*Point de vue Livai*
Ce môme était en train de se déhancher actuellement sous les yeux de tout le monde. Sous cet angle, je ne peux nier son charisme bien présent et attirant. Il ne montre aucune once d'hésitation et chaque mouvement, chaque geste est fait avec assurance, ce qui le rend un peu plus crédible. Je ne saurai expliquer mais je pourrais partir boire un verre de vodka avec les trois, enfin les deux autres, vue que Mike est parti sauter la chaudasse dans sa loge, pourtant je ne bouge pas. J'admire la prestation de ce gamin qui est plutôt bon dans ce domaine, même très bon.
Il se frotte contre cette même barre avec sensualité, mais contrairement à cette Emery, Erio est plus sauvage, ce qui a l'aire d'exciter pas mal de monde. Il s'y prend très bien, ses gestes sont fluides et il sait exactement quoi faire après un mouvement. Ils se succèdent sans arrêt. Ce petit con sait s'y prendre.
-Ah ouais ! C'est plus le même level cette fois !
Hanji qui arrive en furie et qui commence à crier, que dis-je, à hurler dans cette salle en délire en encourageant ce gamin. Et moi, je le fixe sans rien dire avec un air neutre. Je le vois transpirer de plus en plus et à se frotter sur cette barre de merde.
-Putain.
Oui, je dois avouer qu'il fait de l'effet mais pas assez pour me faire bander ou quoi que ce soit. Ce qui me surprend avant tout, est l'assurance qu'a ce bouffon. A premier vue, on ne croirait pas qu'il serait capable d'exciter tant de personne à lui tout seul. Surtout qu'il a l'air de bien kiffer. Je commence à me poser des questions sur sa virginité.
-VA S'Y EREN !
A ce stade, ce ne sont plus des encouragements mais plutôt des supplices. J'en reviens pas.
…
1h14 :
…
Les heures passent de plus en plus et ça va bientôt faire 4h que je suis dans ce club et 2h30 que la pute aux cheveux ébouriffés à fini sa prestation. Il est maintenant une heure de mat' et avec tous les verres que je me suis enfilés, je dois trouver quelqu'un pour m'aider à évacuer.
Je m'approche de la piste de danse pour aller chopper ma proie. J'avais déjà aperçu deux trois mecs près de la scène qui pourrait faire l'affaire. L'un d'entre eux me regardait avec insistance et je ne savais pas déterminer la cause de son excitation durant la prestation du petit puceau au yeux vert. Il suffit que je le retrouve et me le tape. Je constate alors que la première meuf à avoir fait sa prestation durant la soirée était en train de chauffer une bande de gars. Mike était en train de se bourrer la gueule juste à côté. Je le rejoins.
Je pense que je vais oublier les mecs pour ce soir.
-Elle est bonne ?
-Putain que oui elle l'est, va s'y mon gars.
Je marche donc en sa direction et lui attrape le bras en la regardant pour attendre sa réaction. Elle me fixe et elle semble avoir compris mes attentes. Elle me sourit et donne son verre à un mec et nous finissons par nous éclipser. Je l'emmène dans les chiottes les plus proches.
-Attends mon chou. Allons dans ma loge, il y a un lit et nous risquons de nous faire surprendre ici.
Cette meuf a prévu le coup. Elle fait ce métier que pour le cul au point d'avoir fait installer un putain de lit dans sa loge. Cependant, je ne sais pas combien de mec l'on baisé dans ce lit de merde ce soir et je refuse d'y poser un doigt tant que les draps n'auront pas été lavé à coup de karcher. Je la plaque contre le mur. On le fera ici.
-Att-Attends trésor, il y a un l-
-Je ne veux pas de ton lit de merde.
-Mais…n'importe qui pourrait rentrer dans ces toilettes..
Je soupire un coup et ferme la porte à clé d'un coup de main sous ses yeux.
-T'as peur du risque ?
Elle me regarde et me sourit avec provocation. Je commence alors à l'embrasser avec fougue tout en lui mordant les lèvres afin de lui procurer un peu plus de plaisir. Même sous la surprise, elle me fait comprendre son plaisir par ses quelques gémissements de bien être par ci par là. Je plaque ses mains au-dessus de sa tête, je refuse qu'elle me touche, comme n'importe qui. En écartant ses cuisses avec ma jambe, je lui colle cette dernière contre l'entre jambe pour venir y faire quelques caresses. La stripteaseuse avance sa tête plus en avant pour accentuer ce baiser puis elle sort la langue pour demander l'accès à ma bouche ce que je ne refuse pas. Un léger goût de mojito se fit sentir dans mon palais, ce n'est pas désagréable. Ce baiser est sauvage et nos langues se caressent de plus en plus. Je lâche ses poignés pour commencer à la déshabiller même si elle ne portait pas grand-chose. Toujours avec des gémissements causés par ma jambe caressant son intimité, elle m'aide dans ma tâche.
