Chapitre 1

Notre Enfance

Harry se tenait droit au côté de son père. Ils marchaient tout d'eux sur le Chemin de Traverse pour se rendre chez Fleury & Bott car le petit garçon avait demandé à son père de lui acheter un livre spécialisé sur les espèces de poissons magiques qui n'étaient malheureusement pas présent dans la bibliothèque Potter. Le petit garçon avait fait cette demande plus d'un mois auparavant et avait dû prouver à son père qu'il était digne de cette récompense. Pour cela, il avait lu en moins de deux semaines les lectures qu'il lui avait imposé pour son éducation et n'avait fait aucune bêtise pendant les deux autres semaines. Finalement, son père avait accepté, sachant à quel point ce sujet lui était important.

Le jeune Harry avait un don qui le rapprochait de beaucoup d'espèces magiques. Au départ, James supposa que c'était grâce à son don de Fourchelangue, mais il se ravisa rapidement puisque lui-même ainsi que son second fils ne possédaient pas un tel don. Les Potter pouvaient parler la langue des serpents grâce à leur lignée, descendante de celle de Salazar Serpentard. En effet, Salazar Serpentard avait eu trois fils, même si le dernier fut des plus discret. On ne parlait jamais de lui dans les récits et les livres, si bien que la population sorcière l'oublia pour ne se rappeler que des deux fils aînés de Salazar. En plus du sang de Salazar, ils avaient également du sang Poufsouffle, puisque la fille illégitime d'Helga avait épousé le dernier fils de Salazar. Leur descendance devint la famille Potter durant le XIIème siècle. Ainsi, les personnes extérieurs comprenaient rapidement que pour eux, c'était la famille avant tout ainsi que l'élever socialement le plus haut possible.

C'est pour cela que lorsque le jeune Harry, alors âgé de quatre ans, demanda à son père s'il pouvait garder un rat avec lui dans sa chambre car il était gentil et amusant, il fut des plus surpris. Bien sûr, il refusa, James haïssait cet animal depuis la trahison de Peter. Cependant, son benjamin le surpris encore à de nombreuses reprises. En effet, Harry semblait s'entendre à merveille avec chaque animal qu'il croisait, qu'il soit magique ou non. Habituellement, les animaux arrivaient à détecter leur don et cela les tenaient à distance car les serpents n'étaient pas une espèce des plus aimables.

Harry avait simplement avancé que c'était parce qu'il ne parlait pas beaucoup et que les animaux aimaient le silence. James ne le crut pas vraiment, mais ne chercha pas plus, si son fils était heureux ainsi, alors ça lui suffisait.

Quant à la raison qui poussait le petit garçon à vouloir un livre sur les poissons magiques, elle était simple. Un jour, Harry avait lu dans un vieux grimoire que les poissons magiques pouvaient être d'excellent gardien. En effet, ceux-ci pouvaient vivre plus de trois minutes hors de l'eau et se faire voler grâce à leur petite quantité de magie. Depuis ce jour, Harry c'était mis en tête de créer un poisson hybride qui pourrait avoir l'air aussi inoffensif qu'un poisson rouge, mais qui serait en réalité bien plus dangereux qu'un piranha. Mais pour cela, il devait faire des recherches. C'est pourquoi James l'observait du coin de l'œil entrain de dévaliser du regard chaque étagères de la librairie tout en achetant des livres pour son second fils, Altaïr.

Il aurait beaucoup aimé emmener son fils aîné avec eux, mais hélas cela ne serrait pas possible avant un petit moment. En effet, en lisant de nombreux témoignages, James avait apprit que de nombreux jumeaux trop proche durant leur enfance s'éloignait la plupart du temps à la fin de leur adolescence, voir au début de leur vingtaine. Il y avait de très rare cas où ceux-ci restaient unis jusqu'à la fin de leur vie, mais ils représentaient moins de quinze pour cent de ces cas. C'est pourquoi, le jeune père avait décidé de séparer ses deux fils jusqu'à leur dix ans pour qu'ainsi, ils n'aient que très peu de chance de se séparer dans le futur.

Pour l'instant, le lien qui les reliaient était encore fragile et indolore, mais James n'étaient pas naïf. Si Harry et Altaïr venaient à se disputer violemment dans le futur, cela ne pourrait que les briser psychologiquement. Le lien qui reliait deux jumeaux étaient très rare et puissant. Il pouvait aller d'une simple envie d'être proche de l'autre à un partage d'émotions ou même de pensées. En raison de ce don de la magie, ils ne représentaient que 0,2% dans population magique, ce qui expliquait qu'ils n'étaient qu'une petite dizaine en Angleterre. Tandis que chez les Moldus, plus d'1,9% de la population mondiale étaient jumeaux ou jumelles.

Soudain, ses pensées furent coupées par un bruit d'explosions qui provenait de la direction qu'avait prise Harry. Le sang de James ne fit qu'un tour et il accouru auprès de son fils. Cependant, il n'eut pas le temps jeter un sort à l'agresseuse qu'elle disparut dans un « crack » sonore avec son cadet évanouit sous le bras. Cette femme, il aurait pu la reconnaître entre mille, même après tant d'années.

Lorsque Harry reprit connaissance, il faisait presque entièrement nuit autour de lui. La seule source de lumière provenait d'une fenêtre poussiéreuse au-dessus de lui et qui filtrait les raies blancs projetés par la lune. Soudain, il fut interrompu dans son observation par le rire d'hyène d'une femme.

« - Oh ! Altaïr Potter daigne enfin se réveiller.

- Je ne suis pas Altaïr, je suis Harry.

- Et en plus tu te moques de moi le mioche. Doloris ! »

Aussitôt la formule prononcée, que des cris de douleurs s'échappèrent de la bouche de l'enfant qui se tordait sur le sol. Il avait peur, il était terrifié. Cette femme était mauvaise, il se souvenait d'elle. Il avait vu son visage dans un vieux tas de journaux abandonnés dans un coin de la bibliothèque. Quelques temps plus tard, un homme la rejoignit pour la calmer et lui faire cesser sa petite crise. Lui aussi Harry le reconnut mais ce n'était pas possible, ils n'avaient pas pu s'enfouir. Bellatrix et Rodolphus Lestrange était à Azkaban.

Deux ans. Deux ans que James cherchait son fils. Cependant, il ne pouvait pas faire grand-chose pour le retrouver, il n'était qu'un père en détresse après tout. La seule chose qu'il pouvait faire, c'était prier pour que les Aurors retrouvent rapidement son petit Harry. Mais pour lui, le plus douloureux fut d'entendre les cris de douleur que son aîné poussait parfois pendant son sommeil. Bien que le lien soit encore faible, Altaïr recevait les émotions les plus forte de son cadet, malheureusement il ne s'agissait que de terreur et de douleur. Mais au bout de quelques mois, l'aîné avoua qu'il ne ressentait plus rien. James priait la Magie depuis ce jour pour que les Aurors retrouvent son fils vivant.

Pour l'instant, la seule chose qu'il avait put faire fut d'empêcher les journaux de dévoiler que c'était son fils que les deux Mangemorts disparus avaient kidnappé. Pour cela, il avait menacé chaque journaliste qui se penchait d'un peu trop près sur l'affaire. C'est fou à quel point c'était ironique, ceux qui voulait faire éclater la vérité ou qui racontait de la merde sur la vie des autres étaient ceux qui cachaient le plus de secret. Un sourire sadique étira ses lèvres lorsqu'il repensa à la tête de Rita Skeeter lorsqu'il l'avait menacé de dénoncer sa forme d'Animagus illégale au Ministère.

Puis il repensa à son petit Harry. Il n'avait pas souvent été doux avec lui, bien au contraire. Il avait rapidement compris qu'il était l'opposé de Altaïr. Pour le benjamin, il fallait être dur et autoritaire, cela le stimulait pour et lui donnait l'envie de se surpasser. Puis lorsqu'il arrivait à faire ce que James lui demandait, le père se penchait sur lui et l'embrassait sur le front. C'était le seul contact qu'il avait avec son plus jeune fils, celui-ci ne demandait pas d'avantage comme les autres enfants. James savait qu'il était cruel avec ce petit, mais il ne pouvait agir ainsi, malgré la souffrance qu'il pouvait voir de temps en temps dans le regard de Harry. Mais ça n'avait aucune importance, le gamin pouvait bien supporter une gifle ou l'indifférence de sa famille. Il sentait que le chouchouter n'apporterait rien de bon, pas dans le sens où il avait peur qu'il devienne un petit arrogant pourri gâté, mais plutôt comme un petit faiblard qui ne savait pas s'en sortir seul. Mais ça n'avait aucune importance

En réalité, James avait surtout peur qu'il devienne comme lui. Lui qui à l'âge adulte et père de deux enfants n'arrivait toujours pas à faire cuir des pâtes, faire des courses sans rien oublié ou trouver un travail car il en avait la flemme. Oui, sans son elfe de maison, il serait certainement devenu un père horrible et alcoolique, bien qu'il eût une tendance à boire lorsqu'il était seul et n'était pas non plus vierge de toutes substances illicites. Tout ça parce qu'il avait toujours eu tout ce qu'il voulait, les seules fois où il avait mis un effort dans ce qu'il faisait, c'était pour des réaliser blagues avec ses amis ou séduire Lily. Décidément, il refusait que son fils devienne ainsi.

D'un autre côté, il était plus doux et chaleureux avec Altaïr, l'aîné des jumeaux. James n'avait pas peur qu'il devienne vaniteux car à chaque fois qu'il lui faisait un cadeau ou un compliment, il rougissait d'embarras, pas comme lui qui remerciait et pensait que c'était normal lorsqu'il avait le même âge. Altaïr pouvait également faire preuve de brillant lorsqu'il était correctement encouragé, avec lui le rabaissement ne faisait que le rendre pleurnichard et incapable. Alors James lui témoignait tout l'amour dont son fils avait besoin.

Mais maintenant, ce n'était plus pareil, il se comportait de la même façon qu'avant avec Altaïr, mais ils savaient tous les deux que ce n'étaient plus pareil. Altaïr ressentait ce manque moins que son père, car il ne se souvenait plus de sa mère et n'avait jamais vu son frère depuis leur un an. Mais pour James, c'était différent, il avait déjà perdu sa femme et maintenant son benjamin. De plus, un sentiment de honte se rajoutait à celui de tristesse et de culpabilité, car par moment, il lui arrivait de se dire qu'il aurait aimé que ce soit Altaïr à la place d'Harry qui disparaisse. Le plus jeune était également plus intelligent, plus réfléchit, plus malin, plus comme lui. Sauf que Harry ne le cachait pas derrière un masque, pas comme James.

Mais un matin de mars, l'espoir revint enfin dans sa vie. Alastor Maugrey et Sirius Black, qui travaillait sur l'affaire de la disparition d'Harry, débarquèrent en plein milieu de son petit déjeuner pour lui crier que le gamin était à l'hôpital. Sans y réfléchir d'avantage, James plongea dans sa cheminée pour se rendre à Ste-Mangouste pour ensuite se ruer sur la pauvre réceptionniste pour qu'elle lui indique la chambre de son fils.

Lorsqu'enfin, il fut assis devant la salle d'opération, Sirius et Fol'œil purent enfin lui expliquer la situation. En fait, un Auror en mission en Australie avait croisé par hasard un ancien collègue, Julian Glover, qui était suspecté d'avoir fait libérer les deux criminels Bellatrix et Rodolphus Lestrange juste après qu'il est abandonné son poste de gardien à Azkaban pour ensuite disparaître de la circulation. Après un petit interrogatoire, l'homme avait craché le morceau et indiqué plusieurs planques où pouvaient se trouver les deux Lestrange. Bien qu'il ne retrouvèrent pas directement les deux fugitifs, ceux-ci avaient laissé pas mal d'indices derrières eux. Apparemment, les années en compagnie des détraqueurs avaient grillé leur cerveau, enfin encore plus qu'avant.

Lorsqu'enfin, James fut autorisé à voir son fils, celui-ci était plongé dans un coma magique afin qu'il récupère des forces plus rapidement. Harry était très fin et n'avait pas beaucoup grandi depuis la dernière fois qu'il l'avait vu. Son petit corps était couvert de bandage et une jolie balafre lui coupait une partie du visage, celle-ci partait juste au-dessus de son sourcil gauche pour descendre jusqu'au milieu de sa joue. Si ça n'avait pas été son fils en face de lui, il aurait presque pu penser qu'elle était classe. Mais il ne pouvait pas, son visage avait dû tant souffrir.

Lorsque Harry put enfin retourner au manoir Potter, il n'avait plus rien à voir avec le petit garçon qu'il avait été autrefois. Il avait beau avoir retrouver une taille normale grâce à de nombreuses potions de nutrition et kilogrammes pendant son séjour à Ste-Mangouste, il restait tout de même frêle. Ses yeux émeraudes autrefois pétillants de curiosité et de soif d'apprendre étaient aujourd'hui mornes et constamment habités par la peur. Un second grand changement était sa coupe de cheveux. Autrefois indomptable comme la sienne et toujours en pagaille, les premiers mots d'Harry avait été de demandé à les rasés. Lui qui autrefois refusait catégoriquement que James l'approche avec une paire de ciseau, se retrouvait avec des cheveux de seulement quelques millimètres de long.

Contrairement à ce que James avait imaginé, Harry ne fit pas attention à la cicatrice qui barrait son œil, mais il semblait cependant obnubilé à cacher celles qui couvraient désormais son corps par des vêtements longs. James n'avait pas eu l'autorisation de son fils pour le voir sans son pull, mais il savait l'état du corps du garçon grâce aux médecins.

Le plus dur pour James fut de devoir se tenir éloigner de son benjamin. S'il l'approchait à moins d'un mètre, Harry fondait en larme et commençait à crier des choses qui lui paraissaient incompréhensibles. Mais le père de famille n'était pas idiot, il savait très bien que voir un adulte proche de lui ramenait son fils dans ses souvenirs des deux dernières années. Alors il s'efforçait de ne pas faire de mouvement brusque, de ne pas avoir sa baguette en main à côté d'Harry, de toujours parler doucement et sur un ton doux, de demander son avis pour faire tout et n'importe quoi. Oui, il marchait en toute heure sur des œufs avec son deuxième fils. Lui qui autrefois n'accordait pas le moindre intérêt à combler les besoins affectifs du gamin, se retrouvait aujourd'hui à vouloir le serrer contre lui pour confirmer sa présence à ses côtés. La seule chose qui n'avait pas changé était l'obsession d'Harry pour les créatures magiques.

« - Harry, j'ai un cadeau pour toi. »

Une fois l'attention de l'enfant obtenu, il lui tandis un paquet d'une vingtaine de centimètres et attendit patiemment que son fils veuille bien l'ouvrir. Une fois le cadeau déballer, James aurait pu pleurer de joie en voyant l'expression de peur disparaître du visage de son fils pendant quelques secondes. Harry s'approcha ensuite doucement de lui et posa sa main sur son bras.

« - Merci père. » chuchota-t-il avant de disparaître dans sa chambre.

Après tout, ils étaient allés acheter un livre ce jour-là, il serait bête que son fils ait dû traverser tout cela pour rien. Ce soir-là, James rejoignit son premier fils avec un grand sourire depuis longtemps.

« - Harry, j'aimerai t'entraîner. Je veux que tu puisses te défendre si je ne suis pas capable de te protéger. Est-ce que tu veux bien ?

- Vous êtes bizarre. » mais Harry ne laissa pas à James le temps de poser des questions. « Avant vous étiez gentil, mais pas comme ça. Vous ne posiez pas des questions à longueur de temps comme si j'étais un bébé. Je ne suis pas un handicapé, père.

- Je vois. » répondit James au bout de quelques secondes. « Dans ce cas, je veux t'entraîner pour que tu deviennes fort et que je n'ai plus à te perdre à nouveau.

- Bien père. »

Le père expliqua ensuite à son fils leur programme et fut heureux de constater que bien qu'il ne s'agisse que d'une coquille, Harry avait assez confiance en lui pour lui demander de la traiter comme avant. D'une façon plus froide et autoritaire qui correspond mieux à son caractère, bien qu'il l'aime de la même façon dans tous les cas.

Harry apprenait vite et ne se lassait jamais d'apprendre de nouvelle chose. Au départ, le père ne lui apprenait que des sorts défensifs, faciles à manier sans baguettes. Mais rapidement, le garçon montra son mécontentement et ils durent se rendre dans l'Allée des Embrumes afin d'y acquérir une baguette ne possédant pas la trace du Ministère car celle-ci aurait été fabriqué illégalement.

