Note de la traductrice :

Attention ! Ce chapitre aborde les thèmes de la dépression, des comportements suicidaires, alcooliques et de l'hôpital psychiatrique ! Je souhaitais mettre en garde les personnes que cela pourrait mettre mal à l'aise.
N'hésitez pas à trouver de l'aide auprès des services compétents si vous êtes en difficulté.

Je me fixais mon reflet dans le miroir, examinant mon visage pâle et mes yeux hantés. Le manque de sommeil et de nourriture commençait à se voir physiquement. Cela faisait presque trois mois que j'avais effacé la mémoire de Drago, et je tentais toujours de réparer son absence. Peu importe comment je tentais de m'occuper tout le temps, il était toujours au premier plan de mes pensées. Je n'arrivais même plus à imaginer un futur à ce stade.

Chaque matin, je me forçais hors du lit en ayant trop peu dormi et je suivais ma routine. Je prenais une douche, me coiffais et me maquillais, et m'habillais. Je tentais de ne pas trop penser alors que je changeais magicalement certains de mes vêtements, choisissant les plus ternes, les vêtements les plus discrets. Je pouvais voir que je disparaissais doucement, mais j'étais incapable d'en prendre pleinement conscience. Je mangeais et dormais le plus possible.

Durant les plus mauvaises nuits, je buvais du vin afin de me calmer et de tomber dans un état comateux éméché. Je commençais à me préparer des remèdes contre la gueule de bois afin de pouvoir les utiliser plus facilement le lendemain, mais je refusais de voir cela non plus comme un problème; Je n'avais que vingt-six ans. Il était parfaitement acceptable de boire à cet âge et d'avoir besoin d'une potion contre la gueule de bois le matin. Je partageais même mon vin avec Blaise ou Ginny de temps en temps. Ron et Harry étaient trop occupés avec leurs familles pour passer du temps avec moi.

Je buvais bien trop de café et lorsque je mangeais, c'était généralement assez léger. Mon estomac ne pouvait supporter quelque chose de trop lourd, alors je me contentais de fruits et de salades à moins que Blaise soit présent pour me faire manger quelque chose de plus solide.

Lorsque j'arrivais au bureau le dernier vendredi avant Noël, je trouvais un latte et une part de gâteau au café sur mon bureau. Harry me fait un clin d'œil depuis son bureau, et je lui rends un sourire. Il commençait à venir vers moi afin de parler, et ça me rendait nerveuse.

Il va voir que je ne mange et ne dors pas assez. Il va me dire qu'il est temps de passer à autre chose. Il va me dire que Pansy ne me laisserait pas les rejoindre pour passer Noël après ce que j'ai fait à Drago. Il a réalisé que je n'étais plus la même personne qu'auparavant, et qu'il ne souhaite plus être mon ami. Il va finalement arrêter de m'inviter totalement.

Pourtant, quand Harry franchit ma porte, il ne fit rien de tout ça, et je me sentis comme une merde. Comment pouvais-je penser à toutes ces choses horribles sur mon ami ? Pourquoi penserais-je même que Harry voudrait m'abandonner ? Il ne l'a jamais fait et ne le fera jamais, de la même manière que je ne l'abandonnerais jamais. Il venait simplement vérifier que je venais toujours au dîner de Noël, et que Molly demandait si je venais ou pas au Terrier au réveillon de Noël. Je répondis à Harry que je lui enverrais un hibou et il acquiesça.

"Tu ne te sens pas d'y aller cette année hein ?" Demanda t-il, avec de la sympathie dans les yeux.

"Pas du tout," admettait-je. "D'une certaine façon, ça me fait me sentir encore plus seule. Je veux dire, ils sont tous mariés et ont des familles."

"Mais pas Ginny, Hermione. Ce n'est pas comme si tu étais la seule célibataire," commenta Harry.

"Je sais ça. C'est juste que... Cette année je ne peux pas, Harry. Je veux être seule. Je veux réfléchir sur ce qu'il s'est passé. L'année dernière, j'ai passé le réveillon de Noël avec Drago en France. Je ne vais rien faire d'autre que d'espérer être de nouveau à cet endroit."

"Ce n'est pas sain, Hermione. Tu devrais t'occuper et être entourée par les personnes qui t'aiment."

A ce moment, Blaise fit irruption dans la pièce. "Elle le sera, Potter. Je vais la kidnapper pour la nuit direction l'Italie. Nous pourrons avoir un vin et de la nourriture délicieuse et célébrer ça ensemble."

J'étais prêt à lui sauter dans les bras. Il venait juste de me sauver d'un voyage dans la culpabilité, dut à la politesse de Harry James Potter. J'espérais qu'il n'attendait pas réellement que j'aille en Italie, mais je le ferais si je le devais absolument. La compagnie de Blaise était toujours préférable à une horde de Weasley heureux avec leurs mariages parfaits et leurs enfants. Sans même le vouloir, ils me font tous me sentir décalée, et je savais que Molly nous regarderait moi et Ginny avec déception. Nous étions les deux filles et les seules célibataires. Nous étions toutes deux mariées à nos carrières et ne pensions à rien d'autre. Dès que je lui dirais que je ne voyais personne, elle me rappellerait l'importance d'avoir une vie sociale et de quitter le bureau à une heure raisonnable. Je ne pourrais pas gérer ça cette année.

