Note de l'auteur : Bonjour à tous ! J'ai cru comprendre que vous aimiez cette fic, non ? alors j'espère que ce nouveau chapitre va vous plaire ^^


- Dis donc Sakura, t'as l'air super fatiguée en ce moment. Tu dors bien ?

- Bah oui, pourquoi tu dis ça ? demanda innocemment la jeune médic-nin à sa collègue.

- Tu bailles tout le temps en ce moment.

- Oui j'ai peut-être des troubles du sommeil. C'est vrai que je me réveille souvent.

- Tu devrais peut-être en parler à un médecin.

- Oui tu as raison. Je devrais au moins essayer des plantes médicinales pour m'aider à avoir un sommeil plus profond.

Mais Sakura savait très bien qu'aucun remède ne pouvait l'aider, car la cause de ces soucis de fatigue était en fait le terriblement séduisant Kiba. En effet, la belle kunoichi passait presque toutes ses nuits chez le maître-chien à s'adonner au vice sans aucun scrupule et il lui était devenu de plus en plus difficile de résister à l'attrait de ces nuits endiablées pour daigner se reposer. C'était une vraie drogue. Quand elle n'était pas avec lui, elle ne pensait qu'à ses lèvres, ses mains et surtout sa superbe verge aussi impressionnante qu'habile.

Sakura se retint in extremis de bailler ouvertement devant sa collègue. Cette nuit avait également été l'une de celles où elle s'était vautrée dans la luxure avec lui. Et c'était peu de dire qu'elle était épuisée. Au petit matin, elle avait dû user de son chakra pour gommer ses cernes trop prononcés et les marques qu'il avait laissées sur sa peau. A croire qu'il prenait un plaisir tout particulier à la mordre et l'empoigner avec force. Néanmoins, cette simple image lui déclenchait de délicieux picotements au creux de son ventre.

Mais sa collègue avait raison. Son manque de sommeil et d'attention était de plus en plus flagrant et Sakura devait se reprendre. Rien que ce matin, elle s'était trompée de dossier en passant voir un malade et avait failli lui donner des médicaments qui ne lui étaient pas destiné. Deux jours plus tôt, elle avait laissé un patient moisir dans une salle d'attente pendant 4h avant qu'il ne se signale, révélant ainsi son oubli. Non vraiment, Sakura n'était plus du tout concentrée et elle devait se reprendre de toute urgence. Oui, ce qu'il lui fallait c'était une pause pour retrouver une vie normale et s'aérer l'esprit. Alors, elle n'ira pas le voir pendant… une semaine ! Non, quatre jours. Il faut y aller petit à petit. Ou au moins deux jours, oui deux jours sans le voir et ça ira beaucoup mieux. Et puis deux jours, ça ne fait qu'une nuit, c'est déjà bien.

Sakura grogna de frustration tant elle savait qu'elle était ridicule. Il fallait juste qu'elle soit plus concentrée au boulot avant que la situation ne devienne dramatique.

« Allez, je peux le faire », décida-t-elle en pénétrant dans la salle d'examen où l'attendait son prochain patient.

Le soleil baignant la pièce éblouit Sakura qui dut cligner des yeux pour se laisser le temps de s'accoutumer au changement de lumière. Mais en recouvrant la vue, elle s'arrêta net en découvrant nul autre que Kiba nonchalamment assit sur la table d'examen, un grand sourire ravageur étirant ses lèvres.

La médic-nin savait que ses joues étaient écarlates, bouillant littéralement sous le coup de la surprise. Et son petit air satisfait de l'avoir prise au dépourvu l'agaça encore plus. Mais bien entendu, si elle avait regardé le nom du patient qu'elle devait examiner avant, comme elle aurait dû le faire, ce souci aurait été évité.

- Il s'agit de Kiba Inuzuka, qui vient effectuer son checkup annuel, annonça la stagiaire à côté de Sakura qui l'avait rejoint en route. Bonjour Kiba-san ! ajouta-t-elle d'une voix enjouée.

La jeune fille semblait déjà sous le charme du maître-chien, ce qui n'étonna nullement Sakura. Elle avait à peine seize ans et les garçons devaient être son principal centre d'intérêt. Kiba était follement séduisant, alors il était naturel qu'elle minaude devant lui.

- Merci Uroko, mais je connais Kiba.

- Ah bon ? Je ne savais pas.

