Disclaimer : Les personnages et le concept ne m'appartient pas. Il n'y a que le contexte et l'histoire qui sont à moi. Merci !
Note de l'auteur : Oui, bonsoir ! J'espère que vous allez bien ! Comme prévu, voici les chapitres 3 et 4 de cette fiction ! Je suis contente de voir que vous vous intéressez un minimum à mon histoire, ça me fait plaisir ! Au programme ? Une scène dans la forêt. Présentation d'Harley. Et plusieurs petites choses dont aller, lisez ! ENJOY !
" Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. " - Lamartine
Chapitre 3 : Jeu
La jeune femme courrait entre les arbres, ne s'arrêtant que pour respirer à petite quantité. Elle savait que quelque chose la suivait, tapis dans l'ombre. Son cœur lui faisait mal, comme ses poumons, mais elle ne pouvait pas abandonner, c'était la mort assurée.
- Il faut que tu tiennes, Clarke ! Et que tu trouves quelqu'un ! Il doit bien y avoir une personne quelconque dans cette fichue forêt ! S'énervait-elle contre elle-même, la peur au ventre.
Lentement, elle ralentit pour laisser le temps à ses muscles de se refroidir. Elle s'accroupit contre un arbre, cachée entre deux imposants rochers. Elle calma les battements de son cœur avant de masser ses mollets douloureux. Tandis qu'elle s'y attelait, elle observa les alentours pour trouver un point de repère.
Il n'y avait que des arbres à perte de vue, mais elle entendit des bruits à la fois étranges et rassurants. Des vibrations causées par des pas. Le bruit tangible de l'eau d'une rivière. Son environnement était opprimant et déroutant, mais elle ne perdit pas espoir pour autant.
Après un long moment assis à même la terre, elle décida de se relever, mais en posant une main au sol, elle ne remarqua pas qu'elle se trouvait sur une branche d'arbre coupée. Soudain, une masse tomba littéralement sur elle, l'empêchant de hurler de terreur suite à cette attaque silencieuse.
La silhouette était une jeune femme. Elle semblait être un peu plus âgée qu'elle et portrait fièrement une chevelure de feu. La nouvelle arrivante conseilla à Clarke de se taire, posant son doigt contre ses propres lèvres. Ce n'est qu'au signe positif de la jolie blonde que l'intruse la libéra de sa poigne.
- Tu vas me suivre et fait attention où tu mets les pieds, chuchotas la chevelure de feu en se déplaçant, toujours accroupi.
Clarke la suit sans poser de question, imitant sa sauveuse malgré la douleur présente dans ses membres. Après quelques mètres accroupis, elle vit sa guide se lever et slalomer entre les arbres avec une habilité et une discrétion remarquable.
Elles arrivèrent proche de la rivière où elles en profitèrent pour boire et se nettoyer le visage. La blonde sentit le regard attentif et insistant de celle aux cheveux roux sur sa personne. Elle releva les yeux dans sa direction, lui adressant un regard interrogateur.
- Tes cheveux, ils sont trop voyants. On va devoir les faire passer inaperçu, dit l'inconnue sans animosité dans la voix, juste de la constatation.
Elle lui jeta alors sa veste sans ménagement avant de donner un coup de menton dans sa direction pour l'inciter à ce qu'elle la porte. Discrètement, Clarke fit ce que sa nouvelle amie lui demanda et elle remarqua une capuche noire accrochée sur le dos de la veste.
Elle posa le morceau de tissus sur ses cheveux couleur miel avant de reporter son océan bleu vers la rousse. Celle-ci eut un petit sourire amusé devant les gestes à peine contrôlé et gauche de cette belle blonde. Encore une, se dit-elle alors que l'image d'une autre femme lui venait en tête. Teinté de bleu et de rose.
- Je pensais, pendant un moment, que tu allais me demander de mettre de la boue dans mes cheveux. Comme à l'armée, chuchota Clarke doucement, triturant ses doigts avec nervosité.
- J'allais te le demander, affirma son homologue avec sérieux tandis que la jeune femme se décomposait. Mais ce serait dommage d'abîmer une si belle chevelure, annonça-t-elle après un instant d'arrêt dans un sourire amusé.
La blonde ne sut comment réagir devant le comportement étrange de cette jeune femme. Elle n'en eut pas le temps de toute façon puisque celle-ci se releva, analysant soudainement les environs.
- Il faut qu'on parte. Maintenant ! Répliqua-t-elle avec précipitation.