"Tu vas vraiment y aller avec lui ?" Demanda Harry, voulant être sûr que je ne passerais pas la nuit seule.

"Je suppose que oui, même s'il s'agit d'un nouveau plan pour moi," Je répondais. "Où allons-nous en Italie, Blaise ?"

"Nous allons à Venise bien sûr ! C'est absolument charmant durant Noël, et je nous ai réservé une suite dans un hôtel tout proche du canal. Tu vas adorer," Blaise était ravi.

Je ne pouvais pas nier qu'il s'agissait de ma meilleure option actuellement, et je devais dire que je faisais autre chose ou bien je serais traînée de force au Terrier. Si je restais chez moi, mon amour perdu ne ferait que tourner en boucle dans ma tête, et je savais que ce n'était pas bon pour moi.

"Donc, tu vas abandonner Noël avec les Weasley pour rester dans un hôtel avec lui ?" Demandait Harry, sa voix prise de jugement.

Blaise rigola. "On ne va pas baiser, Potter. Nous sommes amis. Je sais comment elle a passé le réveillon de Noël l'an dernier, et je vais l'amener ailleurs afin qu'elle ne passe pas la nuit seule. Elle ne souhaite pas être entourée par des gens heureux en ménages. Tu peux le comprendre non ?"

Rétro pédalant, Harry bégaya, "Je-Je ne voulais pas dire-"

"Tu l'as fait, Harry," je commençais. "Je sais que tu ne voulais aucun mal, mais tu allais te mettre en colère si Blaise et moi avions prévu de passer la nuit sexuellement parlant ensemble."

Blaise eut un sourire en coin, rendant l'atmosphère moins intense. "Je sais ce qu'elle a traversé, Potter - plus que n'importe qui- et je pense savoir ce qui est le mieux pour elle maintenant."

Harry parut irrité, ne voulant pas admettre que quelqu'un me connaissait mieux que lui. Mais Blaise avait raison; il a été présent dès le début de ma relation avec Drago jusqu'à la toute fin. Il a été ma seule constante. Entre Pansy et être un nouveau paris, Harry était tellement pris par sa nouvelle vie que je ne voulais pas l'embêter avec mes dilemmes moraux ou mon amour naissant pour Drago. Je ne voulais pas que Pansy découvre notre aventure - elle n'était pas du genre à rester silencieuse et aurait confronté Drago à ce propos. Elle était également amie avec la sœur d'Astoria, Daphne. Et je refusais de demander à Harry de cacher une chose pareille à sa femme.

"Ce n'est pas personnel, Potter. Je me suis juste retrouvé à être présent pour Drago et Hermione durant toute leur aventure. Bon ou mauvais, ils savaient tous deux qu'ils pouvaient compter sur ma discrétion. Je m'assurerais qu'elle soit revenue à temps pour le dîner chez toi dimanche," Dit Blaise, rejetant Harry.

Harry me regarda, essayant de déterminer si j'étais énervée ou si je ne souhaitais pas que Blaise m'amène en voyage avec lui, mais il finit par acquiescer et quitta mon bureau. Zabini ferma la porte et s'appuya contre celle-ci.

"Tu sais qu'on va vraiment y aller, hein Granger ?"

J'acquiesçais, sachant que je n'avais pas vraiment le choix. Maintenant que Harry était au courant, je devais accepter. J'avais les mains liées.


Venise était charmante, et Blaise fut capable de me faire penser à autre chose qu'à Drago durant un moment. Nous marchions dans les ruelles décorées par les ornements de Noël et observions les chanteurs. Il faisait froid alors nous avons utilisé un sort de chaleur sur nous-mêmes. Le pont de Rialto était incroyablement beau et il y avait des messes en cours dans toutes les vieilles églises. Plus tôt dans la journée, j'ai dépensé une petite fortune pour des cadeaux à l'intention de Harry et des Weasley. A un moment donné, j'examine une paire de chaussure italienne très chère pour Drago, et puis ça me frappe.

Je n'achèterais plus de cadeau pour Drago. Plus jamais.

Drago était parti.

J'étais encore une fois seule. Même si Blaise avait eu pitié de moi et m'avait amenée à Venise pour le réveillon de Noël, j'étais seule. Je n'avais personne qui m'aimait, personne ne m'attendait. Je n'avais personne à rejoindre ou avec qui partager les vacances.

Mon humeur chuta et Blaise le remarqua, m'amenant immédiatement dans un petit restaurant, où nous commandions une bouteille de vin et un repas à partager. Il n'essaie pas de me faire manger d'aberrantes portions d'une nourriture riche, Merlin merci.

