Tout d'abord, mille excuses pour cette attente si looooongue entre le dernier chapitre et celui-là T^T

Comment vous dire que ma vie en un an a été suffisamment riche pour que je n'ai même plus le temps d'écrire... Mais nevermind because : Little is back !

J'avoue être un peu rouillée au niveau de l'écriture, et comme j'ai déjà abusé de votre patience, est-ce que je peux abuser aussi de votre indulgence ...? (Non...?)

M'enfin, sans plus attendre, la suite des aventures de notre Bakugo national !

Disclaimer : tout appartient à Kōhei Horikoshi sauf Haru ^^

Rating : Eeeeeeeeet T, comme d'hab :')

PS : J'ai écrit ce chapitre sur "Selfish love" de DJ Snake et Selena Gomez, c'est pour vous dire la fraicheur du chapitre... (Nope, par contre aucun lien entre les paroles/le thème de la chanson et le chapitre :'))


Katsuki s'était retourné de façon à pouvoir protéger le bébé. Son dos le faisait atrocement souffrir puisque c'est cette partie du corps qui avait tout pris. Le moindre mouvement lui faisait serrer les dents un peu plus fort. Il lâcha un juron en se relevant. Il chercha la brune du regard, Haru hurlant à la mort dans ses bras. Si Haru n'était pas blessé, la brune était à un mètre d'eux et se tenait la tête de ses deux mains, une grimace de douleur sur le visage. Du sang coulait de son arcade sourcilière et son pantalon était déchiré de part et d'autre.

Le blond regarda autour de lui. La salle commune avait été ravagée. La partie cuisine n'existait tout simplement plus, ensevelie sous un tas de gravats et de bouts de murs, et les baies vitrées étaient toutes brisées. Les autres élèves s'évertuaient à chercher s'il y avait des blessés et essayaient désespérément de comprendre ce qu'il venait de se passer. C'était pourtant évidant, putain. Des vilains avaient réussi à pénétrer dans l'enceinte de l'école et s'ils étaient venus frapper à leur porte, il y avait de grande chance pour que ce soit pour finir leur mission : récupérer Haru.

Sans ménagement, il prit Uraraka par le bras et la força à se lever. Il vit tout de suite que le choc qu'elle avait reçu à la tête l'étourdissait. Tant pis, c'était pas le moment. Il lui fourra le bébé dans les bras.

- Tu le gardes et tu vas le mettre en sécurité ! Maintenant !

- Mais …, protesta-t-elle.

- Bordel, discute pas ! Tu y vas ! Casse-toi !

Un coup d'œil de la brune derrière l'épaule de Katsuki lui permit de comprendre. Elle hocha la tête et se dirigea vers les chambres d'un pas vif. Le blond la voyait au loin de tenter de calmer Haru qui était toujours aussi agité.

Une deuxième explosion retentit. Deux ombres étaient là. Et Katsuki eut un rictus : il allait enfin pouvoir casser du connard. Les deux ombres s'avancèrent au milieu du nuage de poussière et Kastuki put enfin les voir clairement. Visiblement Mère Nature avait une règle d'or : tout ce qui était méchant était forcément laid. Leur visage était difforme. Le premier était petit, avait des cheveux rouges en pics sur sa tête et un style de yakuza des bas quartiers. L'autre était grand et vert. De partout. Vêtements inclus. Et semblait avoir une hygiène si douteuse que Katsuki avait la nausée rien qu'en le regardant. Il prit de l'élan et s'élança à l'aide de ses explosions jusqu'aux vilains.

- Dégagez les loosers, j'ai des comptes à régler avec ces enfoirés !, hurla-t-il aux élèves qui se trouvaient sur son chemin.

Les autres se poussèrent rapidement et il envoya une droite explosive au premier mec qu'il vit. Katsuki fronça les sourcils. L'attaque avait à peine égratigné le gars. Il le vit lever la main et lui envoyer des explosions dans la gueule. Katsuki recula sous la surprise.

- T'as un alter similaire au mien, hein ? dit Katsuki. Mauvaise nouvelle pour toi, c'est que des feux d'artifice, ce que tu fais. Des petites merdes de rien du tout. Et moi, les allumettes, je les brise.

- C'est marrant à entendre de la part d'un gamin qui m'a à peine chatouillé, se moqua le vilain.

- T'inquiète, je vais te montrer comment tu vas crever.

Le rouge claqua des doigts et le géant vert ouvrit sa bouche. Une épaisse fumée s'en échappa, emplissant l'air d'une odeur nauséabonde. Katsuki sentit sa gorge le brûler instantanément. L'air était sans doute empoisonné. Le blond mit le haut de son t-shirt sur son nez pour filtrer un minimum l'air. Il entendait les autres élèves se parler les uns les autres et apparemment si certains faisaient tout pour que le bâtiment ne s'écroule pas, d'autres se tenaient à côté de lui, prêts à en découdre.

