Hey ! Voici le chapitre 3 de Famiglia mettant en scène la fille de Xanxus ! Petit voir gros disclaimer, il faut savoir que j'avais commencé a écrire cette fanfiction il y a au moins cinq ans et rendons ce qui est a César a césar le nom de Castaglione a était emprunter a l'époque a une autre fanfiction que j'ai adorée (cependant cela fait 10 ans que l'auteur n'as plus poster pour sa fic). Donc je me dois de rendre hommage a Ryuhzaki qui est l'auteur de la fanfiction " Je t'aime ! Moi non plus !" qui a l'époque était poster sur Skyblog.
Voilà ! Je tenais a faire un mea culpa ! et n'hésitez pas a commenter pour savoir si l'histoire vous plait
Allez ! La bise
Cible 03 : Clara Castaglione
2h00 du matin
Un hangar miteux du centre-ville accueillait l'une des fêtes interdites par la ville. Des centaines de jeune s'entassaient les uns sur les autres et se déchainaient sur la piste de dance, tandis que les verres et les bouteilles d'alcool se vidaient à vue d'œil. L'une d'elle semblait être bien partie pour terminer sa nuit devant le hangar mais cela lui importait peu.
Des ongles vernis de bordeaux souleva une chevelure blonde parsemée de mèches noirs.
Clara Castaglione, 17 ans, cheveux blond méché de noir ainsi que des yeux rouges. Aimée, sure d'elle et auto destructrice. Fille de Xanxus, patron de la Varia et de Sora, ancienne avocate, ainsi que la demi-sœur de Calvin. Prétendante au titre de cheffe de la Varia.
Malgré les dizaines de verre ingurgités, l'alcool ne lui faisait toujours pas d'effet, hérédité du paternel ? Dommage pour elle, c'est en partie pour l'alcool qu'elle était venue dans cet endroit miteux.
Tout ce qu'elle faisait, de toute façon, avait pour but de tout oublier.
Elle quitta la soirée après quelque verre de plus se rendant compte que rien ne lui faisait de l'effet. Elle sortit du hangar et l'air frais la réveilla rapidement. Et ce fut à ce moment qu'elle entendit deux hommes la suivre.
Elle sourit mais n'accéléra pas le pas, de toute façon, elle en était incapable avec tout l'alcool présent dans son sang. Elle ne s'en inquiétait pas plus que ça, car elle savait pertinemment que des hommes de son paternel la suivaient dans le but de la surveiller, et bien sûr, éviter tout kidnapping de la part d'une famille ennemie. Même après tout ce qu'elle avait fait, son père lui rappelait toujours ce qu'elle était et, indirectement, ce qu'elle avait fait.
Elle entendit un vacarme quelque mètre derrière elle mais poursuivit son chemin pour regagner son appart. Elle parvint à ouvrir la porte après quelque minute interminable entre essayer de trouver ses clés et cette dernière, de trouver la serrure. Elle ouvrit lentement la porte avant de la refermer. Mais parvint difficilement à la fermer à clé, une fois fait.
Et s'écroula violement sur le sol de son appartement, de toute évidence, bien éméchée.
Les rayons du soleil parvinrent jusqu'à elle, tandis qu'elle sentit quelque chose d'humide se poser contre sa joue. Elle se redressa en sursaut avant de s'allonger rapidement en sentant tout autour d'elle tourner assez violemment. Elle posa une main contre son front avant de se tourner vers le responsable de son réveil :
- Loubot... Doliprane s'il te plait, plaida-t-elle.
Sa boite arme, un loubot gris du ciel nommé Loubot, s'assit et pencha la tête sur le côté.
- Je sais que tu sers pas à ça de base, mais s'il te plait, j'ai affreusement mal au crâne.
Le loup jugea sa maitresse un instant avant d'aller chercher le médicament qu'elle prit rapidement et demanda à voix haute :
- Minute, à quel moment je t'ai ouvert ?
Loubot ne lui jeta pas le moindre regard et partit s'allonger sur le canapé. La blonde, quant à elle, parvint à se lever quelque minute plus tard et avisa l'état de l'appartement. Ce dernier était dans un état lamentable entre les bouteilles d'alcool et les boîtes à pizza éparpillés sur le sol. La jeune fille se disait vraiment qu'elle devait faire un effort sur le nettoyage mais d'abord, l'heure était à la douche.
