PDV de Jungkook

On est à la moitié de la série et de mon côté je n'avais rien suivi, sans surprise me direz-vous. Je suis en sueur, mes pensées sont complètement absorbées par lui, alors je mets deux vitesses de plus. Il me regarde et je le vois haletant, la bouche grande ouverte, les joues rouges. Dans ses pupilles, j'y lis qu'il me défit, me tente, le regard du dieu du sexe est de retour. J'appuie encore une fois et ses doigts viennent se planter dans ma cuisse alors qu'il recommence à gémir, son corps tremblant, et moi, je porte mon attention uniquement sur la télévision.

- Kookie...humm...

Cette douce mélodie, celle de ses supplications est la plus belle au monde, après ses gémissements. Il est tellement impuissant, tellement soumis et j'aime ça. Mais cela n'est qu'une illusion car finalement, il avait ce qu'il voulait et j'exécutais son plan. Il se faisait torturer et il adorait ça. Car oui, je le torture depuis plus d'une heure, mais pour lui ce n'est en aucun cas de la torture, il ne s'agit que de plaisir, car plus c'est long, plus Kim Taehyung aime ça et je suis le seul à être réellement torturé, c'était le deal. Lentement je descends ma main sur sa taille car je n'en peux clairement plus, je le caresse et je le vois frissonner en plus de gémir. Putain, j'y suis presque, il reste dix minutes à tout casser, je ne peux pas craquer maintenant, après tout ce chemin parcouru. Je prends une grande inspiration et glisse ma main le long de son ventre pour retrouver son sexe. Son visage se retourne vers moi et je peux voir du coin des yeux, ses larmes rouler dans ses pupilles, mais je sais qu'il aime ça. Je le sais car on avait mis en place un mot code, dans le cas où l'un de nous allait trop loin, on avait choisi ''saucisse rouge'', ne me demandait pas pourquoi, c'était une idée de Tae, et en six ans, on ne l'avait jamais utilisé, ce qui prouve bien notre niveau de tolérance sado-masochisme.

Reprenons si vous le permettez car je suis toujours gêné de parler de ses choses-là. Du coup, je finis par remonter ma main le long de sa queue au garde à vous et je la touche délicatement du bout des doigts, exerçant de légère pression. Son corps se cambre et il me supplie de lui retirer l'anneau, mais moi je n'en ai pas l'intention, je ne suis pas encore satisfait. Malgré mes faiblesses, je tiens bon comme jamais. Alors, je me mets à titiller son gland, le caresser, à jouer avec sa fente.

Pris de plaisir, il mord ma cuisse, évacuant la frustration pendant que moi je continue mes caresses, c'est tellement bon, j'ai envie de la lécher, de la sucer, mais je résiste.

- Kookie, s'il te plaît, libère ton vilain garçon. Pleurniche-t-il.

Il frotte encore plus sa joue contre mon sexe, il essaye de m'amadouer avec ses supplications mais je ne tomberais pas dans le panneau. Au fond, je me voilais la face car j'y avais déjà plongé et il avait ce qu'il voulait depuis le départ, car même si je ne le prends pas ce soir, il allait jouir à la seconde ou je lui retirerais le cockring. Par ma faute, il n'allait pas respecter ma punition et je ne devais pas tomber seul.

La série se termine enfin, marquant ainsi le début de notre libération. Sur son regard fiévreux, je ramène ma phalange imbibée de son liquide à ma bouche et la suce sensuellement. Ses gémissements s'arrêtent alors qu'il est comme envoûté par mon geste, d'ailleurs sa langue lèche ses muscles rosés frénétiquement. Je retire mon doigt satisfait, diminue la vitesse de l'œuf vibrant et éteins la télé avant de l'enlever de mes cuisses.

- Tu viens, on va se coucher.

Bon, soyons honnête, on n'allait pas dormir de sitôt, mais ma fierté voulait avoir l'avantage encore un peu car une fois dans la tanière du loup, je suis sûr de la perdre. Il est chaud comme la braise et Mini Kook aussi, d'ailleurs il me supplie de le laisser sortir car c'était très très très douloureux. Putain j'ai mal, j'ai même commencé à me vider de mon liquide pré-séminal, ça vous donne une idée de mon état et c'était donc imminent avant que je ne le plante sauvagement, que je le défonce encore plus qu'il ne l'est déjà. À vrai dire, je suis envahi par la jalousie envers son jouet, il prend la place de ma bite et je le déteste pour ça. Oui, c'est con de jalouser un objet mais je suis comme ça, laissez-moi tranquille, qui êtes-vous pour me juger. Je me dirige donc dans la chambre d'un pas conquérant et je l'entends me suivre.