La rousse la prit par le bras et elles se dépêchèrent d'entrer à nouveau dans l'épaisse forêt continuant de l'autre côté de la rivière. Alors que la blonde s'attendait à devoir suivre son guide, elle se retrouva plaquer contre un rocher par celle-ci. Les deux femmes étaient pressées l'une contre l'autre, invisible grâce aux hautes herbes autour d'elles.
Devant la proximité du corps de cette très belle rouquine, Clarke ne put s'empêcher de rougir, sentant les courbes généreuses de la demoiselle contre elle. Cette sensation disparut néanmoins quand elle aperçut des branches craquées juste derrière leur position.
En tendant le cou, elle arriva à apercevoir quelque chose. Il lui fallut tout son self-control ainsi que son instinct de survie pour ne pas hurler à sa vue. Il était immense et avait la peau pâle tandis que son visage était caché par un masque de cerf. Dans sa main droite, il tenait une imposante machette tandis que dans l'autre, il y serrait un imposant piège à ours.
- Ne hurle pas. Tout va bien se passer tant que tu ne hurles pas, murmura la jolie rouquine à son oreille, lui envoyant un millier de frissons malgré la situation.
La montagne humaine observa les alentours avec attention. Puis il s'éloigna d'une démarche sûre, presque robotique. Les deux femmes soupirèrent ensemble, leur tirant un sourire partager.
- Qu'est-ce que c'était que cette chose ? Lui demanda la citadine après un instant de flottement.
- Un tueur. Je ne sais pas s'il est seul, mais les explications seront pour plus tard. Comment tu t'appelles ? Questionna, soudainement, la rousse en se relevant du corps de la blonde, lui tendant sa main pour l'aider à se relever.
- Clarke. Clarke Griffin, lui révéla-t-elle sans hésitation, hypnotisée par l'intensité bleue de son regard.
- Bien que ce ne soit pas le meilleur endroit pour faire connaissance, je suis enchantée de te rencontrer, Clarke. Moi, c'est Wanda. Wanda Maximoff.
La blonde récupéra la main de Wanda avec entrain sous le regard intéressé et intrigué de celle-ci. Elles se dirigèrent ensuite à travers la forêt, en faisant attention au moindre bruit autour d'elles. Après un instant, elles arrivèrent enfin là où la rousse voulait l'emmener depuis le début. Un endroit sûr. Pour le moment.
- Elle ne devrait pas être loin ! Continuez de chercher ! S'exclama un policier avec hargne.
Je ricane sous leur nez, cachée dans un angle de la boutique que je venais de cambrioler. Je reste là un instant, attendant que les sirènes de police ainsi que le grabuge autour de ma position cessent. Quand ce fut enfin le cas, je sortis de ma cachette, un énorme sourire satisfait sur les lèvres.
- Cette bande de nuls, me moquais-je d'eux tandis que je voyais les véhicules bleu et blanc disparaître au détour d'une ruelle.
J'étais sur le point de continuer mon chemin quand une étrange sensation titilla mes sens, me donnant des frissons irrésistibles. Un petit spasme parcourut l'entièreté de mon corps alors que je relève la tête pour découvrir la cause d'une telle réaction. J'avais eu raison, c'était bien elle. C'était toujours elle.
Postée sur la corniche d'un immeuble, elle me fixa sans ménagement du haut de son perchoir. J'ai toujours admiré sa classe et sa grâce. Un jeu avait vu le jour entre nous. Un jeu dangereux autant pour elle que pour moi. Je lui fis un clin d'œil provocateur avant de continuer mon chemin sans faire plus attention à elle.
Les effluves de sa magie caressèrent le sol pour revenir vers moi, m'emprisonnant dans une espèce de cocon invisible. Lorsque je posai une main dessus, une terrible douleur l'irradia. Aussi étrange que cela puisse paraître, j'aimais cette douleur, j'aimais ce jeu entre nous. Même s'il était un tantinet malsain.
- Tu me réserves quoi maintenant ? Une balade en amoureuses au clair de lune ? Me moquais-je allègrement d'elle en posant à nouveau ma main sur la représentation de sa magie.
Un gémissement sortit d'entre mes lèvres, mais ce n'était pas à cause de la douleur. Simplement un plaisir incandescent. J'aimais la taquiner dans ce sens et observais ses réactions. Je suis assez folle pour me laisser aller à des pulsions aussi violentes que délicieuses.
- Il faut vraiment que tu te calmes, Quinn. Quelqu'un d'autre n'aurait aucune pitié pour toi, me dit-elle de sa voix calme, mais légèrement grave.
