Bienvenue à vous tous pour ce nouveau chapitre.
Merci à vous toutes et tous d'être présent pour me soutenir
Réponse aux reviews
Petite Licorne arc en ciel : Bienvenue à bord j'espére que tu va adorer la suite, merci de ta review
Lesaccrosdelamerceri : Merci de ta fidélité et effectivement la petite famille va rester à l'abri (pour l'instant)
Maericy : Content que tu sois toujours là et content que tu aimes Cécile qui sera un perso récurrent
Zeugma412 : Merci je suis content que tu aimes ses personnages sorties tout droit de mon cerveau
Brodie Bray : Merci pour ton avis et pour l'instant j'ai déjà quelques idées de couples pour les jumeaux mais rien de concret pour l'instant
Miss MPREG : Toujours fidéle au poste, et pour l'école de Cécile, c'est une création original car j'ai toujours trouvé bizarre qu'il n'y est qu'une école de magie par pays.
Adenoide : Heureux de ta fidélité et non Harry n'a pas de marque mais tu saura pourquoi Dumbledore le veut
Chapitre 3 Un monsieur important
Où on voit que son métier peut permettre de faire le bien autour de soit
1er juillet 1992
Saint Floure sur Aude
Severus Le Prince avait vraiment tout pour être heureux. Il était marié à la plus belle femme du monde (c'était aussi l'avis de pas mal de gens du village) Il avait des enfants sages et bien portant. Il était entouré par une famille aimante, et en plus de ça, sa sœur Cécile partageait sa passion pour les potions.
Et depuis qu'il était arrivé en France. Severus, s'était donné comme objectif de faire fructifier les avoirs de sa famille. Ainsi lui et Lily s'étaient rendu le mois précédant en Andorre, à l'invitation du directeur du laboratoire Biraf, dont la famille Le Prince était actionnaire.
Cette visite avait permis à Severus de découvrir le potentiel de cette entreprise, qui travaillait avec des ingrédients rares qu'on ne trouvait que dans les Pyrénées, et qui était sous contrat avec de nombreuses officines en France et en Espagne. Mais surtout, ce laboratoire était content d'avoir un maître de potion comme actionnaire, un tellement bon, que Severus s'était vu proposer un contrat de potionniste qu'il accepta volontiers.
Quant à l'autre entreprise où la famille Le Prince était actionnaire, à savoir le groupe de presse Europresse, Severus fut surpris d'apprendre qu'elle possèdait aussi des titres de presse non magique (apparemment le terme « moldu » n'a pas franchi la Manche)
Mais ce jour-là, l'ambiance n'était pas la même. La famille Le Prince avait toujours des nouvelles d'Angleterre grâce aux lettres envoyées par Lucius et Narcissa. Mais ce jour-là, ils avaient joint un exemplaire de la Gazette du Sorcier. Et pour cause, à la une du journal, Dumbledore accusait ouvertement certaines familles de pactiser avec ce qu'il appelait « les forces du mal » en particulier les Prince et les Lestrange. Selon le directeur de Poudlard, le couple Prince se serait rendu coupable de crimes divers, et qu'il transmettait une mauvaise éducation à leurs enfants.
Face à ce tissu de mensonges, Severus dut se faire violence pour garder son calme. Alors qu'à contrario, il fallut toute la force de Severus, de Cécile et d'Eileen pour calmer Lily. La rousse avait laissé sa magie lui échapper, lorsqu'elle avait lu un passage dans lequel Dumbledore sous-entendait que la rousse était responsable de la mort de ses parents.
« Je vais tuer cette enfoiré » hurla elle
« Calme toi Lily, on s'en occupera promis » dit Severus
La rousse finit par se calmer, tandis que Jacques ramassa le journal et regarda la photo de Dumbledore en reniflant de dédain.
« Ecoute Lily, tous vos trucs je n'y connais pas grand-chose. Mais je n'aime pas te voir dans cet état. Alors je sais comment te calmer.
Il attrapa alors une paire de ciseaux, découpa la photo de Dumbledore, et demanda à Lily de le suivre.
Jacques connaissait la vraie nature de Lily, en fait, la première fois qu'il avait rencontré Eileen, il avait senti qu'elle était différente. Michel, ne pouvant rien cacher à son meilleur ami, avait avoué la vérité à lui ainsi qu'à Roseline et Marie. Celle-ci avait toujours été passionnée par les histoires de magie et avait bien accueilli Eileen puis Severus.
Lily passa toute l'après-midi, dans l'arrière-salle du relais, louant le « remède de Jacques » Celui-ci avait scotché la photo du vieux citronné au centre d'une cible et le but du jeu était de lançer des fléchettes sur Dumbledore. Et sûrement beaucoup de sorciers aimeraient jouer avec Lily.