- Oui, Sakura et moi sommes de très bons amis, ajouta-t-il, son sourire s'élargissant un peu plus.

Sakura le fusilla du regard mais fut rassurée de voir que la gamine n'avait pas du tout relevé l'insinuation.

- On était sur le banc de l'école ensemble en effet. Donc ça fait un paquet d'années. Bref… à quand remonte son dernier checkup ?

- Novembre de l'année dernière.

- C'est tout ? Kiba, ton prochain checkup devrait être dans deux mois. Tu es en avance.

- Ouais mais comme je n'ai pas de mission en ce moment… j'me suis dit que j'allais passer te saluer !

Oh bon sang… Il était venu la tourmenter sur son lieu de travail exprès. Qu'est-ce qu'il comptait faire ? Le stress gagnait la jolie kunoichi qui craignait que l'esprit lubrique de son ami ne vienne compliquer les choses. Mais il n'oserait pas, hein ? Ils n'étaient pas seuls et c'était son lieu de travail tout de même.

- Très bien, Kiba. Comment te sens-tu ?

- Particulièrement bien malgré le manque de sommeil et la grande activité physique.

Sakura déglutit à l'allusion, pleinement consciente de son regard acéré sur elle. Ce qui l'agaçait encore plus, c'était l'effet que ses petits sourires et son regard perçant provoquaient chez elle. Impossible d'ignorer le millier de papillons qui s'envolaient de son ventre à chaque fois. Son corps réagissait de lui-même sans égards pour sa propre volonté.

Il fallait qu'elle se débarrasse de la jeune Uroko au plus vite, sinon cet imbécile de Kiba allait tout faire éclater au grand jour.

- Uroko, c'est un simple check-up, rien de bien intéressant, alors tu devrais plutôt suivre une autre médic-nin pour cet après-midi. Pourquoi pas Futaba qui est aux urgences ?

- Non, ça ira Sakura-san, ça fait partie de mon apprentissage.

L'adolescente était scotchée face à Kiba, un large sourire sur le visage et des étoiles plein les yeux. Bon sang, il ne lui avait même pas adressé un regard et pourtant elle était à ses pieds !

- Très bien, alors suis ce que je fais et note les différentes étapes de la réalisation d'un check-up pour les shinobis. Tout d'abord on vérifie s'il n'y a pas d'infection ou autre qui se cacherait en se développant discrètement. Kiba, ouvre grand la bouche, s'il te plaît.

Il sourit avec malice avant d'obéir à la médic-nin, ses pupilles ancrées dans les siennes. Sakura saisit l'abaisse-langue propre qu'elle avait récupéré et vérifia le palais et la gorge de Kiba. Aucune rougeur n'était perceptible, sauf peut-être sur ses joues à elle sachant à quel point il était doué avec cette bouche…

- Très bien, on va vérifier les oreilles maintenant. Uroko, peux-tu me passer l'otoscope, s'il te plaît ?

Une fois la jeune fille retournée, la main de Kiba effleura sensuellement sa cuisse dénudée, juste sous sa jupe. Sakura écarquilla les yeux à la fois outrée et paniquée, tandis que Kiba restait stoïque, comme si rien d'extraordinaire ne se passait.

- Sakura-san ? Le voilà, déclara la jeune fille devant sa cheffe encore pétrifiée.

- Euh oui, merci.

Elle n'en revenait pas. Il l'avait touchée alors que son apprentie était juste à côté. Il avait osé et au vu de son petit sourire, il avait adoré ça. Sakura fronça les sourcils en le fusillant du regard devant son faux air innocent.

Essayant de calmer ses nerfs, Sakura s'empara de l'otoscope et se mit à inspecter ses oreilles en restant aussi professionnelle que possible.

- Tout va bien de ce côté-là aussi. Maintenant tes yeux, ajouta-t-elle en tenant l'appareil devant chaque œil.

La forme de la pupille du clan Inuzuka était tout à fait fascinante. Elle leur donnait une bien meilleure acuité visuelle et capacité d'adaptation aux changements lumineux brutaux. Mais surtout, Sakura adorait ce côté sauvage qui s'en dégageait, lui donnant l'impression d'être une proie sans défense quand il la fixait de cette manière. Car il ne la quittait pas des yeux, la dévorant littéralement alors qu'ils n'étaient séparés que de quelques petits centimètres. Sakura déglutit en tentant de calmer les battements de son cœur qui tambourinaient dans sa poitrine.