Une fois dans la pièce, je m'installe sur le lit et le vois franchir le palier de la porte lentement. Il a du mal à marcher à cause des vibrations, je suppose, et c'est donc avec les jambes serrées, le corps tremblant, les larmes qui dévalent sur son visage et les doigts qui jouent entre eux qu'il s'approche du lit. Je tapote mes cuisses pour l'indiquer d'y prendre place et il comprend le message, en s'y installant avec difficulté. Il vient se blottir contre moi et niche sa tête dans mon cou, puis rapproche sa joue contre la mienne et commence à la frotter comme un petit chat, alors que moi je place mes mains derrière son dos et le caresse. Je réponds à son geste en frottant moi aussi ma joue contre la sienne. Ses bras s'enroulent autour de ma nuque et il se colle encore plus contre moi, je peux sentir ses battements de cœur rapide, sa respiration irrégulière, les vibrations du jouet, mais surtout sa queue contre la mienne. J'adore nos rares petits moments de tendresse pendant nos ébats, ce sont les plus extraordinaires et montrent que malgré la souffrance physique que je fais endurer à son corps, il y a énormément d'amour entre nous.

Après de longues minutes, je l'éloigne un peu de moi pour voir son visage. Je le regarde dans les yeux et ma main se dépose sur sa joue que je caresse avec son pouce, il est tellement beau, il est magnifique, et le voir dans cet état, brisé, le rend d'autant plus beau, il est la plus belle merveille du monde, je l'aime tellement. Encore une fois, je perds de mon assurance, de ma dominance, encore une fois je suis faible face à lui, mais que voulez-vous, je sais que je me répète, mais il me rend complètement gaga, complètement vulnérable, je pourrais tuer pour lui, lui donner ma vie, le suivre contre vent et marré les yeux fermés car il est ma raison de vivre. Les pupilles ancrées l'une dans l'autre, le temps semble s'arrêter alors que mon regard sur lui est amoureux, niais et je vois dans le sien qu'il est ému, comme à chaque fois que je l'observe ainsi. Mais je dois me reprendre, ce n'est pas encore fini et je pense qu'il est temps de le libérer, mon pauvre bébé doit avoir mal, encore plus que Mini Kook.

- Mon bébé a été un mauvais garçon, ça a beaucoup énervé Kookie.

- Je suis désolé mon Kookie d'amour. Dit-il en baissant la tête, honteux.

- Regarde-moi.

Je le vois hésiter quelques secondes, puis il relève la tête avec ses deux grands orbes brillants pour m'observer timidement.

- Kookie a dû être méchant et punir son petit bébé. Il secoue doucement la tête avec une petite moue navrée, je vais le bouffer je vous jure, je vais le bouffer, il est trop mignon.

- Oui, Kookie a été très dur avec bébé.

- Mais mon bébé le méritait, pas vrai ?

- O-oui, Kookie a bien fait.

- Bébé ne m'en veux pas ?

- Non Kookie.

- Tu as retenu la leçon ? Dis-je en continuant à le caresser la joue alors qu'il hoche timidement la tête. Tu ne recommenceras plus ?

- Non, plus jamais Kookie, bébé va être sage, il sera le meilleur des bébés.

Je sais très bien qu'il va recommencer encore et encore, en six ans il ne s'est jamais arrêté et ceux malgré les punitions, toutes les plus sadiques les unes que les autres. À croire que son cerveau passe son temps à inventer de nouveau plan diabolique, comme me rendre jaloux, me provoquer, me frustrer, et j'en passe, mais heureusement qu'il est aussi tordu car c'est pour cela que je l'aime autant.

- Je compte sur toi car ça embête Kookie de faire du mal à son bébé.

- Noon, Kookie est parfait. Son bébé l'aime gros comme ça. Il étire ses mains comme pour mimer un énorme ballon, adorable.

-Maintenant que bébé a compris, Kookie va récompenser son bébé d'avoir été obéissant.