Harry fut heureux de ressortir de la boutique avec en main une baguette en bois d'Aubépine de 28,75 centimètres. Cette baguette était toute particulièrement rare car elle possédait trois cœur : une corne de basilique, une épine du monstre du Fleuve-Blanc et un œil d'accromentule. Plus tard dans la journée, Harry fit des recherches sur les composants de sa baguette.

« Taille et Épaisseur d'une baguettes

Après avoir demandé à plusieurs fabricants de baguettes, nous pouvons affirmer que la taille d'une baguette dépend du sorcier qu'elle choisira. La plupart des baguettes mesurent entre vingt-deux et trente-cinq centimètres.

Bien que le rapport taille-puissance est difficile à mettre en place, il est vrai de dire qu'une très petite baguette (inférieur à 22 centimètres) choisi généralement un sorcier manquant d'ambition ou faible d'esprit. Souvent, de très petites baguettes sont accompagnées de bois facile à magner comme le boulot ou le saule.

De plus, les détenteurs de baguettes plus longues (taille supérieure à trente-trois centimètres) possèdent un caractère fort et utilise une magie de grande ampleur. Mais attention à ne pas faire le raccourcit "grande baguette=force et petite baguette= faible" car comme partout, il y des exceptions et de nombreux sorciers puissants n'ont pas de baguette dépassant les trente centimètres.

De plus, les personnes de grande taille, comme les demi-géant, ont besoin de baguettes plus longues. Elles dépassent généralement les quarante centimètres et peuvent aller jusqu'à soixante centimètres. Mais l'inverse n'est pas correcte, en effet, de très petits sorciers peuvent posséder une longue baguette.

Pour l'épaisseur, tous les fabricants sont unanimes. Les baguettes les plus fines sont plus douées pour des sorts raffinés et élégants, tandis que les plus épaisses auront un don naturel pour les sorts plus énergiques et explosifs. Cependant, il peut arriver qu'un sorcier excelle dans les deux arts, dans ce cas, l'épaisseur de sa baguette sera plutôt épaisse et le sorcier devra apprendre à régler lui-même la quantité de magie qu'il met dans ses sorts.

[...]

Bois d'Aubépine: Un bois plutôt contradictoire. Il excelle aussi bien dans les maléfices que dans les sorts de soins. Les baguettes composées de ce bois choisissent généralement un sorcier ayant subit de nombreux bouleversement ou qui est tout simplement capable de faire autant le bien que le mal autour de soit. Parfois, il arrive que ce bois choisisse deux sorciers qui séparément excelle dans un seul des deux domaines cités mais qui ensemble, offre à la baguette sont plein potentiel.

[…]

Épine du monstre du Fleuve-Blanc : Cœur des plus rares. Il est certainement le plus puissant et ses sorts sont réputés pour être à la fois très élégants et puissants.

Seul dix baguettes avec ce cœur existent à travers le monde. Lorsque Thiago Quintana à découvert cette créature, il n'aura prélevé qu'une poignée de ses épines. Une partie a été utilisé dans la conception de potions et l'autre de baguettes. Pour éviter la surpêche de ce monstre, Quintana garda secret leur localisation, ce stratagème semble efficace car personne à part lui n'a encore trouvé cette créature.

Corne de Basilic:Le roi des serpents peu à la fois se montrer agressif et meurtrier que docile et dévoué envers les siens. La légende raconte que même des centaines d'années après la mort de son maître, un Basilic obéira toujours à ses ordres. Contrairement à d'autres cœurs, cette corne ne reflète pas un éventail de sorts qui correspondent à son utilisateur, mais son caractère d'une personne, donc fidèle envers une ou quelques personnes et qui sera prête à tout pour la contenter.

Œil d'Acromentule:Tout comme pour les ingrédients provenant de Basilics, ceux d'Acromentule reflètent le caractère d'une personne. Celui choisit par cette baguette aura un côté impitoyable, prêt à tout pour obtenir ce qu'il veut. L'Acromentule, contrairement à la presque totalité des araignées, vit avec les siens et reconnaît un chef, généralement sa mère ou son père, mais cela peu varié. Cet ingrédient est très rarement utilisé dans la confection de baguette puisque la personne choisit est généralement instable psychologiquement et a une notion du bien et du mal bien plus dangereuse que celle d'un mage noir puisque pour elle, tout cela n'existe pas. Il y a juste ce qu'il veut et des obstacles, tout comme pour une araignée. »

Harry était satisfait par ce qu'il avait appris. Il se doutait que son maître serait son frère, voir son père si on se projetait encore plus loin dans le futur. Après tout, bien qu'il ne l'ai jamais rencontré, James lui avait toujours dit de le protéger coûte que coûte.

Rapidement, les entraînements devinrent plus intensifs. Harry perdait peu à peu cette peur qui le hantait tant lorsqu'il était en duel. Dans ces moments-là, il se sentait doué et supérieur aux autres et cela n'avait rien à voir avec la pluie de compliments que son parrain, Remus Lupin, lui faisait à chaque fin de session. Harry était souvent blessé, mais cela ne l'avait jamais dérangé. Peut-être était-ce dut à ces deux années d'horreur passées en compagnie des Lestrange, mais il n'avait pas peur de la douleur. En fait il la trouvait plus fascinante qu'autre chose.

Rapidement, Harry avait remarqué son talent pour la magie noire, la magie Fourchelangue. Cette dernière langue n'était pas vraiment répandue, il n'avait donc pu lire beaucoup d'ouvrages parlant de sorts l'utilisant. Pourtant, ses moments préférés étaient lorsqu'il perdait sa baguette et chargeait ses membres en magie pour les renforcer. Une fois, il avait réussi à faire un trou dans un mur avec un simple coup de poing, bien sûr, il s'était évanoui juste après à cause d'un épuisement magique, mais le petit garçon était tout de même très fier de lui. James avait donc pris la décision de lui enseigner en plus des duels magiques, le combat à main nu. Il mêlait plusieurs sports de combat Moldu afin d'en créer un tout nouveau qui ressemblait fortement à un style de rue, mais qui ne possédait pas beaucoup de faille une fois maîtrisé. Harry apprit également l'art de manier les armes, d'ailleurs il ne se séparait plus de ses petits couteaux et dagues qu'il cachait dans ses bottes, ses manches et sa ceinture.

La seule fois où James vu un semblant de sourire joyeux sur les lèvres de son benjamin fut le jour où Remus et lui acceptèrent que le loup-garou le morde, mais sans se transformer. Ainsi Harry était devenu plus fort physique et ses yeux émeraudes prenaient une couleur or lorsqu'il utilisait beaucoup de magie. Le seul point négatif était que désormais, il n'aimait plus du tous les légumes et préférait manger sa viande à peine cuite.

Harry adorait s'entraîner avec son père. Plus il était blessé et plus il était intrigué par cette douleur. Son père redevenait comme il l'avait toujours été, froid et exigent, et lui il oubliait ses mauvais souvenirs. La dernière épreuve fut d'apprendre l'occlumancie. Cela ne fut pas aisé puisque son esprit n'avait aucun sens, trop chambouler et indomptable. Il fut alors décidé qu'il apprendrait seulement à enfermer tous ses souvenirs d'un coup dans un coffre, sans avoir besoin de les trier. Au fil du temps, Harry devrait l'améliorer en y ajoutant des chaînes, des épaisseurs, des pièges et autres fonctions. Mais pour l'instant, c'était largement suffisant.

À côté de cela, il apprenait l'art des potions aussi bien qu'il le pouvait avec Remus. Cependant, bien que son parrain fut très doué dans ce cours, lui n'arrivait qu'à faire des potions acceptable. Il était définitivement fait pour l'action et non pas pour observer un chaudron bouillonné.

Au bout de deux ans d'entraînement, James décida enfin de présenter Harry à Altaïr. C'était le soir de leurs dix ans, soit le 31 juillet 1990. Les amis de son fils venaient de partir et il ne restait plus que lui et le Survivant dans le salon. James lui expliqua la situation et il fut plus que surpris de voir l'aîné sauter dans les bras de son cadet au moment même où il le vit. Mais le plus étonnant fut de voir qu'Harry répondait à l'étreinte, bien qu'un peu froidement et de manière crispée. Décidément, le lien entre jumeaux peut véritablement faire des miracles.

Après cette soirée-là, les deux jumeaux devinrent inséparables, si bien qu'ils faisaient tout ensemble, dormir, lire, s'ennuyer, prendre leur bain et même s'entraîner. En fait, ce serait plus juste de dire que Altaïr suivait son petit frère comme un chien partout où il allait. Mais Harry ne s'en plaignait pas, cela signifiait donc qu'il appréciait la présence de son jumeau à ses côtés, car l'enfant de dix ans ne maîtrisait aucunement l'art du tact et disait ce qu'il pensait lorsque le besoin s'en faisait sentir.

Étrangement, Altaïr était bon voir excellent en magie de soin puisque pour l'instant il n'avait pas encore de baguette mais il arrivait déjà à presque parfaitement soigner son frère après ses duels avec leur père. Il était aussi très bon en potion et en histoire de la magie, à l'inverse de son cadet qui était plutôt moyen dans ces trois matières. Cependant, Harry excellait en magie noire, en créatures magiques et en défense. Harry assistait la plupart du temps au cours de son aîné, bien que l'inverse ne soit pas le cas. En effet, James refusait de montrer tant de violence et de noirceur à Altaïr, il était encore trop innocent à son goût malgré son côté manipulateur.

Physiquement, il commençait également à se différencier de plus en plus. Harry avait donc désormais les cheveux rasés à seulement quelques millimètres, une cicatrice barrait son œil gauche et les traits de son visage étaient plus épais, reflétant quelque peu son côté brutal. Il était également plus fin que son frère, presque maigre, à cause de sa perte d'appétit et de la presque anorexie dans laquelle il s'était trouvé pendant deux ans. Harry avait toujours une expression vide et c'était bien rare de le voir sourire. Ce n'était pas la même expression des autres Sang-Purs ou que son père apprenait à Altaïr, puisqu'eux se contentait de cacher leurs émotions derrières un masque, alors que lui, il n'en avait tout simplement pas. Harry ne parlait pas beaucoup, voir jamais, sauf lorsque son père ou son frère le lui demandaient avec insistance.

Altaïr possédait encore quelques rondeurs de l'enfance, bien que celles-ci commençaient à s'effacer pour laisser place à des traits plus fin et raffiné, reflet de son aristocratie et de la douceur de sa défunte mère. Bien qu'il eût hérité de la couleur ébène des cheveux de son père, les siens ne s'élevaient pas sur sa tête en nid d'oiseau, mais en de fines ondulations. Altaïr était toujours souriant, bien qu'il lui arrive par moment de montrer un côté bien plus sombre. Ce côté était plus … manipulateur, voir morbide et cruel par moment. Mais James n'en était pas étonné, d'aussi loin qu'il s'en souvienne ses grands-parents, ses parents et lui-même le possédait aussi. On pouvait presque associer cela à un gène, tous les Potter se montraient joyeux, courageux, naïf et légèrement stupide sur les bords, mais ils cachaient tous qu'ils étaient des Serpentards purs et durs qui étaient prêts à tout pour arriver à leur fin.

Cependant, James pensait aussi qu'il avait hérité ça de son frère à travers leur lien, tout comme Harry pouvait avoir un minuscule sourire lorsque son frère était, lui, fou de joie. Car Altaïr ressemblait beaucoup plus à Lily, et Lily n'aurait jamais pu ressentir ne serait-ce qu'un peu de cruauté, même envers un Mangemort ou un foutu moustique. Une autre différence était que Altaïr pouvait parler pendant des heures sans reprendre son souffle sur un sujet, même s'il le trouvait ennuyeux.

Leurs seuls points communs étaient leurs tailles légèrement supérieures à la moyenne et leur regard vert émeraude, ou Avada Kedavra pour les connaisseurs.

Ainsi, Harry et Altaïr étaient opposés, et pourtant si complémentaires. Le premier restait derrière en cas de conflit, près à achever l'adversaire dès que son frère lui l'ordonnait. Le second se plaçait à l'avant et embaumait son adversaire grâce à ses belles paroles et le manipulait ensuite à sa guise. Pour en avoir été les cibles à plusieurs reprises, James, Sirius et Remus pouvait dire que les deux garçons étaient effroyablement effrayant.

Harry était réveillé depuis plus de deux heures lorsqu'un hibou toqua à la fenêtre de leur chambre. Il lui ouvrit d'un geste de la main et le remercia pour son courrier en échange d'un peu de friandise pour hibou qui se cachait dans l'un des tiroirs de sa table de nuit.

Une fois le volatile partit, Harry regarda l'enveloppe et constata qu'il s'agissait de la lettre pour Poudlard de son frère. Cela lui fit repenser à la conversation que son père avait tenu avec son jeune maître, surnom qu'il avait donné à Altaïr après qu'il est réussi à assujettir ses amis inutiles et stupides, leur père et leurs parrains ainsi que chaque vendeur qu'il croise sur le Chemin de Traverse.

En effet, la veille James avait annoncé à ses fils que Harry irait à Durmstrang étant donné sa passion pour les arts noirs. De plus, le père avait accepté de prendre la relève de McGonagall en tant que professeur de métamorphose puisque celle-ci souhaitait se consacrer à son statut de vice-directrice. Le benjamin avait comme à son habitude acquiescer sans rien dire, acceptant son sort comme il venait. Cela ne le dérangeait pas donc il ne voyait pas pourquoi il devrait argumenter contre cette décision. Cependant, il comprit rapidement pourquoi son frère était en colère: il ne voulait pas se séparer de lui. Pour dire la vérité, Harry ne voulait pas non plus quitter son jumeau.

Le ton commença rapidement à monter et James cria plus fort qu'il ne l'avait jamais fait sur n'importe qui. Finalement, la gifle partie toute seule, mais au lieu d'atteindre la joue de Altaïr, Harry se mit en travers de sa trajectoire et son père frappa en plein dans son visage. Rapidement, les mauvais souvenirs remontèrent à la surface, mais il ne laissa rien paraître. Cependant, le fort sentiment de peur qui envahit son regard et n'échappa pas à Altaïr qui lança un regard tout aussi trahit à James et ils s'en allèrent dans leur chambre sous l'ordre de l'adulte.

Harry ne l'avouerait jamais, mais à ce moment-là, son père avait eu la même lueur de folie que Rodolphus dans son regard. Pas la folie d'Azkaban, mais celle que la magie noire laissait sur son passage. Harry savait qu'il ne pourrait pas devenir fort sans sacrifice, mais il ne voulait pas non plus devenir un adulte comme eux, un adulte qui perd ses moyens et lève la main sur un gosse. Mais à ce moment-là, il se sentait si proche de cette image, il n'arrivait même pas à ne pas vouloir écraser chaque personne qui l'embête, alors comment se retenir lorsqu'on est un adulte face à des êtres aussi faibles que ses enfants. De plus, ça ne lui ressemblait pas de vouloir ressentir de l'affection, de la compassion ou encore de la peine, même si cela devait-être contre un enfant. Il arrivait à décapiter des oiseaux ou tout autre bestiole sans la moindre hésitation et s'était retrouvé à plusieurs reprises à frapper ses instituteurs jusqu'à l'évanouissement sans aucune trace de regret.

Harry soupira une dernière fois avant de se diriger vers la salle de bain. À peine cinq minutes plus tard, il fut rejoint dans son bain par son frère et celui-ci lui frotta consciencieusement le dos tout en évitant de trop frotter ses fines plaies datant de l'entraînement de la veille. Une fois hors de l'eau, son dos, ses bras et son torse furent bandés.

Lorsqu'ils revinrent dans leur chambre, Harry tandis sa lettre à Altaïr qui la lut avec application avant de fondre dans divers sentiments mêlant tristesse, joie, anxiété, colère et tant d'autres. Dans ces moments-là, le plus jeune ne savait jamais ce qu'il devait faire, alors il se contenta de prendre la main de l'autre dans la sienne et de lui parler en Fourchelang. Cela l'apaisa légèrement, bien que Harry ne fasse que réciter la recette du Veritaserum. Il n'aimait pas parler et s'il y était obliger, autant réviser les cours que Remus lui avait donné la veille.