Elle entra dans la salle de bain et se débarrassa de ses vêtements qui empestait la sueur et l'alcool et fila sous la douche. Elle entra nue et laissa l'eau brûlante se déverser sur son corps. Elle ne bougea pas pendant quelque minute avant de passa une main sur sa nuque, où une date était inscrite à l'encre indélébile.
21-03-2019
Des larmes coulèrent sur ses joues tandis que la blonde enfonçait ses ongles dans sa peau et son cœur se serrait de douleur une nouvelle fois, elle sentit alors son sang perler sous ses ongles et les retira brusquement. Ce fut en voyant ses doigts teintés de sang qu'elle s'écroula sous la douche en pleurant. Elle finit par couper l'eau et ne put entendre que la fin d'un message sur son répondeur saturé :
- ...Rappelle-moi, tu me manques.
Elle enfila une serviette et alla vers sa messagerie où elle effaça le message qui venait d'être laissé tandis que son regard alla se poser vers sa porte ou une enveloppe venait de tomber depuis la fente de la boite aux lettres. Elle se dirigea vers cette dernière et ramassa l'enveloppe, noir à l'écriture doré qui ne laissait pas de doute sur l'expéditeur de cette dernière.
Son oncle Squalo.
Elle jeta alors la lettre sur le petit tas qui trônait à côté de la porte où reposait déjà une vingtaine de missive venant du même expéditeur et non ouverte.
Elle s'habilla rapidement et se commanda à manger car il était déjà plus de vingt heures. Une fois la pizza arrivée, elle se posa devant sa télévision et dévora cette dernière rapidement et remarqua l'heure tardive, 22h30. Elle se résolut d'aller courir pour s'aérer l'esprit dans le parc de son enfance. La villa communale.
Elle le rejoignit rapidement et entama son petit footing d'une heure où elle ne croisa personne car elle avait fait exprès d'éviter les axes principaux et empruntait les petits chemins qu'elle connaissait quand des éclats de voix lui arrivèrent aux oreilles :
Elle a coupé les ponts pendant un an avec nous, elle a eu toutes les occasions de revenir mais elle a refusée, peut-être que c'est mieux comme ça.
- T'es prête à faire une croix sur ta meilleure amie ?
Clara se cacha dans les buissons de façon à ne pas se faire repérer et eut les larmes aux yeux en revoyant ses amis d'enfance. Claire, Jacob et Ace. Elle n'était cependant pas heureuse de savoir qu'ils se disputaient à cause d'elle.
Encore une fois, elle était source de problème.
- Nous devrions respecter son choix, Ace. Tu devrais en faire de même et accepter que nous ne la reverrons peut-être plus.
- Quand on aime un minimum quelqu'un, on se bat pour elle, répliqua Ace avec dureté.
- Je n'ai pas abandonné, Ace, mais je respecte son choix. Elle ne veut plus de cette vie de mafieux et contrairement à beaucoup d'entre nous, elle a eu le courage de couper les ponts avec tout ce qui concernait au monde de la mafia. Ne me dis pas que cela t'a fait plaisir qu'elle s'auto détruise comme elle l'a fait ?
Clara serra le poing en se souvenant amèrement de cette partie de sa vie et, par la même occasion de son frère de cœur, de Shiki.
- Nous ferions mieux de rentrer, déclara Jacob.
Ace pesta et Clara voulut alors le rattraper mais elle ne devait pas se montrer, les blessures était encore trop fraiche et elle ne se sentait de toute façon pas capable de renouer le contact avec ses amis. Elle fut rassurée de voir Jacob raccompagner son ancienne meilleure amie Claire.
Une fois ses amis hors de vue, elle se dépêcha de rejoindre l'appart. Une fois à l'intérieur, elle s'enferma à double tour et s'écroula sur son canapé, le regard rivé vers le plafond tandis que son loup s'installa au pied du canapé. Elle passa sa main dans le pelage de l'animal avant de déclarer, sérieuse :
- Il faut que je les revoie, j'en ai besoin.
L'animal poussa un jappement affirmatif ce qui décida finalement la blonde à se jeter sur un sweat à capuche et de sortir précipitamment de l'appartement avec ce besoin quasi vital.
