Note de l'auteur.e : Mauve. Poulet BBQ. 0. Et vous les gars ?
Note de la traductrice : Bordeaux. Orientale supplément œuf. 0. Vous comprendrez en lisant… hé hé hé
.
Chapitre 4 : A Shadow is Cast Wherever He Stands
.
.
« Wow. Ça doit être la voiture la plus sexy que j'ai jamais vue. »
Peter souffle un rire et déverrouille le véhicule. « La ferme, Stiles. »
Stiles rit en jetant son sac sur la banquette arrière. « Je pense que je vais devoir réévaluer notre relation ici, mec. Le bon goût est quelque chose que je recherche chez un partenaire et, eh bien… » Il penche la tête vers la voiture grise. « Ça pourrait être un facteur de rupture. »
Peter grogne, se précipite en avant pour presser Stiles contre la portière passager, baisse la tête et mordille le côté de sa gorge. « Fais des blagues autant que tu veux, bébé, » lui chuchote-t-il à l'oreille. « Nous savons tous les deux que tu me gardes à l'intérieur de ton joli cul avec ce plug et que tu es plus qu'impatient d'avoir un autre round. »
Stiles ne peut s'empêcher de frissonner d'anticipation à cette pensée.
« D'ailleurs, » poursuit Peter en reculant pour faire le tour de la voiture. « C'était la seule location que ces bâtards du QG ont laissés. » Et il se faufile dans la voiture.
Stiles fait la moue et s'ajuste dans son jean avant de s'installer. « Pas besoin de se mettre sur la défensive, Médor. » Il s'attache pendant que Peter s'éloigne de la place.
« Je ne faisais que commenter l'hilarité de la situation. Un assassin international rusé et mortel. » Stiles fait des gestes vers Peter. « Qui conduit une… » Il fait des gestes à l'intérieur de la voiture. « Toyota Camry. » Stiles ne peut pas retenir le petit sourire qui s'étend sur ses lèvres. « C'est pratiquement une suite de James Bond. »
Peter le pince à la cuisse tout en les conduisant habilement hors du parking bondé de l'aéroport. « Tu as vraiment une grande gueule. »
Le sourire de Stiles s'élargit. « Tu devrais le savoir. »
« Je n'arrive pas à croire que je vais partager mon bon d'hôtel avec toi. »
« Ah, oui. Les coupons, la quintessence de la romance. »
Peter ne peut s'empêcher de sourire. « Putain, je t'aime bien. »
Stiles lui saisit la main. « Le sentiment est réciproque, Daddy. »
Il remarque que les yeux de Peter deviennent plus brillants à ses mots.
Et cela l'amène au prochain point sur sa liste :
1. Ne pas me faire tuer par ce beau petit cul de Daddy
2. Avoir des relations sexuelles époustouflantes avec ce beau petit cul de Daddy (j'espère que le numéro 1 est arrivé ou cette liste est complètement foutue)
3. M'accrocher à Daddy et m'assurer qu'il sait qu'il n'a pas le droit de partir. Jamais.
4. Parler à Daddy de toute cette histoire de loup-garou
5. Avoir plus de relations sexuelles
6. Manger mon poids en tacos
« Alors. » Stiles s'éclaircit odieusement la gorge. Peter le regarde avec indulgence alors qu'il manœuvre habilement à travers la circulation. « J'aimerais que ça continue. »
Peter soulève un sourcil impérieux. « Je pensais que c'était ce que nous faisions. »
« Ouais, » acquiesce Stiles, en démêlant sa main de celle de Peter pour enrouler nerveusement ses doigts dans le tissu de son jean. « Je... Je veux que ça continue même au-delà de, tu sais, du coupon. »
Peter cligne des yeux et sa poitrine se resserre inconfortablement à la seule pensée de ne plus jamais revoir Stiles. « J'approuve. »
« Je veux dire, je sai- » s'interrompt Stiles en regardant Peter. « Attends, attends. Tu approuves ? »
« Oui. Je veux te revoir après ça. De préférence, agenouillé de nouveau à mes pieds. J'ai plutôt apprécié ça. »
Stiles lâche un rire incrédule. « Evidemment. » Il se penche contre l'appui-tête et marmonne. « Mon Dieu, Tu approuves. Pourquoi est-ce que je t'aime bien ? Jésus Christ sur une tortilla, tu es ce genre de connard. »
Il regarde Peter, tout en lignes fortes et bords tranchants, et sourit pour lui-même. Il attrape à nouveau sa main et commence à la caresser. « Il faut de tout pour faire un monde, je suppose. »
« Je suis tellement content que tu le penses aussi, chéri, » marmonne-t-il et son grommellement est saccadé tandis que Stiles se met à lécher doucement les jointures de Peter. « Putain, Stiles. »
« Ne t'inquiète pas, Daddy, » dit-il avec douceur. « Je ne vais pas trop te distraire. » Il sourit méchamment en traînant une incisive le long de la pulpe du pouce de Peter. « Ce n'est pas comme si j'allais un jour te sucer dans une Toyota Camry. »
Les yeux de Peter s'assombrissent alors qu'il regarde Stiles avec avidité. « Mais tu le ferais dans une voiture appropriée, n'est-ce pas, bébé ? »
« Mmh mmh, » répond distraitement Stiles. Il souffle de l'air sur la paume mouillée de salive de Peter et les doigts de l'homme se contractent. Il lève les yeux d'un air suffisant, son sourire narquois se radoucissant quand il rencontre le regard intense de Peter.
« Bon à savoir, » dit Peter d'un ton rauque, la voix grave et prometteuse.
Guh.
Et maintenant Stiles est sérieusement en train de reconsidérer sa règle sur les pipes dans les Toyota Camrys.