- Où est votre chien ninja, Kiba-san ? questionna l'apprentie médic-nin avec grand intérêt.

- Akamaru ? Il n'aime pas trainer dans les hôpitaux alors je l'ai laissé à la maison.

Sakura eut un pincement au cœur pour cette pauvre petite qui se démenait pour attirer l'attention du beau jounin complètement insensible à ses charmes. De toute façon, sa jeunesse faisait d'elle une bien mauvaise candidate surtout que Sakura la savait aussi très sensible.

Une fois l'otoscope rendu à la stagiaire, Kiba profita du fait qu'elle se retournait le ranger, pour caresser subrepticement la douce peau laiteuse de son amante, remontant encore plus loin sous sa jupe que la fois précédente. Un frisson incontrôlable ébranla la kunoichi qui dut se mordre la lèvre pour retenir un gémissement. Cet homme allait la mener à sa perte, c'était certain. Sakura voulait plus que tout lui imposer d'arrêter son petit jeu qui mettait clairement en péril sa réputation, mais il lui était impossible de le repousser fermement. Il lui avait tellement procuré de plaisir pendant toutes ces nuits, que son corps se soumettait docilement à lui.

Bien vite, les doigts de Kiba retrouvèrent leur place initiale à côté de sa cuisse, comme si de rien n'était. Seuls la rougeur sur les joues de la kunoichi et les yeux brillants d'une lueur lubrique chez Kiba trahissaient le petit manège qui se déroulait entre eux.

- Bien, tu peux retirer ton plastron pour que je puisse utiliser le stéthoscope, s'il te plaît ?

- Pas de problème.

Il se leva et retira son plastron kaki en le faisant passer par-dessus sa tête. Sakura écarquilla les yeux en le découvrant torse nu, uniquement vêtu de son pantalon d'où dépassaient ses obliques saillants qui le rendaient particulièrement sexy. Un fin manteau de poils s'échappait également de son pantalon pour tapisser son bas-ventre jusqu'à son nombril. Le relief de ses abdominaux et de ses pectoraux complétait le tableau en faisant immédiatement saliver Sakura, sans oublier les contours de ses clavicules qui soutenaient son cou fin. Ce type était l'érotisme incarné et il allait la rendre complètement dingue.

Pas seulement elle, mais la jeune stagiaire semblait définitivement perdue, en pleine transe devant le corps parfait du shinobi. Comment l'en blâmer ? Tout était la faute de ce fichu Inuzuka qui avait manigancé de toutes pièces son petit effet.

- Kiba, tu… pourquoi tu ne portes pas de t-shirt ? l'accusa-t-elle les joues en feu.

- Bah il fait un peu chaud je trouve.

- Non, il ne fait pas chaud ! Pas du tout ! ajouta-t-elle, clairement gênée.

Elle était furieuse qu'il lui ait fait un coup pareil. Et pourtant, elle était incapable de détacher ses yeux du corps parfait de son amant, alors qu'elle avait eu toute la nuit pour en profiter sans répit. De son côté, Kiba semblait parfaitement satisfait de l'effet produit par sa petite manigance. Il ne pouvait pas s'en tirer à si bon compte…

Sakura plaça les embouts de son stéthoscope dans ses oreilles et s'approcha de Kiba qui s'était rassit sur la table d'examen. Elle le fixait de ses grands yeux émeraudes, se tenant un peu plus près de lui que nécessaire, avant de susurrer :

- Attention, c'est un peu froid.

Puis elle saisit le pavillon et l'appliqua sur son torse pour écouter les sons de son corps. Tâchant de faire correctement son travail, Sakura profita tout de même du manque de visibilité d'Uroko pour caresser le genou de Kiba de sa main libre en effectuant de légers cercles concentriques à travers son pantalon. Elle entendit sa respiration s'intensifier par le biais du stéthoscope ce qui la fit sourire de satisfaction. Elle remonta lentement sa main sur l'intérieur de sa cuisse allant toujours plus haut. Le shinobi n'esquissait pas le moindre mouvement de peur de trahir leur petit jeu, mais se contrôler était assez difficile.

- Uroko, peux-tu me préparer le tensiomètre, s'il te plaît ?

