Bonjour à tous ! Voici un nouveaux petit chapitre. Oui petit.
Un petit details que j'ai oublié le rythme de parution. Totalement aléatoire ! Même si on essaye d'avoir un chapitre par semaine mais pas de jour precis.
Bonne lecture !
Anglais
Français
La porte s'ouvrit immédiatement. Une grande sorcière aux cheveux noirs, vêtue d'une longue robe vert émeraude se tenait dans l'encadrement. Elle avait le visage sévère des gens qu'il vaut mieux éviter de contrarier, pensèrent les deux sœurs.
- Professeur McGonagall, voici les élèves de premières année, annonça l'homme.
- Merci, Hagrid. dit la sorcière, je m'en occupe.
Elle les guida sans un mot de plus les futurs élèves à travers le dédale des couloirs de ce château. Ils passèrent par un couloir avec des armures de chaque coté. Entre chacune d'elles il y avait des torches enflammées dégageant une légère chaleur. Guidés par le professeur McGonagall, ils traversèrent une immense salle au sol dallé et entrèrent dans une petite salle, probablement réservé pour les premières années.
- Bienvenue à Poudlard, dit le professeur McGonagall. Le banquet de début d'année va bientôt commencer mais avant que vous preniez place dans la Grande Salle, vous allez être répartis dans les différentes maisons. Cette répartition constitue une cérémonie très importante. Vous devez savoir, en effet, que tout au long de votre séjour à l'école, votre maison sera pour vous comme une seconde famille. Vous y suivrez les mêmes cours, vous y dormirez dans le même dortoir et vous passerez votre temps libre dans la même salle commune. Les maisons sont au nombre de quatre. Elles ont pour nom Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard.
Tandis que le professeur McGonagall continuait son discours, Valya observa son environnement et analysa. Elle commença par les élèves. Rien qu'à leur attitude elle arrivait à savoir qui a vécu dans un monde magique ou non. Cela permet de voir les potentiels contacts avec l'aristocratie anglaise. Particulièrement un, qui semble contrôler le reste. Un petit blond, regard hautain, méprisant le monde qui l'entoure avec ses gardes du corps. Le reste du groupe regardait tout ce qui les entourait comme fascinés. Elle jeta un rapide coup d'œil à sa sœur. Elle avait toujours son regard froid donc pas la peine d'essayer de lui parler... Elle continua de regarder la petite salle. Il y avait des tableaux sur chaque mur, pas du tout organisé. C'était une cacophonie sans nom mais agréable à regarder. Chaque tableau bougeaient et saluaient les nouveaux arrivants. Ils pouvaient être une source d'information immense. Elle nota cela dans un coin de sa tête et reporta son attention sur le discours.
- Je reviendrai vous chercher lorsque tout sera prêt, dit-elle, attendez moi en silence.
-J'imagine qu'ils vont nous faire passer des tests. Fred m'a dit que ça faisait très mal, mais je crois que c'était pour rire. dit-il doucement.
Mais malheureusement tout le monde l'avait entendu et commença alors à paniquer, s'imaginant des tests plus farfelus les uns que les autres. Tendis que Valya analysa chaque tête après cette annonce et profita pour rigoler un peu, sa sœur reprend peu à peu pied avec la réalité. Lazarée n'écoutait rien de tout ça, passant d'une main distraite dans le pelage de son fidèle canidé. Des éclats de voix commencèrent à se faire entendre et les deux filles tournèrent la tête et regardèrent la scène qui se déroulait à seulement deux mètres d'elles. . Enfin, un peu d'action pensèrent-elle. Le blond avec ses fidèles gardes du corps et en face la tête rousse du train avec une tête brune totalement en pétard et des lunettes en piteuses état.
- Alors, c'est vrai ? Il parait qu'Harry Potter se trouve à Poudlard. C'est toi ?
- Oui, dit Harry.
Alors, c'était lui, le fameux dont parlait l'autre rouquin ? Il semblait bien loin de ce qu'imaginait l'autre.
- Lui, c'est Crabbe et l'autre, c'est Goyle. Moi, je m'appelle Malefoy, Drago Malefoy.
Le roux se mit à rire, qu'il tenta de cacher sous une toux discrète. Valya leva les yeux au ciel, tandis que le garçon Malefoy se tournait vers lui.
- Mon nom te fait rire ? Inutile de te demander le tien. Mon père m'a dit que tous les Weasley ont les cheveux roux, des taches de rousseurs et beaucoup trop d'enfants pour pouvoir les nourrir.