Elle alla tout d'abord dans le bar de la vieille gueule, un bar à artiste du centre-ville, où ces derniers, venus de tout horizon, pouvaient exposer leur art. Clara avait la chance, car malgré cette année de séparation, le groupe de rock « Anarchy », dont Jun et Kim faisaient partis étant respectivement chanteur et lead guitariste, clôturait les soirées. Clara se glissa au fond du bar et prit plaisir d'entendre les deux jeunes mafieux exposer leur musique avec bien plus de progrès qu'à l'époque. Jun était complétement déjanté à sauter partout avec son style vestimentaire déluré. La blonde s'amusait toujours à le comparer à un artiste qu'elle appréciait, appelé Yungblud. Kim, quant à elle, était plus sérieuse mais n'hésitait pas non plus à être déjanté en se déhanchant dès qu'elle le pouvait.
Elle quitta rapidement le bar avant de la musique ne s'arrête et rejoignit les docs ou elle savait qu'elle trouverait Kanna, Ace et Amaya ainsi que quelques punks en train de recouvrir une vieille usine à l'abandon de graffitis, art que la punk Rokudo défendait toujours aussi bien et elle fut rassurée de voir les deux Vongola toujours aussi proche, malgré les préceptes religieux qu'on les bassinait à longueur de temps.
Elle ne tarda pas à rejoindre le centre-ville où elle aperçut au coin d'un bar Aiden et Colin qui ne semblaient toujours pas aller mieux et la blonde eut toujours aussi mal au cœur de les voir dans ces états psychotiques. Elle n'était pas la seule à avoir besoin d'aide mais leurs problèmes à eux deux étaient dû en grande partie à cause de tout cet environnement malsain et auto destructeur, dont Clara avait fini par sombrer et s'en apercevait de la manière la plus brutale possible.
Elle vit avec émotion Alice accompagnée de sa meilleure amie Lilly rire à la table d'un restaurant, aussi accompagné de Shoji, qui avait quitté ses gola mosca et de Shiro qui avait pris pas mal de muscle depuis l'année dernière. Clara était fière de voir Alice aussi bien entourée, elle qui semblait si fragile et qui ressemblait trait pour trait à son père a son âge. Avec les mêmes incertitudes et manque de confiance en elle. Après tout, elle était le ciel qui devait se montrait forte pour ses gardiens.
Clara ferma les yeux et décida, cependant, de faire un crochet par son ancienne habitation. Le manoir de la Varia. Elle se positionna assez loin pour éviter d'être détecter par les possibles gardes qui auraient senti ses flammes destructrices et regarda tristement l'ancienne bâtisse qui l'avait vu grandir et sombrer. Un craquement alerta immédiatement la Castaglione qui se tourna en sentant un parfum particulier.
- J'aurais dû me douter que tu m'allais détecter.
Elle se tourna vers Jacob, qui l'a senti dans les environs grâce à sa capacité de détecter les autres flammes comme un radar, il s'arrêta à quelque mètre d'elle quand elle ne bougea pas. S'adossant à un arbre, il demanda :
- Tu veux rentrer ?
- Pas encore.
Un silence apaisant prit place et la blonde demanda tristement :
- Comment va-t-elle ?
- Elle pleure tous les soirs et se demande quand tu vas rentrer, répondit-il en comprenant qu'elle parlait de sa mère.
- Je ne peux pas Jack, je n'en suis pas capable.
- Tu te demandes toujours si c'est de ta faute ?
- C'est de ma faute, le corrigea-t-elle, résignée.
- Shiki n'aurait pas voulu que tu deviennes comme ça, reprit-il calmement.
Elle passa une main sur son tatouage et reprit :
- Il était comme un frère pour moi.
- C'était il y a un an Clara, il n'aurait pas voulu que tu t'auto détruise comme ça.
- Je ne m'auto détruit plus, tu le sais, coupa-t-elle.
- Non Clara, tu es toujours la même depuis tout ce temps. Même à cette distance, je peux sentir l'alcool qui s'échappe de chaque pore de ta peau, tes cheveux sont encore plus en bataille qu'avant et tes yeux son cernés comme si tu n'avais pas dormi depuis un bout de temps.
La blonde entendit toutes les remarques du blanc et tenta de remettre ses cheveux en place. Il demanda alors d'une voix curieuse :
- Depuis combien de temps tu n'as pas dormi ? Je parle de nuit complète.
- Je sais pas, peut être depuis plus d'un an, répondit-elle.
