4ème chapitre de cette fanfic qui j'espère vous plaît, merci encore pour les reviews ça fait toujours plaisir !

Bonne lecture et n'hésitez pas à commenter pour me donner votre avis. ( Joyeux Pâques tant qu'on y est !)


La pluie venait de s'inviter, c'est donc avec les essuie glace en pleine action que DiNozzo et Gibbs arrivèrent à l'adresse donnée par Abby. Comme on pouvait s'en douter, la vitrine était éteinte. Heureusement pour eux, le propriétaire habitait un petit logement juste à côté de la boutique. Sans ménagement, Tony frappa à la porte. Ils attendirent, mais rien. Il renouvela l'expérience encore une fois, et cette fois il entendit des bruits de pas derrière la porte.

- C'est qui ? S'éleva une voix rauque.

- NCIS, on aurait quelques questions à vous posez.

Les deux agents attendirent, forcé de constater que le petit claquement qu'ils venait juste d'entendre à l'instant, signifiait que le gérant de l'armurerie venait de prendre la fuite par la fenêtre de derrière.

- Je déteste quand il font ça, s'agaça Tony qui se mît à courir pour contourner la maison.

L'homme n'avait pas l'air de se mouvoir très vite, ce dernier n'étant pas aller bien loin. DiNozzo sur ses talons, il emprunta une petite ruelle adjacente à celle dans laquelle ils se trouvèrent. Tony ne mît pas longtemps avant de le rattraper et de le plaquer au sol.

- Aïe, vous me faite mal, gémit l'homme à terre.

- Fallait réfléchir avant de vouloir jouer le Forrest Gump, rétorqua Tony en lui passant les menottes.

Près de la voiture, Gibbs attendais patiemment que son agent revienne.

- Alors, j'ai fait combien ? Demanda DiNozzo en revenant avec son fugitif.

- Vingt deux secondes.

- J'ai battu mon record !

Ils étaient ensuite retourner à l'agence pour interroger Nikson. Il se tortillait sur sa chaise, comme un petit ver barbu voulant retourner dans son habita naturel. Gibbs entra seul dans la salle, et s'assit juste en face de lui sans dire un seul mot.

- Écoutez, j'ai rien fait de mal.

Gibbs ne répondit rien, se contentant de regarder sa montre qui indiquait 6h10. Nikson était de plus en plus mal à l'aise, il ne savait pas ce qu'il faisait ici.

- Je paye mes impôts vous savez.

Son interlocuteur resta de marbre, s'intéressant soudainement aux coins de la pièce qu'il contemplait.

- Vous comptez dire quelques chose? Demanda-t-il agacé.

Son regard bleu acier se posa durement sur l'armurier qui, d'un coup, ne sut plus où se mettre. Il balança les douilles des balles sur la table, un bruit métallique qui fît sursauter le suspect.

- Vous les reconnaissez ?

- Heu...Oui, c'est un modèle que j'ai en stock.

- Qui en a acheté récemment ?

- Vous savez, j'reçois pas mal de monde dans mon magasin.

- Je suis sûr que ces balles ne se vendent pas tous les jours.

- Vraiment désolé, mais je ne m'en souviens plus.

Gibbs frappa du poing sur la table avec un bruit détonnant qui se répercuta sur les murs.

- Peut-être qu'un petit séjour en prison vous rafraîchira la mémoire.

- La prison ?

- Pour enlèvement et séquestration sur un agent fédéral et tentative de meurtre sur le directeur d'une agence fédérale armée, c'est une condamnation à perpétuité, voir pire. Alors dite adieu à votre petite vie paisible.

- Vous...vous ne pouvez pas faire ça, j'ai rien fait.

- Ils se fieront intégralement à mon rapport, et croyez moi, ils ne chercheront pas plus loin.

Il s'était rapproché, murmurant presque à son oreille dans un souffle menaçant qui fît frémir la barbe de l'armurier. Et, ramassant ses dossiers, se dirigea vers la porte.

- Attendez ! S'exclama John Nikson.

Gibbs lâcha la poignet qu'il venait de saisir pour revenir sur ces pas

- Un homme est venu me voir il y a quelques jours, ils voulaient que je lui vende un stock important de ces balles. Je lui ai demandé ce qu'il voulait en faire mais il n'a rien dit.

- Vous avez vu autre chose ?

- Sa voiture, c'était une berline bleue foncée. D'ailleurs les deux premiers numéros de sa plaque étaient 92, je vous jure c'est tout ce que je sais.

En sueur, John Nikson regarda l'agent debout devant lui, espérant un signe, un geste amical. C'était mal connaître Gibbs qui sortit de la pièce sans un mot, laissant le pauvre homme dans l'incompréhension totale.