Une fois son frère complètement calmé, il l'habilla d'une chemise vert émeraude, la même que lui et qui s'accordait parfaitement à leurs yeux, ainsi qu'un simple pantalon noir. Sachant qu'aucun d'eux n'aimaient vraiment les robes, il n'en prit pas dans leur armoire. Ils descendirent ensuite les escaliers et indiquèrent rapidement qu'ils allaient faire les courses de Altaïr pour la rentrée. Celles d'Harry arriverait par chouette plus tard dans l'été comme la plupart des livres dont il avait besoin étaient interdits à la vente en Grande-Bretagne.

Juste avant de s'engouffrer dans la cheminée, Harry sortit d'une de ses poches un peu de fond de teint et l'appliqua sur la cicatrice de son frère pour la faire disparaître. Il leur jeta ensuite un dérivé du sort de désillusion, ainsi les passants les voyaient mais les prenaient pour des personnes normales et non pas le Survivant et son frère. Le duo arriva à neuf heures tapantes au Chaudron Baveur par cheminette.

Tout d'abord, il se dirigèrent vers la banque des sorciers : Gringotts. Là-bas, Altaïr tendit la lettre et la clef que son père lui avait donné la veille pour lui permettre de retirer juste ce qu'il fallait pour ses achats. Ensuite, il demanda au gobelin de le guider jusqu'à son propre coffre qui lui servirait pendant sa scolarité, pour y retirer l'argent nécessaire aux courses en plus qu'ils feront obligatoirement. Une fois cela fait, il se dirigèrent vers la boutique de vêtements de Mme Guipure. Autant commencer par le plus agaçant.

Ils regrettèrent rapidement ce choix en se rendant compte que Malfoy Junior se trouvait également dans le magasin. Les deux Potter ne possédaient pas autant de préjugés que certaines familles comme les Weasley, mais le comportement de l'enfant transpirait la vanité et la suffisance. Le gamin se pavanait en avançant que son père était riche, qu'il allait entrer dans l'équipe de Quidditch, que Serpentard était la meilleure des quatre maisons et bien d'autres choses toutes aussi futiles. En fait c'était à se demander si le grand Lucius Malfoy avait pensé à apprendre à son fils à se tenir en société, car apparemment non puisque Draco ne pensa même pas vraiment à se présenter avant la fin de sa tirade et demanda encore moins le nom de ses interlocuteurs.

Finalement, l'autre enfant parti avant même que Altaïr n'est pu espérer lui répondre. Après avoir reçu leur vêtements, Harry traîna son frère jusqu'au magasin de malle qui serait bien pratique pour transporter toutes leurs affaires. Cela leur fit bizarre de devoir en acheter une chacun. Jusqu'à aujourd'hui, ils avaient été si proches qu'ils avaient toujours partagé leurs habits grâce à des sortilèges d'agrandissement ou de rétrécissement placés dessus.

Une fois leur malle achetée, vint le tour de l'apothicaire et de la librairie où ils passèrent plus d'une heure dans chaque boutique. Puis, ils passèrent rapidement dans le magasin de chaudron et de balance pour finir avec le magasin de baguette. Altaïr était le seul concerné par ce dernier achat puisque Harry avait la sienne depuis quatre ans maintenant. Il l'avait achetée dans l'Allée des Embrumes avec James dans la boutique de la petite sœur d'Ollivander. Alors cela ne poserait certainement pas de problème au vieux monsieur de ne pas en vendre une à un future première année.

À peine les jumeaux eurent-ils mis un pied dans la boutique qu'un mètre se dirigea vers Altaïr et commença à le mesurer sous toutes les coutures. De son côté, Harry ne retint pas son sourire en voyant l'air paniqué de son frère. Pourtant ce n'était pas un sourire doux, mais plutôt de satisfaction en voyant la peur gravée sur le visage d'un enfant. Cependant, celui-ci s'effaça rapidement lorsqu'il se souvint que c'était la peur de son frère qu'il sentait actuellement, alors il s'approcha doucement de Altaïr et prit sa main dans la sienne, ayant déjà vécu ça, il savait que cela pouvait être déstabilisant de voir une ficelle apparaître de nulle part pour entourer son corps d'un peu partout en commençant par la gorge. Il se souvenait avoir voulu quelqu'un pour le soutenir lors de l'achat de sa baguette, mais James n'était pas le genre d'homme à se soucier de lui.

Finalement, Ollivander apparut entre deux étagères remplies de boîtes. Il en sortit quelques-unes et les plaça sur le comptoir. Ensuite, il prit chacune des baguettes qui se trouvaient à l'intérieur et les tendis à l'aîné des Potter. Malheureusement, aucune d'entre elles ne semblaient lui convenir. Soudain, une lueur de malice s'alluma dans le regard du vieux homme qui demanda à Harry de prêter sa baguette quelques instants à son frère. Le garçon obéit et il put admirer un peu de magie sortir du petit bout de bois et entouré Altaïr lorsque celui-ci la prit en main.

Ollivander ricana, ce qui était particulièrement effrayant selon Altaïr, et s'en alla dans sa réserve en leur ordonnant de patienter. Finalement, l'homme revint au bout de plusieurs heures, ce qui avait permis aux deux garçons de commencer leurs lectures scolaires. Lorsque l'adulte revint, il tendit un bout de bois à Altaïr et une nouvelle fois, la magie l'enveloppa, bien que cette fois-ci, elle fut bien plus puissante.

« - Elle ressemble beaucoup à celle de Harry, elles ont toutes les deux trois cœurs, un bois d'Aubépine et mesurent 28,75 centimètres. Tout comme la sienne, celle-ci possède, une épine du monstre du Fleuve-Blanc. Cependant, la tienne a pour second et troisième cœur une corne de serpent cornu d'Extrême Orient et une plume de Phœnix... Le phœnix qui a donné sa plume pour fabriquer cette baguette en a donné une seule autre, cette autre plume à servi à fabriquer la baguette qui vous a fait cette cicatrice. N'oubliez pas Mr. Potter, Vous-Savez-Qui a fait de grandes choses, certes terribles, mais quelle envergure. »

Ollivander sembla pressé de répéter cela à sa sœur puisqu'il les congédia plutôt brutalement. Sur le chemin du retour, Altaïr questionna son frère sur les éléments de leurs baguettes et celui qu'Harry avait comme autre cœur. Harry étant un passionner de créatures magiques, il était presque certains qu'il connaissait chaque cœur existant et sa signification. Bien que ses réponses allaient droit au but et manquaient parfois de sens ou de verbe, Altaïr le comprit parfaitement. En fait il s'attendait à ce que Harry lui donne un titre de livre et ne lui réponde pas. C'est qu'il ne parle pas souvent le bougre.

« - Corne de Basilic et œil d'Acromentule. » commença le garçon pour expliquer ce qu'était son troisième cœur. « Je dominerai le monde pour mon maître.» Un simple regard fit comprendre à Altaïr que c'était lui son maître.

« La taille est sans importance. Bois d'aubépine, soin et magie noire, toi et moi. Serpent cornu d'Extrême Orient, plus grand et puissant que celui d'Amérique, on le sous-estime mais il est bien plus dangereux. Monstre du Fleuve-Blanc, sortilèges puissants et élégants, très fidèle et rare. Plume de Phœnix, large éventail de capacité magique. »

La réponse sembla satisfaire son frère puisqu'un grand sourire éclaira son visage. Il était très doué en sort de soin, mais il était nul en sort de magie noire, enfin pour l'instant, et c'était l'inverse pour Harry. Donc le bois avait une fonction opposée pour chacun d'entre eux, mais se complétait. De plus, cela lui plaisait énormément de savoir qu'une corne d'un serpent cornu comme celui-ci lui corresponde. Il adorait jouer au gentil et stupide Potter devant les autres et les manipuler sans qu'ils ne s'en rendent compte, sauf avec son frère.

Alors qu'il pensait rentrer au Chaudron Baveur, Altaïr fut surpris de remarquer que son frère le tirait à l'opposé, vers Gringotts. Pourtant, il ne posa pas de questions et se contenta de le suivre sagement, il avait confiance en Harry.

Lorsqu'ils arrivèrent devant le gobelin qui les avait précédemment servis, Altaïr fronça légèrement des sourcils, et encore plus quand son frère s'adressa à celui-ci en … Gobelbabil ? Sentant le regard de son aîné sur lui, Harry lui lança un regard qui voulait dire « tu n'imagines même pas toutes les surprises que je te réserve. »

« Que votre or coule à flot et vos ennemis trépassent. L'avez-vous, maître gobelin ? » Apparemment, même dans une autre langue, Harry ne semblait pas vouloir faire de longues phrases, en dehors des salutations d'usages qu'il est coutume de dire à un gobelin.

Le gobelin hocha de la tête et lui tandis un petit coffre. En échange, Harry sortit deux livres de sa poche et les tandis à la créature après leur avoir rendu leur taille normale. En les reconnaissant, Altaïr comprit enfin pourquoi son petit-frère voulait absolument les traduire au plus vite et comment ils les avaient trouvés. Les gobelins avaient dû demander à son frère de traduire du Fourchelangue quelques-unes de leurs œuvres en payement puisque celui-ci était très possessif envers son or, peut-être tout autant qu'un gobelin d'ailleurs.

Altaïr eut beaucoup de mal à retenir sa curiosité qui le poussait à essayer d'ouvrir le coffre lorsque son frère avait le dos tourné. Cependant, tous ses efforts furent récompensés le soir de son anniversaire. Ses « amis » étaient partis et ils ne restaient plus que lui, Harry et leur père. Lorsqu'ils se rendirent dans le salon, Altaïr remarqua qu'il ne restait plus que deux paquets sous le sapin qu'il n'avait pas eu le droit d'ouvrir devant les invités.

Lorsque James lui fit signe d'avancer, le garçon prit calment le premier paquet et l'ouvrit doucement. À l'intérieur, il y découvrit un livre sur de la magie de soin interdite et deux miroirs.

« - Le livre est de ma part et les miroirs à double sens de celle d'Harry. » Précisa James

Les deux hommes n'eurent même pas le temps de lui demander si ça lui plaisait que Altaïr les serrait déjà dans ses bras dans un câlin à trois. C'étaient exactement ce qu'il voulait, un moyen de rester proche de son jumeau malgré la distance et pouvoir améliorer ses capacités médicales pour lui être utile.

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Chapitre 2

Bienvenu dans notre école !

Altaïr était installé dans le train depuis plus d'une heure lorsqu'il fut interrompu dans sa lecture pour la première fois. Il s'agissait d'un garçon qui allait rentrer en première année, tout comme lui, ils parlèrent un petit peu et le Potter comprit rapidement qu'il n'était pas réellement intéressé par sa personne mais plutôt par son statut et son argent. Altaïr savait que les Weasley étaient pauvres et ne jugeait pas cela. Non, ce qu'il jugeait c'est que la mère de ce gosse lui avait apparemment raconter un bon nombre de conneries sur lui, comme le fait qu'il était fils unique et qu'il faudrait donc l'inviter au Terrier, la maison de Ronald, pour qu'il puisse connaître la joie d'être entouré de frères et sœurs.

Lorsque Altaïr le coupa, lui apprenant qu'il avait un frère jumeau et qu'ils étaient bien plus proches qu'il ne pouvait l'imaginer, Ronald devint rouge de honte et s'enfouit du compartiment. Décidément, Harry était réellement devenu une ombre, son père avait visiblement très bien réussi son entraînement.

Au moment où le roux quitta le compartiment, deux autres personnes se placèrent dans l'encadrement de la porte.

« - Bonjour, vous n'auriez pas vu un crapaud ? Néville a perdu le sien. »

En entendant ce nom, Altaïr se leva pour voir s'il s'agissait du même Néville qu'il connaissait. C'était l'un de ses seuls amis qu'il aimait réellement. Apparemment, le crapaud était satisfait que son maître se soit enfin arrêté devant se compartiment pour apparaître devant lui.

Néville sortit doucement de l'ombre de la jeune fille et salua son ami en le reconnaissant.

« - Bonjour Altaïr. Je te présente Hermione Granger, elle a bien voulu chercher Trevor avec moi. Hermione, je te présente Altaïr Potter, un bon ami à moi. » À ses mots, les yeux de la jeune fille brillèrent d'admiration et Altaïr soupira, encore une fangirl hystérique.

« Enchanté Altaïr Potter, j'ai lu tous les livres que j'ai trouvé sur toi, je connais absolument toute ta vie et je…

- Dans ce cas, peux-tu me dire quel est mon dessert préféré, le nom de mon frère et la race de ma chouette que je possède depuis mes neuf ans ? » la coupa Altaïr. Il ne supportait pas les gens qui se croyait au-dessus des autres parce qu'ils avaient lu un livre.

« - Facile, c'est le pudding à pomme, tu n'as pas de frère et tu as un milan royal et pas une chouette.

- Faux, faux et faux. C'est la tarte à la mélasse, mon jumeau s'appelle Harry Potter-Black et j'ai une Harfang des neiges. » Il laissa la jeune fille réfléchir quelques instants, puis il continua. « Tu ne devrais pas croire tout ce que dis ces stupides bouquins. En fait je n'ai jamais vu un seul des auteurs de ses torchons, ils m'ont totalement inventé une vie. »

Hermione baissa les yeux, toutes penaudes. Finalement Néville brisa le malaise et demanda s'ils pouvaient s'installer avec lui. Altaïr accepta avec joie et les trois amis, oui Hermione ferait une bonne amie une fois sa légère adoration envers les figures d'autorité soignée, commencèrent à discuter. Finalement, le sujet des maisons vint dans la discussion.

« J'espère être répartit à Gryffondor !

- Moi aussi Hermione. » Approuva Londubat.

« Pourquoi vouloir aller chez la maison des irréfléchis ? Ils sont courageux, certes, mais ce n'est pas vraiment la meilleure qualité dans la vie de tous les jours.

- Altaïr ! » s'indigna Néville, après tout, ses parents faisaient partie de cette maison. « Nos deux familles ont toujours été réparties chez eux.

- Pour moi c'est faux. Je suis le descendant de Salazar Serpentard et d'Helga Poufsouffle et de Rowena Serdaigle du côté de ma mère puisque sa propre mère était une cracmole née Black. Et même si tout mon entourage a grandi dans cette maison, ça ne veut pas dire que je veux devenir comme eux, en plus la plupart sont juste … stupide et invivable. Je ne veux pas devenir comme eux. Mon père et mon parrain m'ont toujours dit avoir regretté d'avoir demandé au Choixpeau de ne pas les envoyer chez Serpentard. C'est stupide de renier ce que l'on est juste pour prouver quelque chose. Tu seras mieux à Poufsouffle Néville, et toi Hermione, je suppose que ce sera Serdaigle.

- Et toi ? » Demanda timidement la jeune fille.

« Serpentard ou Serdaigle. »

Les yeux deux autres s'écarquillèrent, un Potter à Serpentard, c'était inimaginable depuis quelques générations.

« Altaïr Potter ! » appela le professeur McGonagall.

Soudain, la Grande Salle devint silencieuse, pour rapidement laisser place à un des murmures et des exclamations. « Oui c'est vraiment moi puisque je m'appelle Altaïr Potter ! » pensa ironiquement ledit Altaïr alors qu'il entendait un groupe de filles glousser à la table des Gryffondors en se demendant si c'était vraiment lui le Survivant. Ils pensaient tous qu'il allait rejoindre leur maison, mais un regard suffisant et un sourire cruel plus tard, ils espéraient désormais tous ne pas avoir à le supporter tous les jours.

Altaïr s'assit gracieusement sur le tabouret et laissa la vieille ex-professeure placer le Choixpeau sur sa tête. Rapidement, une voix se fit entendre dans son esprit et il ne lutta pas pour le laisser faire son travail. L'occlumancie fut l'une des premières leçons pratiques de James et l'une des seules qu'il lui avait transmises. Il fallut quelques longues minutes à l'artefact pour crier:

« SERDAIGLE ! »

Des hoquets d'indignation de la part des lions et de surprise des autres maisons s'élevèrent dans les airs, bien que les aigles se reprirent rapidement pour lui faire une ovation. Altaïr n'y fit pas attention et se contenta de se tourner vers la table des professeurs pour lancer un regard fier et légèrement provocateur à son père dont le visage était devenu soudainement très pale. Après tout il venait de perdre un pari contre Remus et devrait faire toutes les corvées à mains nues pendant un mois. Au moins il serait accompagné par Sirius qui avait parié sur Poufsouffle tandis que James avait préféré voter Serpentard. L'échange visuel ne dura que quelques secondes et l'enfant se dirigea finalement vers sa nouvelle table. Il s'installa à côté d'Hermione qui avait été répartie dans la même maison quelques minutes plus tôt.

