Boujour à toutes et à tous, Tout d'abord je tenais à m'excuser sincèrement pour la (très) longue attente de la sortie de ce chapitre, qui j'espère va vous plaire. Ensuiste, j'espère que vous allez tous bien et que cette période ne vous plombe pas le moral. Je vous avoue qu'avec la situation actuelle je n'ai pas énormément écrit, si n'est pas du tout, mais j'ai finit mon 3ème chapitre et j'en suis très contente. Enfin pour ce qui est de la suite, je ne veux pas vous promettre qu'elle arrivera bientôt, même si je l'espère, mais qu'elle sera croustillante... J'arrête de parler, et je vous laisse avec la suite

Après avoir posé la question qui fâche, Jane s'installa en face de la coupable numéro une. Elle lui scruta le visage dans l'attente d'une quelquonque réaction de la part de celle-ci. Elle attendait sa réponse, pour savoir si elle allait encore lui mentir ou si elle allait enfin passer aux aveux. Mme Stevenson prit le dossier dans ses mains et soupira fortement. Jane lui reposa la question d'un ton sec en la regardant droit dans les yeux, avec ce regard qui pourrait faire fuir quiconque le croiserait.

- Avez-vous, oui ou non, assassinée votre mari ?

Quand Mme Stevenson releva son visage et qu'elle y croisa les yeux, devenus presque noir, de Jane, elle savait qu'elle risquait encore plus gros si elle s'attardait à lui mentir une fois de plus.

- Il me trompait, il me l'a avoué.

La brune eut un sourire en coin ; elle avait gagné.

- Pourquoi ne pas me l'avoir dis plus tôt ?

- Parce que vous auriez eu des doutes quant à mon innocence. Vous auriez pensée que je l'avais appris et que j'avais voulu me venger. Quand je vous ais appelée, je comptais vous parler de l'aventure qu'avait mon mari pour vous dirigez sur cette piste, le temps de..

- Faire vos affaires et foutre le camp, tout en changeant votre identité dans la foulée ?

Mme Stevenson acquiesça en hochant la tête. Jane lui demanda simplement et fermement.

- Racontez moi ce qu'il c'est passé.

Flashback

Il était 20h quand Brody passa sa porte d'entrée. Morgan était dans leur chambre à l'étage. Elle attendait qu'il prenne son dîner pour l'interroger de nouveau à propos de cette relation extra-conjugale. Elle l'entendit crier depuis la salle à manger.

- Chérie, où est-ce que tu es ?

- Qu'est-ce que ça peut te faire ?

Il n'en rajouta pas davantage, n'ayant aucune envie de s'engueuler avec sa femme. Se dirigeant vers la cuisine, il ouvrit le réfrigérateur pour en sortir les restes d'un poulet qui datait de la veille. Il s'installa sur la table du salon et alluma la télévision. À cette heure-là il n'y avait pas grand chose d'intéressant : la plupart des chaînes rediffusaient des séries qu'il avait vus et revus. Il trouva tout de même chaussures à son pied : un documentaire animalier sur les animaux en voie de disparition. Quelle tristesse ! Pensa t'il.

Il eut finit de manger dans les alentours de 21h, quand sa femme se décida enfin à descendre. Elle observa aux alentours si elle y voyait la moindre présence de son mari puis se dirigea vers le porte-manteau pour examiner son manteau. Elle y distingua quelques cheveux roux et sentit la colère montée en elle. Elle en attrapa un et marcha jusque dans le salon où son mari était assis sur son canapé, bière à la main, regardant la télévision.

- Tu te fous de moi Brody ?

Son mari se retourna et vit sa femme avec quelque chose dans la main qu'il jugea être un cheveu. À ce moment précis, il sut qu'il lui devait des explications.

- Chérie, ce n'est pas ce que tu crois.

Il s'arrêta net, faisant une pause de quelques secondes. Il repensa à toutes ces fois où, sa femme lui avait reproché de ne pas être assez avec elle, lui avait fait une bonne dizaine de crises de jalousies et tout un tas d'autres choses qu'il ne pouvait plus supporter. C'est alors qu'il reprit, avec le plus grand des calmes.

