Voilà le chapitre suivant et comme promis, je prend le temps de répondre aux reviews :
emme77: Merci beaucoup pour ta review, j'espère que la suite va te plaire:) Et je suis ravie que tu ai aimé Un nouveau départ, c'était ma première fic
LinaewenLight : Merci beaucoup pour tes deux reviews, j'espère que ces deux chapitres te plairont. Et oui, un Drago sans corps d'athlète ne serait pas un Drago, il faut bien un peu de cliché
Bonne lecture !
Le mois de Septembre s'écoula rapidement et Drago parvint à retrouver certains plaisirs à être à Poudlard, tout comme Hermione. Tous les deux ressentait toujours ce vide, cette douleur et cette fatigue mais ils parvenaient à l'apaiser, surtout lorsqu'ils étaient à deux. A présent, leur moments hors du temps, comme les appelait Hermione, étaient le plus souvent silencieux mais parfois l'un des deux parlaient, de tout et rien, juste pour dire de parler.
La tension entre les maisons s'était tarie peu à peu, essentiellement depuis que Dean Thomas avait disputés une partie d'échecs avec Blaise Zabini en plein milieu de la salle commune. Personne ne savait vraiment comme c'était arrivé mais cela avait conduit à détendre sensiblement l'atmosphère.
Dans le dortoir des filles, c'était un peu la même chose. Depuis qu'elles avaient discuté avec Hermione et Ginny, les Serpentardes s'étaient détendues et il leur arrivaient à toutes d'échanger quelques paroles cordiales. Elles n'auraient pas été jusqu'à dire qu'elles étaient amies mais au moins, la haine avait disparu pour de bon. Par ailleurs, Millicent et Parvati semblait particulièrement bien s'entendre, là encore personne ne savait pas vraiment comme c'était arrivé mais ça ne pouvait être que positif.
Bien entendu, personne ne savait que Drago et Hermione était... Quoi ? Aucun des deux ne parvenait à mettre un mot là dessus, mais peu leur importait. Quoi qu'il en soit, ils avaient tous les deux gardé le secret, même Ginny ou Blaise, pourtant leurs meilleurs amis respectifs, ne savaient rien. Et ça leur convenait très bien.
Pourtant, ce soir-là, tout bascula. Ils étaient assis comme à leur habitudes, devant l'âtre,côte à côte, sans se toucher. Et ce soir, Hermione avait eu besoin de parler.
-C'est juste... Elle ne sait pas, elle ne peut pas savoir. Ginny essaie d'être là pour moi mais elle ne peut rien pour moi. J'ai essayé, vraiment, d'aller mieux, je souris, je ris, je suis active, mais elle voit que ce n'est qu'une façade.
-Tu as de la chance.
-Pourquoi ?
-Si elle le voit, c'est qu'elle fait attention à toi.
-C'est vrai.
-Tu as finis par répondre à tes deux acolytes ?
Hermione soupira,ce qui suffit à Drago pour comprendre que non. Ses deux amis lui avaient écrit plusieurs lettres. Celles d'Harry lui demandait des nouvelles, comment était Poudlard maintenant, lui racontait ce qu'il faisait et la dernière était teintée d'inquiétude pour elle, presque de reproche de n'avoir de ses nouvelles qu'à travers Ginny. Celles de Ron était tout d'abord une lettre d'excuse quant à leur rupture et ses espoirs qu'ils puissent redevenir amis, puis elles ressemblaient à celles d'Harry et lui aussi s'inquiétait pour elle. Elle n'avait pu répondre à aucune d'entre elles, parce qu'elle ne savait pas quoi dire. A eux, elles ne sauraient mentir, elles ne sauraient faire semblant que tout allait bien.
-Non, finit-elle par dire, je ne sais pas quoi leur dire.
-La vérité, ce serait bien.
-Je ne dis la vérité à personne.
-C'est faux.
Elle le regarda, interdite. Il allait ouvrir la bouche pour répondre quand ils entendirent une exclamation derrière eux, se retournant d'un bloc ils virent Ginny Weasley qui les fixait, les yeux exorbités.
-Gin... Commença la rouge et or, avant de se tourner vers Drago.