Altaïr était fier de lui, il avait réussi à manipuler le Choixpeau pour que celui-ci l'envoi dans la maison qu'il souhaitait. Cependant, il vit bien le visage déçu de son père, il voulait certainement le voir aller chez les vert et argent ou chez les noirs et jaunes, les maisons dont il possédait le sang. Pourtant, il l'avait prévenu qu'il voudrait aller à Serdaigle pour apprendre beaucoup de chose afin que sa mère soit fière de lui ainsi qu'en hommage à la lignée de celle-ci, mais l'homme ne l'avait pas cru en avançant qu'il ne pourrait aller autre part que Serpentard car c'était trop enfouis dans sa nature pour être renié, mais qu'elle manipulation peut-être plus belle que celle d'un artefact centenaire ?

De toute façon, aller chez les serpents l'auraient plus desservi qu'autre chose. Après tout, il voulait rester dans les bonnes grâce de la population sorcière et ne pas passer pour un futur mage noir. Malheureusement, sa joie fut de courte durée lorsqu'un garçon de son année se tourna vers lui pour lui poser mille et une questions. Altaïr espérait vraiment que son frère s'en sorte un peu mieux que lui dans sa nouvelle école.

Harry venait d'arriver dans sa nouvelle école. Il était fatigué et il qu'une envie : rejoindre son dortoir. Il avait tout d'abord dû subir l'horrible sensation que provoquait les portes-loin internationaux pour ensuite passer de longues heures dans le bateau qui l'avait conduit jusqu'à l'école. Le seul point positif à ce voyage fut qu'il eut le temps de relire toutes les notes qu'il avait pris sur ses livres de cours. Il avait même pu en commencer un qu'il avait emprunter aux gobelins en échange de sa traduction.

Par moment, il posait son livre pour observer un peu le paysage. Harry adorait la nature et il aurait pu rester des heures à regarder l'étendue d'eau devant lui. Mais son livre sur les créatures magiques parlant le Fourchelang était bien plus intéressant.

C'est lors d'un de ses moments d'observation qu'il put assister au décollage du bateau qui se mit à voler dans les airs pour survoler des terres. Harry essaya de retenir la localisation de leur atterrissage du mieux qu'il le put, peut-être qu'ainsi il pourrait se situer sur une carte. Cependant, il ne se faisait pas d'illusion et se doutait qu'il ne serait pas aisé de localiser cette école si secrète.

Le bateau atterrit finalement dans un lac, juste en dessous d'une colline. Au sommet de celle-ci, on pouvait admirer les courbes de murailles éclairées par des torches. Les élèves se dirigèrent vers des calèches tirées par ce qui semblait être des manticores des grottes si ses souvenirs étaient bons. Celles-ci étaient bien moins dangereuses que celles des montagnes, mais elles restaient tout de même des mangeuses d'hommes. Pourquoi est-ce que l'école ne pouvait pas simplement acheter des chevaux ? Harry reçu rapidement une réponse à sa question lorsque la calèche dans laquelle il s'était assis démarra au quart de tour pour gravir la colline en seulement quelques minutes alors que cela aurait pris des heures à pied.

Lorsqu'ils arrivèrent devant la lourde porte de fer qui gardait la forteresse, un professeur fit signe aux premières années de l'approcher et d'observer les plus âgés. C'est avec surprise qu'ils virent les élèves des années supérieurs marcher droit sur la porte et passer à travers. Cela fit penser au mécanisme de la voie 9 ¾ dont lui avait parlé son frère pour accéder à son train.

« Seuls les étudiants et le personnel de Durmstrang peut passer ses barrières. Toute personne extérieure à l'école serait tuée sur le coup. » Précisa tout de même le professeur.

Lorsqu'ils arrivèrent dans la forteresse, la froideur des lieux frappa immédiatement Harry. Les murs étaient faits de pierres sombres et seules quelques torches dévoilaient un passage à travers la noirceur des lieux, les élèves marchaient en rang et ne parlaient pas vraiment, bien que quelques groupes semblaient se former lorsqu'ils s'assirent à leur table. Cependant, cette atmosphère lui plut immédiatement, au moins ici il pourrait peut-être être tranquille.

Chaque table semblait être faites sur mesures pour accueillir pile le bon nombre d'élèves, d'ailleurs, ceux-ci semblaient être assis par année. Étrangement, il n'y avait qu'une vingtaine de dernières années alors qu'ils devaient bien être cent-cinquante nouveaux. De plus, ce nombre diminuait au fur et la mesure que les élèves devenaient plus vieux. Harry se fit alors la remarque qu'il devrait travailler le plus durement possible car les examens semblaient être des plus compliqués.

Harry s'assit tout au bout de sa table en espérant qu'à cette place, les personnes autour de lui comprendrait qu'il voulait être seul. Rapidement, le directeur se leva et fit un petit discours de bienvenue.

« Bienvenu à tous pour cette nouvelle année à Durmstrang. Je souhaite tout d'abord me présenter aux nouveaux élèves. Je suis le directeur de cette école, Igor Karkaroff et l'un des professeurs de duel de cet établissement pour les dernières années. Maintenant que ceci est fait, parlons du règlement. » À ses mots, le regard froid de l'homme se posa sur la table des dernières années. Lorsque ceci essayèrent de se faire plus petits, un sourire cruel et jaunâtre étira ses lèvres. « Il n'est pas interdit de faire de la magie en dehors de vos cours. En revanche, l'utilisation de l'Imperium et de l'Avada Kedavra sont interdit ainsi que les duels à mort. Si vous avez la stupidité de désobéir à cette règle, essayer de ne pas vous faire attraper, même si c'est peine perdue, et surtout, ayez une bonne excuse sinon vous serez renvoyé ou irez directement à la case prison. Je fais généralement ce discours aux premières années, mais il semblerait que les autres années est aussi besoin de se rafraîchir leur mémoire, comme à chaque rentrée. Pour finir, vous trouverez sur votre lit un livre contenant tout ce que vous devrez savoir sur cette école, son fonctionnement, ses règles et un plan. Sachez que vous serez incapable de dévoiler quoi que ce soit sur cette école et que si vous essayer, certaine information capitale serons effacé de votre mémoire. Maintenant, je vous souhaite un bon appétit. »

L'homme se rassit avec grâce, mais même dans cette position, il dominait ses collègues à cause de sa grande taille, cette dernière était d'autant plus flagrante de par sa minceur. Malgré qu'il n'ait qu'une quarantaine d'années, ses cheveux étaient déjà grisonnants, certainement dû au stress d'être tout d'abord professeur puis directeur.

Les élèves attendirent que Karkaroff débute son repas pour commencer le leur. Si au départ, un lourd silence pesait sur la salle, des chuchotements et discussions posées se firent rapidement entendre aux tables des plus âgés pour finalement se répandre dans toute la pièce. Harry qui pensait être tranquille déchanta rapidement en entendant un garçon à sa droite lui parler bien trop énergiquement. Heureusement pour Harry, ou pour l'autre, il s'arrêta rapidement de parler en constatant que son interlocuteur ne le regardait même pas.

À la fin du repas, le même professeur qui les avait accompagnés à travers le château les guida cette fois-ci jusqu'à leur dortoir. Là, Harry découvrit que chaque année vivait dans un autre bâtiment qui évoluerait au fil des années en fonction de l'évolution du nombre d'élèves de son année. Le bâtiment des premières années faisait quatre étages. Le premier comportait une petite bibliothèque avec plusieurs tables, une cheminée accompagnée de fauteuils et de canapés ainsi qu'une porte menant à un laboratoire de potions. Dans les trois autres étages, il y avait les dortoirs, les douches et les toilettes.

Harry ne prit pas la peine d'admirer la salle, contrairement à ses camarades, et se dirigea directement au dernier étages et prit le dernier lit. Il fut heureux de constater que celui-ci se trouvait juste à côté d'une fenêtre comportant à la fois un rebord de pierre vers l'intérieur et vers l'extérieur, ainsi il pourrait aussi bien admirer la vue en été qu'en hiver. Puis, il observa avec intérêt sa malle qui venait d'apparaître au pied du lit ainsi qu'une lettre à son nom et un livre intitulé « Tout ce qu'il faut savoir sur Durmstrang ».

Il prit tout d'abord la lettre et y découvrit qu'il s'agissait d'un emploi du temps pour la semaine à venir. Apparemment, la première semaine était consacrée à des examens censés dévoiler son niveau. À la fin de cette semaine, les élèves seront répartis dans huit classes d'un peu moins de vingt élèves afin de favoriser l'apprentissage et chaque année, ses classes seront remanier pour correspondre à l'évolution des étudiants.

Lorsqu'il eut fini la lettre, Harry se saisi du livre et l'entama. Ainsi, il apprit que tous les matins, une alarme réveillai tous les élèves à six heures pour les trois premières années qui serait suivit par une demi-heure de footing. Pour les années supérieurs, le réveil se faisait trente minutes plus tôt ce qui les conduisait à subir un total d'une heure de course à pied. Harry pensa immédiatement que ce rituel était utile, il fallait posséder de bon réflexe et pouvoir les mettre en pratique pour gagner un combat, donc un physique adéquat était indispensable.

Ensuite, il lut qu'aucun couvre-feu n'était imposé aux élèves car ceux-ci devaient apprendre à se gérer eux même. La magie dans les couloirs, à la bibliothèque ou encore dans les dortoirs étaient autorisés, même si des sanctions pouvaient être prises si on se faisait prendre en train de se bagarrer. Il analysa attentivement la liste des règles en réfléchissant déjà à comment les tourner à son avantage. Mais le plus arrangeant était certainement le fait que les élèves pouvaient sortir et rentrer dans l'école comme il le souhaitait, bien qu'il soit interdit de sortir de l'air du parc, de la forêt et du lac qui constituaient les kilomètres alentours. Cependant, une sortie à la ville magique la plus proche était organisé chaque mois. Désormais, Harry savait qu'il se trouvait en Finlande, juste à côté de Rovaniemi.

Plus loin, il put découvrir que de nombreux cours étaient enseignés aux premières années, bien plus qu'à Poudlard. Il y avait donc métamorphose, potion, histoire de la magie, sortilège, défense, combat sans magie, théorie de la magie sombre, théorie sur les créatures magiques, anglais, russe, latin, entraînement physique, arithmancie et botanique. À partir de sa troisième année, il pourrait choisir entre différentes options comme alchimie, duel, pratique avec les créatures magiques, magie de l'esprit, runes, magie de soin, divination ou encore astronomie et supprimer les matières qui ne lui plaisait pas.

Deux examens avaient lieu par année, un avant les vacances de Yule et l'autre à la fin de l'année scolaire. Pour les deux premières années, ce sont à chaque fois les vingt élèves les moins bons qui sont renvoyés à chaque examen, donc quarante au total. Pour les deux années suivantes, il n'y en avait plus que dix qui partaient. De la cinquième à la sixième années, seul ceux ayant une note supérieure à 80/100 pouvaient passer. Lors de la dernière année, il n'y avait pas d'examens de milieu d'année, mais uniquement à la fin de l'année en plus des tests d'admission pour des écoles supérieurs. Ceci expliquait le peu d'élève à la table des septièmes années. Lorsqu'un élève ratait un examen, il était redirigé vers une école partenaire de Durmstrang située en Russie, là-bas, il suivait un cursus plus simple. Après tout, Durmstrang était une école pour les élites.

La dernière chose qui lui semblait importante était les vacances de Yule, ou de Noël pour les Moldus. Pendant ces deux semaines de répit, il était uniquement demandé aux élèves d'être présent le vingt-et-un au soir pour fêter Yule et rendre hommage à la mère Magie. Après cela, il serait libre de rejoindre leur famille ou de rester à l'école pour les deux semaines qui suivaient.

Finalement, Harry lut rapidement le reste du livre et constata avec surprise qu'il était déjà une heure du matin lorsqu'il décida de se coucher. Malheureusement, cette nuit fut horrible, comme beaucoup d'autres, puisqu'il n'était pas vraiment habitué à dormir plus de trois ou quatre heures par nuit et comme à l'accoutumé, de nombreux cauchemars le hantaient. Il n'était pas terrifié ou effrayé comme devrait l'être un garçon de son âge, mais une légère nostalgie douloureuse le prenait dans ses moments-là, se remémorant les pires souvenirs de sa vie.

Le lendemain matin, il fut effectivement réveillé de son demi-sommeil par l'alarme, et contrairement à la plupart des autres étudiants, il fut en moins de cinq minutes dans la cour de la forteresse. Autour de lui, il n'y avait qu'une cinquantaine de ses camarades et le comportement des professeurs et des autres élèves laissèrent penser à Harry qu'il s'agissait d'une sorte de test. Ainsi, ils savaient quels élèves étaient sérieux et lesquels préféraient l'amusement. Ce fut seulement un quart d'heure plus tard qu'un professeur se décida à aller chercher les autres premières années et le footing put enfin commencer.

Cela faisait un mois que Altaïr était arrivé à Poudlard et les choses commençaient enfin à se tasser. Si au départ, toute l'école ne faisait que lui poser des questions à chaque fois qu'il passait devant eux, les étudiants comprirent rapidement qu'il ne leur répondrait jamais autre chose qu'une réponse détournée ou un beau sourire.

Cependant, Altaïr avait réussi à se faire quelques contacts dans l'école qui était pour la plupart désintéressés ou alors pas dans le même sens que ses stupides fans. On pouvait compter parmi celles-ci, Hermione Granger, Padma Patil et Anthony Goldstein chez les Serdaigles. Béatrice Haywood, Ernest Macmillan et Susan Bones chez les Poufsouffles. Fred et George Weasley, Lee Jordan, Parvati Patil, Néville Londubat, qui avait miraculeusement finit chez les lions, et Dean Thomas chez les Gryffondors. Pour finir, il appréciait également Blaise Zabini, Theodore Nott et Daphné Greengrass de Serpentard. Il parlait également avec ses préfets, mais ces discussions avaient généralement un lien avec les cours. Cependant, Altaïr était conscient de l'avantage que lui apportait le statut de survivant et se débrouillait pour entretenir de bonnes relations avec les élèves populaires de l'école.

Heureusement, son frère était disponible presque tous les soirs pour l'écouter raconter son quotidien, Harry ne parlait pas beaucoup puisqu'il était compliqué de parler de Durmstrang sans trahir le sort de silence qui lui interdisait d'en parler. Mais comme toujours, cela ne les dérangea pas puisque cela avait toujours été ainsi, Altaïr parlait et Harry écoutait.

De plus, il n'aurait jamais pensé cela, mais voir son père se comporter comme un père hyperactif et faisant à tout bout de chant des effusions de bonheur l'agaça rapidement. Lui qui avait toujours voulut qu'il soit moins strict et froid, comme avant la disparition de Harry, il se trouvait servi, si bien servi qu'il voulait revoir le James normal. Mais Altaïr pouvait comprendre, son père avait une couverture, bien qu'il ne comprenne pas vraiment pourquoi car la famille Potter était plutôt bien vue des famille blanche et neutre et ce n'était certainement pas avec ce genre de comportement qu'il allait attirer les familles dites sombres.

En plus de cela, Altaïr remarqua rapidement que les cours donnés par les professeurs étaient de niveau bien trop facile pour lui. La plupart des choses qu'il voyait, il les savait depuis plusieurs années. Il n'était donc pas difficile pour lui de se retrouver en tête de classement inter-maisons en seulement quelques semaines avec des notes quasi-maximales à tous les tests.

Harry reçut son emploi du temps le lundi matin en même temps que ses notes d'examen. Sans grande surprise, il reçut la note maximale pour chacune des matières. Contrairement à Poudlard, les notes n'étaient pas données grâces à des lettres, mais grâce à un nombre allant de zéro à vingt, comme chez les Moldus. Pour les examens de fin de semestre, celles-ci étaient données sur une échelle allant jusqu'à 100.

Lorsqu'il avait découvert son emploi du temps, il avait rapidement compris que le nombre important de matières avait pour conséquent de créer de longue journée. Ainsi, il avait cours tous les jours de huit heures à dix-huit heures avec une pose d'une heure à midi, sauf les mercredis où il terminait à quinze heures et les samedis à midi. Cependant, il avait lu dans le livre confié par l'école que pour ne pas trop surcharger les élèves, les professeurs ne donnaient pas de devoirs, mais plutôt des livres à lire, des thèmes à approfondir ou de la pratique. Ainsi, seuls les enfants les plus appliqués ressortiront du lot.