Il revint ensuite au Héros du Monde Sorcier anglais, le ton peut-être un peu trop aristocratique.
- Fais bien attention à qui tu fréquentes, Potter. Si tu veux éviter les gens douteux, je peux te donner des conseils. Dit-il, tendant la main vers le brun aux lunettes en mauvais état.
- Je n'ai besoin de personne pour savoir qui sont les gens douteux.
Le ton froid semblait sans appel, et la main de Malefoy retomba dans le vide. Les joues du pale rosirent d'un seul coup, témoignant d'un mauvais contrôle de soi. Ah, les anglais ne savaient pas se tenir... Et on parlait des Français ? Alors que la situation semblait à deux doigts de se dégrader encore plus, une flopée de fantômes apparut, accompagnée d'une vague de cris, venant de l'arrière principalement.
- Ce sont les nouveaux élèves ! Vous attendez la Répartition, j'imagine ? Demanda l'un d'eux, ressemblant à un moine assez rond, disons le.
Quelques élèves hochèrent la tête en silence.
- J'espère vous voir à Poufsouffle, dit le moine. C'était ma maison, dans le temps.
- Allons-y maintenant, dit une voix brusque. La cérémonie va bientôt commencer. Mettez-vous en rang et suivez-moi.
Valya tira légèrement la manche de sa sœur de deux doigts pour la faire avancer et toutes les deux rentrèrent dans la salle, toujours suivies par le gros chien noir. A peine passèrent elles les portes, Valya regarda son environnement, sans lâcher la manche de Lazarée. Dans la salle, il y avait quatre rangées de tables, une pour chaque maison, puis en face la table des professeurs, à la perpendiculaire, qui regardaient chacun des nouveaux arrivants, leur attitude, leurs expressions. Pas du tout stressant, dîtes moi... Elle leva la tête et observa des milliers de bougies flotter dans les airs. Et le plafond. Il n'y avait pas dire, c'était une prouesse de magie, surement aussi ancienne que le château, qui montrait une nuit étoilée. Sûrement le ciel qu'il y avait en ce moment à l'extérieur. Sur les murs, des torches et des armures, les même que dans le couloir mais dans un nombre beaucoup moins important. Le groupe avança entre les tables pour se rapprocher des professeurs. On pouvait voir sur le mur, tout au fond, quatre grands sabliers avec un sable de différentes couleurs. Un bleu, un jaune, un rouge et un vert, comme les maisons. Son regard se termina sur le tabouret devant eux avec un chapeau sorcier. Il était râpé, sale et rapiécé. Tout le monde se demandait ce qu'ils allaient devoir faire avec ce chapeau. Puis, à la surprise de tout le monde, une déchirure s'ouvrit en grand comme une bouche et le chapeau se mit à chanter. Sa chanson parlait des quatre maisons, récitant leurs plus grandes qualités, expliquant par la même occasion sa fonction. Il choisissait la maison à laquelle un élève appartiendrait. C'était le Choixpeau. Lorsqu'il l'eut terminée, des applaudissements éclatèrent dans toutes la salle. Il s'inclina pour saluer les quatre tables, avant de s'immobiliser enfin. Une vague de soulagement sembla rassurer les nouveaux élèves. C'était une magie incroyable qui avait du créer ce couvre-chef... Le professeur McGonagall s'avança en tenant à la main un long rouleau de parchemin. Le regard de Lazarée sembla revenir un peu plus à la réalité.
- Quand j'appellerai votre nom, vous mettrez le chapeau sur votre tête et vous vous assiérez sur le tabouret. Je commence : Abbot, Hannah !
- Poufsouffle ! cria le Choixpeau après qu'une fille au teint rose et des nattes blondes l'eut coiffé sur sa tête et un instant de silence.
Après qu'un garçon soit rentré dans les rang de la maison Serdaigle, une des sœurs fût appelée.
- Delaserre, Valya !
Paniquées les deux sœurs se regardèrent. Normalement il devrait y avoir Lazarée en première. Méfiante Valya s'avança vers le tabouret tout en regardant le directeur d'un pas mesuré, sous le regard soudain attentif de sa cadette.
- Je vois qu'il y a beaucoup d'interrogations et de méfiance. Pourquoi cela fillette ?
- Ma sœur aurait du passer avant moi. Mais on n'est pas la pour ça.
Après quelques minutes, le Choixpeau cria :
- Poufsouffle !