Alors qu'il était près de 21h30, je dis à Blaise que j'étais fatiguée et il m'escorte jusqu'à notre hôtel. Je me changeais dans le pyjama le moins sexy et Blaise se déshabille en t-shirt et boxer. Aucun d'entre nous ne regardait l'autre dans une optique sexuelle. Après qu'il ait fait un signe vers le lit, je grimpais sur la partie droite. Se plaçant dans mon dos, il m'entourait de ses bras et je me délectais de ce contact. De toutes les choses qui me manquent depuis que Drago fut Oublietté, un simple touché humain était le plus important. J'ai passé des jours sans toucher une autre personne. Cela me faisait me sentir incroyablement seule.

"Tu n'es pas seule, Hermione. Je suis là pour toi. Je ne vais nulle part. Je le promets," Chuchota-t-il contre mes cheveux.

"Je sais, Blaise. Merci pour ça. Je sais que tu as sûrement d'autres choses à faire."

"Pas vraiment, Tesoro. Ma mère est occupée à prendre soin d'elle, et je n'ai pas de petite-amie non plus. Nous pouvons nous tenir compagnie quand tu le veux."

A ces mots, je m'endormis plus rapidement que je ne l'ai fait ces deux derniers mois, me sentant en sécurité et au chaud dans les bras de Blaise.


Lorsque Blaise me déposa chez moi le jour de Noël, j'étais dévastée. J'avais plusieurs heures à tuer avant de me rendre au Square Grimmaurd, et il n'y avait rien qui m'attendait chez moi - pas de présents, pas d'animaux, personne. Absolument rien. L'an dernier, lorsque je suis revenue de France, il y avait des petits cadeaux partout dans la maison que je découvrais au fur et à mesure. Drago se sentait coupable d'avoir dû me laisser seule pour Noël, alors il tenta de se racheter en multipliant les cadeaux.

Tout en sachant qu'il s'agissait d'une énorme erreur, je me dirigeais vers le coffre verrouillé qui contenait ses souvenirs, les notes et les petits bibelots que j'avais mis de côté pour les garder en sûreté.

Mais je ne pouvais m'en empêcher. Je le déverrouille, ignorant les réserves que j'avais et la petite voix dans ma tête me criant que je faisais une énorme erreur. Lorsque je soulevais le couvercle, l'argent miroitant de ses souvenirs me transperce - je ne pouvais détourner le regard. Mon Drago était là, dans tous ces souvenirs. Je pouvais de nouveau le voir. Je nous voyais de nouveau ensemble. Après un moment, ma main se dirigea vers les lettres attachées avec un ruban rouge, je les sortis du coffre et défia le nœud qui les reliaient ensemble. En parcourant les différents parchemins, j'ai fini par trouver celui que je cherchais.

Joyeux Noël, mon amour.

Tu sais que je ferais tout, donnerais tout, afin de passer cette journée avec toi plutôt que de la passer au Manoir avec mes parents et Astoria. Ça me brise le cœur de t'imaginer dans notre petite maison seule en attendant l'heure pour rejoindre la maison des Potter. Alors, après que tu te sois endormis hier soir, j'ai transplané à la maison (et oui, chez moi c'est notre petite maison) et j'ai caché quelques petites choses pour toi. Ta mission est de les trouver - sans magie !

Il y a en tout neuf cadeaux, un pour chaque mois depuis que nous nous sommes trouvés. Je sais que tu m'as prévenu de ne pas trop en faire, mais je suis moi, Granger, et je ne m'excuserais pas pour ça.

Il y a d'autres notes avec chaque cadeau. Bonne chance, et j'espère que je te manque immensément. Je compterais les minutes jusqu'à te retrouver.

Je t'aime tellement. Plus que tout. A jamais.

DM

Sa note me replongea dans la recherche folle de ses cadeaux, les petits souvenirs qu'il avait dissimulés partout. Un coffret de lingerie dans les draps froissés, un livre ,niché sur l'une de mes étagères, une figurine en verre d'une loutre et d'un dragon représentant nos Patronus sur mon manteau.

Un pendentif en diamant si gros que je n'avais pu le porter en Angleterre accompagné d'une nouvelle robe rouge dans ma garde-robe, tous deux accrochés à un cintre.

Nous partons pour Paris pour la Saint-Valentin. Ceci vient avec toi, j'ai hâte de te voir les porter... puis ne porter que le collier à la fin.

Dans la salle de bain, je trouvais une bouteille de parfum pas encore ouverte qu'il aimait tant, une note magique était présente derrière le cellophane qui entourait la boîte.

J'essaierais toujours ce parfum à ton corps. A chaque fois que l'on se croisait au bureau, je pouvais le sentir et je me languissais de pouvoir enfouir mon visage dans ton cou, de faire courir ma langue le long de ton cou et de te goûter.

Une chaleur se propagea dans mon corps, repensant à ses mots, à combien de fois il avait fait ce genre de chose au bureau. Même s'ils me rendaient triste, ses mots m'aident à me souvenir - de la sensation de ses lèvres sur mon cou, de ses mains se baladant sur mon corps, des mots qu'il me murmurait à l'oreille - et je me languissais de lui, de son touché, comme d'une drogue.