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En revanche au niveau diplomatique, il n'y avait nul besoin de fléchettes. L'interview de Dumbledore avait encore secoué les relations franco-britanniques, qui étaient déjà tendues. Ainsi l'ambassadeur de Grande Bretagne à Paris, fut convoqué par le ministère des affaires étrangères. Celui-ci était dirigé depuis presque quinze ans par Jean-Albert de Bilemont. Issue d'une vieille famille de sorciers savoyards, qui avait toujours servi l'empire. Ayant connu la guerre, celle qui avait permis à Grindelwald de semer la mort sur l'ensemble de l'Europe. Il avait choisi la voie de la diplomatie. Après avoir servi comme consul puis ambassadeur, l'empereur Napoléon V tout juste sacré, l'avait choisi pour diriger les relations extérieures de son empire. Ce qu'il faisait depuis toutes ces années avec un talent reconnu par tous.
C'est dire que lorsque Richard Eaton, l'ambassadeur britannique prit place face à lui, ce dernier ne semblait pas à l'aise.
« Allons Lord Eaton, détendez-vous. Nous sommes entre gens courtois » dit le ministre, avant de sortir « l'objet du délit » de son tiroir.
« Vous vous doutez de la raison de votre venu ici ? »
« Il s'agit de cet article dans la gazette ? » répondit l'ambassadeur
« Celui-là même. Oui voyez-vous, le gouvernement a été assez courroucé que monsieur Dumbledore se permette d'attaquer deux membres de la chambre des pairs. Ce, sans apporter la moindre preuve. » dit Mr de Bilemont en conversant le langage feutré qui était le sien. »
« Nous savons que Severus Rogue… »
« Hum hum » interrompit le ministre
« Pardon ? » demanda l'ambassadeur
« Je vous prierais de faire preuve de respect, lorsque vous parlez du seigneur Severus Le Prince » corrigea le ministre
Eaton masqua sa contrariété et reprit : « Je disais que savons que le seigneur Le Prince et son épouse appartenaient à une organisation terroriste qui s'est rendu coupable de nombreux crimes. Je ne pense pas que le peuple français et son empereur aimeraient que des extrémistes étrangers se cachent dans le pays. »
« Mais voyez-vous, ce qui courrouce le plus sa majesté. C'est qu'un homme, n'appartenant même pas à un gouvernement, se permet d'accuser un seigneur d'une famille noble. Ce, sans apporter la moindre preuve. »
Mr de Bilemont se leva et observa la Seine par la fenêtre. « De plus, le seigneur Le Prince a été naturalisé français, il n'a donc pas à se soumettre à votre justice. Si vous avez des preuves, alors je vous serai gré de les transmettre au ministère de la Justice. »
« Mais dites-moi, Monsieur le Ministre. Que feriez-vous si demain, des terroristes français commettaient des massacres à Paris. Et qu'ils aillent ensuite se réfugier à Londres. Et que le gouvernement que je représente refuse de vous les livrer ? Que feriez-vous ? »
Le ministre se retourna vers son interlocuteur, passant la main sur l'énorme globe terrestre qui trônait dans la pièce.
« J'ai une autre question pour vous, monsieur l'ambassadeur du Royaume-Uni. Savez vous pourquoi notre pays est en paix depuis plus de cinquante ans, et que aucun mouvement radical n'y a vue le jour ? »
Eaton ne sut répondre. Le ministre reprit « Car depuis des siècles mon peuple respecte la magie, elle est notre mère à tous. Ce que vous appelez magie noire, nous appelons ça de la magie du sang, de la magie élémentaire. Ce que vous appelez des traditions obsolètes, nous les appelons des célébrations à la magie. Et ceux que vous appelez des terroristes ne sont que des gens qui ne veulent pas voir leur tradition disparaitre. »
A la fin de l'entretien, alors que l'ambassadeur Eaton s'apprêta à quitter le bureau, Monsieur le Ministre lança un dernier mot.
« Bien entendu vous serez aimable de transmettre à votre gouvernement, que toute tentative d'enlèvement ou d'attaque physique envers un quelconque membre ou entourage de la famille Le Prince. Sera considéré comme un acte de guerre envers l'empire magique de France. »
Eaton sembla pâlir mais conserva sa prestance en rejoignant sa chancellerie.
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Le lendemain
Laboratoire Biraf, Escaldes, Principauté d'Andorre
Severus sortit de la cheminée du laboratoire. Celui-ci était situé au-dessus de la ville d'Escaldes. Ce qui permettait au personnel du laboratoire de profiter d'un superbe panorama sur la vallée.
Severus retrouva son collègue, Jorge Puyol. Celui-ci venait de mettre la touche finale à une potion basée sur des pierres de lune.
