Bonjour ! Avant tous excusez moi de ce délai plus que long… je voulais vous remercier pour vos messages et vos reviews qui m'ont rappelés que vous attendiez cette suite. Durant c'est 4 mois je n'ai pas pu écrire car je passais un concours qui est maintenant terminé ! Je vais donc pouvoir être plus régulière.

Cette suite n'est pas une fin, elle l'était pour moi quand j'ai pensé cette histoire mais après vos reviews j'ai pensé que vous aimeriez une suite.

Bonne lecture !

H.

J'ouvre les yeux et la lumière de plusieurs sirènes m'éblouissent, au bout de quelques instant je me rend compte que je suis allongée sur un brancard dans une ambulance.

– Ah Hélène tu es réveillée ! Tu m'as foutu la trouille ! Les médecins ont réussi à neutraliser le monoxyde de carbone dans tes poumons en te faisant respirer du dioxygène pure.

– J'ai du m'endormir juste après avoir entendu les bruits de métal parce que je n'ai aucun souvenir du gaz. Merci d'être arrivé à temps.

– C'est normal on à eu très peur. Le gamin est pas très malin il t'avait pris ton portable mais l'avait gardé sur lui. C'est comme ça qu'on à pu te retrouver. On à eu le témoignage de son père qui devrais finir l'affaire. C'est un criminel mais je pense qu'il est surtout instable donc on verra ce que le juge en pense.

– Oui d'après ce qu'il m'a dit quand j'étais avec lui il m'a l'air vraiment perdu. J'espère que le juge sera clément avec lui il mérite une peine mais surtout de l'aide.

– J'ai été voir Baltha, d'ailleurs j'étais dans sa chambre quand on m'a annoncé ta disparition.

– Toujours pas d'avancée ?

– Non, je suis désolé, toujours dans le coma.

– Ok, je pense que je vais aller le voir si vous n'avez plus besoin de moi sur l'enquête.

– Si tu veux, mais d'abord j'appelle un médecin pour qu'il t'examine avant de partir.

B.

Mes convulsions ont forcé les médecins à me sortir du coma artificiel. Je suis toujours endormi mais sans mon tube respiratoire et la forte dose de morphine je commence à sentir mon corps de nouveau. Mais aussi de ce fait ma blessure au cou qu'il me lance assez fortement.

Le coup de fil de Delgado m'a mis dans un état de stress auquel je ne m'attendais pas. J'espère qu'Hélène va bien, l'idée qu'elle soit retenue par un meurtrier et que je sois toujours en train de dormir me panique.

La porte s'ouvre, mais les chaussures ne sont pas celles des infirmières…. Des bottines…. Hélène ! Si je n'étais pas dans cette situation j'en sauterais probablement de joie, ce qui n'est pourtant pas dans mon caractère. Je suis si soulagé qu'elle aille bien.

– Bonsoir Balthazar, je pense que vous avez eu une journée plus paisible que moi.

« Ah si tu savais à quel point tu te trompes. Même si j'avoue que je n'ai pas eu la partie kidnapping. »

Elle s'assoit à sa place habituelle, la chaise à côté de mon lit et pose sa main sur la mienne. Cette fois elle ne la saisi pas et je sens qu'elle est fatiguée, exténuée. Et pourtant elle est tout de même venue me voir.

– Aujourd'hui pour la première fois depuis longtemps j'ai eu peur non pas pour vous mais pour moi. Je me suis demander ce que cela vous ferai si lorsque vous vous réveillez je ne suis plus là. Comment vous réagiriez si l'on vous dit que je suis partie, pour toujours.

J'éprouve suite à ses mots une volonté écrasante de me réveiller, d'ouvrir les yeux et de le dire que sous ma surveillance ce qu'elle insinue n'est pas prêt d'arriver.

« Tu le sais Hélène, j'en mourrais, je ne pourrai pas supporter de perdre encore une fois la femme que j'aime. Ma vie n'aurait plus aucun sens, comment continuer sans vous ? »

– Peut-être que ça ne vous fera rien, à près tout vous n'avez pas insisté pour que l'on tente quelque chose quand Maya est revenue…

– A.. Arrête… de … dire … des conneries

H.