Au bout d'un mois, Harry pouvait clairement affirmer que les cours les plus intéressants étaient ceux de magie sombre, sur les créatures magiques, de combat et de magie de défense. Les leçons de défense et des arts sombres se ressemblaient beaucoup, sauf que dans un cas, les élèves apprenaient à se protéger et à survivre, tandis que dans l'autre, on leur enseignait comment blesser l'adversaire et parvenir à ses fins, grâce à la magie sombre. Cependant, il arrivait qu'ils abordent quelques fois des sorts dits de magie lumineuse dans chacun des deux cours.

Afin de compléter cet entraînement magique, des cours de combat physique avaient lieu. Si beaucoup de Sang-Purs avaient râlé car cela ressemblait trop au méthode Moldu, ils avaient rapidement compris grâce à leur professeur, Mr. Greyback, que s'ils perdaient leur baguette ou si celle-ci de faisait briser, ils seraient morts en moins de dix secondes sans des bases en combat. Cependant, il n'apprenait pas de la même façon que les Moldus qui utilisaient des arts martiaux, mais plutôt un style qu'on pourrait retrouver dans la rue. Les coups bas étaient permis, les coups de genoux, de tête, de pied ou de poings aussi, on pouvait utiliser une arme cachée ou même tromper son adversaire par des moyens peu glorieux. De plus, Harry réalisa rapidement que peu de sorciers étaient musclés car ceux-ci se reposait trop sur leur magie. Résultat, il ne marchait plus beaucoup à cause du transplanage ou des « accios » lorsqu'ils sont chez eux. Les seules personnes faisant attention à leur physique étaient les gens superficiels ou les joueurs de Quidditch, le concept de sport pour garder la santé était très vague dans ce monde.

Cependant, pour le cours de magie sombre, le plus captivant n'était pas les cours, puisqu'il les connaissait depuis quelques années, mais plutôt leur professeur. Il ne saurait comment se l'expliquer, mais il avait l'impression d'avoir déjà vu quelque part Mr. Marvolo Jedusor. Pourtant, il était presque sûr que s'il l'avait vu, il n'aurait pas oublié son visage, ni sa puissance magique qui surpasserait certainement celle du directeur s'il ne la retenait pas. Mais dans ce cas pourquoi se souvenait-il de son aura magique ? De plus, le fait que l'homme soit anglais n'arrange pas ses questionnements. Lorsqu'il en parla à son frère une fois dans son lit, celui-ci lui assura ne jamais l'avoir vu.

Malgré cela, Harry n'arrivait pas à se défaire de cette foutue impression qui l'empêchait de se détendre en présence de son professeur. Il était dangereux, et ses instincts de chasseurs l'avaient compris.

Altaïr soupira lorsque son frère coupa la connexion entre leurs deux miroirs. Il lui manquait énormément et sentait en permanence un vide dans son cœur. Il haïssait son père pour les avoir séparés et celui-ci ne s'en rendait même pas compte malgré tous ses regards froids lorsqu'ils étaient seuls. Mais ce qui le tracassait le plus pour l'instant était l'obscure raison qui l'empêchait de parler de ses problèmes à son frère.

Était-ce parce que l'autre non plus ne lui parlait pas ? Mais Harry n'y pouvait rien, contrairement à lui. Pourtant il se sentait trahi, son frère était assez intelligent pour trouver un moyen de surpasser ce désagrément. Il l'avait toujours fait, alors pourquoi pas cette fois-ci.

En plus de trois mois, Altaïr n'avait toujours pas parler de ses découvertes à son frangin malgré sa conscience qui lui chuchotait que c'était lui le traître, pas Harry. C'était la première fois qu'il n'arrivait pas à parler de quelques choses avec son frère. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait l'impression que toute cette histoire de chien géant était stupide et qu'il ne le prendrait pas au sérieux. Il ressentait aussi l'envie de prouver à leur père qu'il pouvait faire quelque chose seul, sans la protection de son jumeau et cadet qui plus est. De plus, il considérait vraiment Hermione, Néville, Theodore et Blaise comme ses meilleurs amis et il avait peur qu'ils se sentent trahi si jamais il en parlait à quelqu'un d'extérieur à leur groupe. En réalité, il ne savait même pas si ses amis connaissent l'existence de son jumeau puisqu'ils n'en parlaient jamais.

Comme si ça ne suffisait pas, les vacances de Noël débuteraient le lendemain, et Harry serait à nouveau loin de lui. Alors quand Néville et Blaise lui avaient proposé de chercher ce que cachait le chien à trois têtes en allant voir Hagrid et en faisant des recherches à la bibliothèque pendant les vacances, il ne put qu'accepter en voyant leurs regards déterminés. Ainsi, il pourrait peut-être oublier l'absence de Harry à ses côtés.

Il avait l'impression que sa vie partait dans tous les sens à ce moment-là : il n'arrivait plus à parler avec Harry, mentait ou plutôt ne disait pas la vérité à ses seuls amis, l'ensemble des élèves le regardait avec admiration ou haine selon la maison, les professeurs le fixait conne s'il était le plus grand génie de tous les temps, Snape lui donnait des heures de colle à tour de bras alors qu'il était son meilleur élève, il croisait comme par hasard Dumbledore à chaque fois qu'il était seul dans un couloir et surtout, il en avait marre de jouer le rôle du petit garçon bien élevé, gentil avec tout le monde et qui souriait tout le temps. Il aurait aimé pouvoir quitter son masque de temps en temps, au moins avec ses amis, mais il avait peur de les perdre en se dévoilant car ils ne le connaissaient pas, ils n'appréciaient que le Survivant.

Jusqu'à maintenant, il avait tenu car il pensait voir son frère pendant les vacances. Il pensait pouvoir redevenir lui-même, même si cela n'avait été que pour deux semaines. Mais lorsqu'une semaine auparavant, il était allé voir son père pour lui demander si Harry venait, James lui avait simplement répondu de ne pas poser de questions stupides. Alors Altaïr comprit, son frère ne viendrait pas.

La souffrance se fit si forte dans son cœur qu'il ne réalisa même pas qu'il avait éclata en sanglot.

Harry était allongé sur son lit et regardait le plafond pensivement. Il sentait son frère souffrir à travers le lien. Il pourrait transplaner si facilement à ses côtés, mais il ne le ferait pas. Son frère lui mentait et ne faisait plus attention à lui, il le savait, il le sentait. Et pas besoin de connexion pour cela, il connaissait juste Altaïr par cœur, face à lui il était un livre ouvert. Ceci serait donc sa punition jusqu'à sa surprise, même s'il ne se sentait pas réellement offensé.

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Chapitre 3

Joyeux Noël

En ce matin du dimanche 22 décembre, le professeur Snape était passablement énervé. Alors qu'il pensait pouvoir passer une journée des plus pénardes, enfermé dans son laboratoire à concocter diverses potions, il avait fallu que le directeur l'appelle dans son bureau le matin même et lui confie une mission. En l'appelant à la dernière minute, Albus s'était assuré qu'il ne puisse dire non, sinon comment aurait-il pu trouver quelqu'un d'autre en un si cours laps de temps ?

C'est ainsi qu'il s'était retrouvé à devoir attendre un invité surprise au Ministère dans le hall où arrivaient les voyageurs utilisant des portoloins internationaux. Il espérait seulement arriver à l'heure pour le déjeuner et de ne pas avoir besoin de menacer les elfes de maison pour qu'il lui cuisine quelque chose en dehors des heures de repas. C'est seulement dix minutes plus tard qu'il réalisa un détail pour le moins important, il ne savait pas qui était la personne qu'il attendait. Peut-être que l'autre était déjà passé devant lui sans qu'il ne le réalise. Non, Dumbledore avait dit qu'il arriverait à midi pile et il n'était que cinquante-cinq.

Finalement, Snape décida de ne pas se prendre la tête avec cela car après tout, ce n'était pas lui qui ne pourrait pas se rendre à Poudlard, mais bien l'étranger. Et puis, avec un peu de chance, il n'y aurait qu'un seul arrivant à cette horaire là. Il eut sa réponse cinq minutes plus tard en apercevant trois adolescents apparaître devant lui, les deux plus âgés, d'environ treize et quinze ans, se dirigèrent chacun vers leur famille. Le plus jeune, qui ne devait pas avoir plus de onze ans, se dirigea vers lui sans même une once d'hésitation.

Le garçon lui ressemblait lorsqu'il était jeune. Non pas physiquement, l'enfant était bien plus beau et gracieux qu'il ne l'avait été, certainement un Sang-Pur, mais plutôt dans sa façon de se tenir. Il avait l'air d'être sur ses gardes, comme si un ennemi pouvait apparaître de nul part. C'est seulement lorsqu'il croisa le regard de l'enfant qu'il réalisa que l'autre n'agissait pas comme un enfant battu ou terrifié, mais plutôt comme quelqu'un qui se faisait discret pour mieux attaquer par la suite, comme un combattant. L'enfant semblait vide de toutes émotions et cela glaça le sang de l'homme lorsqu'il réalisa qu'il ressemblait beaucoup à Altaïr Potter, peut-être un cousin, puisqu'il n'avait jamais entendu parler d'un frère ou jumeau Potter. Comment est-ce que deux êtres aussi semblables physiquement pouvait autant se différencier par leur façon de se tenir.

Le garçon ne parla pas et se contenta de lui tendre son bras tout en restant éloigné le plus possible de lui. Snape ne sentit pas le besoin d'entamer une discussion, pour une fois qu'un de ces stupides cornichons étaient silencieux, alors il se contenta d'agripper le bras de l'enfant et transplana. Il aurait très bien pu passer par la cheminée de son appartement, mais il n'avait aucune envie de voir un étranger pénétrer dans son espace personnel, alors il se contenta de les faire apparaître dans Pré-au-Lard et ils se dirigèrent de là vers l'une des calèches qui les attendaient un peu plus loin. En chemin, l'enfant retira son épais manteau qui lui couvrait les épaules et le plaça sous son bras, le garçon devait venir des pays du nord pour se trimballer avec un tel manteau. Severus eut pitié de lui et agita sa baguette pour le faire rétrécir et ainsi permettre au gamin de le ranger dans une de ses poches. Le garçon n'ouvrit toujours pas la bouche, mais il se contenta de hocher de la tête pour le remercier.

Lorsqu'ils arrivèrent devant les Sombrals, Snape fut surpris de voir le garçon caresser la tête de chacune des bêtes sans qu'aucune d'elles ne le repoussent ou tente de lui croquer un morceau de chaire fraiche. Alors, Severus se dit que peut-être se gamin n'était pas comme les autres et qu'il valait la peine d'entamer une discussion.

« - Severus Snape, professeur de potion à Poudlard.

- Harry Potter, élève de Durmstrang. » se présenta à son tour l'enfant.

Finalement, Snape ne sut quoi dire de plus, ce n'était lui qui entamait les débats habituellement et il ne savait vraiment pas quoi dire au gamin. Il ne se voyait pas parler politique, après tout Harry n'était qu'un enfant, et encore moins de Quidditch ou autre sujet stupide à ses yeux. Mais par-dessus tout, il se refusait de parler à un Potter, aussi puérile soit cette rancœur, il ne pouvait pas encore oublier son passé avec James foutu Potter.

Cependant, ses pensées furent coupées par leur arrivée à Poudlard et les deux hommes traversèrent les couloirs jusqu'à arriver devant deux grandes portes.

« - Le repas à déjà débuté, peut-être même qu'ils ont déjà entamé le dessert. » prévint le maître des potions.

Et en effet, les quelques élèves et professeurs qui étaient restés pour les vacances de Noël était en train de déguster des parts de gâteaux qui avaient tous l'air plus délicieux les uns que les autres. Snape voulu l'emmener jusqu'au directeur, mais Harry se détourna de lui pour se diriger vers des premières années discutant joyeusement. C'est seulement à cet instant que Severus remarqua que le garçon n'émettait aucun son lorsqu'il se déplaçait, mais quel genre d'entraînement avait-il bien pu subir ?

Finalement, Harry s'arrêta derrière Altaïr Potter et enroula ses doigts fins autour de la gorge de l'enfant. Bien qu'il haïsse se gosse pourri gâté, Snape avait un sens du devoir assez développé pour savoir qu'il ne devrait pas laisser le sale gosse mourir devant lui sans réagir. En se rapprochant des deux enfants, le professeur put entendre ce que disait Harry à l'autre et il ne sut s'il devait frissonner d'horreur ou se détendre. Finalement, son amorce pour le séparer du Survivant fut stopper par Potter père qui le retint par le bras, comme pour lui dire qu'il n'y avait aucun danger.

«- Tu devrais faire attention, Jeune Maître, n'importe qui pourrais te tuer, tu es si…distrait.»

À peine eut-il fini sa phrase, que des larmes apparurent dans les yeux de l'enfant, sans pour autant couler sur les joues de Altaïr, qui se retourna si rapidement que le banc sur lequel il était assis tomba au sol, malgré que Blaise Zabini l'occupât aussi. Mais le Potter n'y fit pas attention puisqu'il était trop occupé à serrer l'autre enfant contre lui dans une étreinte désespérée, il ne tarda pas à finir en larmes d'ailleurs.

« Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu viendrais p'tit frère? »

Face à l'exclamation de l'aîné Potter, tous les occupants de la salle se tourna vers les deux garçons et ils réalisèrent enfin qu'un étranger se tenait près du Survivant, seul James et Albus n'avaient pas été surpris puisqu'ils savaient que Harry devait venir aujourd'hui. Mais le plus jeune ne les laissa pas se remettre de leurs émotions car il avait déjà resserré la prise sur Altaïr et les firent disparaître en un instant. C'était impossible, personne ne pouvait transplaner dans l'enceinte de Poudlard.

Le silence fut rompu par le rire de James, apparemment, il trouvait hilarant le comportement de son plus jeune fils. Puis, il répondit d'un ton théâtrale mais surtout désespéré aux questions silencieuses de chacune des personnes présentes dans la salle.

« Je vous présente Harry Potter, mon fils et frère jumeau de Altaïr. »

Lorsqu'il arrêta de sangloter, Harry lui essuya les joues et lui toucha le menton pour lui faire comprendre qu'il devait relever la tête. Altaïr obéit et lorsqu'il rouvrit les yeux, il se tenait au milieu d'une allée couverte de neige et juste enfance de l'entrée de la cour d'un château. Juste au-dessus de l'arche était indiqué le nom de l'institut : Durmstrang. Un homme se tenait devant eux. Son frère baissa légèrement la tête en guise de salutation respectueuse et attendit que l'homme d'approche pour analyser son frère.

« Enchanté de faire votre connaissance, Altaïr Potter. Je suis le directeur de Durmstrang, Igor Karkaroff. Je vois à votre surprise qu'il ne vous a pas dit pourquoi vous êtes ici. » Se présenta l'homme dans un anglais où son accent était clairement audible. Igor n'attendit pas la réponse de l'enfant et continua. « Le lien qui uni des jumeaux est quelque chose de rare, précieux, fragile et puissant. Je me sentirai mal à l'aise d'avoir brisé ce lien. Je vais donc autoriser Mr. Harry Potter à vous emmener de temps en temps dans le domaine de l'école et à vous révéler quelques informations. Mais attention, vous ne pourrez nous trahir, vous êtes désormais lié à Durmstrang et je ne veux pas voir d'étranger dans l'enceinte même du collège. »

Altaïr ne sut quoi répondre et imita donc son frère en hochant simplement de la tête. Puis, il se souvint que c'était lui qui parlait à longueur de journée à peine quelques mois auparavant. Il décida donc de faire des remerciements en règle, comme l'exigeait son statut de Sang-Pur.

Harry n'attendit pas plus longtemps et les fit transplaner une nouvelle fois dans la forêt. Rapidement, Harry les mena jusqu'à une petite clairière d'où on pouvait observer avec facilité le ciel étoilé dépourvu de nuage. Heureusement que son jumeau avait pensé à métamorphoser ses vêtements et à leur lancer des sorts de chauffe, sinon il serait probablement mort d'hypothermie au milieu de la neige.

Harry n'entama pas la discussion et se contenta de regarder le ciel étoilé. C'est ainsi que Altaïr se rendit compte qu'il se comportait vraiment étrangement ces temps-ci, il avait perdu de sa verve habituelle, de son incroyable intelligence, il avait perdu goût à la manipulation des esprits et surtout, il avait caché des choses à son frère. Ainsi, il obligeait son pauvre cadet à parler pour lui. Définitivement non, la distance qui les séparait ne lui plaisait pas et il décida donc de rattraper ses semaines de silences pour déblatérer tout ce qu'il avait sur le cœur.