- Bakugo ! Attrape !

Kirishima lui envoya un masque à gaz intégral, fabriqué par Yaoyorozu qui faisait ce qu'elle pouvait pour en donner le plus vite possible à tout le monde. Katsuki ne se fit pas prier pour l'enfiler. L'air était devenu irrespirable et saturé en gaz.

- Oh, regardez-moi ça, comme ils sont mignons ! Vous avez l'air encore plus débiles comme ça. Bon, et sans déconner, il est où le bébé ? Donnez-le-nous gentiment et on promet de s'en aller tout de suite.

- Y'a pas de bébé ici, espèce de connard. Et la seule chose que je vais te donner, c'est mon poing dans la gueule, menaça Katsuki, les paumes de la main le démangeant.

- J'ai horreur des négociations. Soit tout le monde s'en sort, soit personne. Vous ne voulez pas nous donner le bébé ? C'est d'accord.

Le vilain eut un sourire victorieux et claqua une nouvelle fois des doigts. Quelques étincelles en jaillirent. Et avant que Katsuki ne comprenne ce qu'il se passait, la brume verte explosait sous ses yeux. Il entendit le bâtiment s'effondrer, certains de la classe hurler, puis plus rien.


Quand Katsuki revint à lui, il était couché sur quelque chose de confortable et moelleux. L'endroit était chaud, presque assommant, et lui donnait envie de se rendormir. Un mal de tête le prit si violement qu'il eut l'impression que son cerveau allait exploser. Il ouvrit néanmoins doucement les yeux mais les referma aussitôt devant la lumière éblouissante qui emplissait la pièce. Katsuki fronça les sourcils. Au fur et à mesure, il se rendit compte que tout son corps lui faisait atrocement mal. Il n'était pourtant pas du genre à s'écouter mais un camion lui aurait roulé dessus, ça aurait été pareil. Qu'il se fasse écraser par quelque chose… L'internat ! Les vilains ! Oh les bâtards. Ils avaient tout fait sauter. Les autres élèves devaient être dans un état similaire au sien. Et Haru … il espérait, même s'il ne le dirait jamais à voix haute, que le bébé n'avait rien. Qu'Uraraka avait pu le protéger comme il lui avait demandé.

Katsuki entendit une porte s'ouvrir. Vu le dernier souvenir qu'il avait et l'atmosphère du lieu où il était, il avait forcément atterri à l'hôpital de la ville.

- Oh, les gars, il doit dormir encore, il gueule pas…

- En même temps, t'as vu la taille du mur qu'il s'est pris sur la tête ? Nous, on a pu s'en sortir vu qu'on était à côté des fenêtres. Lui, il s'est carrément pris tout le plafond.

Une minute de paix. Visiblement, c'était trop compliqué. Katsuki ouvrit grand les yeux et se redressa.

- Mais vous pouvez pas fermer vos gueules, putain ? Surtout que j'ai été le seul à avoir eu les couilles de rester en face des vilains, alors si le menu fretin pouvait me foutre la paix, ça serait royal.

Kirishima, Ashido, Kaminari et Sero étaient devant lui, l'air surpris. Ils avaient tous des bandages à différents endroits du corps et des bleus apparents, sauf Kirishima qui avait dû se protéger avec son alter.

- Ah bah il a l'air en forme ! Ça fait plaisir de te voir comme ça, mec, lui sourit le rouge. T'es dans le coltar depuis hier. On commençait à s'inquiéter.

Depuis hier ? Comment ça depuis hier ? Oh putain.

Katsuki remarqua la perfusion, arracha l'aiguille enfoncée dans son bras et sortit du lit.

- Putain ça va faire deux jours que je suis comme ça et y a personne pour me réveiller. Ils sont où les vilains maintenant ?! Faut que j'aille les éclater. S'ils croient qu'ils peuvent me la mettre à l'envers avec leur coup en fourbe, ils vont crever dans les règles de l'art, ces connards. Bon, alors ils sont où ?!, cria Katsuki en sortant de sa chambre. Non mais sans déconner. Le maitre des explosions, c'est moi. S'ils pensent pouvoir me dépasser… Et qu'ils aillent se la foutre au cul leur fumée de merde là !

Ça le gonflait au plus au point. Deux infirmières lui coururent après pour le faire taire et le remettre dans sa chambre mais il les envoya chier. Y avait deux vilains qui s'en étaient pris à l'internat, à Haru et en plus qui n'avaient même pas le courage de se battre comme des vrais hommes, qui courraient tranquillement dans la nature. Fallait qu'il les retrouve.