Je n'ai pas pu finir ma phrase une voix ma coupée, mais non je ne peux pas y croire. C'est sa voix et lorsque je lève le regard je vois ses yeux entrouvert. Complètement éblouis par les néons de l'hôpital. Et je sens une larme silencieuse couler sur ma joue.

– Ra.. Raphaël ?

– Écoute, moi vivant tu ne racontes plus de conneries comme celles-là.

Sa voix est usée, rauque il lui est difficile de parler. Mais il est là réveillé devant moi et je ne peux pas y croire. À peine les mots prononcés il porte difficilement sa main à sa gorge, je vois dans son regard qu'il à mal. Il à toujours été trop fier pour le dire.

– Je vais chercher des infirmières !

B.

J'ai mal, mon cou me lance mais je m'en fiche. J'ai vu son visage, son merveilleux sourire, ses yeux magnifiques. Mais surtout sa larme couler quand j'ai ouvert les yeux, et ça me brise le cœur d'imaginer ce qu'elle à subit. À ne pas savoir si je me réveillerai ni quand.

Mon corps est encore complètement sous l'emprise de la morphine, mais mon cerveau lui ne veut plus qu'une chose… être dans ce moment pour toujours.

Juste après mon agression j'ai bien cru que j'allais y passer la douleur était si forte. Mon esprit ne pouvait plus fonctionner et pendant un moment j'ai pensé que mourir serai la meilleure solution. Mais à présent je suis près à subir tout est n'importe quoi uniquement pour pouvoir voir son visage.

Les infirmière et le médecin arrive rapidement.

« Eh bien Madame je pense que vous êtes magique. Un réveil si tôt est extrêmement rare dans ces cas lorsque la blessure à occasionnée tant de perte de sang. »

– Je ne sais pas si je suis magique mais disons que l'attente était longue…

Elle détourne le regard et je sais qu'elle est gênée, c'était plus que long, c'était une torture d'être bloqué en l'entendant. Alors je n'imagine même pas dans l'autre sens, ne sachant même pas que je l'entendais.

– C'est parce qu'elle ne peut pas vivre sans moi ! Mais elle ne l'avouera jamais !

Malgré la douleur j'ai toujours de la force pour une de mes blagues habituelles. Je regarde intensément Hélène qui je le sais se retiens de me lancer une pique. À peine de retour notre relation l'es aussi et qu'est-ce que j'aime ça !

« Excusez moi madame, mais je vais vous demandez de sortir. Nous devons vérifiez que tout va bien avec Monsieur Balthazar, bien sûr vous pouvez attendre dans le couloir. Nous vous appellerons dès que c'est terminé »

H.

Mon sourire ne s'efface pas quand je sors de la pièce, puis dans ma joie je me rappelle qu'il faut que je prévienne Delgado. Il va sûrement vouloir venir voir Balthazar.

– Oui ? Delagado ? Raphaël est réveillé ! Ils lui font des examens mais je suis sûr qu'il serai ravi de te voir.

« Mais c'est fantastique ! J'arrive tout de suite Hélène ! »

Alors que je raccroche je regarde la ville qui s'étend devant moi de l'autre côté de la fenêtre. Je sais que le pire est passé, et le fait qu'il soit à nouveau parmi nous rempli mon cœur d'un sentiment de joie que je n'ai pas connu depuis très longtemps.

Malgré tout la récupération va être longue est surtout je sais que Raphaël comme moi savons qu'il faut qu'on parle de ce qui s'est passé. De ce que je lui ai dit…

C'est avec cette perspective que je rentre à nouveau dans la chambre lorsque les médecins me font signe. Son visage réapparais devant mes yeux et je commence à parler….

Merci d'avoir lu ce chapitre !

N'hésitez pas à follow l'histoire et me laisser une review, surtout si une suite vous tente !

Merci encore