Par manque d'air, nous relâchons nos lèvres respectives. En suffoquant et en respirant très fort dû à l'excitation, elle essaye tant bien que mal de placer quelques mots.
-Qui…qui es-tu ?
De part son état second, je constate qu'il est rare qu'on l'excite autant avec seulement quelques caresses. Je m'approche de ses lèvres et dis d'une voix calme et sensuelle :
-Ferme là un peu.
Puis je viens reprendre ses lèvres en assaut et nous reprenons là où nous nous étions arrêtés il y a de cela quelques secondes. J'enlève son débardeur pour ensuite enlever tout aussi rapidement son soutif léopard pour prendre ses seins entre mes mains et jouer avec tout en continuant les mouvements de ma jambe en bas et les mouvements de ma langue en haut. Je viens pincer ses tétons avec fougue ce qui a l'air de lui plaire.
-Mmmh…~ !
Je décide de lâcher sa bouche pour m'attaquer à son cou. Du bout du genou, je peux déjà la sentir mouillée ? Je suçote son lobe d'oreille en descendant petit à petit. Elle pencha sa tête sur le côté en la collant contre le mur pour me laisser davantage de place. Je descends encore un peu plus en laissant une trace de bave sur tout le long en soufflant un peu dessus pour lui procurer un soupçon d'air froid qui va lui donner la chaire de poule. Je commence à m'accroupir pour avoir maintenant ses nibards en face de moi et les lèche un à un en jouant avec l'autre avec ma main. Je fini par prendre un de ses tétons avec mes dents pour venir en lécher un bout.
-Oui…~
Elle chuchotait pour ne pas montrer à quel point je lui fais du bien mais son corps parle de lui-même. Elle avait des petits tétons mais c'était facile de les prendre en assaut. Je les mordille chacun leur tour en les humidifiant au maximum. Après avoir fini sur cette partie, je me concentre alors que la partie qui m'intéresse le plus. Je pose mes genoux par terre et fini par lui lécher sa culotte maintenant humide. Je l'enlève doucement pour venir sucer son intimité. Elle lâcha un cri de surprise tout en se cambrant en plaçant ses mains dans mes cheveux. Je la laisse faire, j'ai plus important à faire que de l'empêcher de poser la main sur moi à l'heure actuelle. Elle a bon goût et je n'hésite pas à écarter ses lèvres du bas pour pouvoir lécher plus loin tout en lui entrant un premier doigt dans le vagin.
-C'est très agré-..able...~
Ses jambes commençaient à trembler, elle menaçait de s'écrouler d'une minute à l'autre mais je la maintiens debout contre ce mur. Hors de question qu'elle m'emmène dans sa loge de mes deux. Elle respirait fort et de façon hachurée. Après un doigt, je lui foutais un deuxième doigt pour commencer à faire des mouvements de ciseau pour écarter ses parois. Elle serrait fort mes cheveux d'une main et de l'autre mon épaule pour m'encourager à aller un peu plus loin. Puis je décide d'en mettre un troisième.
-Aahh… !
Merde, ce cri était un cri de douleur. Est-ce que par hasard elle n'était pas habituée de se retrouver avec trois doigts dans le vagin ou c'est moi qui suis allé trop fort ? Je m'arrête deux secondes en la regardant en attendant un signe de sa part. Elle commença à faire des mouvements de bassin et baissa la tête pour me regarder dans les yeux.
-S'il te plaît…ne t'arrête pas.. !
Après ce supplice, j'exécute. Je les bouge tous les trois ensembles, en sortait un pour rentrer le deuxième tout en stimulant son clitoris avec ma langue ? J'aspirai puis relâchait l'intérieur de son intimité. Elle se cambrait de plus en plus. Après ce cunnilingus, je me redresse et la soulève puis elle entoura ses cuisses autour de ma taille. Je mus une capote, capote toujours présente dans ma poche pour n'importe quelle occasion. Je colle sa tête contre ce mur, agrippe ses fesses fermement et rentre rapidement. Je n'y vais pas d'un coup sec par crainte de lui faire mal mais y vais progressivement.
-Annhh…~ !