- Dans ce cas, reprends-toi ma vieille, parce que n'oublie pas que demain c'est l'anniversaire de sa mort.
Il commença à partir quand Clara le remercia :
- Merci d'avoir convaincu Ace de ne pas me retrouver.
- Il tient beaucoup à toi, tu le sais ?
- C'est pour ça que je ne peux pas revenir, je suis toxique pour lui.
Le blanc s'arrêta avant de reprendre sa route en direction du manoir tandis que Clara retourna à son appartement. Comme un au revoir silencieux entre anciens amants.
Elle passa le lendemain à ranger son appartement avant de s'affaler dans son canapée, songeant à ce jour fatidique graver dans sa nuque. Elle savait que tous les proches seraient présents pour l'anniversaire de la mort de Shiki et elle savait qu'elle ne pouvait pas se permettre de se joindre à eux. Comment des parents pourraient accepter que l'assassin de leur fils se joigne à eux pour son anniversaire.
C'est pour cela que Clara attendit que la nuit tombe pour rejoindre le cimetière mafieux ou elle trouva rapidement la tombe de son frère de cœur
- Salut Shiki, prononça-t-elle simplement.
La jeune femme enleva le résidu de poussière qui se trouvait sur la tombe du mort et déposa un bouquet de rose blanche, des fleurs destinés pour un amour chaste. La blonde s'agenouilla face à la tombe et commença :
- Si tu savais à quel point je m'en veux, mec. Si je ne mettais pas énerver, tu serais encore en vie.
Sans se rendre compte, la blonde versa des larmes de tristesse tandis que son cœur se serrait encore plus.
- Clara, appela une voix que la blonde reconnut sans problème.
Elle se releva rapidement et fut surprise de voir Claire, accompagnée d'un jeune homme de 25 ans.
- Qu'est-ce que tu fais ici ? Demanda-t-elle, surprise. Et d'abord, c'est qui, lui ?
- Christopher Monciatti, notre professeur principal, expliqua Claire simplement.
Clara dévisagea pendant quelque seconde les deux personnes avant de demander, curieuse :
- Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je veux te convaincre de revenir.
- Tu n'as pas t'infligé tout ça, Clara.
Cette dernière se braqua presque immédiatement et c'est en voyant son regard que la brune su que la haine et le remord avait repris le dessus de la blonde.
- Qu'est-ce que vous en savez de ce que je m'inflige ?!
- Claire m'a tout raconté, il faut que tu arrêtes ça. Il y a des gens qui tienne à toi, reprit doucement Chris.
Claire reçut un regard noir et Clara rugit presque :
- Comment t'as pu oser tout lui raconter ?!
- Tu ne vas pas bien Clara, regarde-toi, reprit Claire.
- J'AI BUTEE SHIKI ! A QUEL MOMENT JE SUIS CENSEE ALLER BIEN ! Beugla-t-elle de rage.
Son amie baissa son regard tandis que Clara ne put maitriser le flot de larme
- Je l'ai buté à cause de ce que je suis ! A cause de comment on nous a éduquée, Claire !
Claire tenta alors une approche mais la blonde recula presque instantanément, comme un animal blessé et Claire comprit que, inconsciemment, toute la peine et les remords s'étaient accumulés en elle. Et aujourd'hui, il agissait comme un poison, lent et vicieux, et la détruisait de l'intérieur, petit à petit.
- Clara dit-elle simplement.
- Si je reviens, tu sais très bien comment tout ça va se terminer. Je suis toxique, Claire, aussi bien pour moi que pour les autres.
- Donc tu penses que tu ne peux pas changer ? Demanda simplement Chris.
Clara sécha ses larmes et reprit :
- A quoi bon ? J'ai tué mon meilleur ami, Shiki était comme un frère et je ne me le pardonnerais jamais.
- Je ne parle pas de pardon Clara, ton crime est certes horrible mais rien ne t'empêche de changer. D'être une meilleure version de toi.
- Les gens n'oublient pas, répondit la blonde.
- Ça, c'est sûr, siffla une voix emplie de colère.
Ils se tournèrent vers la propriétaire de la voix, qui n'était d'autre que Tara Eden, dont les traits du visage étaient emplis de haine.
- Tara, reconnu Clara.
- Comment tu peux venir ici et souiller sa mémoire ! Siffla celle-ci de colère.
