« Est-ce que ton père t'a dit ce qui était en train de se passer ? »
« Ouais. Je n'arrivais pas à y croire, mais il a dit qu'il avait de bonnes raisons et que tu l'avais accepté. »
« Ouais, ça a été un choc quand j'ai appris que je devrais travailler avec lui. Bien que je déteste l'admettre, mais il va finir par être un bon atout à avoir dans le département. J'ai juré de garder le secret, alors je suis désolé de ne pas pouvoir parler des raisons pour lesquelles nous savons qu'il est digne de confiance. »
« Non ! Pas toi aussi ? Je n'ai rien pu obtenir de papa non plus. C'est comme le professeur Rogue, une fois de plus. »
Harry rit, « Nous avons juré de nous taire. Saches simplement qu'il est de notre côté maintenant et qu'il a fait du bon travail aujourd'hui. Nous avons attrapé deux mangemorts en nous basant sur les connaissances qu'il avait acquises au fil des ans à traîner avec son père. »
« C'est toujours un con. Ne le laisse pas te faire oublier ça. » Lui rappela Ron.
« Étonnamment, il était correct aujourd'hui. Un peu impoli, mais rien de comparable par rapport à l'école. » Harry l'informa.
« S'il te plaît, ne me dis pas que nous finirons par devenir amis avec lui. » Ron gémit.
« Eh bien, je suis coincé en binôme avec lui pendant pas mal de temps, Ron. J'aimerais être en bons termes avec mon partenaire. Je pensais l'inviter à prendre un verre avec nous au Chaudron Baveur la semaine prochaine. »
Ron gémit à nouveau, « On est obligé ? »
« Je pense que ce serait un beau geste. Lui faire savoir que le passé appartient au passé et que nous pouvons tous nous entendre maintenant. »
« D'accord, d'accord. Je gémis seulement parce que je sais que tu as raison. De plus, ce n'est pas comme s'il avait beaucoup d'amis. Il adorerait probablement avoir des amis moins serpentards. »
« Je suppose que c'est réglé alors. » Harry acquiesça. « De toute façon, je pense que je vais rentrer à la maison pour dormir. On se voit jeudi prochain ? »
« Comme toujours. » Ron répondit avant qu'Harry ne transplane dans son appartement.
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Une fois de retour dans son appartement, Harry remarqua une lettre de Ginny sur sa table basse et la prit.
Harry James Potter !
Pourquoi ne m'as-tu pas dit que tu allais être le partenaire de Malfoy ! J'ai dû l'apprendre de maman. Elle m'a dit que toi et papa aviez juré de ne dire à personne la raison pour laquelle il avait eu une chance et pourquoi tu l'avais accepté comme partenaire, mais bon sang, je suis si curieuse. Je sais que tu ne peux pas me le dire directement, mais crois-moi Harry quand je dis que je sais lire en toi et que je vais le découvrir. Je me suis donnée pour mission de le découvrir. Si tu ne peux pas me le dire maintenant, ce secret va me tuer ! Tu ne voudrais pas d'une petite amie morte, n'est-ce pas ? Alors, trouves un moyen de me donner un indice ! Hermione est aussi très curieuse. Nous avons imaginé des théories toute la journée. Était-il secrètement amoureux de Crabbe et maintenant qu'il est mort, il veut se venger ? (Je serai si heureuse si c'est la bonne réponse). A-t-il été victime d'intimidation par les vieux amis de son papa, et maintenant il veut se venger ? Cela a-t-il à voir avec la vengeance d'une manière ou d'une autre ? Un oui ou un non suffira sûrement, non ? Non ?
D'accord. Je pense que je t'ai assez harcelé pour le moment.
Je t'aimerai toujours,
Ginny
Harry se mit à rire de la lettre, mais savait qu'il allait avoir de sérieux problèmes. Ginny était déjà en train de devenir folle de curiosité et il savait que les vacances de Noël ne seraient rien d'autre qu'un moyen, pour elle, de fourrer son nez dans les affaires de Malfoy. Comment allait-il pouvoir le lui cacher ? Si elle devinait correctement en face de lui, elle le saurait. Il n'était pas un bon menteur et un regard sur son visage le trahirait. Il devait l'empêcher de deviner la raison, mais comment ?
