Bonjour à tous !

Je vous remercie tous pour vos reviews et je n'oublie pas les guests, bien sûr ! Voilà l'accident a eu lieu… Certains d'entre vous ont été surpris que cela se passe à moto… Le comportement d'Alice vous interpelle aussi… C'est normal lol !

Bonne lecture, je vous retrouve en bas.

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Chapitre 4

En ouvrant à nouveau les yeux, je me rendis compte que je n'étais plus étendu au sol, au bord de la route, mais dans un lit d'hôpital. Mon corps était complètement engourdi, certainement à cause des calmants qui s'écoulaient de ma perfusion. Je portais toujours une minerve, ce qui limitait grandement la découverte de mon environnement.

Un reniflement peu gracieux me fit prendre conscience des personnes présentes dans la chambre. Ma mère était assise à mes côtés sur une des deux chaises disponibles et avait sa tête posée sur le matelas à côté de ma main. Charlotte occupait le deuxième siège, juste à côté, et Peter était debout au pied du lit. Il lisait mon dossier, la mine sévère.

-Vous pourriez baisser d'un ton ? Vous faites vraiment trop de bruit !

Ma tentative de blague tomba à l'eau et déclencha d'autres sanglots de la part de ma mère. Mon frère laissa tomber le dossier et posa sa main sur ma jambe. Il avait l'air d'être plus vieux de 20 ans et ses cernes sous les yeux m'informaient de son anxiété ainsi que de son état de fatigue. La main de ma mère caressa mon visage et je la cherchai des yeux.

-Oh mon petit... j'ai eu tellement peur. Comment te sens-tu ?

-Je ne sais pas trop, Maman. Je me sens complètement drogué. Ça fait longtemps que je suis là ?

Mon frère prit le relai pendant que ma mère continuait à faire passer ses doigts dans mes cheveux.

-L'ambulance t'a amené ici vers 22 heures, hier soir.

Je fis un rapide calcul pour me rendre compte que j'étais resté en forêt pendant un bon moment. J'étais parti de la Push vers 13 heures. En enlevant les 2 heures de route, cela voulait dire que j'étais resté plus de 6 heures dans les bois.

-Que s'est-il passé là-bas, Jazz ?

-J'ai été percuté par une voiture. Ma moto a été retrouvée ?

-Oui mais elle est HS... Tu ne pourras rien récupérer.

Ça me faisait chier de savoir que ma moto n'était plus. Certains n'avaient jamais compris la lubie des motards de faire attention à leur bécane avant de se préoccuper d'eux mais que voulez-vous, c'est comme ça... Vu la tête qu'ils faisaient tous les trois, je me doutais qu'il y avait autre chose.

-Alors, c'est quoi le verdict ?

-Le médecin ne devrait plus tarder Jazz... Il va pouvoir tout t'expliquer.

-Et pourquoi ne me ferais-tu pas gagner du temps Peter ...

Il commençait à me foutre la trouille et cela ne me plaisait pas du tout. Avant même que je puisse le supplier de me parler, la porte de la chambre s'ouvrit sur un homme qui devait être mon médecin.

-Bonjour Monsieur Whitlock. Je suis le Docteur Thomann. Comment vous sentez-vous ?

-Bonjour Docteur. Tout va bien. Quand est-ce que je vais pouvoir sortir ?

-Il va falloir être patient. Nous avons encore quelques tests à vous faire subir.

-Des tests pourquoi ? Je ne sens très bien !

-Tu es sûr ?

La voix de mon frère avait résonné dans la pièce. Il utilisait ce ton lorsqu'il voulait prendre l'ascendant sur moi et ça me foutait en rogne à chaque fois. Je tentai de me relever, sans réel succès et retombai contre les oreillers en grognant à cause de la douleur.

-Vous allez arrêter de parler par énigme, bordel !