Je savais qu'il s'agissait d'une erreur, mais je ne m'attendais pas au feu qui me courait dans les veines, de la passion qui s'éveillait. Il fut absent pendant presque trois mois, et l'intensité avec laquelle ça me frappait me choquait. J'avais besoin de me rafraichir, de le calmer.

J'avais besoin de me noyer à nouveau.

J'ouvris immédiatement une bouteille de whiskey pur-feu et me servit un shot. La brûlure se propagea dans ma gorge et j'accueillis la douleur et la chaleur. Un shot devint deux, et deux shots devint quatre, quatre devint huit en un battement de cil, et puis j'étais saoule. Vraiment saoule, et l'envie était toujours là, mon esprit nageant entre les souvenirs et les fantasmes dont Drago était l'objet. Son visage, son corps, sa voix... Ils étaient tous là, jouant derrière mes paupières closes et me torturent.

Je m'assis sur le sol en face de ma cheminée et invoqua mes flammes bleues préférées, je me forçais à ouvrir les yeux et à les regarder danser en projetant de la lumière alors que je commençais à pleurer ce que j'avais perdu, pour tout ce que j'avais abandonnée ces huit dernières années. Mes parents, les Weasley, Drago... mes rêves de travailler dur afin de faire une réelle différence pour les créatures magiques. Je me sentais défaite, comme s'il n'y avait plus rien pour moi en Grande-Bretagne.

Comme s'il n'y avait plus rien qui valait la peine de souffrance dans cette existence.

Ma dernière pensée avant de sombrer dans les ténèbres fut : Je me demande si Harry viendra me chercher si je ne viens pas au Square Grimmaurd.


La réponse à cette question fut un résonnant oui. Harry est venu me chercher, et m'a trouvée sur le sol, évanouie et le visage couvert de larmes. J'avais vomis à un moment donné, même s'il ne s'agissait que de bile. Il recula et utilisa le réseau de cheminettes pour appeler Pansy.

"Elle s'est saoulée jusqu'au coma éthylique Pansy ! Je l'emmène à Ste. Mangouste," cria t-il.

"Harry, non" grognais-je. "Ça va. J'ai pas besoin d'aller à Ste. Mangouste."

"Non ça ne va pas, Hermione ! Tu ne vas pas bien depuis trois mois maintenant ! Tu pèses 10 kilos de moins qu'en Octobre, tu t'es rongé les ongles jusqu'au sang, et tu t'es évanouis à cause de l'alcool. Qu'es-tu en train de te faire ?!"

Je ne répondais pas. Tout ce qu'il avait dit était vrai; il n'y avait aucune raison de le discuter. Je le fixais, regardant son expression peinée alors qu'il murmurait le cœur brisé Stupefix. Tout redevint noir de nouveau.

Lorsque je me réveillais, j'étais confinée grâce à la magie dans une chambre de Ste. Mangouste. Il y avait quelque chose proche d'un tableau blanc magique en face de mon lit, et je vis que j'étais chambre 343 dans l'aile de la Section Psychiatrique de l'hôpital. Ma soigneuse était Pénélope Deauclair.

Je me réprimanderai intérieurement ainsi que Harry. Je n'avais pas besoin d'être ici. Je traversais juste une phase difficile. Je n'avais pas besoin d'une aide professionnelle. Je me remettrais bientôt sur pied. Je pouvais recommencer à m'alimenter et à dormir correctement quand je veux. Je n'étais pas dépressive ou suicidaire. C'est juste que Drago me manquait.

Il devait y avoir un charme qui surveillait mes constantes car quelques minutes après mon réveil, Pénélope Deauclair entra dans ma chambre. Elle me regarda avec sympathie, et je voulais lui répondre sarcastiquement. A la place, je gardais mon sang-froid. Elle était une Serdaigle. Logique. Je pouvais être logique. Elle verrait que j'allais bien et elle me laisserait rentrer chez moi. Je pouvais arriver à temps pour Noël chez Harry, au moins pour James.

"Bonjour, Madame Granger. Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, mais je suis Pénélope Deauclair," se présenta t-elle chaleureusement.

Nous avons été toutes deux pétrifiées par un Basilic. Bien sûr que je me souviens de toi, idiote. Comment aurais-je pu t'oublier ?

"Je me souviens de vous. Je suis ravie de vous revoir. Comment dois-je vous appeler ?"

"Soigneuse Deauclaire c'est très bien," répondit-elle. "Harry Potter vous a amené, étourdis et incapable de réagir, il nous a dit vous avoir trouvée saoule et évanouis. Il était inquiet pour vous."

Je levais les yeux au ciel. "Bien sûr qu'il l'est. J'ai subi beaucoup de choses ces derniers temps, et j'admets ne pas être totalement moi-même pour l'instant, mais je ne pense pas qu'il y ait quelque chose qui n'aille pas chez moi. N'importe qui à ma place aurait aussi du mal."

