Disclaimer : Les personnages de Teen Wolf ne m'appartiennent pas !

Hey hey,

Partie 4, et avant dernière avant la fin de cette mini-fic !


Un mois plus tard !

Point de vue de Stiles !

Ça y est, j'ai DIX-HUIT ANS !

Je me réveille avec un gigantesque sourire. Cette nuit, j'ai dormi tout seul dans mon lit, mais je suis resté des heures au téléphone avec Derek. N'ayant pas cours aujourd'hui, je décide de traîner au lit encore un peu. Surtout que je n'ai pas pu empêcher les filles de la meute de m'organiser une petite fête d'anniversaire. Je n'ai pas besoin de fête. Tout ce que je veux, c'est pouvoir passer la journée avec mon Grincheux. Non, je n'ai pas l'intention de coucher avec Derek aujourd'hui. A part les douches qu'on prenait ensemble après un combat un peu trop éprouvant, on n'a pas eu autant de moments d'intimités que ça. Je veux attendre, il le sait et le respecte.

« On va à ton rythme, bébé ! » m'a-t-il.

Quand il m'appelle bébé, je me sens devenir aussi mou que de la guimauve. Bien sûr, il ne m'appelle pas comme ça devant tout le monde. Seulement quand on est seul, et ça me plaît qu'il ne réserve son côté romantique et attentionné qu'à moi. Mon téléphone sonne. Un sourire débile étire mes lèvres. Derek. Je décroche.

« Bonjour, mon Grincheux ! »

« Bon anniversaire, bébé ! »

« Hum, j'aime quand tu m'appelles comme ça. T'es encore dans ton lit ? »

« Non ! »

Je n'ai pas le temps de lui demander où il est, que la porte de ma chambre s'ouvre sur lui. Il me sourit tout en raccrochant.

« Salut ! »

« Salut ! Euh, comment t'es entré ? »

« Par la porte. » s'amuse-t-il. « Ton père prépare le petit-déjeuner. Tu viens ? »

« Euh, laisse-moi le temps de prendre une douche. »

Et de me laver les dents, au passage. Je repousse ma couverture et sors du lit. Je passe près de Derek, qui enroule son bras autour de ma taille pour m'empêcher de quitter la chambre, et quand il veut m'embrasser, je détourne la tête.

« Non, pas tant que je ne me serais pas lavé les dents. » je proteste en essayant, en vain, de me défaire de son étreinte.

« Je m'en fiche. » grogne-t-il dans mon cou. Il me mordille la peau. « Tu m'as manqué cette nuit. »

« Toi aussi tu m'as manqué cette nuit, mais s'il te plaît, faut que je prenne une douche. » je lui dis en réussissant à sortir de ses bras.

Je vais m'enfermer dans la salle de bain avant qu'il n'ait pu me retenir de nouveau. Ouf… Bon, je me déshabille et glisse sous l'eau chaude. Puis, une serviette autour de la taille, je me brosse les dents. Là, il va pouvoir m'embrasser. Je retourne dans ma chambre à moitié nu, et Derek est assis sur mon lit. J'essaye d'ignorer son petit rictus et je ferme la porte avant d'aller vers ma commode. Pfff, comment je vais m'habiller, aujourd'hui ? La petite fête aura lieu cet après-midi ici-même. J'ai réussi à restreindre les ardeurs des filles qui voulaient m'organiser un truc de ouf.

« Sérieux les filles, oui je vais avoir dix-huit ans, mais tout ce que je veux c'est être avec mon mec alors, ok on peut le fêter mais seulement si vous n'en faites pas des caisses. S'il vous plaît ! »

Elles ont capitulé. Il n'y aura donc qu'un gâteau à partager avec toute la meute et les cadeaux à ouvrir. Là encore, je leur ai dit que je n'avais besoin de rien mais elles ont balayé ma remarque comme on enlève une poussière de sa veste. Là, c'est moi qui aie capitulé.

« Comment est-ce que je vais m'habiller ? » je souffle en ouvrant un à un mes tiroirs, sans la moindre idée de quoi mettre.

Derek se colle dans mon dos, et je sens son érection contre moi à travers son jean.