Elle déposa le chapeau sur le tabouret et commence à partir vers la table des jaune et noir lorsque le prochain nom fût énoncé.
- Delaserre-Rivers, Lazarée !
Valya se retourna d'un coup, jetant un regard noir au directeur. Une jeune fille sortit du rang sous le regard intrigué du blond qui se disputait tantôt. La sœur de Valya s'avança le dos droit, même si le regard semblait peu à peu retourné dans le vide, comme en pilotage automatique. Elle s'assit sur la tabouret avant de déposer le chapeau sur ses cheveux. Si le Choixpeau lui parla, elle n'en aurait rien sur tant son esprit était ailleurs. Elle avait une seule chose en tête. Le lac. Encore et toujours.
- Pouf... Poufsouffle ! S'écria le couvre-chef, quelque peu troublé.
Elle se leva donc, le reposant sur son estrade, tandis que sa sœur l'attendait devant en lui tendant sa main et la mena vers la table. Elles s'assirent cote à cote. L'une dans le vague, l'autre cherchant mille et une façon de réduire en miette une réputation. Pendant que chacune était perdue dans leur esprit, le reste des élèves passèrent jusqu'au nom de Potter et le brouhaha qui suivit tira au moins Valya de ses pensées. Encore quelques élèves puis le professeur McGonagall roula son parchemin son parchemin et emporta le Choixpeau. Après un instant, Albus Dumbledore, qui était assit sur un large fauteuil en or massif, se leva avec un visage rayonnant, les bras grands ouverts. Ca faisait très secte quand même.
- Bienvenue à tous pour cette nouvelle année à Poudlard. Avant que le banquet ne commence, je voudrai dire quelques mots. Les voici : Nigaud ! Gras-double ! Bizarre ! Pinçon ! Je vous remercie !
- Mais qu'est ce qu'il raconte ce vieux fou ? Murmura Valya alors que la nourriture apparaît sur la table.
Elle commença à servir sa sœur qui ne semblait de ne pas vouloir bouger d'un pouce puis se servit exactement le même chose et mangea en silence tout en surveillant sa sœur. Elle salua les quelques élèves de la table qui lui parlaient sans vraiment répondre à leurs questions. A la fin du repas, tous les plats disparurent et le directeur énonça les règles que Valya n'écouta gère.
- Et maintenant, avant d'aller nous coucher, chantons tous ensemble l'hymne du collège ! s'écria Dumbledore. Chacun chantera sur son air préféré. Allons-y !
Valya regarda le directeur faire des gestes comme si il était un chef d'orchestre alors que le reste de l'écoles chanté.
- Mais c'est quoi ça encore ? Et ces paroles ! s'exclama désespérément Valya.
Grâce au bruit personne ne l'entendit mais quelques personnes remarquèrent qu'elle regardait de travers le vieil homme.
- Ah, la musique, dit-il en s'essuyant les yeux. Elle est plus magique que tout ce que nous pourrions jamais faire dans cette école. Et maintenant, au lit. Allez, tout le monde dehors.
Valya se leva et aida Lazarée à faire de même puis elles suivirent les préfets. Le groupe descendit vers le sous-sol en même temps que les Serpentard puis le groupe se sépara en deux. Alors que les verts et argents continuèrent tout droit, les noirs et jaunes tourna vers une porte, assez grande à droite de l'escalier principal. Une volée de marches débouchèrent sur un large couloir aux murs de pierre éclairés de torches et décorés de tableaux de victuailles aux couleurs éclatantes. Celui qui est au milieu du couloir représente une immense coupe en argent débordante de fruits. Qui mène aux cuisines. Il faut chatouiller l'énorme poire verte pour qu'elle se mette à glousser et se transforme en poignée de porte de la même couleur d'après l'un des préfets. Ils suivirent le couloir après être passés dans un couloir plus petit dissimulé dans l'ombre. Il mena vers une pièce circulaire avec tout le long des murs des rangées de tonneaux hauts de deux mètres.
- Voici l'entrée de notre salle commune. Depuis mille ans, aucune autre maison n'a réussi à rentrer chez nous. Le deuxième tonneau en partant du bas, il s'ouvrira lorsque vous toquerez au rythme de "Helga Poufsouffle". Ce système est là pour repousser tout étranger à Poufsouffle. Si vous tapez sur le mauvais tonneau ou si l'on ne respecte pas le nombre de coups, un flot de vinaigre se déversera alors sur vous. Faites attention alors, ça peut très bien vous arriver. expliqua l'un des préfets avec un frisson.