"Et dans quelle situation êtes-vous ? De toute évidence je n'en sais rien." demanda-t-elle, avec un ton doux.

Je grognais. "Est-ce qu'on doit vraiment faire ça maintenant ? J'aimerais quelque chose pour ma migraine, et je suis épuisée."

"Je vous donnerais bien sûr quelque chose pour votre tête, mais nous avons besoin de parler. Vous ne quitterez pas l'hôpital avant que je n'en donne la permission," déclara Pénélope.

Me tournant de l'autre côté, je dis, "Je suis en congé toute la semaine de toute façon. Aidez-moi à me reposer et peut-être que je me sentirais mieux dans la matinée."

Je l'entendis quitter la pièce, et quelques minutes plus tard une fiole contre la migraine apparut sur la petite table à côté. L'avalant à contre cœur, je chassais son goût acre avec de l'eau et me recroqueviller sur le lit d'hôpital. Je tentais de m'endormir mais je n'y arrivais pas. Mon cerveau tournait à toute allure, une heure plus tard, la Soigneuse Deauclair revint.

"Vous ne dormez pas. Je pensais que vous étiez épuisée ?"

Je m'asseyais sur le lit et croisais les bras sur ma poitrine. "Je suis épuisée, mais incapable de dormir. Cela fait depuis Octobre maintenant. Peut-être même depuis plus longtemps."

"Et vous ne mangez pas correctement, non plus. Mes analyses montrent une malnutrition, et les graphiques montrent que vous avez perdu 6 kilos. Alors que vous étiez déjà mince. Que se passe t-il, Hermione ?" Demanda Penelope, espérant que je céderais et lui dévoilerais quelque chose. N'importe quoi.

"Je traverse une mauvaise rupture. Je suis juste stressée et bouleversée. Cela ne fait que quelques mois," raisonne-je. "Je suis sûre que je serais sur pied d'ici quelques mois."

Elle eut un regard sceptique, examinant les émotions de mon visage. "Et combien de fois avez-vous bu jusqu'à vous évanouir ?"

"C'était la seule fois !" Grognais-je, perdant mon sang-froid l'espace d'un moment.

Elle secoua la tête. "Vous mentez, Madame Granger. Je sais que vous mentez. Je parie que vous avez à plusieurs reprises pris du vin ou du whiskey afin de vous aider à dormir. Ai-je raison ?"

Utilise-t-elle de la Légilimancie sur moi ?

"Oui, mais uniquement lorsque j'atteignais un point de fatigue que je ne pouvais plus supporter," Admis-je. "Je n'arrive pas à dormir plus de quelques heures par nuit maintenant."

"Il ne s'agit pas d'un stress post-rupture trois mois après."

Combien de femme tu connais qui ont dut s'effacer des souvenirs de leur copain ?

"Eh bien, j'ai toujours était extraordinaire," plaisantais-je.

Avec un soupir elle écrit quelque chose sur mon dossier. Un instant plus tard, un flacon de Sommeil Sans-Rêve apparut sur la petite table, au même endroit que le cachet contre la migraine. "Reposez-vous et nous tenterons de discuter lorsque vous vous sentirez plus coopérative. Gardez cependant à l'esprit que vous n'irez nul pr jusqu'à ce que je l'autorise et le signe."

"Je trépigne d'impatience," murmurais-je avant d'avaler la potion et de me laisser aller au sommeil.


Je n'ai pas eu la permission de quitter l'hôpital tout de suite. J'étais hargneuse et peu coopérative. Je ne voulais pas manger, et je dormais uniquement lorsqu'il me donnait une potion de Sommeil Sans-Rêve. je ne voulais pas parler aux Soigneurs de mes sentiments ou leur dire ce qui avait pu me mettre dans un tel état. Ils ont essayé la flatterie me disant que j'étais brillante et bien sûr il comprenait que j'ai pu finalement craquer sous la pression, sous les attentes que le monde avait de moi. Ils ont essayé de jouer sur ma sympathie, me disant que Harry et Ron attendait dans la salle d'attente, voulant être près de moi lorsque je pourrais sortir.

Ils ont tout essayé et, malgré l'envie que j'avais de rentrer chez moi, je ne voulais pas cracher le morceau. Je ne pouvais pas. Comment étais-je censée dévoiler ce qui se passe dans ma tête sans dire la vérité ?

Au cinquième jour Blaise apparut et demanda à me voir. Comme rien d'autre n'avait marché, ils l'ont laissé pénétrer dans ma chambre.

"Tesoro, tu te fous de moi ?" siffla t-il ? "Je te dépose chez toi, tu te mets dans un état pas possible, et maintenant tu refuses de parler à quiconque ? Tu ne leur dis rien afin de pouvoir sortir d'ici ?"

"Que veux tu que je dise, Blaise ?! Je ne peux pas leur dire la vérité. Je ne peux pas leur révéler pourquoi je suis brisée à cause de toute cette situation !"