-Je vais monter, dit-il en se levant.
Il passa à côté de la rousse pour prendre les escaliers et se tourna au dernier moment.
-Oh et Granger ? Tu me l'as dit, à moi.
Et il monta vers son dortoir. Elle fit une grimace quelque part entre un sourire et la contrariété. Il avait raison, à lui elle disait la vérité et c'était très déconcertant que ce soit précisément à lui.
-Hermione, tu peux m'expliquer ? Demanda Ginny.
La jeune femme approuva et l'invita à s'asseoir près d'elle. Elle lui raconta tout, comment ça avait commencé, puis continué, ce qu'il s'était passé dans le parc, comment ils en étaient venu à discuter tard dans la nuit, elle ne lui dit rien de la teneur des conversations mais elle lui expliqua qu'ils se comprenaient, que leurs vécus étaient les mêmes tout en étant très différent.
-Alors, vous êtes amis ? Demanda la cadette lorsqu'Hermione eu fini.
-Non, je ne dirais pas ça, mais on...se comprend. Pour ainsi dire. Et crois moi, ça me perturbe beaucoup que ça vienne de lui.
Pendant quelques instants, Ginny ne dit plus rien, puis elle souffla d'un coup.
-Tu te souviens de ce que tu as dis au banquet de bienvenu ?
-Oui.
-Tu avais raison, la guerre nous a tous fatigués, aucun de nous n'est le même. On a tous nos blessures et pourtant je ne parviens pas à comprendre les tiennes. J'essaie, j'aimerais t'aider mais je n'ai rien vécu de ce que tu as vécu, je ne te forcerais jamais à m'en parler. Harry et Ron ne sont pas là, alors si tu parviens à être apaisée, si tu as trouvé quelqu'un qui peut comprendre, tant mieux. Et peu importe que ce soit Drago Malefoy.
Hermione sourit à sa meilleure amie, pas si surprise que ça de sa compréhension. Et elle décida de partager quelque chose avec elle, quelque chose qu'elle n'avait partagé avec personne et qu'elle avait fait jurer à ses deux meilleurs amis de garder pour eux. Elle remonta sa manche et Ginny eu un hoquet d'horreur. Sur le bras de sa meilleure, une cicatrice profonde dessinait un mot, un mot horrible, « sang de bourbe ».
-Lorsque nous étions captifs au manoir Malefoy, Bellatrix Lestrange m'a gravé ce mot dans la chair, après m'avoir torturée à coup de Doloris.
-Oh Hermione...
-Non, ne sois pas désolée. C'est comme ça, c'est tout, ça fait partie de moi, de nous avec Harry et Ron, ils ont gardé le secret pour moi parce que je ne voulais pas être une victime aux yeux des gens que j'aime. Malefoy le sait aussi, parce qu'il était là-bas.
-Et il n'a rien fait ?!
-Il serait mort s'il l'avait fait, et nous aussi. Mais il a fait semblant de ne pas reconnaître Harry et ça nous a sauvés.
-Oui, ça, Harry me l'avait expliqué.
Elles se sourirent et Ginny remercia son amie de s'être confiée.
-Par contre, il vaut mieux ne rien dire aux garçons, je ne les crois pas assez évolués pour comprendre ça, rit-elle, et l'autre ne pu qu'approuver.
Elles finirent par monter se coucher et, pour une fois, Hermione se sentit un tout petit peu plus légère, parler avec Ginny lui avait vraiment fait du bien.
La journée du lendemain fut semblable à toutes les autres, à ceci près que Ginny ne pouvait s'empêcher d'observer Malefoy. Elle réalisa qu'Hermione avait raison, il avait le même air qu'elle, comme s'il était hors du temps, hors des sentiments, il paraissait aussi fatiguée que sa meilleure amie. C'était étrange, que ce soit Malefoy qui permette à Hermione de se sentir moins seule, mais si c'était la solution, alors ça lui allait. Elle garderait malgré tout un oeil sur lui, parce qu'il restait Malefoy et que les six dernières années étaient bien réelles malgré tout.
-Tu as un soucis, Weasley ? Lui demanda le concerné en se tournant vers elle.
Elle sursauta et réalisa qu'elle le fixait depuis cinq bonnes minutes.
