Bonjour,

Avant de vous poster ce nouvel OS laissez moi vous raconter une anecdote (oui je raconte ma vie)

Hier j'ai posté 'un café crème pour le chaton' histoire dans laquelle Marinette se brûle au travail et où Chat Noir la soigne. Bah aujourd'hui au travail je me suis brûlée (et pas qu'un peu) ^^' Quelle coïncidence ! Bon par contre moi j'ai dû me soigner toute seule xD

Voilà bref trêve de racontage de vie, voici l'histoire du jour 'Une nuit avec toi' sur le thème du cauchemar !

Bonne lecture :)

Adriana108 : Oui trop mignon :) J'espère que l'histoire d'aujourd'hui te plaira aussi !

rouky666 : Merci ! Ton commentaire m'a donné un fou rire xD Tu as refait ma soirée d'hier ! Bonne lecture pour aujourd'hui ^^

Une nuit avec toi

Marinette court à vive allure, elle bouscule quelques personnes, mais n'y prête pas attention. Elle écarte violemment l'attroupement qui entoure la forme noire, inerte, à terre. Elle crie mais les sons ne franchissent pas la barrière de ses lèvres. Pourquoi n'a-t-elle pas pu se transformer ? Pourquoi n'a-t-elle pas pu sauver son Chaton ?

Elle soulève son corps et le sert fermement dans ses bras. Bercées par ses sanglots, ses épaules sursautent. Son cœur se déchire.

Elle n'est que Marinette. Marinette faible et inutile. Marinette qui ne sera plus jamais rien sans lui.

« Chat Noir ! » Hurla Marinette en se réveillant en sursaut. Ses yeux inondés de larmes.

« Tu as a fait un mauvais rêve Marinette ? » Demande sa kwami inquiète et tout juste réveillée par le cri de sa porteuse.

Marinette hocha la tête, incapable de prononcert le moindre mot. Elle accepta volontiers les câlins réconfortants de son amie, et essaya entre deux sanglots de lui raconter son cauchemar.

.oOo.

Chat Noir se débat depuis bien trop longtemps contre un akumatisé puissant. Ladybug invoque son luckycharm et élabore un plan. Mais le vilain continue sa destruction sans s'interrompre, ne leur laissant pas l'ouverture espérée par l'héroïne.

Chat Noir, pare les coups sans relâche, tentant d'atteindre en vain le bracelet contenant l'akuma. Mais le géant ne semble pas se fatiguer, contrairement à eux.

Son souffle est court, ses muscles endoloris et son esprit brouillé par la fatigue, mais Chat Noir ne lâche rien. Il redouble d'efforts quand il le voit dangereusement s'approcher de la boulangerie Dupain. Courant le plus rapidement possible, il n'arrive pas à temps pour l'empêcher d'écraser son poing démesuré sur le bâtiment.

Chat Noir se stoppe net. Avant de repartir plus vite encore. Il se précipite sur l'amas de pierres.

« Marinette ! » Hurle-t-il à pleins poumons. Mais aucune réponse, aucun bruit.

Il attrape les gravats et commence à dégager la zone.

« Chat Noir ! Qu'est-ce que tu fais ? »

« Je dois la sauver ! Marinette ! » Crie-t-il encore. « C'est une amie que je ne peux pas perdre ! »

« Chaton, nous devons nous battre. Tout rentrera dans l'ordre grâce à mon pouvoir. »

Il n'écoute pas. Seul le prénom de Marinette tourne en boucle dans sa tête. Soulevant une autre pierre, il aperçoit une mèche brune. Il pousse sans retenue les gravats avoisinants et dégage le corps sans vie de la jeune fille.

Adrien se réveilla violemment et s'assit dans son lit. Il parcourut sa chambre du regard, le souffle erratique. Rien de tout cela n'était réel. Il soupira de soulagement. Mais si ce n'est pas arrivé, pourquoi ce sentiment ne quittait son cœur ? Celui d'avoir perdu Marinette, pour toujours. Il se leva et se dirigea vers la salle de bain. Il se passa un peu d'eau sur le visage pour se reprendre. Sans succès.

C'était plus fort que lui, il voulait s'assurer qu'elle allait bien.

Il se sentait coupable. Pourquoi Chat Noir n'avait pas réussi à la sauver ? Il retourna à son lit et réveilla doucement son kwami.

« Plagg ? » Chuchota-t-il aux premiers mouvements de son kwami.