Son ton irisa délicieusement le poil de ma nuque, envoyant une décharge électrique directement dans mon bas-ventre. Sa voix était tellement sensuelle et elle représentait, à elle seule, une tentation que je n'hésiterais jamais à croquer à pleines dents.
- Je sais que tes paroles sont là juste pour le laisser paraître, Rouquine, mais au fond, tu aimes ce petit jeu entre nous, pas vrai ? Susurrais-je d'une voix enjôleuse, un sourire luxurieux sur les lèvres.
Elle ne répondit pas, comme à son habitude quand je lui faisais ouvertement du rentre-dedans, mais elle leva les yeux au ciel et essaya de cacher son sourire amusé devant mon culot légendaire. Je connais toutes les méthodes pour échapper à sa magie et comme à notre habitude, notre petit jeu se termina par mon évasion.
Mon gun était caché à l'arrière de mon pantalon, serrer contre ma peau. D'un mouvement fluide et rapide, je le sortais et tirais sur la rousse. Elle dut annuler sa prison d'énergie pour se protéger de mon coup fourré sous mon rire fou. Je profitais de ce moment d'inattention de sa part pour courir le plus vite possible.
Je connaissais cette ville par cœur, c'était mon territoire et non le sien. Après un certain temps à la fuir, je ne ressens plus sa présence donc je ralentis et scanne les alentours. Je ne suis plus très proche de mon repère et décide de m'y rendre après avoir fait un tour du quartier.
Mauvaise idée quand l'on s'appelle Harley Quinn. Il n'y avait pas que cette rousse sexy qui en avait après moi, mais également tous les gangs de Gotham. Pourquoi ? À cause de mon crétin d'ex ! Seulement, j'avais caché mon jeu depuis le début et personne ne savait que la pauvre chose du Joker savait se défendre.
Quatre hommes se retrouvèrent devant moi, décider d'en découdre. Je souffle, désinvolte, avant de laisser tomber mon sac rempli de bijoux sur le sol. Je me prépare à les recevoir, persuadée de pouvoir faire leur fête à moi seule.
Le premier ne se gêna pas pour foncer sur moi. Il avait l'air d'une montagne, mais sa rapidité laissait clairement à désirer. Je m'écartais de sa trajectoire sans effort et il se prit le mur derrière moi en pleine tête, l'assommant temporairement. Je levais les yeux au ciel devant son acte peu flatteur.
- Et ça se dit gangster ? Soupirais-je en levant les bras d'une façon théâtrale.
Ses deux autres amis se jetèrent à l'unisson sur moi. Voilà, ça, c'est bien plus intelligent ! Tandis que j'esquivais facilement la charge du premier, je me pris un sacré coup de batte de baseball dans les côtes par son acolyte. Je sentis quelques-uns de mes os craqués, ce qui déclencha ma rage.
Je me tournai vivement vers mon assaillant, lui offrant un regard meurtrier. Il recula de quelques pas devant mon expression avant de réitérer son attaque. Malgré la force de l'homme, je réussis à arrêter son coup, levant simplement la main pour stopper sa batte.
Il fut surpris de ma force parce que oui, il fallait une force démentielle pour réussir à arrêter un coup d'une telle violence à main nue. Je récupérai si arme, profitant de son choc et lui donna un coup en plein visage, le mettant à terre.
- Voilà comment on se sert d'une batte, abruti, le narguais-je en écrasant sa gorge avec le bout de mon arme. La batte de baseball, c'est mon arme de prédilection.
Aucune émotion n'était visible sur mon visage d'habitude joyeux ou joueur. Il n'y avait qu'une neutralité viscérale et dangereuse. Plus j'appuyais contre sa gorge et plus j'étais consciente de mon envie de le tuer. J'en étais capable, mais ce n'était pas moi. Je n'étais pas comme ça.
Suite à cette prise de conscience, je levai ma batte pour la placer sur mon épaule et accepta de les laisser partir. Ils n'essayèrent même pas d'attaquer et ils s'enfuirent à toute vitesse vers la rue opposée. Je les fixe sans rien dire avant de soupirer de lassitude. C'est la même chose à chaque fois.
En voulant soulever mon arme pour récupérer mon sac, je constate un événement étrange autour de ma main. Une émanation de particule rouge caressait ma peau. Je fronce des sourcils à cette vision qui s'évanouit dans l'obscurité de la nuit. Je ne me pose pas plus de questions. Gotham était une ville étrange de toute manière.
Voilà ! J'espère que ce chapitre vous a plu ! On se retrouve tout de suite pour la suite ! LOL
Publications : Deux chapitres le Mercredi
Bisous à vous !
