Blabla de l'auteur :
On arrive sur une partie où j'ai pris le temps de retranscrire la version Sorcière (et j'espère avoir réussi) de quelques petites choses qui existent chez les Moldus. Bonne lecture !
Le rappel habituel : je ne touche aucun revenu sur cette fanfiction, seul Rain est ma création et le reste dépend de J.K. Rowling.
xxxxxxxx
Acte IV : Seul sur scène
Rien dans la chambre qui lui avait été assignée ne laissait présumer qu'il se trouvait dans l'aile psychiatrique de l'hôpital. C'est en tout cas ce que Rain pensa après seulement quelques minutes dans ce qu'il commença à appeler sa "cellule". Une fois qu'il eut dépassé le choc de se retrouver derrière une porte dont il n'avait pas la clef, il commença à explorer les lieux. Et quelle ne fut pas sa surprise de découvrir une rune gravée dans la porte. Il fallait vraiment s'approcher du battant pour la voir, et le jeune homme se sentit obligé de l'effleurer avec la paume de sa main pour vérifier qu'il ne rêvait pas. Quelle ne fut pas sa surprise de sentir comme une brûlure contre sa peau. Il s'éloigna immédiatement du panneau, lui jetant un regard très peu aimable. Bien que n'ayant jamais étudié les runes, les faits étaient là : cette inscription était de toute évidence destinée à brider la magie du sorcier occupant les lieux. Quand bien même il était dépourvu de baguette, il supposa - à raison - que les responsables du service préféraient s'assurer que leurs patients ne risquaient pas d'utiliser leur magie de manière instinctive. En effet, il arrivait que des sorciers adultes utilisent de la magie accidentelle lorsqu'ils étaient acculés.
"Mieux vaut vivre entouré de Moldus qu'être seul au milieu des Sorciers" disait un dicton bien connu de la communauté magique, et détesté par les conservateurs et autres radicaux. Rain songeait sans arrêt à cette phrase depuis qu'il avait eu l'autorisation de quitter sa chambre - de quatorze à dix-sept heures - pour se rendre à la cafétéria ou dans la salle de détente. L'annonce de ces nouvelles permissions l'avait réjoui, avant qu'il ne réalise qu'il n'était pas le seul à en bénéficier. Ainsi il évita de s'attarder dans les lieux les premiers temps, se contentant de prendre un jus de citrouille et de l'emporter dans sa chambre pour le boire petit à petit en fixant le mur vert pâle face à son lit. Ironiquement, le service semblait doté d'un sens de l'esthétique car la couverture et les linges fournis étaient tous de la même teinte.
Le temps finit par être long. S'il avait passé le plus clair de son temps à dormir les jours suivants son admission, il était maintenant habitué au tempo de l'unité de soins. Réveil, douche, repas accompagné des potions prescrites, entretiens avec la psychomage qui le suivait. Rain avait tenté de tout coeur de la détester, mais ses efforts furent vains. Malgré la frustration qu'il ressentait à propos de cette hospitalisation sous contrainte, il devait reconnaître que cette médicomage spécialisée dans les sciences de l'esprit ne lui souhaitait aucun mal. Il appréciait sa franchise, bien qu'il sorte souvent de leurs rencontres avec la tête en vrac.
Lors de leur deuxième entrevue, il était sorti tellement bouleversé que ses pouvoirs avaient explosé devant la porte du bureau. C'est ainsi qu'il avait découvert qu'en dehors des chambres, la magie circulait bien dans le service. Ce n'était cependant pas un grand risque pris par les responsables, puisqu'aucun endroit n'échappait aux yeux des employés, bien que ceux-ci restent discrets. On pouvait cependant toujours compter sur eux pour s'enquérir régulièrement de l'état des patients dont ils étaient responsables.
Le traitement pour soigner sa dépression commençait à atteindre son pic d'efficacité, et il avait commencé l'Occlumancie pour l'aider à surmonter son stress post-traumatique. Cela prenait du temps et demandait une implication épuisante que Rain avait pensé ne pas pouvoir supporter au départ. Il se sentait si mal après la première cession qu'il avait envisagé de refuser de poursuivre. Il avait fallu l'intervention de la psychomage pour le convaincre de poursuivre avant de faire son choix. L'apparition des premières améliorations le firent accepter cette thérapie.
C'est ainsi qu'il retrouvait un spécialiste de l'Occlumancie une à deux fois par semaine pour apprendre à rendre une certaine cohérence à ses idées et souvenirs. L'homme avait passé avec Rain un accord de confidentialité proche du serment inviolable, garantissant à son patient qu'il ne révélerait rien de ce qu'il apprenait dans son esprit, excepté au personnel soignant qui devait être informé de l'avancée du processus pour juger de son état.
xxxxxxxx
Blabla de l'auteur :
Et bien voilà voilà... Je n'ai pas envie de relever grand chose, je pense que cet acte se suffit à lui-même.
Finalement je poste tous les chapitres jusqu'à la fin d'un coup, cela m'évitera d'oublier de poster (ce que j'ai encore fait). Désolé (enfin bon j'ai genre 1 lecteur donc c'est pas si grave aha)