« Bien le bonjour Severus » lui lança Jorge. « Je constate que vous êtes de nouveau accompagné »
Effectivement depuis le début des vacances, Cécile voulait découvrir ce laboratoire et celle-ci avait l'impression d'être au paradis. Mais en tant que grand frère raisonnable, Severus faisait tous pour garder sa sœur éloignée des produits dangereux.
« Sev, je ne suis plus une enfant » gémit Cécile
« Je sais, mais tant que tu n'auras pas ton diplôme de potionniste, tu ne touches à rien. »
Cécile se contenta de tirer la langue à son frère. Soudain, la porte s'ouvrit, et la secrétaire annonça « Monsieur Puyol, le seigneur Delacour est présent, il souhaite vous parler. »
Jorge lâcha son éprouvette et baissa le feu sous sa préparation. « Severus, venez donc je vais vous présenter. »
Les deux hommes se dirigèrent vers le hall, où les attendait un homme d'une trentaine d'années au cheveux châtain clair et à l'allure nobles.
« Seigneur Alain Delacour, content de vous revoir » dit Jorge
« Le plaisir est partagé » répondit le noble
« Permettez-moi de vous présenter l'un de nos nouveaux potionnistes. Le seigneur Severus Le Prince »
« Enchanté de vous rencontrer, j'ai beaucoup entendu parler de vous » dit Delacour en serrant la main de Severus
« Pareillement, même si nous n'avons pas encore eu l'occasion de nous croiser à la chambre des pairs » En effet Severus et Lily n'investiraient leur sièges qu'au début de la prochaine sécession en Septembre.
Une fois installé dans le bureau de Jorge, Alain Delacour exposa la raison de sa venue
« J'aurai besoin d'une nouvelle fiole de potion pour ma fille. Son héritage vélane se manifeste de plus en plus. »
Severus apprit qu'Alain Delacour était père d'une fille de six ans prénommé Fleur. Et qu'ayant du sang vélane par sa mère, la fillette avait tendance à faire de multiples crises.
« Je peux vous en fournir de nouvelles » dit Jorge « Mais cela risque de créer une sensation de dépendance. Vous savez que le mélange entre la sève de pin et la poudre de calcaire peut être mauvais à long terme »
« Mais comment peut-on faire pour la calmer ? » répondit Delacour
« Je crois que l'on peut combiner d'autres ingrédients pour réduire les effets néfastes. » dit Severus
« Mais j'en ai essayé beaucoup » dit Jorge « J'ai peur que certaines interactions soient mortelles. »
« Excusez-moi. Vous avez essayé l'extrait de violette ? »
Tous se retournèrent vers Cécile qui se tenait dans l'embrassure de la porte
« De quoi parles-tu ? » demanda Severus
« Pendant un de mes cours de potions cette année, on nous a expliqués que la violette permettait d'annuler l'effets addictif de certaines potions et d'en augmenter la capacité magique. »
Les trois hommes furent étonnés par les connaissances de la jeune fille. Alain Delacour dit alors
« Vous êtes une futur grande potionniste, mademoiselle. »
« Je vous présente ma sœur Cécile » dit Severus
« Vous êtes à Beauxbatons ? »
« Non, j'ai terminé ma quatrième année à l'école Maroublis. » répondit Cécile
« Ah très bien. Est-ce que le professeur Carrère est toujours en charge des potions ? »
« Oui toujours. »
Jorge et Severus se dirigèrent alors vers le laboratoire et décidèrent de suivre ce conseil. Quelques heures après, la potion fut prête.
Mr Delacour invita les deux potionnistes à le suivre. Ainsi que Cécile qui avait insisté, mais que Severus tenait à ne pas laisser seule.
Sortant de la cheminée, ils arrivèrent dans le hall d'un vaste manoir. Face à eux, se trouvait une grande femme blonde à la beauté presque divine. Il s'agissait d'Apolline Delacour.
« Alain, tu as la potion ? Fleur ne se sent vraiment pas bien »
« Oui ma chérie. » dit le maître des lieux avant de présenter les nouveaux venus. Ils furent alors dirigés vers une chambre. Là, se trouvait une fillette aux cheveux blonds et aux yeux bleus. L'atmosphère dans la chambre était étouffante, malgré le fait qu'on était en juillet, cela était dû aux pouvoirs vélane. La petite fille semblait très agitée.
« Fleur ça va aller, ma chérie. On va te soigner »
La fillette était brûlante et trop agitée, Cécile s'approcha alors de Fleur.
« Allez, ça va aller. Cette potion va te faire du bien. C'est mon frère qui l'a préparé. »
La fillette cessa de trembler, et ouvrit grand ses yeux.
