Disclaimer : Les personnages de Teen Wolf ne m'appartiennent pas !
Et voilà, c'est la dernière partie. Bonne lecture 😊
Octobre !
Que dire de ces derniers mois ? Oui on s'est battu contre des créatures maléfiques, et même contre un ou deux chasseurs sans aucun code et qui ont pris la meute pour cible, mais on les a tous mis hors d'état de nuire. Bref, passons…
Derek et moi, c'est devenu de plus en plus chaud. Plus je me sentais à l'aise avec lui, plus on avançait. Et j'adorais ça. J'adore ça. Mais on n'a pas encore fait l'amour. Je n'étais pas prêt. Enfin, je le suis, maintenant. Je suis avec les filles chez Lydia, parce que j'ai besoin de me confier à celles qui ne m'ont jamais jugé.
« Je trouve ça cool que tu aies envie d'attendre. » me dit Allison. « Ça vous permet de vous découvrir. »
« Ouais, en parlant de ça… » J'enlève mes chaussures et je me hisse en tailleur sur le lit de Lydia, assis en tailleur. « Je crois que je suis prêt. »
Elles viennent s'asseoir aussitôt près de moi.
« Ok, tu crois ou t'en es sûr ? » veut savoir Lydia. « Parce qu'il y a une grosse différence. »
« D'accord j'en suis sûr. » j'avoue. « J'adore ce qu'on fait quand on est que tous les deux, mais je suis prêt pour la suite. Je l'ai assez fait attendre. »
« Derek est fou de toi, il attendrait dix ans si c'est ce que tu lui demandais. » dit Malia. « Le plus important, c'est que vous communiquiez. »
« Elle a raison. » me dit Allison. « Parle avec Derek, et laissez-vous aller. De façon spontané. Si t'en as envie, là tout de suite alors, va le rejoindre. »
« Il est avec les garçons et… »
« Alors va au loft, et attends-le, comme ça tu pourras prendre le temps de bien y réfléchir. »
Alors c'est ce que je fais. Je quitte mes copines et je vais au loft, qui est vide. Ça ne m'étonne pas, puisque Derek entraîne les garçons dans la forêt. Il ne devrait pas tarder à rentrer, alors je vais prendre une douche. Heureusement que j'ai des vêtements de rechange ici. Quand Derek et moi nous laissons aller, ça peut devenir très salissant. Avant de m'assoir sur le canapé, j'allume la télé et la console, et je reprendre ma partie de mon jeu pendant plus d'une heure, jusqu'à ce que la porte coulissante du loft ne laisse apparaître mon homme. Ouh la, il a l'air encore plus grincheux que d'habitude. Il referme la porte.
« Qu'est-ce que Jackson a encore fait ? » je demande, en éteignant mon jeu.
« Rien du tout. » Il envoie valser ses baskets et enlève son t-shirt. Ouh la ! Il est en sueur et moi je suis excité. « Je vais prendre une douche. »
« Oui, fais ça ! »
Je vais à la cuisine et je prépare un gros sandwich au bacon pour Derek. Je le pose sur la table au moment où il sort de la salle de bain, en serviette et ruisselant d'eau. Je me mords la lèvre. Ouais, je suis prêt. Je suis quasiment prêt. J'ai grave envie de perdre ma virginité là, tout de suite. Enfin, je n'ai pas vraiment envie que ma première fois se passe dans une cuisine, non plus. Derek me coupe de mes pensées salaces d'un baiser mouillé.
« Je sens ton désir, Stiles. » grogne-t-il.
« C'est vrai ? »
« Tu sais bien que oui. » Il me regarde dans les yeux. « Dis-moi ce qu'il y a ? »
« Tu ne veux pas manger, d'abord ? » je demande, perturbé par l'éclat dans ses yeux.
« Je n'ai pas faim. » Il s'écarte le temps de mettre le sandwich dans le frigo. « Approche. »
Je me coule dans ses bras qui m'encercle aussitôt.
« Dis-moi ! »
Je prends une minute pour bien réfléchir. Est-ce que je suis vraiment prêt à le faire ? A laisser Derek prendre possession de moi de cette manière ? Je me rends compte que oui. Je ne veux personne d'autre, et je ne veux donner cette partie de moi à personne d'autre que Derek. Et même si une partie de moi est toujours en train de douter de la durée de notre histoire, je sais que je ne veux personne d'autre.
« Emmène-moi au lit ! »
Je me décale juste assez pour pouvoir enlever mon pull et mon t-shirt. Mon pantalon de survêtement suit.