-Euh...Non, désolée, rougit-elle, en baissant le regard.
Il hocha la tête et se retourna vers le cours. Ils étaient en défense contre les forces du mal, un cours qui était devenu très étrange après ce qu'ils avaient vécu. D'ailleurs leur professeur, nouvellement arrivé dans l'école, en avait bien conscience et essayait de prendre leur vécu en compte dans son cours, ce qui n'arrangeait pas du tout Drago. Lorsque la fin du cours sonna, il bondit de sa chaise et sortit rapidement. Une fois n'était pas coutume, il devait trouver Granger, il devait savoir ce qu'elle avait dit à sa rouquine de copine. Il sentait son coeur battre dans ses tempes depuis plus d'une heure, depuis qu'il avait remarqué que la petite Weasley le regardait. Après qu'elle les aient vus hier soir, il s'était demandé comment Granger allait s'en sortir et il espérait profondément que ce ne serait pas en lui racontant tout ce qu'ils s'étaient dit. Il était tôt, il savait qu'elle ne serait pas dehors maintenant que le temps se faisait plus frais, il parti donc vers la bibliothèque, à peu près certain de l'y trouver.
Il réalisa soudainement qu'il la connaissait, il ne savait pas à quel moment c'était arrivé mais il commençait à vraiment la connaître. Elle lui avait dit, un soir, que la bibliothèque avait toujours été son refuge et il avait gardé cette information dans sa tête, comme beaucoup d'autres.
Peu importe, il songerait à ce que ça impliquait plus tard. Il entra dans la pièce, beaucoup d'élèves travaillait en silence, mais il la repéra tout de suite. Il fonça à sa table, l'attrapa par le bras alors qu'elle poussait une exclamation de surprise et la traîna entre deux rayonnages ou il savait qu'aucun élève ne venait jamais.
-Qu'est-ce que tu as dit à Weasley ? Grogna-t-il, en la collant contre le mur.
Hermione sentit son coeur s'emballer, il paraissait tellement effrayant tout à coup. Il tremblait de colère et ses yeux étaient un orage.
-Rie...Rien, pourquoi ?
-Elle me fixe. Depuis ce matin, elle me fixe.
-Je ne lui ai rien dit, rien de ce que tu m'as dit. Je lui ai juste expliqué la situation, c'est tout.
-Vraiment ? Alors pourquoi est-ce qu'elle me fixe ?
-Je... Je ne sais pas. Elle est sûrement curieuse, je ne sais pas.
Elle paniquait. Elle le sentait, elle avait peur. Et elle réalisa qu'elle n'avait pas peur de lui, bien qu'il soit inquiétant, mais elle avait peur de perdre ce qu'ils partageaient.
Le blond souffla un bon coup et se recula, il se passa la main dans les cheveux et pris une grande inspiration.
-Tu as eu peur, réalisa Hermione en le regardant.
-Quoi ?
-Tu as eu peur. Tu as cru que je lui avais raconté ce que tu m'as dit, que j'ai t'ai trahi.
Il ne sut pas quoi répondre, elle l'avait pris de court. A quoi bon lui mentir à elle ? Elle avait visé juste.
-Oui, j'ai cru... J'ai cru que...
-Que j'avais trahi ce que tu m'as confié, tu as eu peur que je n'ai pas gardé tes secrets.
-Oui.
-Je comprend. J'ai eu cette angoisse aussi, au début. Ne me demande pas pourquoi mais je te fais confiance maintenant.
La surprise se peignit sur le visage du Serpentard. Avait-il confiance en elle ? En dehors d'aujourd'hui, il devait admettre que oui. Il lui avait confié des choses qu'il n'avait dites à personne d'autre, pas même à ses meilleurs amis.
-Aujourd'hui, j'ai eu peur. Weasley est ton amie depuis longtemps, j'ai cru que tu avais du tout lui dire pour ne pas la perdre. En dehors de ça, je t'ai dit des choses que je n'ai dites à personnes d'autres, surtout parce que personne ne peut comprendre. Alors je crois que moi aussi, je te fais confiance.
Elle sourit légèrement et il s'autorisa à faire de même.