- J'ai lancé un avis de recherche pour la voiture de Clark, annonça Tony. Et maintenant on fait quoi ?

Il n'avait malheureusement pas de réponse à ça, Gibbs ne savait pas. D'habitude, quand il séchait sur une affaire, il pouvait toujours compter sur un regard nouveau, un regard qui n'était pas celui d'un agent, il avait plus d'une fois trouver refuge dans les conseils de Jenny autour d'un repas improvisé. Mais pas cette fois. Il n'y avait rien de plus à faire, à part repasser tous ce qu'ils avaient déjà comme indice.

- On reprend tout, et on attend que McGee et Abby nous donne la réponse, au boulot.

Lieu inconnu.

La montre de Jenny indiquait maintenant huit heures du matin, plusieurs heures où rien n'avait bougé. Et contre toutes attente, Ziva avait réussi à s'assoupir une petite heure, avant de constater que ce n'était pas un mauvais rêve. Naturellement, la conversation était venu s'installer entre les deux femmes, évoquant le passé avec une certaine nostalgie.

- Ils ont faillit nous avoir ce jour là.

- J'ai bien crut que c'était la fin, tu m'as sauvé la vie.

- Tu as fait la même chose pour moi aujourd'hui, et surtout tu m'a offert ce post au NCIS. Il m'a permis de m'éloigner de mon père et de faire mes propres choix. Qui sais ce que je ferai pour le Mossad en ce moment.

- Je voulais que tu es la même chance que moi, apprendre avec le meilleur.

- Gibbs est un excellent professeur, admit Ziva. D'ailleurs, nous n'avons pas finit notre conversation tout à l'heure. Quelque chose ne va pas avec Gibbs ?

Jenny inspira et bloqua légèrement sa respiration, le temps pour elle de se remettre la réalité en mémoire. Ils avaient toujours eu une relation conflictuelle depuis sa nomination au poste de directeur. La passé en avait été la principale cause, et il avait de bonne raison de lui en vouloir, après tout elle était partit sans explications. Ziva ne savait pas tout, elle ne savait pas que les tensions qu'ils y avaient entre eux ces derniers temps, n'étaient cette fois pas lié à leur passé lointain, mais bien à un passé plus proches. Ils l'avaient fait, ils avaient fait l'amour. Jenny ne savait pas ce qu'il lui avait prit ce soir là, elle qui mettait un point d'honneur à ce que leur relation reste strictement professionnelle. Mais ce soir là, les barrières qu'elle avait érigées durant ces années étaient toute tombée d'un seul coup. Cette soirée avait jeté un froid dans leur relation quotidienne. Un moment de faiblesse qui avait tout changé, bien plus qu'elle ne l'aurait imaginé, et ce n'était pas le moment d'en parler.

- Gibbs a toujours eu la fâcheuse manie de vouloir toujours avoir raison, ce qui a le don de m'énerver.

La jeune israélienne ne crût pas à cette simple histoire de conflit enfantin, mais ne chercha pas plus loin, elle aussi après tout avait ses petites secrets.

- Ça saigne toujours ? Demanda Ziva.

- Non, ça c'est arrêter.

- Bien, c'est une bonne chose.

Une voie masculine s'éleva soudainement dans la pièce, cette même voix doucereuse et agaçante, ce qui eu pour effet de faire lever Ziva d'un bond.

- Ravis de voir que mes deux petites prisonnières soient encore en forme.

Le sang de Ziva ne fît qu'un tour.

- Vous, quand je vous aurez mis la main dessus.

- Du calme, du calme agent David, ne soyez pas si pressé de me rencontrer. J'ai une bonne nouvelle pour vous, vos amis ont réussi à trouver le prochain indice, je dois quand même vous avouer que je suis un peu déçu par l'agent Gibbs, sans son intervention pathétique je serai parvenu à tuer votre ami accro aux jeux vidéos.

Jenny se leva également, plus furieuse encore que Ziva.

- Mes agents n'ont rien à voir la dedans, c'est une affaire entre vous et moi, laissez les tranquilles.

- Hum...Non désolé je ne vais pas prendre en compte votre argument. Vous m'avez tout pris, alors je prendrai tout ceux à qui vous tenez, sans exceptions. Bien, ça m'a fait plaisir de papoter avec vous, promis on se voit bientôt.

La voix disparut comme elle était venu, d'un coup. Cette ordure avait essayé de tuer ses agents, et ça elle ne le supportait pas. Qu'on s'en prenne à elle était une chose, mais qu'on s'en prenne à sa famille en était une autre. Depuis qu'elles étaient enfermé ici, c'était la première fois que Ziva voyait sa directrice dans cette état, aussi furieuse et déterminé.

- Agent David, nous devons trouver un moyen de sortir d'ici.

Ziva fût plus que ravis d'entendre ça.