Je glisse ma main derrière sa nuque et rapproche son visage pour capturer ses lèvres dans un tendre baiser, rempli d'amour, alors que lui se colle encore plus à moi, grâce à ses bras autour de ma nuque. Son corps tremblant commence à onduler sur le mien et comment vous dire que le Kookie amoureux laisse place au Kookie animal, au Kookie affamé, au Kookie qui a trop patienté et qui a besoin d'imploser. Mes mains dévalent sur son corps chaud, doux, délicat et elles agrippent ses deux pêches, lui provoquant un petit sursaut de surprise. Le baiser s'intensifie et devient fiévreux alors que ses ondulations sont beaucoup plus brusques, beaucoup plus impatientes. Mon corps aussi n'est pas en reste, beaucoup trop réceptif à ses provocations, je commence à lui donner des coups de bassin alors que mes ongles se plantent dans ses chairs et lui écarte les fesses. Ses soupires sont exquises, ils m'enivrent. Sans m'en rendre compte, je fais glisser son bassin d'avant en arrière contre le mien, laissant ainsi mini Kookie trouver sa place entre ses chairs, même s'il est encore retenu dans le morceau de tissus. Comme la bonne salope qu'il est, il augmente la vitesse de ses vas et vient, tout en appuyant encore plus, compressant mon sexe qui le réclame, le supplie, m'implore de le planter. Alors je le fais basculer sur le lit pour le surplomber tout en continuant notre échange buccal qui est de plus en plus désordonné, face à l'urgence de la situation. Les premiers gémissements se font entendre et je souris dans le baiser, satisfait de lui faire autant d'effet. Soudain, je repense à son jouet et je ne demande si c'est moi ou lui qui lui provoque le plus de sensation. Jaloux, je guide ma main à son anneau de chair, je le titille subtilement et je l'entends gémir un peu plus fort dans ma bouche. Je le lui retire d'une traite sans ménagement et il décolle ses lèvres aux miennes dans une forte plainte sonore. Je le surplombe et je vois dans son regard qu'il me supplie de reprendre notre échange, qu'il en veut maintenant beaucoup plus, il me veut et me le fait comprendre.

- Kookie, s'il te plaît. Murmure-t-il sensuellement.

Voyant que je ne lui réponds pas, je vois son regard se transformer, il perd patience, et un Kim Taehyung impatient et excité, ça mène à la mort d'un Jeon Jungkook complètement soumis.

- Kookie. Dit-il cette fois avec un regard ardent et sa voix toujours enfantine mais un brin provocateur.

- Tu veux quelque chose mon bébé ? Je lui demande en gardant ma voix rauque et mon aura dominateur.

- Bébé veut sa sucette. Reprend-il avec un petit sourire malicieux.

- Intéressant. Dis-je en m'éloignant encore.

- Oui, ma grosse sucette rien qu'à moi.

Il m'allume avec ses yeux, sachant pertinemment que je vais craquer sous peu et me provoque encore plus en écartant les cuisses, oh que oui il la veut ma bite, il n'attend que ça et il sait qu'il va l'avoir, qu'elle va le défoncer comme il l'aime.

- Pourquoi tu écartes les jambes ? Demande-je avec le peu d'aplomb qu'il me reste car l'heure est grave.

- Ta salope veut sa grosse et longue sucette dans son tout p'tit riquiqui, minuscule, petit trou.

Et voilà comment il a de nouveau gagné, même quand je suis en position de force, il trouve toujours quoi dire ou quoi faire pour me faire craquer en une fraction de seconde. Mon caleçon rejoint le sol à une vitesse hallucinante, libérant enfin Mini Kook qui se dresse fièrement, réclamant sa gourmandise à lui, qui n'est autre que son antre chaud et serré. Je prends ses jambes et les mets sur mes épaules avant de me jeter sur ses lèvres comme un loup affamé. L'heure de la récréation est finie, il est maintenant temps de le baiser. Violemment, je le pénètre, c'est maintenant Mini Kook qui est aux commandes et je le laisse faire, complètement perdu dans le plaisir. La frustration accumulée depuis deux jours avait besoin de sortir et son cul allait prendre chère. Mes coups de reins sont brutaux, rapides alors que ma bouche le dévore, le bouffe. Je me colle le plus possible à lui. Je suis chanceux car mon bébé est extrêmement souple, à croire que son corps, son être tout entier avait été créé pour incarner le sexe, le dotant de capacités défiants l'entendement. Je sens que ma bite rencontre sa prostate et ses gémissements se transforment en hurlements, la transpiration fait scintiller son corps, putain qu'il est bandant. Les coups de butoir le défoncent et pourtant je sais qu'il peut accueillir encore plus, alors je lui insère deux doigts en plus de ma queue, ses yeux se ferment et ses bras tombent sur le matelas. Il subit mes assauts alors que son corps se cambre à la limite de sa colonne vertébrale. Il crie, il hurle, son corps est pris de spasmes, ses larmes dévalent son visage et moi je le dévore du regard. Il est magnifique, la perfection, je grave son expression dans ma mémoire, même si je l'ai déjà vu plus d'une fois. Je sais qu'il prend son pied comme jamais car pour qu'il soit dans l'incapacité de faire quoi que ce soit, c'est que je le baise bien, plus qu'à l'accoutumer. Moi aussi je prends mon pied, mes phalanges dans ses chairs compressent encore plus ma bite et c'est tellement bon, un véritable délice, un autre monde. Putain j'en peux plus mais je ne peux pas jouir avant lui, alors j'accélère comme je peux, la cadence qui est déjà infernale. Son corps bouge au même rythme que mes assauts et sa voix est cassé, tout comme son corps qui ne pourra sûrement pas marcher demain, mais ça on s'en fou. Mes dents viennent mordre l'intérieur de sa cuisse gauche, je sais qu'il est presque à la limite, moi aussi, et je suis impressionné qu'avec tout ce qu'il a reçu ce soir, il est encore de l'endurance, alors que moi je suis à bout.