-C'est tellement bizarre que ce soit toi, parmi les autres, dit Drago.
-C'est certain, répondit-elle en se laissant glisser au sol.
Il fit de même et ils restèrent là un moment, en silence. C'était la première fois depuis le parc qu'ils se parlaient en journée, là où on pourrait les voir. C'était la première qu'il la touchait, réalisa la jeune femme, il ne l'avait sans doute pas réaliser mais il l'avait attrapée par le bras. Jamais il ne l'avait touchée jusque là, en fait elle avait remarqué qu'il prenait grand soin de ne pas le faire et si elle s'était demandé pourquoi, elle n'avait jamais posé la question. C'était la base même de leur étrange relation, ils s'écoutaient mais ne se demandait rien.
-Je suis fatigué, dit-il.
-Moi aussi. Et il fait mauvais dehors.
-Et alors ?
-Il va y avoir de l'orage, bientôt.
-Et alors ?
-Rien, murmura la brune.
-Ce n'est pas vrai. Tu n'es pas obligé de me le dire mais ce n'est pas rien.
Elle hésita un moment en le regardant.
-Il y avait de l'orage... Ce jour-là, dit-elle doucement.
Il comprit tout de suite. Ce jour-là, c'était le jour au manoir. Ils évitaient généralement d'en parler, mais quand c'était inévitable ils prenaient toujours des gants pour aborder le sujet. Il ne sut quoi répondre, il osait à peine la regarder. Ce jour était gravé dans leur mémoire à tous les deux, pour des raisons très différentes.
-Je t'entends crier la nuit, dit Drago.
Elle plongea son regard dans le sien, attendant qu'il poursuive.
-J'en ai entendu des cris pendant tous ses mois d'horreurs, parfois je ne faisais que les entendre, parfois je les voyais, les gens mourraient presque tous les jours. Tu te souviens du Professeur Burbage ?
-Oui.
-Il l'a tuée et son serpent l'a dévoré devant nous.
-Oh merlin...
-Je dis pas ça pour me plaindre, dit-il rapidement, juste pour t'expliquer que j'en ai vu des horreurs. Mais ce sont tes cris qui me réveillent la nuit, c'est le rire de Bellatrix que j'entends et tes hurlements de douleurs, et je me revois ne rien faire pour t'aider.
-Tu n'aurais rien pu faire de plus, tu serais mort avec moi, et Harry et Ron aussi.
-C'est ce dont j'essaie de me persuader aussi.
-Moi, je le sais. Et tu nous as aidé. Tu savais que c'était Harry.
-Oui.
-Moi c'est ton regard que je revois quand je dors, on aurait dit que tu n'étais pas là, que tu voulais être très loin. Il y avait tellement de douleur dans tes yeux. Tu avais le même regard à la rentrée.
-Et toi aussi.
Ils se regardèrent un long moment, sans rien dire. Puis la jeune femme baissa les yeux, laissant le loisir au Serpentard de la regarder. Elle semblait tellement blessée, épuisée mais elle était belle aussi, à sa façon. Ce n'était pas une beauté parfaite, elle n'était pas le genre de femme sur qui tous les hommes se retournaient mais elle avait une force en elle qui se ressentait sur son visage, elle avait des grands yeux chocolats très expressifs, son corps n'était pas parfait, elle n'était pas filiforme mais ses formes étaient bien réparties. Elle était belle mais de toute évidence elle l'ignorait ou elle s'en souciait peu. Et contre toute attente, il prit une drôle de décision tout d'un coup.
-Est-ce que...Tu crois qu'on pourrait se considérer comme des amis ?
Elle releva les yeux vers lui et sourit doucement. Au fond, ne l'était-il pas déjà ?
-Oui, on peut être amis.
Le reste de la semaine passa comme un éclair, étrangement Drago se sentait un peu mieux même si dormir était toujours sa pire angoisse. Il avait retrouvé Hermione tous les soirs, comme à leurs habitudes mais maintenant, ils se parlaient parfois pendant la journée, toujours à l'abri des regards. Il ne savait pas à quel moment Granger était devenu Hermione dans son esprit, probablement quand ils avaient décidés de devenir amis mais ce qui le perturbait le plus, c'était que ça ne le dérangeait pas.