- En fait, si. C'est totalement ce que tu crois.

Morgan le regarda en fronçant les sourcils.

- Comment ça ?

Brody éteignit la télévision et se tint juste devant sa femme. Il lui expliqua qu'il fréquentait une de ses collègues, Kelly, depuis maintenant 4 mois et qu'ils se comprenaient et s'aimaient. Il lui reprocha toutes ces choses qu'il rêvait de lui reprocher depuis longtemps. Morgan lui coupa la parole, pensant qu'il n'allait jamais s'arrêter.

- Stop ! Attends tu es entrain de me dire que tu m'as trompée et que, ça y est, la vie est belle pour toi ?

- En quelque sorte, oui. Je n'en peux plus de toi, de tes crises de jalousie nonstop, tes reproches. Je demande le divorce, je compte m'installer avec Kelly, je me casse d'ici.

Alors qu'il s'apprêtait à monter à l'étage afin d'aller se coucher, Morgan s'approcha d'une étagère et ouvrit un des tiroirs. Elle en sortit un pistolet et menaça son mari de mettre un terme à sa relation avec Kelly. Il refusa en lui disant qu'ils n'auraient jamais dû se marier, et que Kelly était la femme de sa vie. Ayant assez entendu de ses sottises, Morgan appuya sur la détente.

Fin du flashback

Mme Stevenson fixa Jane, comme pour savoir si elle allait réduire sa peine parce qu'elle avait coopérée. Jane comprit instantanément et la ramena à la réalité.

- Donc, vous avez tuée votre mari parce qu'il vous trompait ? Vous savez qu'il existe des procédures pour divorcer et éviter le meurtre ?

Elle avait posé cette question d'un ton ferme, elle ne voulait en aucun cas avoir de la peine pour cette femme. Ni même rentrer dans son jeu d'ailleurs.

- Oui, j'en suis bien consciente, mais j'en avais assez de l'entendre répéter qu'il allait enfin construire quelque chose de stable avec cette pouffiasse !

Jane regarda le dossier posé devant elle et le feuilleta. Elle y remarque deux incohérences. Tout d'abord, quand elle tomba sur le rapport d'analyse de Maura, il indiquait qu'il y avait deux groupes sanguins, seulement, comment cela était possible ? Elle se souvint ensuite que Korsak lui avait dit que Mme Stevenson était dans un bar avec deux des ses amies. Étant donnée les circonstances de cet interrogatoire, elle ne pouvait pas y être. Elle reprit donc la parole.

- Vous m'expliquez pourquoi on a retrouvé votre sang sur le corps de votre mari ?

- J'avais une coupure sur la main droite qui n'était pas encore tout à fait cicatrisée. N'ayant jamais tirer avec une arme à feu et avec le recul, ma cicatrice s'est réouverte. J'ai donc dû mettre un peu de mon sang sur sa chemise en prenant son poul.

Tout en écoutant les aveux que Mme Stevenson lui faisait, Jane écrivait les moindres détails dans le dossier.

- Et le barman ? Vous avez dû le payer pour qu'il raconte vous avoir vus le soir du meurtre, je me trompe ?

- Non, en effet. Je lui ait versé une somme assez intéressante pour qu'il raconte que j'étais présente dans son bar avec deux de mes amies qui elle y étaient. Il a d'abord hésité puis après plusieurs augmentations de ma part, il a accepté. Je n'avais plus qu'à en parler avec mes amies concernées, que je n'ai pas payées, je vous rassure, et le tour était joué.

- Du moins, jusqu'à présent.

Jane se leva et ferma le dossier. Elle ouvrit la porte et demanda à un officier de venir. C'est alors que l'un d'eux s'avança vers elle. Elle le reconnue aussitôt. Il s'agissait de l'officier Olsen, qui lui avait indiqué que Mme Stevenson se trouvait dans ces lieux. Ils se sourirent mutuellement, puis elle annonça.

- Madame Stevenson, je vous arrête pour le meurtre de Brody Stevenson.

Elle lui passa les menottes et s'adressa à Olsen.

- Officier Olsen, vous pouvez l'emmener s'il-vous-plaît ? Vous lui lirez ses droits aussi.