Elle commença d'elle-même les coups de bassin et je la suivis. Je n'avais pas non plus toute ma tête avec tous ces shots que je me suis pris dans la gueule mais ce que je savais, c'est qu'en plus d'avoir de gros seins, elle était tellement serrée que j'ai crue moi-même sortir un son. Choque que je ne fais jamais, je balance uniquement des sons obscènes mais jamais on m'entendra gémir et encore moins le nom de quelqu'un. Je l'embrasse avec fougue tout en donnant des coups de butoirs intenses. Elle place ses mains autour de mon cou pour y réfugier sa tête. J'ai crû qu'elle allait s'évanouir sur place.
-Pu-Putain o-uiii ! Plus f-fort ! J'en peu…plus ! …Aah…ahh…aaah !
Plus ça allait, plus ses gémissements se transformaient en véritable cri de plaisir alors que je viens juste de commencer. Faut croire que je sais juste bien m'y prendre. Cette fois, c'est elle qui m'embrassa tout en agrippant fortement ma chemise. Elle n'a pas intérêt à me l'arracher, elle m'a couté un bras.
-Oui…oui…OUI ! Enc-ENCORE !
Elle est vraiment très demandeuse alors je mets toute ma force dans chacun de mes coups. Je ne m'arrête pas et je continue mes intenses vas et vient. J'agrippe ses seins qui prenaient plus de place dans ma main que je ne l'aurais crue. Je les remuais en tirant sur ses tétons avec forces sans pour autant lui faire mal. Je ne sais pas si elle é déjà pratiqué la sodomie mais je tente de tester. Je lui fais sucer mes doigts pour bien les humidifier, qu'elle vient sucer de haut en bas et de long en large. Après ça, je prends le risque de lui mette un doigt humidifié par sa bave dans le cul. Elle gémit un son de surprise dans ma bouche. Je le rentrais doucement pour le sortir et ainsi de suite. Ses gémissements de douleur se transformèrent en gémissement de pur plaisir. Et je fini avec un deuxième doigt.
-C'est…C'est… !
Je la surprends même à prendre en main mon poigné se trouvant près de ses fesses pour elle-même diriger ce dernier à faire des putains de vas et vient. Je vais éviter d'en mettre un troisième, je constate qu'elle n'a jamais pratiqué la sodomie et un troisième doigt lui ferait trop mal. Mais ça ne m'empêche pas de les remuer avec force et vitesse. Elle lança sa tête vers l'arrière sans retenir aucuns sons. Ils étaient tous aussi obscènes les uns que les autres.
…
Après bien trente minutes, et après deux orgasmes de sa part, je fini par venir et ressortir de plus en plus vite car je me sentais venir à mon tour. Ça venait…je le sentait…encore un peu et-
-Ghn…Putain.. !
Ce sont les seuls mots que je m'autorise à lâcher lors de notre ébat sexuel. Il est difficile de me faire parler alors si elle a réussi à le faire, c'est qu'elle est vraiment bonne.
Après avoir éjaculé dans le préservatif, elle s'écroula sur moi de fatigue et je la pose par terre. Elle respirait fort et tremblait de partout. Quant à moi, je remis ma braguette en place ainsi que ma chemise qui était maintenant froissée et jette le préservatif à la poubelle. Je me redresse pour me diriger vers la sortie.
-At…attends !
Je me retourne. Elle était complètement dénudée, transpirante et toute rouge. Tout en respirant fortement, elle me demande :
-Quel…est votre nom.. ?
Je la regarde attentivement ne sachant pas si oui ou non, je le lui donnerais. Je ne le fais jamais en temps normal mais vue ce qu'on vient de vivre, je me dois de la remercier.
-Livai.
Ses yeux s'illuminent à la suite de l'entente de mon nom.
-Livai…je…te remercie.
Et je repars sans me retourner en la laissant seule ici.
Je pars à la recherche des autres, ce qui fut rapide.
-Il est quelle heure ?
-Euh je crois qu'il est 2h05. T'as vachement pris ton temps.
-Ferme là, ramène-moi chez moi. J'ai trop bus.
-Bonne idée, il se fait tard. Hanji, Mike ! Ramenez-vous, on y va.
-QUOIIII ? DEJA ?!
Putain, ils étaient bien plus bourrés que moi. Erwin était le seul encore sobre avec son seul et unique verre de champagne. On alla alors dehors et après toute cette chaleur, l'air frais du soir me faisait un bien fou.
-Je fume une clope et je reviens.
Après ces mots, je monte dans sa voiture avec les deux autres cons derrière, un bras sur l'épaule de l'autre et ils se balançaient de gauche à droite en chantant une chanson enfantine. J'ai envie de leur péter la mâchoire.