Tandis que la jeune fille se retournait, Sakura fit glisser ses doigts jusqu'à l'entre-jambe de Kiba qu'elle effleura allègrement, sentant déjà son contenu commencer à durcir. Puis la caresse s'évapora aussi vite qu'elle était venue plongeant Kiba dans une terrible frustration.

Sakura se redressa en lui faisant discrètement un petit clin d'œil sachant très bien que son geste l'avait excité. Puis elle passa derrière lui pour continuer son examen sur différentes parties dans son dos. Elle dut se retenir de pouffer de rire en voyant Kiba rabattre ses mains pour masquer son début d'érection de la vue de la petite apprentie qui était revenue avec le tensiomètre.

- Uroko, je propose que ce soit toi qui lui prennes la tension, si tu le veux bien.

- Oui ! répondit-elle avec un enthousiasme non feint.

Sakura se plaça à côté de sa stagiaire, légèrement en retrait et fixa Kiba avec une petite moue provocatrice. Puis, elle fit lentement glisser ses mains de chaque côté de sa jupe pour en attraper les bords. Les yeux de Kiba s'agrandirent lorsqu'il comprit où elle voulait en venir. La petite coquine releva doucement les pans de sa jupe révélant une jolie petite culotte de dentelle noire qui mit l'eau à la bouche du shinobi.

- Oh, 14,4 ! Vous avez une tension un peu élevée, Kiba-san ! déclara la stagiaire, toute à son travail.

- Oui en effet Kiba, c'est assez étonnant. Serais-tu stressé dernièrement ? questionna la kunoichi aux cheveux rose d'un air professionnel surjoué.

- Eh bien on pourrait dire que j'ai quelques soucis qui me frustrent, oui.

« Ça t'apprendra à venir m'exciter sur mon lieu de travail, sale pervers ! » pensa Sakura.

Sakura baissa d'un coup sa jupe en arquant un sourcil l'air de dire qu'il n'obtiendra rien de plus de sa part.

- Maintenant passons à l'examen de tes tenketsus et ta quantité de chakra. Uroko, peux-tu me dire combien de tenketsus contient un homme adulte ?

- Oui euh… 351. Non, c'est 361 ! se reprit-elle.

- C'est exact. Nous ne sommes pas du clan Hyûga et ne pouvons donc pas les observer grâce au byakugan. Que devons-nous donc faire ?

- Il faut que l'on concentre notre chakra dans nos mains.

- Oui et…

- Et… on doit parcourir le corps du ninja pour vérifier que le flux de chakra s'effectue correctement.

- C'est exact. Comme nous ne pouvons pas voir les tenketsus, nous devons nous assurer qu'ils sont bien ouverts en vérifiant la circulation du chakra dans tout le corps. On va effectuer l'examen ensemble si tu le veux bien.

- Oh oui ! J'en serai ravie ! jubila-t-elle avant de se mordre la lèvre en se rendant compte qu'elle avait été un tantinet excessive.

- Place toi derrière pour examiner son dos.

L'adolescente se positionna derrière le brun et ne put cacher l'extase parfaitement lisible sur son visage au moment où ses yeux découvrirent le spectacle alléchant qui s'offrait à elle.

Quant à Sakura, elle se planta devant Kiba et se frotta un instant les mains avant de les faire luire de l'aura verte caractéristique du chakra médical. Elle effleura alors ses pectoraux, caressant de ci de là des parcelles de peau. C'était elle qui menait la danse à présent et elle comptait s'amuser un peu. Pour Kiba le traitement des deux médic-nin était divin et il se laissait palper à leur guise.

- Relève la tête s'il te plaît, lui demanda-t-elle avec sérieux.

Sakura remonta alors ses mains jusqu'à son cou, en s'arrêtant juste le temps de tracer le contour de ses clavicules au passage. Ce cou qu'elle avait envie d'embrasser et de lécher jusqu'à plus soif. Mais quand ses mains remontèrent assez haut, une idée traversa l'esprit de Kiba qui ouvrit rapidement la bouche pour s'emparer d'un de ses doigts qui passait à proximité. Sakura écarquilla les yeux de surprise et fut immédiatement ensorcelée par son regard lubrique sur elle. Sa langue chatouillait sensuellement son doigt provoquant une vague de frissons dans le dos de la kunoichi. C'était chaud et sa façon de suçoter son doigt décuplait son désir sexuel. Sakura dut faire appel à toute sa volonté pour ne pas l'embrasser à pleine bouche à ce moment même, sous les yeux de son apprentie.