- A vos ordres madame, répondit t-elle en commençant à réfléchir et à établir des plans.

Alors que Ziva se remit à faire les cents pas dans la pièce, Jenny profita de son instant d'inattention pour soulever sa chemise qui se voulait banche. Elle y posa sa main en retenant un gémissement, le flot de sang ne s'était pas arrêté, au contraire le liquide visqueux continuait de couler sur sa peau. Elle replaça sa chemise et cacha la tache de sang qui s'étendait petit à petit pour ne pas que Ziva ne l'a remarque.

Bureaux du NCIS

Gibbs et Tony attendaient, encore et encore, malgré avoir repasser la vidéo ainsi que tous les indices, mais il n'y avait aucune indication supplémentaire. Seul Abby et McGee pouvaient apporter les réponses aux questions. Il était 10h32, soit un peu moins de 12h avant que le temps ne soit écoulé. Un appel du labo redonna de l'espoir aux deux agents, ils descendirent en hâte retrouver Abby et McGee.

-Vous avez pu décoder la clé ? Demanda Tony à peine arrivé.

Sur le bureau, une dizaine de de gobelet de soda caféiné se bousculaient les uns les autres, preuve de longues heures de travail.

- On vient de finir à l'instant, s'exclama Abby sur excité.

Abby appuya sur une touche de son clavier, tous impatient de découvrir ce qu'elle renfermait.

- Amis du NCIS, je vois que vous avez réussi à trouver le prochain indice, félicitation à vous. J'espère que ma petite surprise vous a plu, même si j'aurai préféré un peu plus de drame. Mais qu'importe, le jeu continue.

- Comment il a fait pour savoir qu'on s'en été sorti ? Interrogea McGee

En effet c'était une bonne question.

- Mais assez bavarder, le jeu continu. Pour la prochaine étape, vous devrez trouver la statue qui dit non.

Sur la vidéo, on pouvait voir sa tête réjouit, son sourire narquois étendu comme un fil à linge. Derrière lui, un mur tapissé avec un papier peint jaune moutarde, une couleur agressive, semblable à son expression.

- Vous verrez vous trouverez facilement, surtout qu'il vous reste pas mal de temps. Oups, c'est vrai que le code de la clé était compliqué, quel maladroit je fais. Ha ! J'entends que les demoiselles s'agitent, je vais allez les calmer, je me demande si la rousse est toujours en vie. A bientôt agent Gibbs.

L'écran devint noir, la vidéo s'était arrêtée.

- S'il leur fait du mal je te jure que je le tue. Enragea Tony les poings serré.

- Non Tony, je l'aurai avant. Répondit Gibbs

- Le point positif c'est qu'on a le second indice.

- Oui Abby, c'est déjà ça.

McGee était le seul à rester muet, il avait remis la vidéo en revenant en arrière puis en avançant. Cette tapisserie à motif zébré jaune et vert lui rappelait quelque chose, mais il ne savait pas quoi.

- Qu'est ce que tu cherches McGivré ?

- J'ai déjà vu ça quelque part.

- De quoi ?

- Cette tapisserie.

- Maintenant que tu le dis, moi aussi. Ajouta Abby. Elle ressemble à cette horrible tapisserie qu'on voit dans la pub pour la location de chalet à Manassas

- Oui c'est ça ! Bravo Abby.

- Qu'elle pub ?

- Tu sais Gibbs, ce qui passe sur les télévision normale et en couleur ? Expliqua Abby comme si elle parlait à un enfant.

- Donc on sait où Clark retient Ziva et la directrice ? S'étonna McGee.

- Ca paraît trop facile, s'inquiéta Tony

- Une erreur est si vite arrivée. Abby, cherche ce qu'à voulut dire Clark à propos de la « statue qui dit non », vous deux on y va.

Ils avaient prévu la totale, gilet pare balle et arme de pointes, mais aussi équipe médicale en amont prête à intervenir. A l'accueil, la femme qui gérée la location leur indiqua le seul chalet loué depuis trois jours par un certain James Lovac. Laissant l'équipe médicale au bas pour éviter d'apeurer Clark, les trois agents partir seul au chalet situé à cinq minute à pied.

- Tony, tu prendras l'arrière, fait bien attention à toi.

- Compris

Le chalet était en visuel, plus qu'une trentaine de mètre.

- McGee vous venez avec…

Il n'eut pas le temps de répondre, une énorme explosion retentit, la petite maisonnette se désintégra et les agents furent projeter en arrière. Pour le seconde fois de la journée, les vitres explosèrent en minuscules débris tranchant. La chaleur devenait insoutenable. Les yeux rivés sur les flammes grandissantes, Gibbs et ses deux agents furent impuissant devant la tragédie qui se consumait devant eux.


A suivre...