Et en parlant de la Gryffondor, elle venait de pénétrer dans la salle commune et semblait particulièrement angoissée. Elle alla s'asseoir avec Weasley mais ne dis rien, se contentant de prendre ses cours. Au bout de quelques minutes, elle releva la tête, fixa la fenêtre, se replongea dans son travail. Elle recommença la même chose quelques minutes plus tard, et encore une fois par après.
-Drago, tu m'écoutes ? Lui demanda Blaise.
-Hein ? Oh pardon, non, tu disais ?
-C'est Granger que tu regardais ?
-Sois pas idiot, Zabini.
Le sourire narquois que lui adressa le métis pour lui faire comprendre qu'il n'était pas dupe fit soupirer le blond.
-Drago, je ne prétend pas pouvoir comprendre ce que tu traverses mais je ne suis pas aveugle. Je sais que tu te lèves toutes les nuits et que tu reviens deux heures plus tard dans ton lit et je t'ai vu dans le parc hier, avec Granger.
-Qu'est-ce que tu foutais de ce côté là du parc ?
Le sourire de Blaise s'agrandit, son meilleur ami n'avait pas nié.
-Je flirtais avec une Serdaigle de sixième année. Donc, il se passe quoi avec Granger ?
-Rien.
-Ok.
Il savait que ça ne servait à rien d'insister, celui qui avait été le prince des Serpentard ne se confierait que s'il le voulait. Et comme il s'y attendait, il reprit quelques minutes plus tard.
-On se comprend, on est amis, ou quelque chose du genre. Au début on ne parlait même pas, maintenant on se parle, elle comprend vraiment... Elle était là bas aussi, elle a vécu la même guerre que moi.
-Je vois.
-Je sais que tu dois trouver ça bizarre et...
-Drago, l'interrompit-il, je n'ai rien à penser de ça. Tu es mon meilleur ami, tu fais ce que tu veux et si elle te comprend tant mieux, nous on y arrive pas. Et Pansy, Ast et Daphnée m'ont dit que ça se passait bien avec les Gryffondor. Personnellement, je m'entends bien avec Finnigan et Thomas, Millicent passe tout son temps avec Patil. Alors si tu as envie d'être amis avec Granger, sois amis avec elle. Les temps ont changés, on est plus obligés de détester tout le monde.
-Merci Blaise, dit le blond, ne sachant pas quoi dire d'autres.
-Par contre, elle a pas l'air bien du tout.
-C'est ce que je me disais aussi, je me demande...
Mais tout à coup, il comprit quand il entendit le tonnerre grondé. Il y avait de l'orage, voilà ce qui n'allait pas.
-Je sais ce qu'elle a,souffla Drago.
Il observait la brune se liquéfier de plus en plus, sa meilleure amie semblait s'inquiéter aussi et lui parlait mais elle n'obtenait aucune réponse. Hermione semblait être très loin, paniquée et tétanique. Elle était de plus en plus blanche et semblait prête à craquer à tout instant. Dans la salle commune, en pleine soirée, ou la plupart des élèves étaient présent.
-Si tu sais ce qu'elle a, tu devrais aller l'aider.
Il se tourna vers Blaise, qui haussa les épaules et ajouta :
-Tu t'en fous de ce que pensent les gens.
-Peut être mais pas elle.
-Je n'en suis pas aussi sûr.
Il avait dit ça en regardant dans la direction de la brune et le blond suivit son regard. Elle le fixait, ses yeux semblant l'appeler à l'aide. Alors sans plus réfléchir, il se leva, se dirigea vers elle et s'agenouilla devant elle. Ils savaient que les regards se tournaient vers eux.
-Tu veux qu'on sorte d'ici ?
Incapable de parler, elle se contenta de hocher la tête.
-Alors on y va
Mais la jeune femme ne bougea pas, elle en était incapable alors, prenant sur lui, il inspira un bon coup et lui pris la main avant de l'entraîner à sa suite. Imperméable aux regards posés sur eux, ils sortirent de la salle commune.
Et voilà ! J'espère que ce chapitre vous a plu
Une petite review pour m'encourager ? Merciiiii
Bisous à tous
Nalia