A ce stade, ma mère et Charlotte pleuraient à mes côtés et je pris conscience que Peter avait toujours sa main sur ma jambe mais que je ne la sentais pas. Mon cerveau avait bien enregistré la position grâce à ma vue mais je ne ressentais pas le poids de sa paume sur ma peau, ni la pression de ses doigts. Je me redressais à nouveau, avançant mes doigts sur mes jambes, voulant vérifier par moi-même.

-C'est une blague ! Vous vous foutez de moi, c'est ça ! Hein ?

Je pinçai ma peau le plus fort possible mais ne sentis absolument rien. J'avais l'impression que mon corps s'arrêtait au niveau de la taille, comme si je n'avais plus rien après le bassin.

-PUTAIN !

-Calme-toi petit frère. Je te promets que ça va s'arranger.

-Qu'est-ce qui va s'arranger ? De quoi tu parles ?!

Le médecin prit le parti de se placer dans mon champ de vision pour me parler d'une voix que je détestais. Vous savez, la voix calme, qui se veut gentille et attentionnée...

-Monsieur Whitlock, je vais vous expliquer ce qu'il s'est passé. Vous êtes arrivés ici, inconscient. Vous avez deux côtes fêlées mais en dehors de cela tout va bien.

-Vous êtes sûrs ? Comment se fait-il que je ne sente plus mes jambes ?

-Votre moelle épinière s'est retrouvée comprimée par un hématome dû à l'impact avec l'arbre. Nous allons vérifier vos réactions avant tout.

Je savais déjà ce que ça voulait dire. J'avais déjà discuté de ça avec Peter. Un problème au niveau de la moelle épinière signifiait paralysie... Je n'arrivais plus à parler et pour la première fois depuis longtemps, je sentis des larmes couler sur mes joues. Ma famille quitta la pièce et le médecin retira le drap en dégainant une espèce de pointe en métal.

-Nous allons vérifier vos réflexes et vos sensations. Dites-moi ce que vous ressentez.

Dépité, je hochai la tête pour donner mon accord et fus pris d'une vraie crise de larme en me rendant compte que je ne sentais absolument rien jusqu'au haut des cuisses. Je compris avec horreur que j'étais paraplégique à cause de mon déplacement. Peut-être que si j'étais resté près de l'arbre, j'aurais pu rester valide.

-Il se peut que votre moelle soit juste comprimée. Nous devons attendre que votre hématome se résorbe pour voir si vous retrouvez vos sensations. Nous évaluerons vos réflexes dès que vos côtes iront mieux.

Il me laissa là, tout seul, complètement perdu. Ma famille réapparut et je ne pus même pas vraiment leur parler. Mes mains continuaient à pétrir mes cuisses. Je ne voulais pas croire le médecin. Je refusais de finir handicapé. De toute façon, je n'étais pas diminué, ça ne pouvait pas m'arriver à moi.

-Tu sais Bro, je suis sûr que ça va s'arranger. Il faut juste être patient pour que ton corps puisse récupérer.

-Aide-moi à me lever Peter...

-Non, tu ne peux pas.

-Je le ferais avec ou sans toi !

Je me redressai dans le lit, arrachant au passage mes perfusions et mon frère me sauta dessus quand je fis mine de pivoter.

-Tu vas te faire plus de mal qu'autre chose. Arrête Jasper !

-Va te faire foutre Peter ! Il est hors de question que je reste ici, j'ai à faire. Il faut que je retrouve celui qui m'a fait ça !

-Ecoutes-moi, Jazz... Tu ne PEUX pas t'en occuper pour le moment. Tu dois te reposer.

Une infirmière entra au même moment et fronça les sourcils en voyant le bordel que j'avais foutu. La morphine de ma perfusion s'écoulait au sol et du sang tâchait à peu près tout autour de moi.

-Que faites-vous Monsieur Whitlock ?

-Je veux partir tout de suite !

-Ce n'est pas possible. Vous allez vous recoucher. Vous devez vous reposer.

-Je suis assez reposé ! Je dois aller bosser !

Elle approcha de moi avec une gigantesque seringue et jeta un coup d'œil à mon frère qui prit son parti en me coinçant contre lui.