« Stiles, qu'est-ce que tu fais ? »
Je me jette sur sa bouche, et il réagit immédiatement en me rendant mon baiser.
« Fais-moi l'amour, Derek ! »
« T'es sûr ? » me demande-t-il. « Bébé, faut que tu sois certain de… »
Je le fais taire en posant ma main sur sa bouche. Je suis déterminé. Je m'écarte de Derek et je vais pousser le verrou du loft pour qu'on ne soit pas dérangé. Je suis tout fébrile à mesure que je me rapproche vers mon copain. Un loup-garou à qui je vais me donner tout entier.
« Je suis sûr, Derek. » je dis en le poussant vers le lit. « On a assez attendu. Je suis prêt. »
Je ne mens pas, et il le sent. Je le débarrasse de sa serviette, et le pousse sur le matelas. Une fois qu'il est allongé, je grimpe à mon tour et j'embrasse son torse parfaitement ciselé. Je trace de ma langue le contour de ses abdos qui me donnent des sueurs à chaque fois que je les vois, que je les touche. Je le prends dans la main, et je le serre comme il l'aime avant de fermer ma bouche sur son gland. Ça, ce n'est pas ma première fois. Ça m'a pris à peu près deux semaines après qu'on ait commencé à se toucher vraiment, pour en venir là. C'était maladroit au début, mais je me suis amélioré à force de pratique et aujourd'hui, je sais ce qu'aime Derek. Il aime quand j'aspire ses testicules l'une après l'autre, que je lèche sa longueur toute entière, ou que je le prends tout au fond de ma gorge. Ça le rend fou, et je le fais tout le temps. Je le fais à l'instant, avec une toute nouvelle ardeur. Mais je ne le suce pas jusqu'à ce qu'il jouisse. Je me retire quand je sens une goutte salée sur ma langue. Je cherche sa bouche, et il me donne un baiser fulgurant, me reversant sur le lit pour qu'il prenne les commandes.
« Je n'ai rien, Stiles. » me dit-il. « Je ferai attention, je te le promets. »
Traduction : je le prends au dépourvu et il n'a pas de lubrifiant à portée de main. Mais on s'en fiche. Peu m'importe la manière dont il va s'y prendre, du moment qu'il me fasse l'amour.
« Je te fais confiance. » je lui dis.
Mon caleçon vire. Je frissonne mais d'anticipation, et aussi parce que les mains de Derek me touchent.
« J'ai peut-être une idée pour éviter que tu… »
« Fais-le ! » je le coupe. « Arrête de parler et fais-moi l'amour. »
Après un long baiser, il me grogne de m'allonger sur le ventre, ce que je fais. Et je comprends parfaitement ce qu'il a l'intention de faire. J'attrape un coussin, le coince entre mes bras et y enfoui ma tête quand Derek commence à déposer une série de baisers le long de mon dos jusqu'au creux de mes reins. Là, il écarte mes jambes, puis, mes fesses et, sentant que je ne ressens rien d'autre qu'un désir infini, sa langue trouve mon anus. C'était la première fois qu'il s'occupe de moi là. Avant, je ne voulais pas trop qu'il s'aventure par-là. J'appréhendais à chaque fois, et il ne m'en a jamais voulu. Mais tout est différent, à présent. On est sur le point de faire l'amour pour la première fois. A la fin du mois, ça fera dix mois qu'on est ensemble, et pour quelqu'un d'aussi incertain que moi, qui doute sans arrêt, attendre autant est acceptable, je pense. Du moins, ça l'est pour moi.
Derek me prépare méticuleusement, me faisant ressentir de nouveaux trucs carrément déments, et quand son doigt prend le relai et me pénètre, je gémis. Le doigt disparait, et je me retrouve sur le dos. Derek se penche mais ne m'embrasse pas tout de suite. Il parcoure mon corps, et me prend dans sa bouche tout en insérant une nouvelle fois un doigt en moi, puis un deuxième. Je le sens écarter ses doigts, me tiraillant de l'intérieur. Je murmure, gémis son prénom. J'ai besoin de plus. J'ai besoin de lui. Je le supplie de me donner plus. Il libère mon sexe, enlève ses doigts. Nos regards se croisent.
« Je suis prêt, Derek. »
« Je t'aime. » me dit-il.