Il soupira et prit une chaise afin de s'asseoir à mes côtés. "Je sais que tu ne peux pas tout leur dire. Mais tu peux leur dire certaines choses. Peut-être que cela t'aidera. Tu ne parles à aucun d'entre nous, Hermione, et je suis certain que ça te bouffe de l'intérieur."

Ça me dévorait de l'intérieur. Ça me tordait l'estomac et me rendait malade. Drago tournait en tête en boucle dans ma tête lorsque je ne travaillais pas, et il interrompit mes pensées de ci de là également. Combien de fois s'est-il assis dans la chaise en face de moi, le coude posé sur le genou, me souriant alors que j'écrivais des notes sur un dossier en cours ? Combien de fois m'a-t-il convaincu de lancer un Charme de surdiatto et de me pencher sur mon bureau ? Pourquoi n'ai-je pas insisté plus longuement pour maintenant notre relation sur un plan strictement professionnel ?

"Je ne sais foutrement pas comment en parler !" Admis-je. "Que penseront-ils de moi, Blaise ? Qu'est-ce que ma soigneuse, une brillante fichu Serdaigle, pensera de moi couchant avec un homme marié pendant un an ?!"

"Tu as beau être une héroïne de guerre, Hermione, tu restes humaine. Tu n'es pas une sorte de Déesse. Personne n'attend de toi que tu sois parfaite en toutes circonstances." Il répondit, me regardant droit dans les yeux. "Tu es plus dure envers toi-même que n'importe qui, Tesoro. Potter et Weasley sont probablement les suivants dans la liste."

Je rigolais, sachant qu'il avait raison. "Et où apparaît Rita Skeeter ? Ou Lucius Malefoy ?"

"Numéro quatre et cinq, respectivement," Répondit-il avec un petit sourire narquois, continuant sur ma lancée. "Parle moi maintenant et nous pouvons trouver quoi dire aux Soigneurs. N'importe quoi c'est toujours mieux que rien du tout."

Tremblante, j'acceptais sa suggestion et nous passions l'heure suivante à réfléchir à ce que je pouvais dire à la Soigneuse Deauclaire. Blaise me promit qu'il reviendrait me voir la nuit suivante après le travail, afin de m'aider à aller mieux après cette conversation, et il me dit également qu'il transmettra à Harry et Ron de me laisser un peu d'espace pendant que je serai à l'hôpital. Je savais que j'étais mal à l'aise Hallyday qu'il passe tout leur temps à m'attendre. vous avez tous deux des enfants et des femmes, j'étais sûr que Pansy et Luna seraient embêtées à les savoir ici à m'attendre alors que je les ignorais.

Blaise m'embrassa sur le front et partis, me disant que tout irait bien et qu'il sera avec moi à travers tout le processus. A travers tous ces mois, il ne m'a pas jugé une seule fois ou ne m'a fait culpabiliser, alors je lui donnais toute ma confiance. Il a été mon rock, ma maison alors que le reste du monde s'effondrait.

Blaise Zabini m'a sauvée, encore et encore, et je me demandais souvent pourquoi il s'embêtait autant. Je n'avais rien fait d'autre que de compliquer sa simple et heureuse vie.

Je ne le méritais pas.


Lorsque la Soigneuse Deauclair entra dans ma chambre le jour suivant, elle me questionna immédiatement sur Blaise et pourquoi j'étais apte à lui parler.

"Parce que Blaise connaît déjà mon histoire. Il sait pourquoi je suis bouleversée et comment j'ai fini ici. Il fut le dernier à m'avoir vu à Noël," répondis-je.

Elle acquiesça et écrivit une note sur son papier. "Et qu'est-il pour vous ? Un ami ?"

"Définitivement. Il est un ami proche. Nous passons beaucoup de temps ensemble depuis presque 2 ans maintenant. Nous travaillons ensemble, et nous partageons certains centres d'intérêt," Expliquais-je.

"Bien. Il m'a dit que vous étiez prête à parler aujourd'hui. Est-ce que vous vous sentez toujours prête à m'expliquer comment vous vous sentez ? Comment vous avez fini ici ?" demanda-t-elle.

"Oui. Je vous dirai la majeure partie de l'histoire, les parties qui seront importantes, au moins," répondis-je.

Et puis je lui donnais la version longue de cette vérité truffée de mensonges. J'ai eu une aventure d'une nuit avec quelqu'un qui s'avérait être marié. Lorsque cette personne revint de sa lune de miel et commença à me voir aux alentours, il tenta de me convaincre à plusieurs reprises. J'ai réussi à maintenir une distance pendant un mois avant de m'abandonner. Une fois ceci fait, je me suis sentie coupable, mais j'ai continué cette aventure. Nous sommes tombés amoureux. Nous avons voyagé et il m'a offert des cadeaux, nous avons agi comme si sa femme n'existait pas. Il vivait chez moi la moitié du temps. Nous lisions les mêmes livres et apprécions beaucoup de choses en commun. Nous travaillions tous les deux au Ministère. Ses parents ne m'auraient jamais approuvée. Sa femme est tombée enceinte lors de leur première anniversaire de mariage, et j'ai dû mettre fin à cette idylle.