-La bigleuse, tu t'en enfilée combien de shot ?
-Euuuh, cinq ! Et toi ?
-Huit.
Incapable de résister à l'alcool celle-là. Mike à dû s'en filer une dizaine pour finir bourrer comme ça. Je pose ma tête sur le dossier de la chaise de la voiture et regarde mon téléphone. 204 messages venant de différentes personnes. Ce sont des plans culs réguliers mais là je veux juste dormir. J'efface tous les messages et attends l'arrivée d'Erwin.
…
Nous roulons depuis 20 minutes. Erwin me dépose et parti en direction de ma porte. Je l'ouvris puis la referme sans dire au revoir aux trois autre. Après cela, sans me dévêtir, je m'écroule sur mon lit et je ferme les yeux.
*Point de vue Externe*
Nous étions vendredi aujourd'hui. Eren était en cours. Il rêvassait en regardant par la fenêtre. En vrai, les cours ne l'intéressaient pas. Il s'en foutait. Tout se qu'il voulait c'était de finir cette journée encore bien trop longue pour lui. Mais cette journée n'est pas près de se terminer. Après 18h, Eren doit rester une heure de plus au CDI pour pouvoir faire des recherches sur un devoir. Son ami Armin, qui était devenue il y a peu, le gérant du club de littérature, lui avait passé les clés pour qu'il puisse s'y rendre parce que le vendredi, après 14h, cette salle n'était plus disponible. Il soufflait, rien qu'en pensant à cette journée, une journée ennuyeuse, comme les autres. Son cours de math le gonflait, d'autant plus qu'il n'y comprenait pas grand-chose.
-Monsieur Jeager, pouvez vous venir faire cette équation au tableau s'il vous plaît.
« Putain » voilà ce qu'il se disait. Alors oui, il leva ses fesses pour aller résoudre cette équation.
13x²+4x-80 Veuliez trouver Delta.
Il n'y comprenait rien. D'où on mettait des lettres en maths ? un chiffre doit rester un chiffre et une lettre doit rester une lettre. Il se tourne vers son ami Mikasa qui lui soupire à la gueule avant d'écrire sur un bout de papier la réponse : Appliques cette formule : (b)² - 4(a)(c)
Il plissa les yeux. « Mais d'où elle voit des b et a ou c dedans ? Elle se fou de ma gueule ou quoi ? » Mikasa comprenant ce que le châtain pensa, plaça une main sur son front, désespérée par la situation craignant qu'il redouble.
-Bon, ça ne va plus du tout ! Retournez à votre place et revoyez vos bases !
-Oui oui.
-Madame Deri, à vous.
13x²+4x-80 = (4) ²-4(13) (-8) 0
Delta = 432
Eren n'avait absolument rien compris mais il s'en foutait. Après cette heure de math, il alla manger au self avec Mikasa et Sasha. Ce midi, ce sont des carbonaras.
-J'en connais une qui va être contente.
Sasha en bavait d'avance.
Elle dévora son plait et ne se prive pas pour en faire autant à celui d'Eren.
-Je ne t'ai jamais autorisé à le faire.
-Tiens, prends mon pain à la place !
-Arrête de vouloir me faire bouffer ton pain et rends-moi mes carbonaras !
-Oui bien sûr !
Sasha s'amusait à imiter quelqu'un qui vomit pour les beaux yeux de Eren qui celui-ci, en était répugné. Mikasa, quant à elle, était morte de rire. Ils s'entendaient à merveille, surtout depuis la découverte du café de la famille de Sasha. Il la vit un peu plus différemment, telle une fille qui travaille dur pour aider sa grand-mère au mieux.
Après manger, il avait cours de français. On imagine bien qu'Arthur Rimbaud, Voltaire, Guillaume Apollinaire, Beaumarchais ou même Louis Aragon, il n'en avait rien à foutre. Il ne prenait aucune note de ce que la professeure disait, il dormait.
La journée passe tranquillement et lors de la pause, Eren partis faire un tour aux toilettes pour se laver les mains et croisa les yeux glacials de son ainé qui n'était autre que Livai. Ce mec atrocement écœurant, qui le dégoute au plus au point. Il n'a aucune estime et le juge sans aucun principe ni valeur. Celui-ci ressortait avec un garçon qui parti dans une direction opposée de celle du plus ténébreux.
Le plus jeune n'a aucun mal à deviné ce qu'il s'est passé ici dans ces WC. Ils se croisèrent et le châtain remarqua un très faible sourire en coin de la part du terminal qui passe à côté de lui pour partir. Est-ce qu'il le narguait ? Il ne cherche même pas à savoir.