-Mais... Qu'est-ce que tu fous ? Lâche-moi ! Je dois partir.

-Désolé mon frère...

Je sentis la piqure dans le bras et mes yeux se refermèrent d'eux-mêmes en quelques secondes.

En rouvrant les yeux, il faisait nuit dehors et j'étais seul dans la chambre. Je tentai de bouger mais me rendis compte que j'étais maintenu par des bracelets matelassés. Comme pour m'assurer que je n'avais pas rêvé, je pinçai mes jambes et fus atterré de ne rien sentir du tout.

Je passai le restant de la nuit à revivre mon accident, persuadé que j'allais pouvoir reconnaître le visage du chauffard qui m'avait envoyé dans le décor. Malheureusement, je ne voyais que le reflet de mes phares et les gouttes de pluie qui rendaient ses traits complètement flous.

Au bout d'un moment, je me décidai à fixer mes orteils comme si cela pouvait m'aider à les faire bouger. Comme la conclusion d'une mauvaise blague, je me rendis compte que rien ne remuait. J'étais bel et bien paralysé. Je sentis une lame de colère terrasser mes entrailles. J'étais en plein processus du deuil de ma mobilité. J'avais utilisé ces mots plusieurs fois pour parler aux victimes et ça me foutait en rogne de les utiliser pour moi. J'avais rejeté avec vigueur la seule mention de paralysie et maintenant, j'étais en colère. J'en voulais à la terre entière. Au ciel pour la flotte, au chauffard pour sa présence, au médecin pour son incapacité et à mon frère parce qu'il aurait dû me retrouver plus tôt. C'est dans cet état d'esprit que je vis le jour arriver. C'était, pour ne pas changer un jour pluvieux et cela m'énerva encore plus. Même bloqué dans cette chambre, je ne pouvais rien faire d'autre que de regarder la pluie s'abattre sur la fenêtre.

-Bonjour Monsieur Whitlock ! Comment allez-vous ce matin ? Je vous amène votre petit déjeuner.

Je jetai un regard noir à l'infirmière mais gardai les lèvres serrées. Vu qu'ils étaient tous contre moi, je ne voyais pas l'intérêt de leur parler. Je levai mes poignets pour qu'elle comprenne que j'étais attaché et elle s'approcha pour me libérer.

-Nous n'aurons plus besoin de cela maintenant. Voulez-vous que je vous redresse ?

Je n'avais pas pour objectif de participer, ni d'être sympathique, alors je l'ignorai tout simplement, en retournant à la contemplation de la fenêtre. J'entendis son soupir, puis ses pas lors de sa sortie. Je n'avais même pas faim. Je ne m'intéressai donc pas du tout au plateau placé devant moi et refermai les yeux en espérant partir dans mes rêves. C'était maintenant le seul endroit où je pouvais me tenir debout.

-Vous n'aviez pas faim ?

La même infirmière se tenait à côté de moi et fronçait les sourcils en se rendant compte que je n'avais pas mangé une miette de ce qu'elle avait ramené.

-Vous devez manger, si vous voulez vous rétablir.

-Je n'ai pas faim.

J'attrapai le plateau d'une main pour l'envoyer voler dans la chambre. Cette infirmière venait de rejoindre la liste des personnes que je détestais. Elle aussi faisait tout pour m'emmerder, j'étais même sûre que c'était elle qui avait voulu que je sois attaché la veille. Elle eut l'intelligence de ne rien dire et ramassa le plateau avant de sortir. Je voulais juste être seul, qu'on m'oublie. Je voulais que cette douleur disparaisse et surtout je voulais sentir mes jambes à nouveau.

-Bonjour Whitlock.

La voix impérieuse de mon supérieur hiérarchique me fit ouvrir les yeux et je me hâtai de le regarder, voulant le saluer correctement, avant de me rappeler mon immobilité forcée.

-Bonjour mon Commandant.

Il avança vers moi puis s'installa sur une des deux chaises, l'air sévère. Je savais que je devais attendre qu'il me parle et je me sentis anxieux de sa présence. Ce n'était jamais vraiment bon d'être seul dans une pièce avec lui.