C'est seulement plusieurs heures plus tard que Harry se releva et indiqua à son frère qu'ils devraient retourner à Poudlard car c'était l'heure du dîner. Mais comment faisait-il pour se repérer dans le temps alors qu'il faisait nuit depuis des heures et avec le décalage horaire.

Lorsqu'ils arrivèrent dans la Grande Salle, les seules personnes déjà installées à table étaient le directeur, qui la présidait, Severus Snape et James Potter qui était l'un à côté de l'autre. Altaïr s'assit en face de son père et fit s'installer son frère en face du potionniste. Le professeur de métamorphose salua son second fils d'un grand sourire et le dit fils d'un simple hochement de tête des plus froids, mais cela sembla contenter le père.

Un silence s'installa entre les hommes, mais celui-ci fit vite brisé par Altaïr.

« Comme c'est les vacances, les élèves ont le droit de s'installer avec les professeurs. »

« Et comme c'est la période de Noël, tu peux choisir ton repas. Pour cela il suffit de dire à voix haute ce que tu veux manger et ça apparaîtra dans ton assiette. » continua le directeur qui, comme pour confirmer ses dires, prononça le nom d'un plat. « Poulet au citron et haricots verts. »

Les deux autres hommes l'imitèrent et Altaïr décida finalement de les copier pour son frère et lui. C'est ainsi que Harry put déguster un délicieux steak d'une hampe de bœuf quasiment cru et lui de la choucroute avec des knacks et des patates. Lorsque le plus jeune enfonça son couteau dans la chair, il fut le seul à trouver le sang qui s'écoulait de l'entaille d'une beauté éblouissante, les autres pensaient au contraire que c'était plutôt répugnant.

« Dis-moi Harry, j'ai entendu dire que tu étudies à Durmstrang. Je dois avouer que je suis plutôt jaloux de ne pas te voir dans mon école. De plus, c'est étonnant de voir ton frère ici, mais pas toi. » Interrogea le directeur.

« Harry n'aurait pas pu s'épanouir ici et atteindre son plein potentiel. Désolé de vous dire ça Mr. le directeur, mais je pense que les cours donnés à Durmstrang sont bien plus complets que les notres. De plus, je ne voulais pas risquer d'avoir deux Serpentards dans la famille. » Rigola James avant de continuer sur un ton plus sérieux. « Si j'avais pu, j'y aurai aussi envoyé Altaïr. » Une expression de surprise apparut sur le visage du directeur, il ne s'attendait pas à cette réponse.

« Alors pourquoi ne pas l'avoir fait ? » Railla Snape qui se serait bien passé du fils Potter dans ses cours.

« Trop fragile. » Répondit Harry à l'étonnement de tous et son jumeau se renfrogna légèrement.

Alors que Dumbledore allait encore une fois demander des explications, la voix de Altaïr s'éleva dans les airs, ne semblant pas toucher plus que cela par la réponse de son jumeau.

« Ce qu'il veut dire, c'est que je ne suis pas assez doué en duel et en pratique de façon général pour suivre le même enseignement que lui. Contrairement à Poudlard qui se centre principalement sur la métamorphose, les potions, les sortilèges et surtout de la théorie pendant les premières années, l'école de Durmstrang impose à ses élèves treize heures de défense et de duel en plus de cinq heures et demi de développement physique par semaine. De plus, la théorie n'a qu'un rôle mineur dans leur cursus puisque les élèves sont censés l'étudier en autonomie. Je ne pense pas que j'aurai pu m'y plaire. » Altaïr fit une courte pause, avant de reprendre. « Pourquoi as-tu dit que tu avais peur d'avoir deux Serpentards, je suis à Serdaigle. »

James rigola comme si son fils venait de faire la blague de l'année.

« Ne me prends pas pour un crétin gamin ! Tu es un Serpentard pur souche. Salazar n'aurait pas pu rêver mieux comme descendant. Je me suis juste dit que Harry se contenterai de te suivre. Mais je ne pensais pas que tu manipulerais le Choixpeau pour qu'il t'envoie où se serais le plus arrangeant pour toi. Pourquoi Serdaigle ?

- Si j'avais été chez Serpentard, tout le monde m'aurait considéré comme un futur Seigneur des Ténèbres. Je ne suis pas assez loyal et bon pour aller à Poufsouffle et pas assez crétin et suicidaire pour aller chez les Gryffondor. »

Finalement, ils furent interrompus dans leur discussion par l'arrivée du professeur Chourave et de deux de ses Poufsouffles qui étaient restés pour les vacances. Cependant, l'atmosphère qui devait régner pour l'instant autour du groupe leur donna plutôt l'envie de s'installer à trois places d'eux. Dix minutes plus tard, l'atmosphère se fit encore plus lourde lorsqu'un hibou entra dans la pièce et déposa deux parchemins devant Harry et James. Après un petit moment, Potter père releva la tête et s'adressa à son benjamin.

« C'est bien, tu es premier de ta promotion et tu as eu la note maximale partout … sauf en … magie de combat. Comment as-tu fait pour passer à deux points près d'un score parfait. » interrogea James tout en faisant attention de ne pas dire magie noire.

« Impardonnables.

- Je vois, tu as bêtement oublié qu'il n'en avait que deux là-bas et non trois. Pourquoi as-tu oublié quelque chose d'aussi simple ?

- Altaïr était blessé. »

James chercha quelques instants en quoi le fait que Altaïr soit tombé dans des escaliers et se soit casser un bras à cause de stupides Gryffondors ait pu le distraire, puis il sembla comprendre.

« Je vois. La prochaine fois, tâche de me ramener une meilleure note, même si pour cela tu dois couper temporairement votre lien. Et toi Altaïr, tâche de rendre exemple sur ton frère, il a bien mieux réussi son semestre que toi.

- Bien père. » Répondirent en cœur les deux garçons.

Cette dernière réplique sembla clore la discussion. L'ensemble des professeurs étaient stupéfaits. Il demandait la perfection à son fils alors qu'il était loin d'avoir eu les meilleurs résultats dans tous ses cours lors de sa propre scolarité. Il montrait un visage glacial pour se métamorphoser en pile électrique à peine deux secondes plus tard et entamer une discussion sur le Quidditch à Durmstrang avec son cadet, comme si rien ne s'était passer. Cependant il serait plus juste de dire que James posait beaucoup de questions à son benjamin, mais que c'était l'aîné qui répondait systématiquement à sa place grâce aux quelques généralités que Harry lui avait dit un peu plut tôt.

Une demi-heure plus tard, James fit signe à Harry de le suivre et vit sans surprise son frère le suivre.

« Tu ne viens pas avec nous. »

La rage déforma les traits de Altaïr et cela se répercuta rapidement sur le visage de James qui devint froid et autoritaire. Une aura froide commença rapidement à se propager et tous les regards se tournèrent rapidement vers eux. Personne n'avait jamais vu Potter ainsi, lui si habituellement joyeux et gentil semblait terrifiant à ce moment-là. Tout d'abord, il gronde ses fils pour leur résultat car ceux-ci ne sont QUE partiellement parfait et maintenant il devenait froid avec son précieux Altaïr à qui il accordait généralement beaucoup de chose. Le benjamin, sentant la dispute arriver décida d'intervenir sans lancer de sortilège de silence puisque celui-ci n'était clairement pas de son niveau et il ne souhaitait pas se faire remarquer.

« En Fourchelangue »Sifla-t-il. Ainsi personne ne pourrait comprendre leur parole.

« Tu vas entraîner Harry. Je veux rester. Je ne veux plus vous entendre jeter des sorts à travers une porte et ne pas savoir ce qu'il se passe de l'autre côté de ce bout de bois. Je suis prêt pour voir ça. »

Comme pour confirmer ses dires, le garçon leva les yeux pour fixer ceux de son père, il n'avait pas peur de voir son frère saigner ou lancer un sort de magie noire.

« Ce n'est certainement pas un enfant de onze ans qui va m'apprendre comment me comporter. Il y a des choses qui ne te concernent pas et qui vont être dites. Tu pourras venir lorsque je te l'indiquerai à travers ta bague d'héritier. Passe trois fois devant le tableau de Barnabas le Follet. Je te conseil vivement de retourner t'assoir avec tes amis. » Voyant de Altaïr hésitait à lui obéir, James ordonna d'une voix froide mais amplifier magique « Maintenant ! ».

La détermination visible dans le regard de Altaïr faillit face au ton employé par son père et se résigna à rejoindre sa place la tête baissée par l'humiliation subite. Le père de famille quitta la salle d'un pas rageur sans même vérifier que son second fils le suivait bel et bien. Une fois au septième étage, James passa trois fois devant le portrait d'un homme essayant de faire danser des trolls. Une fois à l'intérieur, ils découvrirent une immense salle presque entièrement vide à l'exception de deux fauteuils situés dans un coin de la salle. Rapidement, Harry reconnut Remus en train de lire juste devant une cheminée avec un verre de vin à la main.

« Je peux ce que tu fous ici ? Je voulais entraîner Harry tout seul. » se plaignit tout de même James.

« Ça va faire quatre mois qu'on ne sait pas battu avec lui, je veux tester ses progrès moi aussi. »

Finalement, il fut décidé que ce serait les deux hommes qui se battraient en même temps contre l'enfant, ainsi il serait obligé de se donner à fond. Les adultes et Harry se placèrent dos à dos et c'est à ce moment-là que Harry vit son frère sortir de sous sa cape d'invisibilité et se placer dans le fauteuil auparavant occupé par Lupin. Le cadet lui lança son plus puissant bouclier afin qu'il ne soit pas blessé pendant le combat. Cependant, cette distraction lui valut un léger sort de découpe dans le dos qui le fit tomber au sol. La blessure n'était pas dangereuse, juste très désagréable à supporter pendant un combat.

Cependant, il profita de sa position proche du sol pour lancer deux sortilèges de découpe à seulement une seconde d'intervalle vers les pieds de James. Malheureusement, les sorts ne touchèrent pas leur cible, mais Harry ne sembla pas s'en formaliser et continua le combat.

Cependant, il réalisa trop tard que Lupin s'était déplacé derrière lui et s'apprêtait à le frapper. Il eut seulement le temps de créer une barrière protectrice sur sa peau car déjà il se retrouvait projeté sur le sol.

Rapidement, des armes blanches entrèrent en jeu en plus de la magie sombre pour aller jusqu'au poing à certains moments, bien que cela soit réservé à Harry et Lupin. La règle était simple, tant que l'adversaire est conscient ou n'abandonne pas, le duel continue. Au bout d'un quart d'heure Harry s'écrasa sur un mur après un coup de pied particulièrement violent et renforcé magiquement de la part de Lupin. Ceci sonna la fin du duel et Altaïr s'empressa de courir au côté de son frère et de lever sa baguette au-dessus de lui pour lui lancer divers sorts de diagnostic et de soin. Il n'aida pas les deux adultes, ceux-ci étaient assez compétent pour se soigner eux-mêmes ou mutuellement.

Alors que Remus soignait ses propres blessures, il pointa soudainement sa baguette vers le mur proche de la porte et lança plusieurs sorts de révélation. Quelle ne fut pas leur surprise que de découvrir les professeurs Snape et Flitwick qui s'était faufilé en même temps qu'Altaïr dans la pièce. Ce fut James qui prit la parole en premier.

« Premièrement j'aimerai savoir pourquoi tu es ici Altaïr en sachant que je venais de t'interdire de nous rejoindre. » Cependant, James ne prit pas le peine d'écouter les excuses de son héritier et continua. « Je ne me vois pas t'enlever des points pour une raison personnelle, je vais donc te coller pendant deux semaines avec Rusard dès la rentrée. Deuxième, que faites-vous là, vous deux ? » interrogea-t-il les deux autres professeurs.

- Dans mon cas, j'ai simplement ressenti la puissante magie de l'enfant lorsqu'il a transplané dans l'enceinte même du château. Il est très intrigant. » Commença Filius.

- Et moi je voulais savoir qu'est-ce que tu pouvais bien manigancer pour que tu hausses la voix sur ton précieux Survivant. » Continua Severus

James soupira et fit signe de s'asseoir aux autres occupants de la pièce dans les fauteuils qui venaient d'apparaître afin de discuter tranquillement. Ainsi, Potter expliqua l'enlèvement de Harry, sa volonté de le rendre fort et l'inclination magique de sa famille qui a toujours été sombre et jamais aussi lumineuse que ce que les Potter laissaient sous-entendre. Une fois leur curiosité satisfaite, les deux professeurs observèrent les jumeaux et furent surpris de constater que Harry n'était pas le seul géni de la famille. En effet, Altaïr était entrain d'utiliser de la magie de guérisseur dans le but de soigner au mieux son frère.

« Cet enfant, est-ce qu'il a le don des druides ? » Demanda Filius.

« Je le soupçonne fortement. Altaïr a toujours été pacifique et il est passionné par les potions, la botanique, les soins et la magie ancestrale des runes. Bien qu'il ait le caractère d'un Serpentard, il a hérité de la magie d'Helga Poufsouffle. »

Les adultes se séparèrent peu de temps après, se promettant de ne rien révéler de ce qu'il s'était passé ici, conscient que James pourrait avoir des problèmes si on apprenait qu'il maîtrisait la magie sombre. Mais avant ça, Remus et Harry se battirent une dernière fois dans un combat à mains nus.

Snape était stupéfait. Mais qu'était donc ce gamin ? Comment pouvait-il être rétabli de son précédant duel aussi rapidement et surtout, depuis quand est-ce que les élèves préférés de Dumbledore toutes générations confondues utilisaient de la magie sombre dans des combats aussi brutaux ? Severus n'en revenait pas.

Cependant, ses pensées furent coupées lorsque le poing de Lupin s'écrasa sur le mur, créant une fissure à l'emplacement où se trouvait quelques instants plus tôt la tête du gamin.

Les coups étaient rapides, puissants, fourbes et parfaitement exécutés, les deux adversaires visant tous les deux les points vitaux de l'autre. Rapidement, Lupin prit le dessus, écrasant ainsi un nombre incalculable de fois le gamin sur le sol. Mais cela n'empêchait pas Harry de sourire comme un malade et de se ruer sur son professeur.

Les deux hommes étaient amochés. Harry était peut-être trois ou quatre fois plus blessé, mais sa résistance à la douleur était bien supérieure à la norme. Cela sembla énerver Remus car celui-ci décida de changer de stratégie. S'il n'arrivait pas à toucher le gamin comme il le souhaitait car Harry amortissait ou évitait ses coups, il laisserait Harry se jeter sur ses poings. Aussi rapidement que sa condition de loup-garou le lui permettait, il se rua sur le jeune Altaïr, le poing levé.

Comme il l'avait prévu, le garçon s'était placé sur son chemin. Cependant, ce qu'il n'avait pas prévu fut que Harry l'arrête avec une seule main. Lupin voulut poursuivre avec un coup de pied dans les genoux de son adversaire, mais contrairement à ses prédictions, c'est lui qui finit les genoux par terre. Harry avait serré sa poigne sur son poing si fortement sur son poing que tous les os de sa main s'étaient brisés. Alors qu'il allait s'avouer vaincu, Remus fut envoyer violemment en arrière, son dos et son crâne s'écrasèrent avec rudesse sur le sol.

L'homme n'eut pas le temps de reprendre ses esprits que son filleul se trouvait à califourchon sur lui, sa main empoignant sa tête et la frappant de plus en plus fort sur le sol. Il allait mourir, il le sentait. Pourquoi est-ce que son putain de meilleur ami ne l'aidait pas ?

Ce qu'il n'avait pas réalisé, c'est que James était rapidement aller dans ses appartements afin d'y récupérer des potions contre la douleur et pour guérir les os, car même si Altaïr était un très bon guérisseur, il était encore trop jeune pour lancer autant de sorts à la suite.

Pendant ce temps, Severus et Filius essayait d'atteindre l'enfant afin de le faire lâcher prise mais cela semblait impossible car sa magie les tenait à distance.

« - Harry, ça suffit ! » cria Altaïr.

À la surprise de tous, le cadet obéit et se releva de sur sa victime pour aller s'agenouiller devant son frère. Mais encore plus surprenant, Altaïr le gifla avant de le prendre dans ses bras.