Il secoue un peu la tête pour se recentrer. « Bref. » Stiles trace les lignes qui traversent la large paume de Peter. « Maintenant que tu es mon Daddy et que je suis ton bon petit fuck toy, je pense qu'on devrait apprendre à mieux se connaître. Qu'est-ce que t'en dis ? »
Les doigts de Peter se serrent sur le volant aux mots bon petit fuck toy et il hoche la tête avec raideur, les yeux absolument ardents quand il jette un coup d'œil à Stiles. « Bonne idée, chéri. Mais si tu continues à parler comme ça, je vais finir par te baiser sur le bas-côté de la route. Tu comprends ? »
Stiles glousse. « D'accord, d'accord. Alors. » Il devient sérieux. Ou, aussi sérieux qu'il peut l'être. « C'est combien ton nombre de kill ? »
Peter avale de travers. « Quoi ? »
« Ton nombre de kill. C'est combien ? Je cherche à être impressionné là. »
« Les gens demandent habituellement une couleur préférée ou une garniture de pizza. »
Stiles hausse les épaules. « Eh bien, je suppose que tu parles à des gens vraiment ennuyeux, alors. Mais si tu veux la jouer de cette façon, très bien. Ma couleur préférée, c'est le violet et je jure sur ma vie que le bacon sur la pizza est le summum de l'innovation culinaire. »
Peter laisse échapper un petit rire. « Alors, tu as vraiment aimé ma cravate, hein ? »
Stiles déglutit. « Ouais, Daddy. J'aime vraiment la cravate. »
« Hmmm, » songe Peter. Il entrelace ses doigts avec ceux de Stiles. « Bordeaux. Piments Jalapeños. »
Stiles rit. « Vraiment ? Intéressant. »
Peter hoche la tête, les yeux fixés sur la route. « 342. »
Stiles n'hésite même pas, il expire lentement et serre doucement la main de Peter. « 129. »
« C'est plutôt bien, » lance Peter d'un ton narquois en se dirigeant vers la zone la plus isolée du parking de l'hôtel. « Pour un bébé assassin ». Il fait un clin d'œil à Stiles.
Stiles le frappe sur le torse et se penche sur la console centrale, pour l'embrasser longuement et fermement.
Peter halète quand ils se séparent et Stiles ne peut s'empêcher de presser plus de baisers contre sa bouche pécheresse.
« Je suis peut-être un bébé, bébé, » murmure-t-il contre la bouche de Peter, l'air partagé entre eux devenant chaud et un peu désespéré. « Mais j'ai encore quelques tours dans ma manche qui pourraient te surprendre. »
« Ah ouais ? » dit Peter, complètement focalisé sur les lèvres de Stiles qui sucent sa mâchoire.
« Ouais, Daddy, » dit Stiles, se déplaçant vite pour le chevaucher sur le siège du conducteur. Peter, hébété et docile sous les baisers exigeants de Stiles, ne réagit pas à temps pour l'empêcher de mordre fermement la ligne vulnérable de sa gorge.
Il se fige, ses yeux s'ouvrent et ses mains viennent griffer la taille étroite de Stiles.
Stiles mord plus fort.
Peter, un tueur aguerri et sans remords, est surpris de voir à quel point il prend bien le fait de l'avoir à sa gorge.
Et à ce moment-là -sur le parking d'un Holiday Inn médiocre à Miami- deux faits qui vont irrévocablement changer la vie de Peter se cristallisent dans son esprit.
« Tu sais, n'est-ce pas ? » murmure Peter, stupéfait et commençant à penser que c'est une chose que seul Stiles peut accomplir.
« Bien sûr que je sais, Fenrir, » apaise Stiles, pressant de doux baisers à l'endroit qu'il vient de décréter comme lui appartenant. « Certains de mes meilleurs amis sont des loups-garous. »
Toute la tension se dissipe du corps de Peter. Il cesse finalement d'éviter les yeux lumineux de Stiles et c'est alors qu'il se permet de s'enfoncer profondément dans la certitude affamée du loup qui vit en lui.
Il s'élance vers l'avant, tenant tendrement la tête de Stiles entre ses mains alors qu'il ravage sa bouche. Il l'embrasse en sachant que l'étincelle naissante entre eux est nouvelle, amusante et tellement délicieuse, quelque chose -du moins si Peter a son mot à dire à ce sujet- qui ne s'arrêtera jamais.
Quand ils se séparent cette fois-ci, Stiles est le seul qui reste pantelant. « Mon Dieu, tu es si sexy. »
Peter sourit et les bords de celui-ci sont pleins de suffisance et de satisfaction. « Je sais, bébé. » Il claque vivement le cul de Stiles, le saisissant ensuite à pleine main pour apaiser la piqûre. « Maintenant, allons à l'intérieur et gaspillons quelques jours aux frais de l'Agence. »
Stiles sourit largement, les yeux brillants d'excitation. « Putain oui, Peter. » Il se précipite pour descendre de ses genoux et trébuche sur ses propres pieds quand il s'élance hors de la voiture. Il se penche de nouveau dans l'habitacle et embrasse Peter rapidement. « J'ai hâte que tu me prennes, Daddy. »
Puis il sautille vers l'hôtel.
Le loup de Peter se redresse en première ligne à la pensée de donner la chasse, mais il prend un moment pour se ressaisir avant de sortir de la voiture.
Il attrape leurs bagages, flâne paresseusement vers l'hôtel et c'est quand le loup permet à Peter cette indulgence qu'il sait.
Il n'y a aucune raison de se précipiter, après tout.
Il sait, au plus profond de ses os, qu'il possède déjà ce joli cul insupportable.
Il est juste question de le faire savoir à Stiles également.