-Il semblerait que vous continuiez à faire votre forte tête, même allongé sur un lit d'hôpital...

J'eus juste le temps d'ouvrir la bouche quand il leva la main pour me stopper.

-Je n'ai pas besoin de confirmation de votre part, ni de justification. Ceci est une assertion, je vous connais assez pour ça. Je suis venu vous voir pour prendre de vos nouvelles et également pour prendre votre déposition. Comment allez-vous ?

-D'après le médecin, j'ai deux côtes fêlées et un hématome qui comprime ma moelle épinière. Je ne ressens plus mes jambes...

Parler de ça me mettait en colère mais je tentai de me tempérer devant mon chef.

-J'ai eu un entretien avec votre médecin et il reste persuadé que vous pourrez remarcher bientôt mais vous allez devoir travailler pour ça...

Je ne pus retenir un rire sarcastique. Comment voulait-il que j'arrive à marcher alors que je ne ressentais rien ?

-Je vois bien que vous n'y croyez pas mais je vous assure que c'est possible. Vous souvenez-vous de Bryan ?

Bryan Dales était connu dans notre unité par avoir survécu à un grave accident de la route. Ses jambes avaient été amputées et il avait appris à vivre avec des prothèses. Il ne quittait plus jamais le bureau et gérait l'accueil au poste.

-Je ne veux pas me retrouver coincé derrière un bureau, Chef.

-Alors, il faut vous bouger le cul pour reprendre le dessus ! Il n'y a que comme ça que vous vous en sortirez ! Compris ?

-Oui, Chef !

Je détestai être remis en place comme ça. Heureusement pour moi, personne n'allait être témoin de cela. Mon orgueil était un peu moins malmené. Il décida qu'il avait fait le nécessaire pour me remotiver. Il se releva pour réajuster son uniforme puis alla se poster devant la fenêtre en croisant les mains dans le dos.

-Pouvez-vous me raconter ce qu'il s'est passé ?

-J'avais décidé d'aller passer du temps avec des amis à la Push. L'accident s'est produit lors de mon retour, dimanche en début d'après-midi. Une voiture m'a foncé dessus à proximité de Beaver. J'ai tenté de l'éviter mais n'y suis pas arrivé. Je pense que c'était volontaire.

Il soupira en se détournant puis vint s'asseoir à mes côtés, la mine sombre.

-Avez-vous mémorisé quelques informations concernant la voiture ?

-Oui. C'était une Dodge Chargeur noire avec une plaque de Californie. Je n'ai réussi à lire que la fin, 448. Rien de plus. Le pare-brise était criblé d'impacts et le phare avant gauche ne fonctionnait plus.

-Qu'est-ce qui vous fait dire que c'était volontaire ?

-J'ai tenté de l'éviter à plusieurs reprises et à chaque fois, il braquait son volant pour se réaligner sur moi. De plus, il s'est arrêté au bord de la route, comme pour voir si je bougeais encore avant de repartir. J'ai détecté un accent hispanique lorsqu'il a parlé mais je n'ai pas compris ce qu'il a dit.

-Comment avez-vous réussi à retourner au bord de la route.

-En rampant chef...

-Ecoutes Jasper... Je vais te dire quelque chose et je voudrais que tu le gardes pour toi.

Il était extrêmement rare qu'il s'adresse à moi de cette façon, surtout dans le cadre professionnel. En dehors, nous étions amis mais nous avions décidé de garder le vouvoiement pour le boulot. Après tout, il était mon supérieur et je lui devais le respect.

-Une action a été intentée envers tous ceux qui ont participé à la traque de First Hill. Vous êtes cinq à avoir eu un accident.

Je craignais de connaître la suite. J'étais en train de comprendre qu'on avait voulu m'éliminer parce que j'avais fait mon métier. J'avais maintenant peur pour ma famille.

-Et les autres ?