-Pff, gros dégueulasse.
Il avait lancé ces mots d'une faible intensité avant de se réfugier dans les sanitaires. Il ne comprenait pas pourquoi le dégueulasse en question faisait ses affaires ici. Vue sa situation, il devait avoir une maison et s'il veut passer du bon temps, qu'il aille le faire chez lui et pas ici. Il trouva ça juste répugnant.
Après son lavage de main, le lycéen part rejoindre son amie Mikasa à l'arrêt de bus pour le sport.
-Il arrive quand le bus ?
-Dans 5 minutes.
-C'est demi-fond aujourd'hui ?
-Non Eren, c'est Base-ball.
-Ah merde ! J'ai oublié ma batte.
-Comme d'habitude, tu devras aller en demander une à l'accueuil.
Tête en l'air était l'un de son plus gros défaut. Mikasa en était très inquiète pour lui et pour son avenir. Eren ne s'en souciait pas, pour lui, son avenir était déjà tout tracé.
Une fois arrivé sur place, ils se changèrent tous pour ensuite se mettre à courir pour s'échauffer. Quand leur entrainement commença, il constate alors que la brunette était très douée dans de domaine. Elle avait une force incroyable et ne ratait aucune balle. Eren aussi se débrouillait pas si mal. En sport, le châtain excelle dans n'importe quel domaine. Toutes les filles l'encourageaient. Mikasa en était jalouse, Eren le savait et s'en amusait.
A la fin des cours, ils retournèrent au lycée et la journée se fini tranquillement. A 18h, le jeune homme salua son amie qui partit prendre le bus pour rentrer chez elle. Lui, il se dirigea alors vers le CDI pour y faire ses recherches.
Eren ne trouve pas grand-chose d'ailleurs mais il persiste encore et encore. Il parcourt de rayon en rayon et feuillette chaque livre sur l'histoire de l'espace. Ce sujet l'intriguait, c'était bien le seul.
-…Pluton n'est même plus considéré comme une planète depuis longtemps et ce site me dit le contraire. Si je ne fais pas attention, je vais écrire que des conneries et me taper un 0.
Il réfléchissait longuement. La passion, c'est ce qui le motiva un peu plus à rester dans ce lycée malgré la nuit qui commençait à tomber. Il alternait les livres et l'ordinateur. Il ne se rendait même pas compte qu'il parlait tout seul.
Puis en se relevant pour aller chercher son cahier et son stylo qu'il avait laissé sur la table près du deuxième rayon pour prendre des notes sur ce qu'il avait trouvé dans un site, il remarqua une silhouette adossée au mur près de l'entrée.
-… ?
Cette silhouette était en réalité Livai qui le regardait depuis bien 10 minutes courir partout à travers les rayons. Il était tellement absorbé qu'il n'avait pas remarqué sa présence plutôt. Eren ne voulait pas lui parler, mais il n'avait pas le choix.
-Le CNDI a fermé à 14h, c'est marqué sur l'emploi du temps affiché sur la porte devant t-…vous.
-Alors qu'est-ce que tu fou ici ?
Son ton égocentrique l'agaçait. Il le prenait de haut, ça se voyait.
-J'y ai reçu la permission. Veuillez quitter les lieux, merci.
Il luttait pour garder son calme et de le vouvoyez même si ça lui arrachait la gorge de le faire. Livai, lui, n'en avait rien à faire. Il se décolle du mur pour ensuite s'avancer un peu plus dans cette grande pèce qu'il parcourait du regard. Eren ne savait pas quoi faire. Livai l'énervait, c'était un fait. Mais il ne savait pas s'il devait lui crier dessus ou le laisser faire car il n'en a rien à foutre de ce qu'il lui disait. En pleine réflexion, Eren se fit interrompre par la voix du plus âgé qui résonnait dans la pièce.
-Je ne savais pas qu'un stripteaseur aussi chaud que toi pouvait être autant impliqué dans les études.
…
Eren se fige sur place. Déjà d'une, il était tout sauf impliqué dans ses études et de deux, comment pouvait-il le savoir ? ...Là, le plus jeune ne savait pas quoi faire. Il était paniqué car si ça se savait, il serait sûrement renvoyé de ce lycée et selon le deal, s'il se fait renvoyer d'ici, il se fait virer de son boulot, et ça, ce n'était pas envisageable.
En gardant un air neutre, il lui répond d'une normalité des plus incroyables.
…
-Je ne vois pas de quoi tu parles.