« Comment tu t'appelles ? »
« Cécile, et toi ? »
« Je m'appelle Fleur. C'est ma maman qui a choisit mon prénom »
« Qu'est-ce qui t'arrive ? »
« Mes parents, disent que ce sont mes pouvoirs vélane. Mes parents me disent que c'est précoce. Je ne sais pas ce que ça veut dire. »
« Ca veut dire que ça arrive plus vite que prévu. Il faut que tu prennes cette potion. »
« Mais elles ne me font rien. Et en plus, elles ne sont pas bonnes. »
« C'est mon grand frère Severus qui l'a fait. Il est très fort pour les potions. »
« Je la prends, mais que si tu restes avec moi. Elle peut rester avec moi, s'il te plaît papa ? »
« Prends juste une gorgée de la potion. Et elle pourra passer l'après-midi ici. »
La petite Fleur, prit une gorgée de la potion, et ses tremblements se calmèrent. Elle finit par s'endormir. Tandis que Cécile resta au chevet de Fleur. Monsieur Delacourt invita les deux savants à le rejoindre dans le salon. Apercevant le paysage par la fenêtre, Severus vit alors un lac et une forêt de sapins.
« Nous sommes ici dans la forêt de Lavaux dans le Limousin. Sur le domaine ancestral des Delacour. »
Pendant le reste de l'après-midi, Severus et Jorge discutèrent avec le maître des lieux et son épouse. Ce dernier donna quelques conseils à Severus sur l'attitude à avoir à la chambre des pairs.
A la fin de la journée, Cécile fit la promesse à Fleur de lui écrire régulièrement et de lui raconter ses cours à l'école.
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12 juillet 1992
Saint Floure sur Aude
Durant la suite de l'été, Severus fut très occupé. En effet, lui et Lily étaient en train de réaliser leur rêve. Avoir leur propre maison.
Au milieu d'un champ, derrière le parking du relais, se trouvait une vieille maison en pierre. A l'origine, Severus avait eu l'intention de la rénover, pour en faire une maison de vacances. Mais maintenant, leur vie était en France, il voulait en faire une maison où ses enfants soient heureux.
Evidemment, les sorciers disposaient de nombreux sortilèges, pour protéger et camoufler leur demeure. Mais pour ce qui concernait le gros œuvre, il fallait utiliser les méthodes traditionnelles. Heureusement pour les deux sorciers, Jacques et Michel étaient rompues à l'usage de la bétonnière ou à la pose de tuiles.
Toute le monde participait à ce joyeux chantier, même les jumeaux voulaient aider à leur petite échelle. Severus reçut ce jour là une lettre d'Alain Delacour, lui disant que Fleur allait beaucoup mieux.
Grace à cela, les liens d'amitié entre les familles Le Prince et Delacour se renouèrent après quatre siècles d'interruption.
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Pendant ce temps à Poudlard
Dumbledore venait de lire le rapport fait par l'ambassadeur Eaton. Cela le contrariait beaucoup.
Depuis qu'il avait entendu la prophétie disant qu'un enfant né à la fin du mois de juillet devait vaincre le seigneur des ténèbres. A l'origine, il pensait qu'il s'agissait du jeune Londubat. Mais il ne s'attendait pas à ce qu'il s'agisse du jeune Harry Prince. Mais si le seigneur des ténèbres avait disparu, la victoire était incomplète, car le « garçon qui a survécu » a disparu avec sa famille. Pour le directeur de Poudlard, il lui fallait avoir le garçon, pour en faire le symbole « du plus grand bien ».
Mais les paroles du ministre français plongeaient Dumbledore dans la circonspection. Il avait beau être le vainqueur de Grindelwald, il savait que son image publique serait écornée s'il provoquait une guerre contre la France.
« Je n'arrive pas à croire que ce graisseux soit un seigneur » s'écria James Potter, qui se trouvait dans le bureau du directeur de Poudlard. Son visage était toujours recouvert de bandages. »
« Je comprends ton amertume James. Mais pour l'instant, nous ne pouvons rien faire. »
« Et bien, j'irais moi-même. Je trouverais ce gamin. Et je réglerai définitivement son compte à Servilus. »
Dumbledore haussa le ton. « Comment comptes-tu entrer en France ? Comment comptes-tu ramener le garçon ? De plus, dois-je te rappeler comment les français traitent leur prisonnier de guerre ? »
Potter se calma, il n'avait aucune envie de finir sur un bûcher.
Mais puisque le jeune semblait prêt à en découdre, autant utiliser son énergie.
« En revanche, pourrais-tu contacter Sirius. Je crois qu'il est temps de faire le ménage dans la famille Black. »
Des amis de nos héros sont en danger et on en saura plus dans le prochain chapitre intitulé "Le rassemblement des corbeaux"
J'espère que ça vous plais toujours laisse votre avis si le cœur vous en dit
Tchao à plus