- Oui, madame

Épuisée par cette affaire et tout particulièrement par cet interrogatoire, elle se dirigea vers son bureau. Elle croisa Cavanaugh qui revenait de la cafétéria.

- Alors cette enquête, ça avance, Rizzoli ?

- Encore mieux. Je viens d'obtenir des aveux monsieur. Ce n'était autre que la femme de la victime, Morgan Stevenson.

- Ah ça fait plaisir à entendre, bon travail. Vous m'enverrez le dossier ?

- Oui, Monsieur. Bonne soirée.

- Vous de même, allez vous reposer maintenant.

Jane approuva et s'arrêta devant le tableau des preuves. Elle commença à enlever les photos quand Korsak lui demanda.

- Attends, ça y est ? Elle a avouée ?

- Ouai, c'est fini pour aujourd'hui.

- Pour aujourd'hui ?

- Il va falloir convoquer ses amies qui étaient au bar le soir du meurtre, elle étaient complices. Et il faudrait interroger le barman, elle l'a payée pour qu'il dise qu'elle était dans son bar.

- Quelle drôle d'histoire. T'inquiètes pas pour ça, j'irais avec Franckie demain. Rentres chez toi.

Korsak continua d'enlever les photos sur le tableau et Jane commença à partir en direction de l'ascenseur, quand une question qu'il voulait poser à Jane lui revint en esprit.

- Au fait, Jane, je voulais te demander…

Il attendit qu'il ait son entière écoute, puis demanda.

- Je me mêle peut-être de ce qui ne me regarde pas, mais, est-ce qu'il se passe quelque chose entre Maura et toi ?

Jane se mit à rougir légèrement, et pensa à la soirée qu'elles allaient passer ce soir. Bien sûr qu'elle aimait Maura, bien plus qu'en tant que meilleure amie. Mais elle ne voulait pas en parler à tout le monde. En tout cas pas avant d'en avoir parler à l'intéressée et de voir sa réaction. Mais elle ne voulait pas pour autant mentir.

- Je sais pas, lui déclara t'elle

Korsak, surpris par la réponse de son amie, était bouche bée. Il n'eut à peine le temps de lui poser une autre question qu'elle était déjà dans l'ascenseur, sûrement pour aller rejoindre Maura.

Dans le bureau de Maura

Alors qu'elle était en train de ranger quelques papiers qui traînaient sur son bureau, Maura reçut un message.

"L'affaire est bouclée, je descends" J.

Un rictus se dessina sur le visage de la blonde. Bien sûr qu'elle était contente que l'affaire soit enfin terminée, mais elle était surtout contente de pouvoir finir la journée tranquille avec sa meilleure amie. Elle finit de ranger ses papiers, ferma son ordinateur et se leva de sa chaise.

On toqua à la porte, qui était ouverte, et la blonde y aperçue la brune, sur le seuil.

- Hey, ça va ?

Jane s'avança vers Maura et s'installa dans une des chaises devant son bureau et souffla un grand coup.

- Ça va, je suis juste épuisée par toute cette histoire.

Elle jeta un oeil à sa montre lui indiquant 16h30. Maura, voyant le visage fatigué de sa meilleure amie, lui demanda.

- Est-ce que tu veux qu'on reporte notre soirée ?

- Hein, non Maura. Finis de ranger tes affaires et on se rejoint chez toi. Je dois juste me changer, récupérer quelque chose chez moi, et on passe le reste de la journée ensemble, d'accord ?

- D'accord, lieutenant.

Jane, sentant ses joues rougir, se leva de sa chaise et sortit de la pièce.

- Je t'envoies un message quand je part de chez moi

Puis elle disparue dans l'ascenseur.

Après avoir regroupé ses affaires, Maura se faufila dans un autre ascenseur, hâte que la soirée en tête à tête avec sa meilleure amie commence.

Alors, vous vous y attendiez à ce dénouement ? La soirée entre Jane et Maura se passera t-elle bien ? Vont-elles avouer leurs sentiments réciproques ?

La suite dans le chapitre 4, qui arrive (j'espère) bientôt !