« - Stupide p'tit frère, ne peux-tu pas comprendre qu'il ne s'agissait que d'un exercice, un jeu. Si tu n'étais pas intervenu, Lunard se serrait arrêté à temps pour ne pas me blesser. Je vais m'occuper de lui et après je te soignerai. En attendant, réfléchis à tes actes. »

Comme convenu, Altaïr aida le loup-garou et James revint entre temps pour donner quelques potions à Harry et Remus. Pendant ce temps, Snape et Flitwick était resté en retrait et observait sans trop se cacher le benjamin des Potter. Tandis que le premier était effrayé par cet enfant qui ne semblait même pas comprendre en quoi ce qu'il avait fait était mal, Filius en était au contraire admiratif, tant de puissance dans un si petit réceptacle, ses gènes de gobelins et de guerrier remontaient à la surface. Comment un tel … monstre avait-il pu voir le jour, pensèrent-ils en même temps.

Finalement, Harry cacha ses blessures sous un glamour et les deux enfants se dirigèrent vers le dortoir du plus vieux pour y passer leur nuit.

Le lendemain matin, une atmosphère lourde régnait là où les premières années s'étaient installés. Seuls trois d'entre eux étaient restés pour les fêtes toutes maisons confondues. Il y avait tout d'abord le jeune Néville Londubat, un garçon légèrement plus petit que la norme et légèrement potelé. Son visage était angélique et correspondait parfaitement à son caractère timide, cependant il lui arrivait de faire preuve d'un grand courage. S'il était resté à Poudlard, c'était pour éviter de devoir faire face à sa famille qui le traitait comme un Cracmol et non pas comme leur neveu ou petit-fils.

Il y avait ensuite Blaise Zabini, un jeune Serpentard à la peau noire et dont la taille dépassait la norme. Ses yeux en amandes et ses pommettes hautes qu'il avait hérité de sa mère lui donnait un air aristocratique et reflétait parfaitement sa position sociale. Les relations qu'il entretenait avec Ludmila Blaise, sa mère, était des plus froides, l'adolescent ne supportait pas le surnom de Veuve-noire de la femme qui lui correspondait tout à fait selon le garçon. Pour finir, il y avait Altaïr pour qui il était logique de rester à Poudlard avec son père.

Cependant, la véritable raison qui les avait poussés à rester à l'école pendant leurs vacances était ce que cachait en réalité le chien à trois têtes du couloir interdit et découvrir qui était ce mystérieux Nicholas Flamel. Ils avaient feuilleté la totalité de la bibliothèque et n'arrivait toujours pas à découvrir la moindre information sur l'homme. Les trois enfants avaient donc prévu de se rendre tout d'abord chez Hagrid tout en espérant qu'il laisse encore une fois des informations s'échapper, si cela ne marchait pas, il s'introduirait illégalement dans la réserve et découvrirai ainsi qui était Flamel.

Mais à ce moment-là, il y avait un intrus dans leur groupe ; Harry. Il avait beau être le jumeau de leur meilleur ami, Blaise et Néville lui en voulaient de compromettre leur plan. Le silence fut brisé par Altaïr.

« Les gars, je vous présente mon frère jumeau Harry. P'tit frère, voici deux de mes quatre meilleurs amis, Blaise Zabini et Néville Londubat. »

Harry fit un simple signe de tête aux amis de son frère et Néville chuchota un simple « Enchanté ». Blaise se contenta de juger du regard le nouveau venu et de demander :

« Est-il au courant? »

Comme pour lui répondre, l'élève de Durmstrang sortit de sa poche deux ouvrages de la poche de son pantalon et leur redonna leur taille initiale d'un coup de baguette avant de les tendre aux trois autres garçons. Ceux-ci les ouvrirent aux pages marquées et ils ne purent empêcher leurs yeux de s'écarquiller. Juste devant eux se tenaient toutes les informations qu'ils cherchaient depuis des mois. Nicholas Flamel était le seul alchimiste au monde à avoir réussi à créer la pierre philosophale et pour passer devant le chien à trois têtes, il suffisait de l'endormir avec un peu de musique.

« - Tu es allé dans la réserve cette nuit ? Tu es incroyable Harry, je ne t'ai même pas senti te lever. »

Cela sonna la fin de la méfiance qu'éprouvait les deux autres premières années à l'encontre de l'étranger et le repas redevint mouvementé et plein de joie comme à l'accoutumé. Seul Harry semblait s'ennuyer ferme, il avait fini de manger depuis un moment. Il se tenait droit et se contentait d'observer la salle du regard, mais pas avec le même air émerveillé des personnes qui découvrent le château pour la première fois, mais plutôt comme s'il analysait les distances entre les différentes sorties, quels sorts avaient créé telle ou telle chose ou encore laquelle des personnes présentent dans la salle était la plus dangereuse.

Finalement, son regard se posa sur les professeurs, plus précisément sur le professeur de DCFM, Quirinus Quirrell. Quelque chose était louche avec cet homme. Il avait à la fois l'air plein de confiance et de faiblesse. Il bégayait, non pas d'un bégaiement naturel, mais plutôt comme s'il se forçait ou s'il était terrifié par quelque chose. Son regard était perçant, et non pas fuyant comme il essayait de le faire croire, sa gestuelle était parfois saccadée par des tremblements, mais elle était tout autant celle d'une personne sûre d'elle à d'autres moments.

De plus, Quirrell puait à des kilomètres à la ronde la magie noire. Cependant, cela signifiait que de puissants sorciers ou pratiquants de magie noire pouvaient s'en rendre compte. Soit, Severus, James et Albus Dumbledore, peut-être même Flitwick grâce à son ascendance gobeline.

Mais le plus dérangeant était le regard que l'homme posait sur son frère, un mélange de haine, d'envie et curiosité malsaine. Définitivement, s'il y avait bien une personne qui voudrait l'immortalité, c'était bien cet homme, et non pas le professeur de potion.

Harry attira l'attention de Altaïr à travers leur lien et celui-ci capta rapidement le regard de son frère qui passa de Quirinus à sa cicatrice. Immédiatement, l'aîné des Potter comprit le message et y répondit en chuchotant pour qu'ils soient les seuls à entendre sa réponse avec ses deux amis.

« Elle me pique. Mais je ne pense pas que ça ait un lien avec le professeur Quirrell, mais plutôt avec Rogue. Pourquoi ça te surprend autant ? Je t'ai dit que c'est lui qui voulait la pierre, en plus on a fait des recherches sur lui et il a été un Mangemort. En tout cas, c'est lorsque Rogue m'a regardé à la rentrée que j'ai eu mal à la tête et aussi quand je rentre dans la salle de DCFM, mais c'est à cause de l'odeur ignoble d'ail qui règne dans la salle. Pourquoi tu ne veux pas me croire ? »

Mais Harry ne répondit pas et se contenta de se lever pour se diriger vers leur père et lui chuchoter quelque chose à l'oreille.

« - Quirrell fait brûler la cicatrice d'Al. »

Celui-ci lui fit un grand sourire, car Harry refusait encore les contacts physiques comme une tape sur la tête où l'épaule. Mais cela suffisait à rentrer dans son rôle de père parfait et lui affirma qu'il verrait cela plus tard.

« - Tu sais Altaïr, ton frère ne t'a pas répondu une seule fois.

- On est jumeau. » se contenta de répondre Altaïr, comme si cela expliquait tout.

Finalement, le reste des vacances se déroula tranquillement. Altaïr passait beaucoup de temps avec son frère et parfois avec Sirius et son père. À Noël, James leur avait offert à tous les deux, deux magnifiques cadeaux. Altaïr avait reçu de nouveaux ouvrages sur la magie de guérisseur et de druide. Harry reçut quant à lui de nombreux livres écrit en Fourchelang ceux-ci étaient généralement plus complet que les livres écrits par des sorciers lambda. Il reçut également de nouveaux couteaux qu'il pourrait ranger dans ses chaussures et un autre dans sa manche à côté de sa baguette.

Lorsqu'il dû repartir dans son école, Altaïr pleura pendant de nombreuses heures et ne le laissa quitter ses bras qu'au moment où le portoloin qui devait emmener Harry jusqu'au port de Saint-Pétersbourg où il prendrait ensuite le bateau jusqu'à son école.

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Chapitre 4

Jedusor et Quirrell

C'est seulement à la fin de ses examens de juin que Harry se décida à aller interroger son professeur de magie noire. Après les vacances de Yule, il avait remarqué que Mr. Jedusor avait une ressemblance dans son odeur magique avec celle de Quirrell. Il y avait décidément un lien entre les deux hommes.

Alors, Harry prit la décision de rester dans la salle après son dernier examen de l'année, qui était l'écrit de magie noire comme par hasard, afin de parler à son prof. Celui-ci semblait ne pas en être surpris puisqu'il se contenta de s'adosser contre son bureau et de fixer de ses yeux rouges son élève.

« Je ne sais pas si je dois être étonné de vous voir face à moi si tôt dans votre scolarité ou si tard dans l'année. Alors, pourquoi être venu jusqu'à moi ?»

« Qui êtes-vous ? » Demanda simplement Harry. Ainsi, l'autre comprenait qu'il savait qu'il cachait quelque chose, sans pour autant savoir avec détail ce qu'il ne savait pas.

« Une question des plus vagues, Mr. Potter. J'imagine que vous ne parlerez pas plus… Eh bien, je dirai que je suis Marvolo Jedusor. Connaissez-vous la famille Jedusor, Mr. Potter ? »

Harry fit signe que non et l'autre sembla réfléchir, fallait-il révéler cela à ce gosse. Finalement, l'homme dut décider que non puisqu'il ne poursuivit pas.

« Avez-vous un lien avec Quirinus Quirrell? »

« Je ne sais pas qui est cette personne, mais ça m'étonnerait que nous ayons un lien de parenté. J'ai feuilleté mon arbre généalogique de long en large et je n'ai jamais entendu ce nom. Pourquoi pensez-vous cela ? »

Harry soupira, il n'avait aucune envie de parler. C'est dans ces moments-là qu'il regrettait d'être mauvais en Legilimancie, car avec cette capacité, il aurait pu choisir le souvenir de Quirrell et l'envoyer à son professeur. Mais à la place il devait parler, si ennuyant.

« - Vos auras se ressemble. »

Jedusor sembla réfléchir quelques instants, puis il releva la tête et dévisagea Harry, l'air grave, comme s'il cherchait à savoir s'il s'agissait là de la vérité. Puis, il ouvrit la bouche, mais Potter sut qu'il omettait certaine chose.

« Sachez, que notre magie n'est pas seulement influencer par celle de nos parents. Nous avons tous simplement pu vivre dans un environnement proche ou vivre des expériences semblables. Mais ne vous approchez pas de lui. Si son aura se rapproche de la mienne, c'est qu'il est dangereux. »

Il ne répondit pas. Cela signifiait donc qu'il avait vu juste. Quirrell était dangereux, il fallait qu'il écrive à son père. Mais d'un autre côté, il devrait également faire des recherches sur les Jedusor, ce nom ne lui disait rien.

« Pourquoi dire cela à moi ? Qu'attendez-vous ? » demanda finalement Harry.

« Je ne suis pas votre ennemi Potter. Si je vous ai choisi vous, ce n'est pas pour la célébrité de votre frère, mais parce que vous êtes un garçon puissant, vous deviendrez un bon combattant. »

À ses mots, la mâchoire de Harry se crispa. Encore une fois on ne le voyait que comme une arme. En fait, cela ne le dérangeait pas tant que ça, mais son frère lui avait rabâché tellement de fois que ce n'était pas normal que leur père l'entraîne autant, qu'il avait fini par y croire un petit peu.

Marvolo débuta ensuite un long monologue interne pendant quelques minutes, pour savoir si oui ou non il devait lui en parler ou non, jusqu'à ce que Harry lui agrippe le bras et les fasse transplaner juste à côté de Altaïr Potter qui se trouvait actuellement derrière une colonne de pierre accompagnés de trois de ses amis, Granger, Zabini et Nott.

Lorsque Harry réalisa qu'un troll se trouvait à seulement deux mètres d'eux, Harry lança son plus puissant Avada au monstre qui s'écroula sur le sol. Il ne fit pas attention à son professeur, qui ne comprenait pas vraiment comment il s'était trouvé à Poudlard, juste à côté du Survivant, et se tourna vers son frère.

« Jeune maître ? » appela Harry, pour savoir s'il allait bien.

« Ne m'appelle pas comme ça Harry, tu sais bien que je déteste ça !

- Mais c'est ce que tu es et moi je suis ton arme. »

Répondit le benjamin, comme l'avait enseigné son père. Altaïr soupira, il savait que son frère ne changerait pas de mentalité de sitôt, mais ça le blessait que son frère pense qu'il était son maître en premier, puis son grand-frère.

« Dumbledore est absent et on a vu Quirrell venir par ici et lorsqu'on a prévenu le professeur Chourave, elle nous a dit qu'on ne devrait pas dire de bêtise et retourner nous coucher. Alors on a décidé de venir ici nous même.

« Et père ? » Altaïr regarda son frère, choqué.

« - Tu es fou, papa nous aurait tué pour ne rien lui avoir dit plus tôt ou alors il aurait cru à un mensonge et tu sais encore mieux que moi qu'il hait ça. »

Harry grimaça légèrement face à la stupidité de son frère. Heureusement pour Altaïr, il avait trop peur des retombés pour frapper son frère, à la place, il frappa le pauvre Zabini qui lui avait lancé un regard satisfait lorsqu'il crut comprendre qu'il était frustré parce que Altaïr avait raison. Le garçon alla cogner le mur derrière lui et s'évanouit sous le choc.

« Crétins ! Contrairement à vous petits ignorants que vous êtes, James est un mage noir. Ça veut donc dire que tout comme moi, il a directement senti la magie noire émaner du corps de Quirrell, ce type put la magie noire à des kilomètres à la ronde. Et même si vous ne vouliez pas demander de l'aide à James, il restait le professeur Rogue, même Flitwick vous aurait aidé. Est-ce que vous vous rendez seulement compte que si Altaïr et moi ne partagions pas un lien qui me permet de transplaner à ses côtés vous seriez tous les quatre morts ? Et même si par miracle, vous aviez réussi à vaincre ce troll, vous pensez sérieusement pouvoir arrêter un homme assez puissant pour infiltrer Poudlard pendant un an et assez cruel pour vouloir devenir immortelle à tout prix, allant jusqu'à boire du sang de licorne ? Maintenant, vous vous asseyez et toi Altaïr, tu vas soigner Zabini. »

Harry était terrifiant à ce moment-là. Altaïr ne l'avait jamais vu ainsi. Son frère toujours si calme et sage venait de lui prouver à quel point il était stupide, inconscient et terriblement naïf. En même pas un an, il était devenu ce qu'il ne voulait jamais devenir, un stupide Gryffondor.

Cinq minutes plus tard, un homme se plaça au côté de Harry et les quatre enfants, car Blaise s'était réveillé, observèrent le nouvel arrivant. Celui-ci provenait de la salle qui suivait celle du troll.

« Une seule personne peut passer la prochaine salle et ce Quirrell l'a déjà fait. Nous n'avons plus qu'à attendre qu'il récupère la pierre et qu'il refasse le chemin en sens inverse.

- Qui êtes-vous ? » osa demander la seule fille du groupe, Hermione Granger, si Harry se souvenait bien.

« Professeur de magie sombre à l'école de magie de Durmstrang. »

Les quatre enfants se sentirent encore plus stupides. Contrairement à eux qui prévoyaient de se rendre ici depuis des mois, Harry avait réussi à convaincre un professeur de le suivre en seulement quelques minutes ou secondes. Bien qu'en réalité, le professeur n'avait pas réellement eu le choix de le suivre.

C'est donc une demi-heure plus tard que Quirrell fit enfin son apparition. Aussitôt, Harry dressa un bouclier devant les quatre poudlariens et un combat à trois commença entre lui, Marvolo et Quirrell. Les sorts s'enchaînaient et bientôt, Quirrell ne sut plus où donner de la tête. Finalement, l'homme finit par s'effondrer sur le sol et une fumée s'échappa de son turban pour s'envoler dans les airs et fuir.

Harry s'assura une dernière fois que son frère allait bien et qu'il pourrait rejoindre son dortoir sans problème avant de détruire la pierre et de finalement transplaner avec son professeur.