-Nous en avons perdus deux Jasper... Pour l'instant, personne ne sait que tu t'en es sorti et ta famille a été informée, dans la limite de ce que je pouvais raconter. Ils ne doivent pas parler de toi en dehors de ces murs, même Peter à la caserne.

-Sont-ils en sécurité Alan ?

-Oui, ne t'inquiète pas. Ils sont sous surveillance, jusqu'à ce que le réseau soit tombé. Une opération est en cours. Je te dirais ce qu'il en est dès que possible. Un agent va rester poster devant ta chambre 24 heures sur 24. Maintenant, il te suffit juste de te rétablir...

-Je vais essayer Alan...

-Essayer c'est faire preuve de faiblesse. Tu vas te rétablir, c'est un ordre.

Il avait toujours eu la capacité d'utiliser les bons mots pour motiver ses troupes et en temps normal cela fonctionnait avec moi mais aujourd'hui était un jour différent. J'étais coincé dans un lit suite à l'attaque d'un des membres du cartel que nous cherchions à arrêter.

Le médecin avait été le suivant à venir me voir en me rappelant que je devais manger et me reposer un maximum pour pouvoir récupérer. Il m'avait même assuré que dans plus de 90% des cas, les personnes souffrant de la même pathologie que moi retrouvaient leur mobilité en moins de 6 mois. Il m'avait également expliqué que je commencerais la kiné d'ici quelques jours. En réalité, il voulait déjà voir ce que ça donnerait dès que mon hématome aurait disparu.

Peter fut le suivant à entrer et il avait toujours l'air fatigué. Je me doutais que c'était à cause de moi et je me décidai à lui parler pour lui répéter tout ce qui avait été dit depuis mon réveil. Il m'écouta patiemment et commença à me hurler dessus dès que j'eus fini.

-Maintenant tu vas m'écouter, Jasper. Je ne te rejette pas la faute pour ce qu'il s'est passé mais par contre, je t'en veux de ne pas vouloir essayer de t'en sortir. Je t'ai connu beaucoup plus combatif et cela ne fait que 48 heures que tu as eu ton accident.

-Tu ne sais pas ce que c'est de ne plus sentir ses jambes !

-Arrêtes de faire le con petit frère ! Même si je ne le sais pas, je me doute que ça ne doit pas être facile mais là, tu te comportes comme un gamin capricieux. Il faut que tu dépasses ça pour avancer.

-Je peux savoir pourquoi tu m'engueules ?

-Parce que ton médecin vient de me dire que tu agissais comme un con avec le personnel. Tu as même balancé ton petit déjeuner sur l'infirmière. Depuis quand agis-tu comme ça ? Attends que Maman l'apprenne, elle va venir te botter le cul mon garçon !

-Pour ce que je sens de toute façon...

Les saloperies de larmes qui avaient pris l'habitude d'apparaître se décidèrent à arriver, ce qui déstabilisa complètement mon frère. Je n'étais pas connu pour être un pleurnichard mais je ne savais pas comment gérer tout ça. Il s'approcha de moi et s'installa sur le bord du lit en attrapant ma main.

-Je suis sûr que ça va s'arranger, Bro. Il faut juste être patient et je te promets qu'on sera tous là pour toi. Je te le jure même. Tu n'auras pas vraiment de visite à cause du merdier dont m'a parlé Alan mais je sais qu'ils viendront tous te voir dès qu'ils sauront...

Il sécha mes larmes comme s'il était l'adulte et moi un enfant ayant fait un cauchemar puis s'allongea à mes côtés en me racontant ses dernières interventions. Il m'expliqua aussi qu'il avait posé quelques jours et qu'il allait rester avec moi pour me soutenir. Je savais que c'était surtout pour que je ne balance plus ma nourriture sur les infirmières mais je ne pouvais pas lui en tenir rigueur. Après tout, il faisait tout pour moi...

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Et voilà Jasper est hospitalisé et en mauvais état… C'est qu'il a son petit caractère lol ! Qu'en pensez-vous ? J'attends vos commentaires avec impatience !

A lundi prochain pour la suite ! Passez une bonne semaine.