« Je sais ce que je voudrais te voir porter. » me dit-il en m'encerclant. Il me lèche le lobe de l'oreille. « Rien du tout ! »

« Si tu crois que je vais coucher avec toi maintenant que je suis majeur, tu te fourres le doigt dans l'œil, Grincheux. »

Non, même si j'ai bien l'intention de profiter de son corps plus tard, et de le laisser profiter du mien. Je suis majeur, donc il va pouvoir se lâcher un peu. On va pouvoir se lâcher un peu plus. Les seuls moments où on s'est caressé, étaient sous la douche quand on se lavait l'un l'autre, et comme on ne se faisait pas attaquer tous les jours…

« Je sais bien, bébé… » Je me mords la lèvre pour ne pas gémir. « … mais je vais pouvoir te lécher partout. »

Ok, j'en ai marre. Je me retourne et ma bouche entre en collision avec Derek aussitôt. Il prend les commandes très vite, et le baiser devient chaud. Très chaud, même. Il me laisse à bout de souffle, et Derek dévie sa bouche divine dans mon cou.

« Derek… »

« Ce soir… » Il revient à ma bouche et me laisse à nouveau pantois. « Ce soir ! »

Je n'ai pas besoin qu'il précise. Ce soir, lui et moi, on va faire monter d'un cran notre relation. Il est grand temps qu'on approfondisse un peu.

« Je t'attends dans la cuisine. »

Il me mordille le menton et, la seconde d'après, il sort de ma chambre. Pour m'éviter de m'écrouler, je vais m'asseoir sur le lit. Ouh la la, je ne sais vraiment plus ou donner de la tête. Mon corps est en constante demande du sien. De sa bouche, de sa peau. De lui tout entier. Je suis conscient qu'il va se passer du temps avant que je ne me sente prêt à faire l'amour, et contrairement à ce qu'on peut croire, les garçons aussi ont des incertitudes. Moi, j'en fais partie et même si j'aime Derek de tout mon cœur, et qu'il m'aime en retour, je vais avoir besoin de temps pour faire le grand saut. On doit apprendre à connaitre le corps de l'autre. Je dois apprendre à mieux connaitre le corps de Derek, sa perfection. Lui, il a de l'expérience et moi non. Il a de l'expérience avec des filles, et je sais que je suis son premier mec, mais ça ne change rien au fait qu'il est plus confiant, plus à l'aise que moi.

Je finis par m'habiller d'un jean et d'un sweat à capuche rouge. Je mets des chaussettes, puis, je rejoins mon père et mon copain dans la cuisine. Mon père porte son uniforme, ce qui veut dire qu'il sera au poste toute la journée. Ça ne me dérange pas.

« Stiles ! » m'accueille mon père en me prenant dans ses bras. « Bon anniversaire, fils. »

« Merci, papa ! » Je m'écarte. « Rassure-moi, t'as pas mangé de bacon, hein ? »

« Dis, c'est moi le parent ici. » sourit-il. « Allez, assieds-toi et mange. »

Il sort de la cuisine, me laissant en tête-à-tête avec Derek qui s'approche de moi pour me voler un baiser.

« Je te sens stressé. » me dit-il.

« Un peu. »

Pourquoi mentir alors qu'il peut le savoir en un instant ?

« Il n'y a pas de raison. » me rassure-t-il. « A ton rythme, tu te souviens ? Ce soir, on fera ce que tu voudras. Du moment que je suis avec toi, tout me convient. »

« Je t'aime ! »

« Je sais. » Il me sourit. « Je t'aime aussi. »

Il m'embrasse, mais vite fait parce que mon père revient de je ne sais où. Là, il me tend un cadeau emballé dans du papier argenté.

« Je suis tombé dessus en rangeant quelques affaires et, je l'ai faite encadrer pour toi. » me dit-il.

Intrigué, je déchire le papier et découvre mon cadeau. Mon cœur s'accélère, j'ai la gorge nouée et les larmes me montent aux yeux. C'était une photo de ma mère et moi, bien avant qu'elle ne tombe malade. Je ne sais pas trop quel âge j'avais sur cette photo, peut-être huit, ou neuf ans. Je pose la photo sur la table et je prends mon père dans mes bras. Je ne veux pas pleurer devant lui, alors je me retiens très fort.

« Merci, papa ! »

« Elle serait fière de toi. » me dit-il.

Il s'en va, me souhaitant une dernière fois un bon anniversaire, et c'est là que je craque. Dans les bras de Derek. Il ne dit rien. Il se contente de me laisser pleurer pendant plusieurs minutes. Quand je suis calmé, il me fait assoir à la table de la cuisine et passe une heure à me nourrir jusqu'à ce que je n'en puisse plus.