Il se positionne entre mes cuisses, et je sens le bout de son sexe contre mon orifice. Il pousse une première fois. Je grimace légèrement, parce qu'il est plus imposant que de simples doigts. Il s'arrête mais je le supplie de continuer. Je le rassure en lui disant que ça va aller, que je vais m'habituer, alors qu'il continue. Il entre en moi petit à petit, sortant à chaque fois pour revenir. Mais il ne vient toujours pas m'embrasser. Borde, je me fous de savoir que sa bouche m'a goûté là. Je veux qu'il m'embrasse, alors je fais appel à toute la force que j'ai en moi pour attraper sa nuque et pour l'attirer à moi. Il est tellement surpris qu'il ne me résiste pas, et je peux enfin coller ma bouche à la sienne. Je me moque de nos deux saveurs mélangées, tout ce que je goutte c'est Derek. Mes jambes l'encerclent, et, perdu dans le baiser, il me pénètre entièrement. Je lui mords la lèvre sous le coup de la surprise, mais c'est si bon. Il commence ses vas et vient, doucement, lentement pour ne pas me faire mal, mais je ne ressens rien d'autre que du plaisir. Je préfère me taire et laisser Derek faire durer le plaisir aussi longtemps qu'il le souhaite. Il me caresse, m'embrasse, accélère ses coups de butoirs au moment où je lui dis que je suis sur le point de jouir. Je glisse ma main entre nos corps pour empoigner mon sexe, et je me masturbe. Derek va plus vite, ses yeux luisent il se cambre dans un grondement sourd. Je le sens se déverser en moi, au même moment que je jouis.
Les minutes sont passé à une vitesse floue après ça. On a repris notre souffle, et j'étais dans une telle plénitude que je n'ai pas senti Derek me soulever et m'emmener dans la douche. L'eau froide a fini de me faire revenir à la réalité.
« C'est glacé ! » je me plains en m'écartant de sous le jet.
« Désolé ! » Derek m'attire de nouveau sous le jet une fois que le chaud a pris le pas sur le froid. « Viens-là ! »
Il prend mon visage entre ses mains et m'embrasse. Est-il possible d'avoir envie de recommencer tout de suite après sa première fois ? Ce n'est peut-être pas une bonne idée. Du moins pas aussi vite. Je me laisse embrasser par Derek, qui me lave avec plus de tendresse qu'il n'en avait l'habitude auparavant. Il fait attention arrivée là où ça tire un peu.
« Je t'ai fait mal ? »
« Non ! » Je lui mordille le menton. « On recommence quand ? »
« On se calme, mon amour. » sourit-il. « On va attendre que tu te remettes, hein ? Donne-toi quelques jours. »
« Mais je vais bien. »
Je le suis hors de la douche, et il me sèche avant de me porter comme si j'étais une damoiselle en détresse. Je garde ma remarque et j'attends qu'il m'ait posé sur le lit. Il m'habille comme si j'avais deux ans, mais là encore, je me tais. J'aime le Derek attentionné, il me rend tout chose. Une fois habillé, tous les deux, il me fait assoir sur le canapé, et je le regarde changer les draps.
« On peut au moins se caresser, si on ne refait pas l'amour tout de suite ? » je demande, cinq minutes plus tard quand il vient s'assoir à côté de moi, avec un tiramisu.
« Parce que tu crois que je peux me passer de ta peau ? » Il tapote ses jambes, et il ne m'en faut pas plus pour m'assoir à califourchon sur lui. « Je te toucherais de partout, sauf là où ça chauffe un peu. »
« Ça ne chauffe pas. » je proteste en réfutant le terme employé. « Ça tire un peu. »
« C'est la même chose. » raille-t-il.
Je prends le tiramisu, et le pose sur le côté. Les bras autour de son cou, les siens autour de ma taille, je le regarde avec amour et adoration.
« Tu as aimé me faire l'amour ? » je demande malgré moi.
« Stiles, j'aime absolument tout ce que je fais avec toi. » il répond. « Ne me force pas à te donner la fessée et à aggraver ta douleur. »
« Pour la dernière fois… » J'enlève le pull qu'il m'a obligé à mettre. Il fait une chaleur de dingue dans ce loft, surtout depuis que je suis avec ce loup grincheux. « Je n'ai pas mal. C'était fabuleux, et je suis impatient de recommencer. Maintenant, ramène-moi au lit et dégustons ce tiramisu sur le corps de l'autre. »
J'ai à peine repris le dessert et la cuillère dans les mains, que je me sens comme voler dans les airs.
« Je commence ! »
FIN
Et voilà, ce petit préquel est terminé. Ça vous a plu ?
A bientôt pour de nouvelles aventures Sterek !
Bises, Aurélie !