Elle marcha d'un pas rapide et s'agenouilla à son tour auprès de la tombe de Shiki pour y déposer un bouquet de rose rouge, un amour passionnel.
- Je venais simplement faire mes adieux à un ami, Tara, répondit Clara.
- Un ami, commença Tara durement.
Elle se releva et fit face à la blonde avant de cracher :
- Comment une pourriture dans ton genre peut oser fouler sa tombe ? Va te pendre, Castaglione.
Et elle lui crachat tout bonnement au visage mais la blonde ne répondit pas, consciente que rien ne pouvait guérir le cœur endeuillé d'une petite amie devant la tombe de son premier amour.
Clara recula avant de se diriger vers la sortie du cimetière, consciente du mal qu'elle avait causé tandis que Tara arrachait les quelques mauvaises herbes autour de la tombe, mais elle fut rejointe par les deux autres occupants du cimetière.
- Arrête de te punir et de ne vivre qu'en t'auto détruisant, reprit Claire.
- Deviens une meilleure version de toi-même et prouve au gens comme Tara que tu n'es pas qu'une tueuse.
- Vous en savez quoi vous que je ne suis pas qu'une tueuse ? Demanda Clara sèchement.
- Pour en avoir discuté avec Jacob, Ace et ton amie ici présente, je sais que tu n'es pas comme ça, reprit-il doucement.
L'italienne se tourna vers la Vongola et soupira avant de rebrousser chemin jusqu'à son appartement, où, une fois la porte fermée derrière elle, elle se laissa glisser contre elle, épuisée psychologiquement.
Elle se remémora les dernières paroles de son prof : devenir une meilleure version d'elle-même.
Après tout, tout le monde pouvait plus ou moins changer si on y mettait de la bonne volonté mais était-elle prête à revenir dans cette vie et revoir tout le monde qui lui rappelait sans arrêt son statut ? Et est-ce que Shiki aurait tolérer qu'elle se détruise à ce point ?
Soudain, une lueur bleutée émana depuis un tiroir du salon. Curieuse, elle l'ouvrit et fut surprise d'y trouver un anneau de la pluie qui émanait une puissante flamme de la pluie, elle sentit soudainement une présence rassurante derrière elle et se retourna brusquement mais ne constata aucune présence. Elle ne sentit plus cette aura rassurante et se souvint d'un détail qu'un prof avait précisé :
La rumeur prétend que les bagues peuvent refermer des souvenirs de leur ancien propriétaire et peuvent être habité d'une entité propre.
Comme pour la bataille pour les anneaux Vongola ? Quand ils n'ont pas reconnu Xanxus comme le parrain légitime ? Demanda un élève intéressé.
C'est exact mais tout le monde ne croit pas à cette théorie, répondit le prof en passant a autre chose.
- Shiki reprit-elle, émue.
Elle enfila la bague a son pouce gauche et marcha déterminée en direction de l'entrée où elle saisit la dernière enveloppe et l'ouvrit. Elle parcourut le contenue d'un regard avant de saisir son téléphone et le porta à l'oreille.
….
- N'oublie pas que ce sont des déchets et qu'ils voudront te tester, rappela Xanxus froidement.
La blonde jeta un dernier regard à son apparence dans le miroir de l'ascenseur. Elle vérifia que ses cheveux blonds étaient ramenés et plaqués en arrière, dévoilant une mine radieuse. Ses yeux rouges étaient entourés d'un simple trait de liner tandis que ses lèvres étaient recouvertes d'un rouge à lèvre bordeaux tirant sur le noir. Ses oreilles étaient, quant à eux, ornés d'une paire de boucle d'oreille en argent et sa tenue était composée d'une simple robe noire avec un profond décolleté.
La blonde ferma les yeux et elle sentit la présence rassurante de Jacob et Ace qui étaient eux-mêmes sublimes dans leur costume.
- Je n'oublie jamais comment les mafieux traitent les femmes, reprit-elle déterminée.
Soudain, l'ascenseur s'ouvrit sur une immense salle où un nombre incalculable d'invité était rassemblé. Les gardes sortirent en premiers et la jeune héritière sortit à leur suite, sous les yeux surpris de la camorra italienne, invité pour le gala de charité et qui pensait que l'adolescente était sans doute morte.
Elle esquissa un sourire et pensa fortement en fixant les invités :
Je suis revenue et je compte bien rester, les nazes.