« Laisse-moi faire. » me dit-il alors que je m'apprête à me lever pour ranger.

Je vais donc dans le salon, emportant le cadre photo avec moi. Assis sur le canapé, je pose la photo sur la table basse. J'étais très jeune quand ma mère est morte, mais j'ai quelques bribes de souvenirs passé avec elle, et mon père se chargeait parfois de combler quelques blancs. Elle me manque, c'est sûr, sinon je n'aurais pas passé cinq minutes à pleurer dans les bras de Derek, mais j'ai eu mon père le restant de ma vie, et je ne m'en suis pas trop mal sorti. Et je n'ai pas manqué d'amour maternelle. J'avais la mère de Scott. Derek vient s'asseoir à côté de moi, et m'attire contre lui.

« Tu veux que j'appelle Lydia et qu'on annule la fête ? » me demande-t-il.

« Non ! » Dieu que je l'aime. « Ça va aller, tant que tu me serres dans tes bras, et que tu restes avec moi. »

« Je n'irais nulle part. »

Je l'avoue, j'ai passé un super anniversaire avec tous mes amis. Quand Scott a vu le cadre photo sur la table basse, il a tout de suite reconnu ma mère et il m'a pris dans ses bras. Non, je n'ai pas repleuré. On a passé plus de quatre heures à rire, à manger un super gâteau framboise-chocolat - dont j'ai coupé une part que j'ai mis dans le frigo pour mon père – et j'ai botté le cul des garçons – sauf de Derek qui est resté en spectateur – à la console. J'ai ouvert mes cadeaux… Des vêtements neufs, des lunettes de soleil hors de prix, un nouveau jeu vidéo, et même une lame en argent dont le manche est plus épais mais très léger, fabriqué par Allison elle-même. Je sais parfaitement manier les armes, contrairement à ce qu'on peut penser. Je suis le fils d'un flic expert en arts martiaux, évidement que je connais quelques astuces, et je m'y étais remis un peu plus sérieusement depuis plusieurs mois, et je peaufine ma technique du maniement des armes avec Allison et son père. Je remercie la chasseuse d'un bisou bien sonore sur la joue, qui la fit rire. Lydia, elle, m'offre un livre sur les créatures surnaturels, qu'elle m'avoue avoir trouvé grâce à Deaton. Gé-nial !

Quand ce beau monde est parti, après que les filles aient insisté pour m'aider à ranger, Derek m'a soulevé et fait asseoir sur la table de la cuisine, s'insérant entre mes jambes pour m'embrasser.

« Que dirais-tu de décoller et d'aller chez moi ? » Il fait luire ses yeux rouges. « Il faut que je te donne mon cadeau. »

« Je croyais que c'était toi, mon cadeau ? » Je referme mes jambes autour de lui, et glisse ma main sur son ventre, puis plus bas. « Tu veux être mon cadeau, Derek ? »

« Je suis tout à toi. » souffle-t-il.

Quand ma paume se pose sur son érection, Derek se jette sur ma bouche. Dix minutes plus tard, j'ai monté mes cadeaux dans ma chambre, et je me suis laissé emporter par Derek jusqu'à la Camaro. La neige ayant fondue depuis longtemps, il ne faut pas longtemps à mon Grincheux chéri pour arriver au loft, qu'il ferme à double-tour une fois la porte passée.

« Et si on allait prendre une douche ? » je suggère en enroulant mes bras autour de son cou.

J'aime voir Derek tout ruisselant d'eau, il ressemble à une divinité. Un dieu grec rien qu'à moi, et désormais je n'ai plus à attendre qu'on soit couvert de boue et de sang des suites d'un combat pour aller sous la douche. Je dois être couvert de l'odeur de la meute, qui doit masquer la mienne, et je sais que Derek n'aime pas trop ça. Dans ces cas-là, il se colle à moi jusqu'à ce que je sois recouvert de son odeur à lui, et je ne m'en plains pas. Il me sourit, sachant parfaitement la raison qui m'a fait suggérer la douche, puis, il me donne un baiser époustouflant. Très excité, je lui enlève sa veste en cuir, son t-shirt et je déboutonne son jean mais il m'arrête pour m'ôter mon sweat à capuche. Il grogne en constatant l'absence de t-shirt en dessous.