Katsuki se retrouva dans le hall. La quasi-totalité de la classe était là avec M. Aizawa. Tout le monde était prêt à se jeter à sa gorge mais il s'en foutait. Au loin, il vit Haru dans les bras d'Uraraka. Le petit pleurait toutes les larmes de son corps et hurlait à la mort. Le blond s'avança vers le bébé pour le prendre dans ses bras et ce dernier se calma instantanément. Et dans un sens, lui aussi. Au moins les deux connards n'avaient pas réussi à l'avoir.

Kirishima et les autres (qu'il avait magnifiquement planté dans la chambre, accessoirement), les rejoignirent.

- Bon, maintenant que tout le monde est là, j'en profite pour vous dire que le professeur Cementos a fini de reconstruire l'internat. Vous allez pouvoir y retourner dès ce soir. Il n'y a juste que vos affaires personnelles qui n'y sont plus. Et…

- Et les deux-là, ils sont passés où ?, coupa Katsuki.

- On ne te l'a pas dit ? Les profs sur place et moi-même les avons maitrisés juste après l'explosion et remis à la police. Ils sont en détention actuellement.

Le médecin avait donné son autorisation pour sa sortie dans l'après-midi. Katsuki avait filé à l'agence de FatGum pour connaitre la fin de l'histoire. De ce qu'il avait compris, les vilains avaient parlé. Il était donc assis à côté de Kirishima qui avait tenu à l'accompagner, et FatGum dans le bureau de ce dernier. Il lui avait même demandé de prendre Haru avec lui.

- Bon, Bakugo, content de te voir sur tes deux jambes et en pleine forme !, lui lança FatGum.

- Ouais, ouais. C'est quoi la fin de cette foutue histoire du coup ? Je commence à en avoir ma claque, répondit Bakugo qui prit les mains de Haru pour l'empêcher de rejouer avec ses piercings.

- Eh bien, quand ils ont fait exploser l'internat, les héros professionnels sur place les ont encerclés et ont pu les maitriser. La police les a fait parler. Ils voulaient absolument récupérer Haru. Le plan s'était de tout faire sauter et ensuite prendre le petit avec eux. Avec tout le monde à terre, c'était plus simple pour eux. Mais bon, faut avouer que c'était pas les vilains les plus futés que j'ai rencontrés, raconta FatGum. En rentrant dans une école de héros, ils ont pas réfléchi au fait qu'ils allaient se faire prendre. Du coup, on a pu faire quelques recherches plus poussées sur Haru aussi, pendant qu'il était avec toi. On sait pourquoi ils en avaient après lui alors que ce n'est qu'un bébé.

- Et donc la raison ?, s'impatienta Katsuki.

- Ses origines. Ses parents sont décédés, d'où sa présence en orphelinat, et l'un d'eux avait un alter plutôt pratique. Dans le genre de celui de Recovery Girl, un alter de soin. D'après nos recherches, Haru aurait la capacité de soigner n'importe qui juste en touchant la personne. On ne sait pas encore la limite de ce qu'il peut soigner ou non, évidemment. Mais le but des vilains était de l'élever au sein de l'Alliance des Vilains et de servir d'infirmière. Histoire d'avoir des soldats en constante santé sans avoir de problème de recrutement et du nombre de membres. Un peu plus et ils auraient vraiment eu un allié puissant.

- Et comment vous pouvez être sûrs qu'il a un alter ? On sait bien aujourd'hui qu'il suffit pas d'être né dans une famille à alter pour en avoir un.

- Tout simplement parce que les radios ont montré qu'il ne possède qu'une seule articulation à l'orteil, comme tous ceux qui ont un alter. Et de toute façon, on ne se pose plus trop de question depuis qu'on est venu te voir hier à l'hôpital avec lui. Il voulait absolument te toucher donc on l'a approché. Crois-moi que tu étais dans un état déplorable, avec séquelles cérébrales. Haru t'a touché et tout a disparu. Je ne pense pas qu'il puisse encore activer son alter à volonté ou à chaque fois qu'il touche quelqu'un mais ces quelques jours passés à l'académie l'ont fait s'attacher à toi. Suffisamment pour qu'il ait instinctivement envie de te soigner. A bientôt un an, c'est spectaculaire.

Kastuki cligna plusieurs fois des yeux. S'il avait bien compris, il devait la vie au morpion qui était dans ses bras. Sauvé par un bébé… Fait chier. Alors que lui n'avait pas pu le sauver comme il l'aurait voulu.

- Du coup, Bakugo. Maintenant que nous savons tout ça et l'importance de son alter, il va rester sous surveillance et protection de héros professionnels. Tu vas enfin être libre et ne plus avoir à t'en occuper. T'es content, hein ?

Katsuki n'était pas content du tout. Qu'on lui enlève Haru comme ça le faisait carrément chier même.


Le chapitre suivant est déjà en cours d'écriture, normalement, il devrait mettre moins d'un an à sortir x)

Zoubi~~