Tu es revenu ?
Sur ces mots Lise enclencha la porte et parti un sourire au lèvre, si il pensait qu'il se passerait quoi que ce soit entre eux il avait tort, elle s'était juré en emménageant à Paris, qu'elle ne tomberait plus jamais amoureuse. Plus JAMAIS...
5 décembre 2005
Presqu'un an s'écoula avant que Raphaël ne se décide à rappeler cette tatoueuse qui était le centre de ses pensées depuis quelques semaines.
Il n'osait pas l'admettre mais cette femme lui plaisait énormément, il y avait quelque chose en elle qui la démarquait des autres, surement son indifférence vis a vis de lui.
Il aimait séduire, et il sentait qu'avec elle cela s'averait doublement plus compliqué, mais doublement plus drôle...
— Raphaël : Allez répond...
— Lise : Oui bonjour, Salon tatoo tout, que puis-je faire pour vous ?
— R (prenant un autre voix ) : Oui, bonjour Mme, j'aimerais prendre rendez vous aujourd'hui pour refaire un de mes tatouages.
— L : Oui bien sur, à quel nom ce rendez vous Mr ?
— R : Euh...Mr... Mr Carreira
— L : Très bien, je n'ai plus tellement de place, ça vous dérange si c'est assez tard ? 7h30 ça vous va?
— R : C'est parfait, au revoir
Même si ce rendez vous n'avez rien d'un rencard, Raphaël lui était d'un tout autre avis, en effet cette occasion lui laissait une chance de se rattrapper ! Il avait hâte de voir la tête que fera la tatoueuse en le voyant arriver lui, et non ce chère Carreira...
Mais avant de se réjouir de quoi que ce soit, il était attendu à l'IML de toute urgence ! Son boss allait finir par le renvoyer à force d'enchainer les retards, heureusement que Marguerite était là pour le couvrir ! Ou pas...
— Raphaël : Bonjour excusez moi du retard, ce sont les bouchons
— Christophe : Vous vous foutez de moi, j'espère...vous habitez à 5 min d'ici !
— R : Je...,enfaite j'étais chez ma mère , elle a fait une indigestion, et elle m'a appellé de toute urgence...j'ai dû ...
— C : Je m'en fiche du pourquoi du comment, je veux que vous soyez à l'heure point ! c'est clair ?
— R ( commençant à s'enerver ) : Ca vous arrive Docteur Cumin d'avoir un peu d'empathie, j'aurais préféré être à l'heure que de passer ma matinée à déboucher ces maudits toilettes, je lui avait pourtant dit de ne plus manger épicé...
— Marguerite : Ah ah...ah
Marguerite savait pertinemment que Raph était orphelin et qu'il avait été elevé par sa grand mère !
— C : Ca ira pour cette fois, mais vous n'échapperais pas à vos heures supérieures ce soir !
— R : Ce soir ?
— C : Il y a un soucis peut-être ,
— R : Non ça ira...
Non ça n'allait pas être possible, pas ce soir ! Il avait tout prévu...les roses, le restaurant, le meilleur de restaurant de Paris, sa moue se décomposa, il allait devoir annuler, à cause de ce fichu patron boiteux et exécrable, qu'est ce qu'il aimerait le voir sur cette table !
Comment allait-il faire, et si marguerite le remplaçait, il n'en saurait rien...
Raphaël fut sorti de sa rêverie d'un violent coup de canne sur sa tête :
— C : RAPHAËL BALTHAZAR, je vous dérange peut être !
— R : Vous venez de me frapper ?
— C : Vous n'écoutez rien, je suis obligé d'utiliser les grands moyens
Raphaël piqué au vif, retira ses gants, sa blouse, et posa le scalpel qu'il tenait en main, personne ne l'avait jamais frappé ! Il détestait qu'on lui donne des ordres, depuis adolescent il voulait ouvrir son propre IML, et c'est ce qu'il fera apres voir démissioné de ce vieux grincheux !
— C : Qu'est ce que vous faites ? Ramenez tout de suite vos fesses ici !
— R ( prenant une voix mieleuse ) : Eh bien je vous laisse, j'ai d'autre occupation plus interresante
— M : Paph, Tu démissiones ?
— R : J'ai repéré un IML pas très loin, qui m'appelle...
— C : Parfait continons, Marguerite qu'est ce que vous constatez sur le corps ?
— M : Je distingue quelques échymose, sur le corps donc la victime s'est surement battu avec son agresseur, des traces de peau sous les ongles nous en dirons plus sur l'ADN, sur son poignée on peut consatater des traces...surement des liens, ou bien des menottes ! Enfin ces derniers jours ont du être un calvaire...mais...
— C : mais quoi ?
— M : Euh...C'est étrange, sur son bras on peut voir une cicatrice, surement du à une implantation contraceptive
— C : Et donc...
— M : Ils essayaient d'avoir un enfant !
— R ( en franchissant la porte ) : Tout le monde ment...même nos proches !
Il était libre, Raph était libre ! La première chose qu'il fit en franchissant la porte de l'IML, ressemblait à une petite danse de victoire ! Non seulement il allait pouvoir se rendre à ce fameux rendez vous, mais surtout il pourra enfin avoir son propre institut...
Un petit tour chez Nona, sa grand mère lui serait d'un plus grand aide, elle était surnommée le professeur love de la famille !
Ni une ni deux, il gara sa voiture devant l'ehpad, il savait qu'elle n'avait plus toute sa tête, mais il lui restait encore son coeur pour parler, ce qui lui suffisait amplement. Cette femme était tout pour lui, elle l'avait élevé, nourris, éduqué, suite à la disparition tragique de ses parents, et dieux sait que c'est difficile s'il s'agit d'un Balthazar !
Une infirmière lui indiqua le numéro de chambre, elle lui précisa qu'il l'avait mis sous sédatif, car elle ne faisait que crier et insulter les i infirmières qui s'occupaient d'elle !
Raphaël toqua doucement, et entra..:
— Raphaël ( en lui prenant la main ): Nona c'est moi, comment tu te sens ?
— Nona : Invincible...je suis invincible...
— R : Ils t'ont pas sédaté là, ils t'ont drogé !
— N ( regardant raph ) : Xavier, c'est toi ? Tu es revenu !
— R : Non, grand père n'est plus là, il dort profondément tu sais.
— N : Non...je lui ai pparlé tout a l'heure, il ne dormait pas
— R ( en déposant un baiser sur son front ) : C'est dans tête, Nona...tout ça c'est dans tête...
— N : Je ne suis pas folle, je l'ai vu il m'a même parlé...
— R : D'accord, si jamais tu le revois, demande lui comment vont mes parents.
— N : Je lui ai demandé, eh bien figure toi qu'il ne les a pas encore vu !
— R ( en marmonant dans sa barbe ) : je le savais qu'ils n'étaient pas mort...
C'était maintenant une certitude, ces parents étaient vivants, ils l'avaient toujours su ! Inconsciemment elle venait de lui révélait le lourd secret qu'elle lui cachait, il l'avait déjà découvert il y longtemps mais ils voulait en être sûr ! Un jour Raph avait même surpris sa grand mère au téléphone en train de parler de lui, en le surnommant " ton fils "... donc soit il s'agissait du prêtre de la ville, soit ce n'etait autre que sa mère ! Certe ses parents étaient vivants, mais qu'est ce qui les a poussé à disparaître ?