« C'est plus rapide. » je lui dis en envoyant valser mes chaussures.

Je lui tourne le dos et je me dirige vers la salle de bain, que j'ai à peine franchi quand il se colle contre moi, me faisant rire.

« Impatient de m'avoir tout nu, Derek ? »

« Impatient de te mettre tout nu dans mon lit, Stiles. » rectifie-t-il.

« Hum, ça pourra se faire plus tard. » Je pivote dans ses bras. « Je t'aime tellement, Derek. Parfois j'ai du mal à croire que t'es à moi. »

« Je suis à toi. » m'assure-t-il d'une voix ferme.

Il m'embrasse, ferme la porte de la salle de bain d'un coup de pied et fini de se déshabiller après avoir fait couler l'eau de la douche. On est nu l'un face à l'autre. J'ai un peu le trac, ce qu'il ressent car il m'attire contre lui et me donne un long baiser réconfortant et plein d'amour.

« A ton rythme ! » souffle-t-il.

J'ai la tête qui tourne mais dans le bon sens. Derek m'entraîne dans la douche, et on ne fait rien de plus que de s'embrasser pendant plusieurs minutes. Il dévie dans mon cou, sur mon épaule tandis que ses mains se frayent un chemin vers mes fesses, qu'il empoigne tendrement. C'est très différent quand on se lave l'un l'autre, parce qu'on ne cherche pas forcément à séduire l'autre à chaque caresse, mais là… Derek passe ses mains pleines de savon sur ma peau, faisant exprès de titiller mes tétons avec ses pouces, ce qui me fait gémir. Je ferme les yeux et je profite de la sensation que me procure ses mains sur moi. Je ne sais pas combien de temps dure notre douche, mais je sais que je n'ai pas les idées assez claires pour lui rendre ce qu'il me donne. Pour le moment. Quand j'aurais repris mes esprits… Derek nous sort de la douche, et nous enroule l'un l'autre une serviette autour de la taille, puis, avec une autre, il s'occupe d'éponger mes cheveux, que j'ai laissé pousser légèrement.

« Ça va ? » me demande-t-il.

« Ouais, très bien. » Je pose ma tête contre son torse. Ses bras se referment autour de moi. « C'est quoi mon cadeau ? »

Il nous fait sortir de la salle de bain et c'est là que je remarque l'aménagement du salon. Le lit est toujours à la même place, mais le canapé est un nouveau. Face à ce canapé, un meuble télé, là aussi, neuf, et une nouvelle télé à écran plat plus grande que la précédente.

« T'as fait des folies. » je lui fais remarquer.

« Ton cadeau est sur la table basse. » me dit-il.

Et sur la table basse, il y a une console de jeu, la même que la mienne mais toute neuve, ainsi que trois jeux vidéo que je n'ai pas.

« Ça t'évitera d'avoir à débrancher sans arrêt la tienne quand tu passes tes week-ends avec moi. » m'explique Derek. « Tu pourras jouer quand tu voudras. »

« Wow, euh, wow ! »

Je suis sans voix. Je me jette dans ses bras et je le remercie en l'embrassant.

« Tu veux faire une partie maintenant ? » me demande-t-il.

« Non, je veux que tu m'emmènes au lit. » Ses yeux luisent rubis. « Ce matin tu m'as dit que tu voulais me lécher partout. » Il grogne. « Je suis tout à toi, Derek. Mais on ne fait pas l'amour. Je… »

« Tu n'es pas prêt pour ça, je sais. » me coupa-t-il, en me faisant reculer jusqu'au lit. « Stiles, bébé, il y a pleins de chose qu'on peut faire le temps que tu sois prêt. J'ai simplement envie d'explorer ton corps. »

« Je suis tout à toi. » répétai-je.

Mes jambes touchent le bord du lit. Derek défait ma serviette, qui tombe par terre. Je suis nu, sans défense, face à ce prédateur qui me regarde comme s'il voulait me dévorer.

« Allonge-toi ! »

Alors, sans le quitter des yeux, je m'exécute. Je grimpe sur le lit et, à reculons, je m'y enfonce et m'allonge. Dès que ma tête touche les coussins, Derek monte sur le lit. J'écarte les jambes par pur instinct. Il sourit, et rampe sur moi tel le prédateur redoutable et sexy qu'il est. Il prend mes bras et les remontent par-dessus ma tête.