"Et bien, cela fait effectivement beaucoup, et pas tout à fait ce à quoi je m'attendais," Dit la Soigneuse Deauclaire après avoir écouté mon histoire sans m'interrompre.

Je la fixais de mon regard. "Désolé de ne pas avoir répondu à vos attentes."

"Oh, Vous m'avez mal compris ! Je pensais qu'il s'agissait plus d'une relation mondaine, pas quelque chose de secret et de quelque peu scandaleux. Avez-vous du mal à accepter vos actions passées ?"

"Non. Je me suis sentie coupable de temps en temps durant la relation, mais ce n'est plus le cas maintenant. Je me sens quelque peu coupable d'avoir arrêté cette relation d'une manière aussi lâche. J'ai juste arrêté de lui répondre et je fais tout ce que je peux pour l'éviter. Son attention doit être portée sur sa famille, alors nous n'avons pas pu en parler proprement," ai-je admis, utilisant encore une fois une demi-vérité.

Elle se mordit la lèvre, semblant perdue dans ses pensées." Pensez-vous qu'il s'agisse là d'une partie du problème ? Vous n'avez pas pu terminer cette histoire correctement avec lui ?"

Je déglutis. Sans lui raconter toute l'histoire, je ne pouvais pas lui dire qu'il n'y avait aucun moyen pour moi de finir correctement cette histoire.

" Avez-vous peur qu'il revienne de nouveau dans votre vie ?"

" Pas du tout. Je ne lui ai pas parlé depuis, mais je sais qu'il a compris le message maintenant. Je n'ai plus de nouvelles de lui depuis octobre," répondis-je.

"J'aimerais que vous essayez quelque chose, Hermione. je pense que vous devriez commencer un journal dans lequel vous vous adresserez à lui, à votre ex petit-ami. Vous avez toujours été une passionnée d'écriture, et quelquefois, il est juste plus facile d'écrire plutôt que de le raconter," la Soigneuse Deauclaire suggéra.

Un journal ? Un putain de journal ? C'était le genre de conseil qu'elle avait à m'offrir après une heure à lui sortir mes tripes ?

Je retiens ma remarque acerbe et je joue le jeu. "Bien sûr. Je peux faire ça. Avez-vous un cahier et une plume ?

"Je vous l'enverrai. Il y a une autre chose dont nous avons besoin de parler," déclara-t-elle.

Je lui fait signe de continuer.

"Vous devez commencer à suivre ce que vous mangez, également. Vous êtes bien trop mince et avez besoin d'être sûr que vous mangez assez chaque jour. Je ne veux pas que vous continuiez à perdre du poids. C'est dangereux," expliqua-t-elle.

"Je… J'essaierais," murmurais-je. "Je ne saute pas les repas consciemment. Mon estomac est toujours noué. Je veux manger, mais quelquefois je n'y arrive juste pas."

Pénélope tapota sa plume sur son carnet de notes. "Si vous voulez sortir d'ici, Hermione, vous devez prouver que vous êtes capable de prendre soin de vous-même. Vous avez besoin de manger et vous devez essayer de travailler sur vos problèmes. J'aimerais également vous voir dormir une autre nuit avant de vous relâchez"

"Quoi ? Je viens juste de vous raconter tout ce que vous vouliez ! Je ne peux toujours pas partir ?" La coupais-je, décontenancé d'être toujours retenu en otage.

"Pas encore, non. Nous observons les situations comme la vôtre de manière très prudente, Hermione. Vous avez traversé beaucoup de choses ces 7 dernières années. J'ai lu des choses sur vous, vous savez. Je sais que vous avez Oublietté vos parents, avez eu une relation avec Ron Weasley, perdu cette relation, vous êtes enterrée dans le travail, et êtes beaucoup sorti. Désormais, on ne vous voit plus dehors, et je suppose que c'était à cause de cet homme marié, mais vous vous mettez en danger. Vous vivez seul. Je ne veux pas vous laisser rentrer et qu'il vous arrive quelque chose."

"Comment osez-vous agir comme si vous me connaissiez ! Oui, j'ai Oublietté mes parents et les choses n'ont pas marché avec Ron. Ça ne veut pas dire que je n'ai personne dans ma vie. Vous avez vu Harry et Ron et Blaise tous venir afin de vérifier comment j'allais. Pensez-vous que cela s'arrêtera une fois que je rentrerai ?" dis-je.

"Je suis sûr que non, à moins que vous ne les ignorez comme vous l'avez fait avec votre petit ami. Vous n'avez pas l'air bien Hermione, et cela me fait peur que vous ne soyez pas en capacité de demander de l'aide dans cette situation," répondit-elle. "Donnez-moi une autre semaine. Manger correctement et tu dormais à heure régulière. Commencez votre journal et acceptez les visites de vos amis, et nous en reparlerons."

sachant que je n'avais pas vraiment le choix, j'acquiesçai. Qu'est-ce qu'était une autre semaine ? Je savais que j'étais en congé, mais Harry ferait en sorte que notre patron l'approuve. Après tout, j'étais hospitalisée.