« Un akuma ? » Demanda la divinité encore à moitié endormie.

« Non… mais- »

« Pas de ''mais'' Adrien, recouche toi ! »

Adrien s'exécuta. Il tourna en rond de longues minutes. Mais dès qu'il fermait les yeux, les images de Marinette, pâle, éteinte, lui revenaient en tête. Il se releva vivement et réveilla, plus brusquement cette fois son kwami. Plagg n'eut pas le temps de protester, qu'il se retrouva aspiré dans le bijou magique.

Chat Noir s'élança à vive allure sur les toits parisiens. Il arriva en un rien de temps à proximité de la boulangerie. Il constata avec soulagement que cette dernière était entière et sans dommage apparent. Bien que rassuré, il se posa sur la terrasse de l'appartement et s'assit sur le petit transat qui y était installé. Il prit quelques instants pour remettre de l'ordre dans ses pensées.

Son cœur battant toujours à un rythme plus élevé que la normale, il s'immobilisa. Ses oreilles félines au sens surdéveloppé, étaient en alerte. Se concentrant sur le bruit, il discerna des sanglots. Il comprit bien vite d'où ils provenaient. Il se leva et se plaça face à la trappe vitrée. Il aperçut Marinette, les genoux relevés et entourés de ses bras, la tête enfoui entre eux, et son corps se soulevant au rythme de ses pleurs. Il cogna doucement contre le carreau et la jeune fille leva la tête vers lui.

Son regard se figea et s'encra dans le sien. Ils se fixèrent de longues, très longues secondes, avant que Marinette ne se précipite vers la trappe. Elle lui ouvrit rapidement et se jeta à son cou.

Chat Noir répondit à son étreinte. Elle enfoui sa tête au creux de son cou, et il put sentir ses larmes couler sur la peau. Les sanglots se calmèrent et le souffle de Marinette se fit plus régulier. Elle se décolla finalement de lui, gardant tout de même ses bras accrochés à sa nuque, dans une nécessité inexplicable de contact.

« Chat.. » Sa voix était faible. Le mot était sorti dans un souffle. Comme un soulagement.

Il lui sourit et essuya ses joues de ses pouces.

Ils n'avaient pas besoin de mots. Pas besoin d'explications. Seulement de la présence de l'autre. Chat Noir posa ses mains sur les hanches de Marinette et la rapprocha de lui. C'était si rassurant de la sentir contre lui, sa chaleur se mêlant à la sienne.

Il plongea dans le bleu céruléen de ses yeux. Elle était si proche, il sentait son souffle sur son menton. Ses yeux dérivèrent vers ses lèvres. Il était pris d'une profonde envie de les embrasser. Comme si elle lisait dans ses pensées, elle se dressa sur la pointe des pieds et vint joindre leurs lèvres. Le baiser était désespéré et réconfortant à la fois. Encore humide et salé des pleurs de la jeune femme.

Les mains de Chat Noir resserrèrent leur prise sur les hanches de Marinette. Et il la pressa encore plus contre lui, si seulement c'était possible. Ils se séparèrent à bout de souffle.

Marinette posa son front contre celui du héros et ferma les yeux. Elle laissa ses mains se perdre dans ses mèches blondes et une larme de soulagement roula sur sa joue.

Chat Noir bougea et captura la larme dans un baiser délicat, presque aérien. Surprise par le geste, elle rouvrit les yeux et tomba sous le regard doux de son chaton. Il lui offrit un sourire réconfortant et reparti à l'assaut de ses lèvres.

Le baiser était différent. Plus doux, plus langoureux. Il exprimait tout ce qu'ils ne diraient pas à voix haute.

Se détachant complètement de Chat Noir, Marinette lui saisit la main et l'entraîna dans sa chambre. Il la suivit et s'installa auprès d'elle dans le lit.

Elle se blottit contre lui autant que possible et s'agrippa à ses épaules. Elle avait besoin de lui ce soir. Juste ce soir, pour trouver le sommeil. Pour chasser les cauchemars, pour se rassurer. Et il n'avait pas l'intention de partir. Ils s'endormirent, dans les bras de l'autre pour un sommeil profond et paisible.

Et voilà ! On se retrouve demain pour le thème Minuit !

Petite précision pour demain, le chapitre sera un lemon (rated M), il sera posté en dehors de cette histoire mais je vous notifierais quand même ici de sa parution.