« Ton frère est effrayant. » Commença Blaise. « Je suis presque sûr qu'il n'a pas mis toute sa force dans son coup. »

« Bien sûr qu'il ne l'a pas fait. Avoir un cadavre sur les bras est le dernier des problèmes qu'il veut avoir. »

« Mais vous vous rendez-compte de ce qu'ils ont fait ! » s'écria Hermione. « C'est illégal de s'introduire dans l'école et de pratiquer la magie noire. En plus, ton frère a utilisé le sortilège de la mort. Et ce professeur, il est interdit d'enseigner la magie noire, cette école est hors la loi. Il faut les dénoncer ! »

« Te rends-tu compte que c'est grâce à la magie sombre et noire que tu es encore en vie. De plus, il est uniquement illégal d'enseigner la magie sombre dans certains pays du monde, comme les États-Unis, l'Angleterre, la France, le Japon et quelques autres. Personne ne connaît l'emplacement exacte de Durmstrang, on ne peut donc que supposer que l'école se trouve dans l'un des pays où cette pratique est légale. De plus, je peux t'assurer que si tu venais à porter plainte contre eux, tu disparaîtrais de la circulation très rapidement et l'enquête serait annuler grâce à un quelconque pot de vin. » La menaça froidement Altaïr.

« Non ! Ce n'est pas possible, le professeur Dumbledore... »

« N'est pas tout puissant. » La coupa Nott. « Il est certes président du Magenmagot, mais le Ministre est bien plus important que lui.

- De plus, penses-tu vraiment que Dumbledore laisserait quelqu'un dire qu'un mage noir c'est introduit dans les rangs de ses professeurs, aurait pu tuer des centaines d'élèves s'il avait voulu, que la pierre philosophale était cachée dans l'école et qu'en plus, elle était très mal cachée et qu'il a fallu que ce soit deux étrangers, dont un enfant et un autre mage sombre, interviennent pour l'empêcher de la voler. Penses-tu réellement qu'il soit si honnête. » continua Blaise

« Bien sûr que non. » Reprit Theodore, ne laissant pas le temps à la jeune fille de s'affirmer. « Il prétendra que tu cherches à attirer l'attention en tant que Née-Moldue en utilisant la disparition d'un pauvre professeur. Mais que ce n'est pas de ta faute, mais de celle des Sang-Purs qui opprime les pauvres Nés-Moldus comme toi. Finalement, il ressortira avec encore plus de gloire auprès du peuple, on le verra comme un héros plaignant le bas peuple. »

« Ça suffit. » trancha Altaïr. « On retourne dans nos lits, on ne dira à personne qu'on était ici et quelqu'un finira bien par trouver le corps. »

Aucun ne pensa à désobéir et les quatre élèves se dirigèrent rapidement vers leurs dortoirs.

Sur le chemin du retour, Hermione osa tout de même poser quelques questions à Harry qui semblait être le moins en colère de la situation pour l'instant.

« Pourquoi est-ce que vous utiliser parfois le terme de magie noire et d'autres fois de magie sombre ?

- Eh bien, c'est plutôt compliqué à expliquer. La magie noire ou interdite, est un art que seule quelques personnes utilisent. Ce sont généralement des sorts d'une extrême puissance, comme par expemple l'Avada Kedavra, la magie du sang, la nécromancie ou l'utilisation de malédictions. Mais ils demandent toujours une contrepartie, par exemple le sort de la Mort a des effets irréversibles sur l'âme ou lancer une malédiction peut parfois demander de sacrifier une part de sa magie, un membre de son corps ou encore du sang. En général, les sorciers ne tentent même pas d'utiliser la magie noire car le prix est trop important, de plus elle agit comme un addictif. Plus on l'utilise et plus on se soumet à elle.

En revanche, la magie sombre est une classification donnée par chaque Gouvernement et il faut en général soit des autorisations pour l'utiliser ou alors elle est complètement interdite d'utilisation, comme chez nous. En général, ce ne sont même pas des sorts d'une extrême dangerosité et nous ne sommes réellement arrêté que pour certain type de magie dite « sombre ». Par exemple, le maléfice du Chauve-Furie inventé par Miranda Fauconnette est classifié de sort de magie sombre de niveau 2. Les niveaux vont du niveau 1, comme le sort de Repoustout Flipendo, jusqu'au niveau 5 auquel appartient les Impardonnables et la plupart des sorts interdits et noirs dont je t'ai parlé plus haut. »

Altaïr rejoignit son dortoir sur ses mots et laissa Hermione à ses pensées.

Quelques jours plus tard, Harry retrouva le manoir Potter qu'il occuperait seul pendant trois jours, les vacances des deux écoles de Magie ne commençant pas en même temps. Dans ce laps de temps, il fit la totalité de ses devoirs d'été, il ne lui restait plus que quelques lectures à faire, mais il en aurait largement le temps en deux mois.

Lorsque son père et son frère arrivèrent au manoir, les choses redevinrent rapidement comme elles étaient un an auparavant. Harry partageait son temps entre l'entraînement et son frère, tout comme son père, tandis que Altaïr jonglait entre lui et James.

Le seul jour où il ne vit presque pas Altaïr fut le 31 juillet car celui-ci avait décidé de le fêter avec ses amis du matin jusqu'à tard dans la soirée. Cependant, ils eurent le temps de s'échanger leurs cadeaux justes avant d'aller au lit. Harry prit seulement le temps de les saluer lorsqu'ils arrivèrent au manoir.

« - Bonjour Londubat le courageux. » Il ne prit même pas la peine de saluer les trois autres.

« - Ce n'est pas bien de se moquer 'Ry, ce n'est pas parce qu'il est à Gryffondor et n'est pas très courageux que tu dois faire du sarcasme. En plus ça ne te ressemble pas. »

Le plus jeune ne répondit pas et se contenta de fixer son aîné droit dans les yeux.

« - Attends, tu le pensais réellement ? Pourquoi, il n'est même pas venu avec nous lorsque … enfin tu vois ?

- Vous êtes tous les quatre stupides, la maison ne fait pas tout. Lui, il a été sage et courageux, il a osé se dresser contre ses amis en essayant de les protéger. Je ne sais pas vraiment ce qu'est le courage et la douleur sentimentale, mais ça a dû être dure de vous tourner le dos, au risque de perdre votre amitié. »

Harry se tut quelques instants, puis il se tourna à nouveau vers le petit Gryffondor.

« - Au revoir, Londubat le sage. »

Puis, le plus jeune des Potter leur tourna le dos et remonta dans sa chambre pour terminer sa lecture, laissant derrière lui quatre jeunes adolescents en pleine réflexion.

Cependant, les paroles dures qu'il avait adressé envers les amis de son frère n'étaient pas dues à leur réelle imbécillité. En fait il n'en avait rien à faire de cela tant que son jumeau restait en vie.

Non, son comportement était dû à la jalousie. C'était la première fois qu'il ressentait cela. Mais pas envers son frère comme le pensait beaucoup de monde, mais envers ses amis qui pourraient passer autant de temps qu'ils le souhaitaient avec lui à la rentrée. Décidément, il fallait qu'il se reprenne, plus rien n'allait dans sa vie.

Chapitre 5

Une deuxième année des plus mouvementée

James transplana avec Altaïr jusqu'au grille de Poudlard. Décidément, rien ne pouvait se passer normalement lorsqu'il s'agissait de son fils. Comme par magie, c'était le cas de le dire, le mur menant à la voie 9 ¾ s'était étrangement bloquée lorsqu'ils voulurent passés à travers. Cela en plus de la visite d'un elfe de maison lors du mois d'août les priant de ne pas emmener son aîné à Poudlard cette année, ça commençait à faire beaucoup de coïncidence.

Heureusement, James avait quitté Poudlard afin d'accompagner ses deux fils jusqu'à leur point de départ. En effet, la rentrée des professeurs avait lieu une semaine avant celle des élèves afin de tout préparer pour leur arrivée. Il avait tout d'abord emmener Harry au Ministère pour que celui-ci puisse prendre un portoloin international jusqu'à Saint-Pétersbourg où son bateau l'attendait. Ensuite, il s'est dirigé vers la gare de King's Cross pour emmener Altaïr jusqu'à son train.

C'est donc passablement énervé et qu'il commençait cette nouvelle année scolaire. Et ce mauvais pré-sentiment qui ne voulait lus le lâcher.

Harry était retourné voir son professeur de magie noire après leur cours pour lui demander un entraînement plus approfondit que celui vu en cours. Après tout, il avait bien quelques années d'avances sur le programme et cela l'ennuyait énormément. Il lui arrivait quelques fois de sécher un cours où l'autre lorsque celui-ci s'annonçait trop ennuyeux.

À la place, il se rendait dans la forêt qui bordait l'école et allait à la rencontre des créatures magiques qui y habitaient. Cela le désolait quelques peu d'avoir perdu sa capacité à se faire apprécier des toutes espèces confondues. C'était peut-être dû à la perte de la plupart de ses émotions, de sa curiosité envers ceux-ci où juste le fait que son respect envers ceux-ci ne se transforme petit à petit.

Oui, depuis le jour où il avait brûlé un petit lapin vivant, les créatures dites "purs", de la "lumière" ou juste non-magique avait la tendance à prendre la fuite face à lui où à devenir agressif en sa présence. Mais d'un autre côté, ça nouvelle façon de montrer qu'il respectait chacun de ces animaux autant que les humains attirait encore d'avantage les créatures dangereuses.

C'est ainsi qu'il avait fini par se faire apprécier d'un groupe d'Acromentules, des Strangulots, des Sombrals et des Manticores qui tiraient les calèches lors de chaque rentrées et visites à Rovaniemi. Bien que ces dernières soient des plus laides, cela lui permit de rencontrer une Manticores des montagnes qui est bien plus impressionnante que ses congénères.

Heureusement pour lui, les professeurs ne semblaient pas s'offusquer de ses absences à répétition tant qu'il arrivait à garder un niveau scolaire acceptable. Ce qui était plus que le cas puisqu'il était le meilleur élève de sa promotion et obtenait un score parfait à chaque contrôle.

Après plusieurs semaines des cours et d'entraînement, le professeur Greyback s'était joint à eux. Le loup avait senti l'odeur de Lupin sur lui à cause de la morsure que lui avait fait le lycanthrope quelques années plus tôt. Fenrir s'était donc mis en tête de vouloir continuer l'œuvre de Remus en peaufinant ses talents de combattants à mains nues.

Décidément, cette nouvelle année s'annonçait pour le moins intéressante.

En ce soir du 31 octobre, Altaïr était assis dans les appartements de son père en compagnie de Sirius et de Remus pour se recueillir et célébrer Samain et ainsi rendre honneur à sa défunte mère : Lily.

Le soir où Voldemort les avaient attaqués, James avait été appelé par Dumbledore afin de participer à une réunion de l'Ordre du Phoenix. Ils avaient décidé avec Lily de se relayer, allant chacun leur tour à ses rassemblements. Lorsqu'il voulut rentrer chez lui, il découvrit avec horreur que la chambre de ses fils avait été partiellement détruite et que sa femme gisait morte sur le sol devant eux.

Suite à de nombreux examens sur ses fils, on découvrit que la jeune femme s'était jetée sur la trajectoire d'un Avada qui se dirigeait droit sur Altaïr. La sorcière avait utilisé la magie du sang pour protéger son fils aîné, en espérant que la prochaine fois que Voldemort lèverait sa baguette, ce soit contre lui. C'est donc en toute logique que James conclut que le mage noir voulut réitérer son sort envers Altaïr, mais que la protection de sang l'avait protégé et que le maléfice avait dû rebondir pour ensuite toucher le Seigneur des Ténèbres.

Ce jour-là, Lily devint une héroïne et son fils aîné le Survivant.

Lorsque Remus et Sirius les laissèrent seuls, Altaïr leva la tête vers son père et lui fit part de ses tourments.

« - Depuis la rentrée, j'entends de temps en temps des sifflements provenir des murs du château. Comme si un serpent se promenait à l'intérieur. Mais je n'arrive pas à comprendre ce qu'il dit.

- Je vois que les sermons de ton frère aura servi à quelque chose. Mais tu as raison, je les entends aussi et c'est une bonne chose que tu n'es pas compris ce qu'il dit. »

Soudain, leur conversation fut interrompue par l'arrivée de McGonagall dans le salon des appartements de James. Celle-ci réclamait la présence du professeur dans les plus brefs délais au deuxième étage. James se dépêcha d'obéir et obligea son fils à rejoindre son dortoir, bien qu'il soit retissant.

Une fois arrivé à destination, le professeur de métamorphose découvrit avec horreur qu'une inscription avait été écrite sur l'un des murs de l'étage. « La chambre des secrets a été ouverte. Ennemis de l'héritier, prenez garde ». De plus, la chatte de Rusard avait été pétrifié par on ne sait trop quelle raison.

Si la chambre avait bel et bien été rouverte, cela signifiait que Voldemort avait encore une fois infiltré l'école de magie. Mais surtout, que les sifflements qu'ils entendaient, lui et son fils, provenait du Basilic de Serpentard. Mais cela ne pouvait être possible, lorsqu'il avait découvert la chambre des secrets pendant sa scolarité, le Basilic n'était pas présent. James avait donc supposé que le serpent fût mort ou avait trouvé un moyen de s'enfuir.

Dès qu'il en eut la possibilité, il retourna dans la Chambre et fouilla chaque canalisation, mais aucune trace du serpent géant.

Après une nouvelle pétrification, tout n'avait fait que s'empirer pour Altaïr. C'était la première fois qu'il souhaitait ne pas être un descendant de Salazar. La plupart des élèves le fuyaient ou l'insultait, même s'il en restait quelques-uns qui croyaient en lui. Tous croyaient qu'il était ce fameux descendant de Serpentard voulant éradiquer les Sang-de-Bourbes. Il fallut que son père intervienne en plein dîner dans la Grande Salle pour que cela cesse.

« Puisque Mr. Le directeur ne semble pas vouloir faire son devoir en aidant un élève martyrisé, je vais le faire à sa place. » Commença James en jetant un regard noir à son supérieur.

« Vous accuser mon fils de vouloir éradiquer les Nés-Moldus de cette école sans aucune preuve. Êtes-vous stupides ? Sa mère en est une et sa meilleure amie aussi. Alors pensez-vous réellement que votre « Sauveur », comme vous l'appeliez il y a seulement quelques mois pourrait faire cela. Il est un enfant, comme vous tous et n'a jamais demandé à avoir ce sang si haït par ce peuple intolérant dans ses veines. Alors le prochain qui l'insulte ou ne lui lance ne serait-ce qu'un regard noir, je le colle jusqu'à la fin de l'année et je m'arrangerai de lui faire regretter son geste. »

Pendant tout sa tirade, le visage de James fut glacial, ce qui était dans un sens encore plus effrayant que le visage impassible du professeur de potion. Cependant, lorsqu'il se rassit, son masque de glace se transforma en sourire sadique quand il repensa à sa promesse de souffrance.

« Merci père. » Souffla le jeune Altaïr, la voix tremblante par l'émotion.

Cependant toute la salle put l'entendre et tous comprirent à quel point ils avaient fait souffrir le jeune héritier Potter avec leurs paroles et leurs actes.

Afin d'aider les élèves à se défendre, un cours de duel avait été mis en place par le professeur Gilderoy Lockhart. Cet incapable avait dû faire appel aux professeurs Snape et Potter afin d'instruire ses élèves puisqu'il était un incapable en la matière. Le premier duel fut celui de Altaïr contre Malfoy. Draco avait invoqué un serpent pour effrayer le jeune Potter, mais il perdit rapidement le contrôle de son sortilège. Le reptile se rapprocha de plus en plus de Justin Finch-Fletchley.

Mais à la plus grande surprise de tous, Altaïr se plaça sur la trajectoire du serpent et lui siffle quelques mots. Une seconde plus tard, le Serdaigle se tournait vers le Poufsouffle en lui proposant de caresser le serpent qui s'était enroulé autour de son bras et de son torse. Cela eut au moins le mérite de stopper le reste de soupçons que les élèves montraient encore envers le jeune Potter. Après tout, ne venait-il pas de sauver un Né-Moldu ?

Pendant les vacances de Noël, ça fit un bien fou au deux Potter de quitter l'atmosphère tendue du château pour rejoindre leur manoir. Les fêtes de Noël se passèrent dans la joie et la bonne humeur. Harry impressionna encore d'avantage sa famille en prouvant qu'il avait encore progressé

Comme pour l'année précédente Altaïr ne lâcha pas son petit frère d'une semelle et pleura à nouveau lorsque le temps des séparations arriva.

James chercha à nouveau le Basilic lorsqu'il fut à nouveau dans le château. Mais comme avant les vacances, pas une seule trace de celui-ci et de son maître dans la Chambre des secrets.

Puis un jour, une nouvelle inscription apparue sur l'un des murs