J'étais assise au petit bureau de ma chambre d'hôpital, en train de fixer la page blanche en face de moi. Elle se moquait de moi. J'ai toujours été capable de trouver les bons mots, mais rien ne me venait à l'esprit aujourd'hui.

Si Drago était ici maintenant, à cette exacte seconde, qu'est-ce que tu voudrais lui dire ?

Je saisis la plume et la trempa dans l'encre violette qu'ils m'avaient donnée. Je la tiens un moment sur la page, et puis je commence à écrire.

DM-

Je ne sais vraiment pas quoi te dire. Cela ne fait que 3 mois depuis que je t'ai Oublietté, Et je suis une épave. Je ne peux pas manger, je ne peux pas dormir, et j'ai atterri à Sainte Mangouste. J'ai perdu tellement de poids et tes yeux hantent mes rêves. Je les ai fixés tellement longtemps alors que j'enlevais tes souvenirs... je ne peux pas arrêter de les voir à chaque fois que je ferme les yeux c'est comme s'ils s'étaient imprimés sur mes paupières. Ton père m'a envoyé un message disant que tu allais bien, que j'avais réussi à faire ce que j'étais censé faire. Tu ne te souviens pas de moi et tu aimes Astoria.

Aussi dur que cela était de lire ces mots, j'étais heureuse de ne pas t'avoir réellement blessé. Comme tu le sais, le sort d'Oubliettes est dangereux. Je suis sûr que les souvenirs que j'ai créés pour toi n'étaient pas parfait, mais j'espère que tu arriveras à y croire et qu'Astoria te rendra aussi heureux que je l'ai jadis fait. Si c'est le cas, tout mon dur labeur en aura finalement valu la peine. Je veux que tu sois heureux dans ta nouvelle vie avec Astoria et le bébé.

Je pouvais vivre notre histoire cachée quant il n'y avait que Astoria qui était blessé. Je pouvais rationaliser cette décision. Mais ton enfant est innocent, Drago, et il ou elle mérite d'avoir une famille unis. Le bébé mérite une chance d'avoir une enfance heureuse dont nous avons tous deux manqué et je suis sûr que toi et Astoria lui procurait la meilleure possible. Je ne pouvais pas me tenir contre ça.

Si tu savais, j'espère que tu comprendrais pourquoi j'ai fait ce que j'ai fait, et aussi pourquoi je ne t'en ai pas parlé d'abord. Je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas te regarder dans les yeux et suggérer de finir notre relation en faisant comme si elle n'avait jamais existée. Je ne pouvais pas proposer d'altérer tes souvenirs pour que tous tes sentiments pour moi se diffusent pour Astoria. je sais que tu aurais combattu cette idée à chaque minute, même si tu voulais ce qu'il y a de mieux pour ton enfant et Astoria. Nous étions tous deux incroyablement égoïstes lorsque cela concernait l'autre, je ne pense pas que ce soit quelque chose qui aurait pu changer.

Je suis vraiment putain de désolée. Tu me manques énormément. Chaque jour, je me réveille et tu me manques, je m'endors et tu me manques. Je sais que j'ai fait une erreur, mais il n'y a aucun moyen pour moi maintenant de revenir en arrière. Je veux juste que tu saches que ça semblait la chose correct à faire à ce moment-là. Ce qui est fait est fait, et je dois apprendre à vivre avec.

HG

Alors que je finissais d'écrire, j'observais mes mots. Je n'étais pas sûr si les écrire me faisait me sentir mieux, mais je jouerai le jeu de Pénélope. J'essaierai tout ce qu'elle voudra, tant que ça voulait dire sortir d'ici. Je décidais, à ce moment-là, que je m'étoufferais avec toute la nourriture qu'ils pourraient me donner et que j'écrirais un millier de lettres à Drago, m'expliquant et m'excusant, si ça voulait dire que je pouvais revenir à ma vie normale.

Mais, arrivée à ce point-là, qu'est-ce qui était normal ?


Note de l'autrice

Bonjour/Bonsoir à tous le monde !

Je vais me précipiter pour répondre aux commentaires du chapitre 3 maintenant. Ce fut une semaine un peu bizarre pour moi. Sachez juste que j'aime lire chacun de vos commentaires et que je continuerais à le faire !

Comme toujours contactez moi si vous avez des questions. Même s'il y en a certaines auxquelles je ne répondrais pas. *clin d'oeil*

Merci à mon équipe... je serais perdue sans vous.

Note de la traductrice

Bon alors, c'est le moment où je dois me confondre en excuses pour cette attente presque insultante. J'avoue m'être sentie dépassée entre la fac et le boulot. Mais l'année universitaire étant finis, j'ai pu me remettre à la traduction de cette histoire !
J'ai également découvert l'outils "saisie vocale" ça a accéléré ma traduction par trois facilement !
Merci à ceux qui reviennent sur cette histoire dans sa version française !

La bise.