- J-JE...JE T'AIME...JE T'AIME...Dit-il.

Je sens ses chairs étouffer Mini Kook et autant vous dire que je vais jouir, alors je lui retire l'anneau et je viens en lui avec un gros râle.

- Junnnnkkkkooooookkkkkk. Murmure-t-il dans un long souffle en se vidant brutalement, me rejoignant dans la jouissance.

Putain, il n'y a pas de mot assez fort pour d'écrire l'orgasme que je viens d'avoir et au vu de son état, il est dans le même que moi. Je continue à donner des mouvements de bassin moins fort.

- Je t'aime bébé. Finis-je par dire.

Je suis à bout de souffle et je le vois enfin ouvrir les yeux pour me fixer avec un regard tendre, un regard amoureux, ce regard auquel je suis le seul privilégié à avoir droit, son regard de lorsqu'il est comblé.

- Merci Kookie, c'était merveilleux.

Il approche sa main à ma joue et la caresse alors que moi je ne résiste pas à l'envie de l'embrasser. Nos croissants de chairs se rencontrent dans un échange passionné, enivrant, nos salives se mélangent, même dans un échange aussi simple, il arrive à me faire vibrer.

- Je t'aime bébé.

- Moi aussi, pour l'éternité.

Je me retire de son trou, même si j'y serais resté encore un peu, puis m'allonge à côté de lui. Je place sa tête sur mon torse et lui dépose un baiser dans les cheveux. Il ronronne et se blottit contre moi en enlaçant mon torse. Je sens un petit bisou humide sur mon épiderme et il flotte sa tête contre ma peau, ses cheveux me chatouille mais je ne bouge pas. Je regarde le plafond et je souris bêtement, il me rend tellement idiot se bébé, comme si mon cerveau était de la guimauve, je me déteste d'être faible. Je ne peux rien y faire, je l'aime trop, il est trop parfait, il est gentil, doux, attendrissant, intelligent, il n'a aucun défaut et physiquement c'est un avion de chasse. De plus, sexuellement c'est un dieu, je me demande souvent ce que j'ai fait dans mes vies antérieures pour mériter un petit ami comme lui. Son corps putain, c'est un truc de dingue, mais alors son cul, ferme, bombé, son trou je n'en parle même pas. Tu t'égares Jungkook, arrêtes de penser à ça sinon tu vas bander.

Fait chier, je bande déjà.

- Bébé ? Demande-je doucement, mais il ne répond pas, sûrement endormie. Mais moi j'ai la gaule et je suis sensé faire quoi ? Je peux aller prendre une douche ou me soulager vite fait. Mais en y réfléchissant c'est sa faute tout ça, il a eu ce qu'il voulait et ne peux pas me laisser seul maintenant.

- Bébé.

- Humm. Marmonne-t-il.

Oh non Taehyung, tu ne vas pas t'en tirer comme ça. Je prends sa main et la dépose sur mon entre-jambe dur. Instantanément, il écarquille les yeux et se redresse pour se mettre à califourchon sur moi avec le désir plein les pupilles. Je n'avais plus le petit bébé devant moi, mais le démon du sexe. Il me dévore la bouche, sans que je ne puisse comprendre et se frotte sauvagement à moi. Un gros obsédé, jamais fatigué quand il s'agit de ma bite, il est surhumain dans ce domaine et malgré les années, je n'ai jamais réussi à l'épuiser. La nuit allait être longue. À croire que deux jours d'abstinence étaient déjà trop durs à supporter pour nous. Que voulez-vous, je l'ai dans la peau, il est mon oxygène, je l'aime à en mourir, ce qui me fais peur parfois, mais une chose était certaine, je ne peux plus vivre sans lui.

...

Ce chapitre marque la fin de cette ff, mais pas de panique, plusieurs bonus restent à venir.