Reprenant ses esprits, la médic-nin récupéra maladroitement son doigt, soudain haletante.

- Quelque chose ne va pas, Sakura-san ? questionna Uroko ayant remarqué le comportement louche de son aînée.

- Non, ça va… tout va bien.

Ses mains luirent de nouveau en parcourant le corps de Kiba tandis qu'ils se dévoraient mutuellement du regard. Une tension sexuelle presque palpable s'était installée et l'un comme l'autre était au bord du dérapage incontrôlé.

- C'est fini, le chakra afflue comme il faut dans tout ton corps. Et pour toi Uroko ?

- De mon côté aussi, je l'ai senti circuler de manière constante partout.

- C'est parfait. On peut passer à la dernière étape : la prise de sang. Est-ce que tu veux la faire Uroko ?

En vérité, la médic-nin était encore tremblante et ne se sentait pas de réaliser cette partie correctement. Une fois l'échantillon de sang récolté, Sakura félicita Uroko pour son savoir-faire et sa douceur et la pria d'apporter le tube à essai au laboratoire pour analyse.

- Mais… c'est déjà fini ?

- Oui. Il ne reste qu'un questionnaire pour évaluer l'état psychologique, mais ça peut être un peu indiscret et il vaut mieux que je le fasse seule.

Résignée, l'adolescente salua Kiba avec son plus beau sourire avant de quitter la pièce. Après avoir laissé passer trois ou quatre secondes, Sakura se dirigea vers la porte pour la verrouiller. Elle n'en revenait pas elle-même de ce qu'elle s'apprêtait à faire, mais il lui était impossible de se raisonner. Elle le voulait sans plus attendre.

Alors qu'elle allait se retourner pour se jeter à son cou, le corps puissant de Kiba la plaqua contre la porte tandis que ses mains s'immisçaient déjà sous sa jupe à l'assaut de sa petite culotte en dentelle.

- Tu m'as trop excité, ma belle et j'ai toujours fantasmé de faire ça à l'hôpital avec une infirmière coquine, susurra-t-il lascivement à son oreille, déclenchant une décharge électrique au creux de son ventre.

- Je ne suis pas une infirmière, sale pervers, mais une médic-nin.

- Tant que tu as une blouse, ça m'excite.

Puis il la retourna brusquement, remonta sa jupe jusqu'à sa taille et lui retira sa culotte qu'il glissa ensuite dans sa poche.

- Hé ! C'est à moi, ça !

- Je te la rendrai si tu es une gentille fille, rétorqua-t-il en la forçant à écarter les jambes.

Sans lui laisser le temps de répliquer, ses doigts s'activèrent à la caresser sensuellement, les fluides de la jeune femme les recouvrant en abondance. Rapidement, un puis deux doigts s'introduisirent en elle et Sakura dut étouffer ses gémissements une main collée sur sa bouche. Elle ne pouvait pas se permettre de se lâcher comme elle le faisait d'habitude. Ce qu'il se passait dans cette chambre d'examen devait absolument rester secret. Sa réputation en dépendait.

Les lèvres brûlantes de Kiba s'écrasèrent sur les siennes et enflammèrent ses sens en même temps. Sa langue dansait et caressait la sienne et elle s'accrocha à son cou pour l'amener encore plus contre elle. Elle était complètement dingue de ses baisers lui donnant toujours l'impression d'être réellement désirée pour la toute première fois.

- Prends-moi, Kiba. J't'en prie.

D'habitude, il prenait un malin plaisir à la faire mariner, se délectant de ses supplications, mais là… non seulement ils n'avaient pas tout le temps qu'ils voulaient devant eux, mais en plus il était lui-même déjà au bord de l'orgasme. Kiba craignait d'offrir à son amante une piètre performance et s'évertuait donc à titiller tous ses points sensibles pour la stimuler au maximum. Des baisers dans le cou, un téton pincé durement, sa langue suçotant la peau juste sous son oreille… Il redoublait d'efforts en se servant de tout ce qu'il avait appris sur elle tout au long de ces nuits passées ensemble.

- Bon sang, j'vais pas tenir Kiba… geignit-elle en se mordant durement la lèvre, les yeux plissés.