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Quand Draco rentra chez lui ce soir-là, il monta directement dans sa chambre et se versa un verre de Whisky Pur Feu, ressentant le besoin de se détendre les nerfs après la dure journée qu'il avait eue. Il a également appelé son elfe de maison pour lui apporter un dîner.
Quand il eut fini les deux, il sortit une petite boîte de sa table de chevet et en sortit quelques coupures de papier. C'étaient toutes des photos d'une certaine brune aux cheveux bouclés qui était apparue dans le Daily Prophet, ces dernières années. La première était celle où elle étreignait Harry pendant en quatrième année, lorsque Rita Skeeter avait affirmé qu'elle et Harry avaient une aventure. Les plus récentes d'entre elles avaient été prises après la fin de la guerre, la montrant comme étant une héroïne. Il les feuilleta, en se versant un autre verre de Whisky Pur Feu. Soudain, la tête de Blaise Zabini apparut dans sa cheminée.
« Alors, comment s'est passé ta première journée avec Potter, ton partenaire ? » Il a demandé avec suffisance.
« Parfaitement. » Draco répondit, en remettant rapidement les coupures dans la boîte et en fermant le couvercle.
« Comme je m'y attendais. » Blaise avait remarqué la boîte et sourit diaboliquement. « Qu'y a-t-il dans la boite ? »
« Rien qui te concerne. » Dit Draco en jetant sa cape dessus.
« Alors, vas-tu utiliser ce partenariat pour enfin obtenir ce que tu veux vraiment ? »
« Qu'entends-tu, au nom de Merlin, par là ?
« Je suppose que j'aurais dû dire qui au lieu de que. » Déclara Blaise.
Draco le regarda fixement.
« Granger. Ne me traite pas comme si j'étais stupide. Je savais que tu l'aimais avant toi. »
Draco se renfrogna. « Non, je ne vais pas le faire. »
« Tu devrais, soit te lancer, soit t'en remettre. Donc, si tu ne veux pas te lancer, tu devrais jeter cette boîte devant toi, dans le feu. Allez … lance-la directement vers moi. » Il l'incita.
Draco regarda son seul ami avec méfiance. « Comment sais-tu ce qu'il y a dans la boîte ? »
« J'ai fouiné, il y a quelques mois, quand j'étais venu dîner. » Dit Blaise avec un ricanement.
Draco gémit. « Est-ce que tout le monde va me prendre la tête à ce sujet, aujourd'hui ? »
« Attends, qui d'autre sait ? » Demanda Blaise avec enthousiasme.
« Potter. »
« Tu l'as dit à son meilleur ami, mais tu ne vas pas te lancer ? »
« Je l'ai seulement laissé le découvrir pour qu'il ait me croit quand je dis que je suis de leur côté. Il a juré de garder le secret et ne peut pas lui dire. »
« Fais comme tu veux, alors. Tu vas juste laisser passer ta chance et alors tu vas déprimer. » Blaise le provoqua.
« Eh bien, c'est mon choix, n'est-ce pas ? »
« Tu sais que tu le regretteras une fois que tu la verras heureuse avec quelqu'un d'autre. »
« Je ne peux pas être avec elle. Même si elle finissait par avoir des sentiments réciproques, mon père ne permettrait jamais que cela continue. Il est peut-être du bon côté maintenant, et il n'est peut-être pas d'accord pour tuer des moldus ou des nés-moldus, mais il ne me laisserait jamais sortir avec une. Il me tuerait volontiers et irait à Azkaban, plutôt que de me laisser détruire sa précieuse lignée de Sang Pur.
« Très bien, sois malheureux alors. »
« Bonne nuit Blaise. J'ai eu une longue journée et je vais me coucher. »
« Bonne nuit. Fais de beaux rêves de Granger. » Blaise eut un petit rire.
Draco jeta son verre sur la cheminée, juste au moment où Blaise faisait sa sortie ses rires résonnant toujours dans toute la pièce.