Ca sentait le vécu. Après une démonstration, le tonneaux s'ouvrit et à l'intérieur se trouvait un passage en pente douce sur une courte distance, menant à la salle commune. Valya avança doucement, en serrant toujours la main de sa sœur qui commença un peu à regarder son environnement. La salle était circulaire, assez grande avec un plafond bas, un peu comme un terrier. Il y avait au centre un feu de camp, entouré de plusieurs canapés le tout encastré dans le sol. Un peu partout, il y avait des tables, des fauteuils moelleux, de nombreux objets en cuivres, des plantes un peu partout comme des cactus divers ornant les étagères de bois arrondies, et la plupart des plantes dansèrent, parlèrent ou firent des signes lorsqu'on s'approchait d'elles. Des pots de cuivre sont suspendus au plafond, laissant déborder des vrilles de fougères ou de lierre qui caressaient les cheveux des passants. La décoration est joyeuse, réconfortante, dominée par le jaune et le noir, et rehaussée par la teinte de miel du bois soigneusement poli. Au fond, il y avait des portes rondes comme des couvercles de barils ouvrant sur des tunnels vers les dortoirs. Entre ces deux portes, un portrait représente Helga Poufsouffle portait un toast à ses élèves avec sa coupe, un sourire aux lèvres. De petites fenêtres rondes installées au ras du sol, au bas du château, laissaient voir de magnifiques pelouses ondulantes parsemées de pissenlits. Les deux filles avancèrent dans la salle, émerveillées par ce qui les entourées. A chaque plante qui touchait les cheveux de Valya, elle rigolait tandis que Lazarée avait un maigre sourire accentuant le sourire de sa grande sœur. On pouvait également entendre quelques petits aboiements d'une grosse boule de poils qui jouait doucement avec une branche.
- Voici la salle commune. Vous verrez, vous vous sentirez rapidement à l'aise et nous espérons, comme chez vous. Vous avez pu le voir, il y a beaucoup de plantes, vous pouvez remercier le professeur Chourave pour cela, elles sont totalement inoffensives pas besoin de vous inquiéter d'elles. dit la préfète tout en caressant une branche de lierre proche d'elle.
- Vous avez les dortoirs derrière ces portes. A gauche, pour les garçons et à droite, pour les filles. Dans chaque chambre, il y a deux lits mais il est possible d'en demander un troisième. Dès que vous avez choisi votre chambre, vos noms seront gravés sur la porte et vous la garderez pour le reste de votre scolarité. Chaque chambre à sa salle de bain. Pas comme chez les Gryffondors qui ont des douches communes. Non mais quelle horreur ! Trêve de bavardage, vous pouvez aller vous installer et je vous souhaite une bonne nuit.
Elles avancèrent vers leur dortoir. En posant la main sur la poignée, le nom de deux filles se grava sur la porte en lettres dorées. Valya souriait car il était écrit seulement Delaserre puis en dessous Lazarée et Valya. Bim, dans ta gueule, foutu directeur ! A l'intérieur, la chambre était petite et en demi cercle avec quatre encastrements dans le mur arrondi. Avant celui tout à gauche qui était vide, il y avait une porte qui menait surement à la salle de bain. Puis dans le deuxième il y avait un lit avec dessus une grosses couettes en patchwork, des cousins noirs et jaunes plus ou moins gros et des rideaux jaunes aux reflets dorés pour avoir un peu d'intimité, le troisième un meuble au sol avec des rangements avec sur le dessus une banquette et des coussins moelleux plus une fenêtre ovale, donnant à ce moment seulement une vue sur la lune dans le ciel. Et le dernier de nouveau un lit avec la même couverture, des coussins quasi identiques et les même rideaux. A coté de chaque lit, il y avait d'anciennes bouillottes en cuivre accrochaient aux murs. Les bureaux se trouvèrent contre le mur à gauche de la porte et deux énormes armoires à droite. Les malles apparurent sous les lits et elles partirent rapidement se changer, sans ranger leurs affaires dans l'armoire, pour se mettre au lit et vite s'endormir après cette longue journée forte en émotion, pour l'une comme pour l'autre. La masse noire se coucha au coté de Lazarée tandis qu'un serpent long de trois mètres totalement blanc se lova contre Valya, s'enroulant doucement autour de cette dernière comme pour la protéger.