« Reste comme ça, d'accord ? » J'acquiesce. « Tu es… (Il m'embrasse les pectoraux l'un après l'autre.) … parfait. »

Je fais de mon mieux pour ne pas le contredire, et je me mords la langue pour ne pas ricaner. Je suis loin de me trouver parfait. Derek est parfait, mais moi… Son souffle se répercute à mon oreille, et il me susurre Tu es parfait pour moi. J'ouvre les yeux, que je n'avais pas conscience d'avoir fermé, pour croiser ceux de Derek, qui me sondent jusqu'aux tréfonds de mon âme.

« Si je fais quelque chose qui ne te plaît pas, ou si je vais trop vite, tu me le dis. »

« Ok ! »

Il m'embrasse encore, longtemps, prenant son temps à jouer avec ma langue avant de se redresser. Agenouillé entre mes cuisses, il pose sa main sur ma joue, porte son pouce à mes lèvres que j'aspire dans une succion bruyante. Je le mordille avant qu'il ne l'ôte de ma bouche. Il fait courir ses mains avec une délicatesse encore inconnue jusque-là, sur mon torse, jouant avec mes tétons qu'il se mit à pincer sensuellement. C'est une sensation divine. Mon corps réagit, et mon érection ne fait que s'accroitre. Derek remplace ses mains par sa bouche, et il joue de sa langue sur mes deux pointes qui deviennent roses à mesure qu'il les prend entre ses lèvres. Il descend plus bas, s'arrêtant sur mes abdos. Ils ne sont pas aussi bien dessinés que les siens, ou que ceux des autres gars de la meute, mais l'entraînement paye. Je le sens grogner contre ma peau, me faisant vibrer d'un désir qui m'enflamme à mesure que ses mains, que sa bouche et sa langue me parcourent. J'ai toujours les yeux fermés, et je sens la langue de Derek glisser contre la mienne. C'en est trop, et je referme mes bras autour de son cou quand, durant le baiser, il me caresse… là. Ses doigts effleurent mon sexe, qui tressaute sous le coup. Sa main se referme dessus. Je ne suis pas sûr de tenir longtemps, mais je ne l'arrête pas et il me caresse de bas en haut. Lentement, fiévreusement, tout en jouant avec le baiser qu'il me donnait. Je me suis déjà fait du bien tout seul, mais ce n'était rien comparé à la façon dont cet orgasme me traverse. De plein fouet. Comme un tsunami frappant une plage. Comme un tremblement de terre secouant la terre. Comme une tempête faisant des ravages sur son passage. Je m'arc-boute sous mon homme, rejetant la tête en arrière et dévoilant mon cou alors que je me sens jouir. Les dents – humaines – de Derek me mordent le cou. Je n'ai pas peur, je lui fais confiance. Jamais il ne me transformerait sans ma permission. Jamais il ne me transformerait tout court. Je ne veux pas devenir un loup-garou, et ça me plaît d'être le seul humain qui pourra à jamais être celui à qui Derek réserve ses sourires, ses rires, sa tendresse. Son amour.

Je flotte. Je me sens parfaitement bien. J'ai à peine eu conscience du corps de Derek se levant du mien, puis du gant humide sur ma peau pour me nettoyer. Je me sens bien, et je m'endors pour me réveiller seul dans le lit.

« Derek ? » j'appelle de ma voix ensommeillée.

Je me lève du lit. Je porte un caleçon, que Derek a dû me mettre pendant que je m'étais endormi. Je trouve mon Alpha dans la cuisine, qui sort une boîte transparente du frigo. Boîte qu'il pose sur la table en me voyant entrer dans la pièce ouverte. Il me serre contre lui d'un bras enroulé autour de ma taille, et de sa main libre il effleure ma joue.

« J'ai dormi longtemps ? » je demande, heureux d'être dans ses bras.

« Une heure. Tu as faim ? »

« Un peu. » j'admets. « Y a quoi dans cette boîte ? »

Il ôte le couvercle, et je reconnais le délicieux tiramisu de notre premier rendez-vous.

« On le mange au lit ? » me propose-t-il.

Oui, on le mange au lit. Un lit duquel je ne veux plus jamais sortir.


A demain pour le dernier chapitre.

Bises, Aurélie !