Kiba sentait qu'il perdait le contrôle de l'animal en lui. Il la désirait tellement qu'il en devenait fou. Brusquement, il retira ses doigts de son intimité et saisit les fesses de Sakura à deux mains pour la soulever comme une plume. Puis il la plaqua brutalement contre le mur d'à côté, mordant son cou tandis qu'il s'évertuait à baisser son pantalon et son boxer. L'instant d'après, il saisit son membre turgescent et commença à s'enfoncer lentement en elle.

- Oh putain Kiba… gémit-elle en renversant sa tête en arrière.

La pénétration était compliquée comme toujours, surtout qu'il n'avait pas eu le temps de s'appliquer à la préparer correctement. Mais Sakura était maintenant habituée à recevoir ce calibre en elle, et n'en ressentait heureusement aucune douleur. Kiba ressortait et s'enfonçait toujours un peu plus loin, sous les gémissements encourageants de son amante. Elle empoignait ses longues mèches brunes, son visage collé contre le sien à s'enivrer de son odeur musquée. Elle adorait être à sa merci, qu'il la remplisse en percutant son bassin pour la pénétrer toujours plus loin. Elle aimait le sentir en elle, coulisser à un rythme lent pour la faire frémir d'anticipation, pour ensuite accélérer le mouvement jusqu'à la faire crier de plaisir.

- J'adore ça Kiba… J'adore troooooop ça, putain ! gémit-elle en chuchotant au maximum.

Et lui adorait la faire chavirer encore et encore. La sentir le chevaucher en ondulant sensuellement son corps était un pur délice. Son corps bouillant tremblait d'excitation à chacun de ses assauts, flattant son égo et l'amenant lui aussi plus proche de la délivrance à chaque instant.

Vite, il se retira d'elle avant qu'il ne soit trop tard, incapable de se laisser aller égoïstement à la jouissance, puis la transporta jusqu'à la table d'examen.

- Oh bébé, c'est tellement bon…

Reprenant possession de ses lèvres, il grimpa sur elle et prit place entre ses cuisses ouvertes. D'un mouvement ample du bassin, il entra à nouveau en elle, empoignant ses hanches jusqu'à lui faire mal. Il la prenait en de vigoureux coups de butoir qui percutaient un point au plus profond d'elle, l'emportant immédiatement. Elle mordit profondément le cou de son amant pour ne pas hurler sa jouissance et révéler leur petite affaire à tout l'hôpital. De puissants spasmes la submergeaient et Sakura ne voyait plus rien, perdant l'esprit dans ce tsunami de plaisir qui déferlait en elle.

Enfin, Kiba put relâcher son contrôle et se laisser lui aussi gagner par la jouissance qu'il peinait à refréner depuis trop longtemps. Il serra ses dents aussi fort que possible en éjaculant sa semence bien chaude au plus profond de sa compagne. Achevé par l'effort, il s'écroula sur Sakura qui caressa ses cheveux en reprenant son souffle.

Malheureusement, ils ne pouvaient pas se permettre de traîner plus longtemps et c'est avec dépit que la kunoichi se dégagea de son étreinte pour remettre de l'ordre dans ses habits et se rafraichir grâce au matériel de la pièce.

- Allez Kiba, relève-toi. Il faut que j'efface cette vilaine morsure.

- Ah oui je l'ai senti passer celle-là, la vache ! ricana-t-il.

- Je ne pouvais tout de même pas crier comme je le fais habituellement.

- C'est bien dommage car j'adore t'entendre crier, susurra-t-il en la laissant le guérir. Mais j'admets que te voir essayer de te contenir était aussi très excitant.

Puis Kiba se releva, se rhabilla et prit le visage de Sakura en coupe pour déposer un doux baiser sur ses lèvres avant de se diriger vers la porte.

- Hé Kiba ! T'oublierais pas quelque chose ? demanda-t-elle en désignant son entre-jambe. Ma culotte ! Allez donne-la-moi.

- Hummmm tu viendras la récupérer chez moi ce soir.

- Quoi ? Tu déconnes ! Je ne peux pas passer le restant de la journée comme ça quand même ! s'indigna-t-elle en écarquillant les yeux.

Kiba se retourna juste le temps de lui faire un clin d'œil accompagné de ce satané sourire dont il avait le secret, avant d'ouvrir la porte pour disparaître, laissant une Sakura autant terrifiée que surprise.

- Oh le salaud ! Il va me le payer ! se promit-elle.


Note de l'auteur : Si vous avez aimé, n'hésitez pas à laisser un commentaire pour me le dire ;)