Bonjour, voici un nouveau chapitre de la suite ! J'espère que cela va vous plaire et que vous souhaitez toujours que l'histoire continue. Laisser moi vos avis en review, c'est un grand plaisir de les lires !
Désolé du petit délai, malgré les vacances d'autres obligations se glissent dans le calendrier…
B.
– J'ai l'intention de ne jamais me retrouver à nouveau dans cette situation Balthazar… Cette semaine à sûrement été une des pires de ma vie.
– La partie du kidnapping à du beaucoup y contribuer !
Hélène me lance un regard noir et je sais que ma petite blague à fait son effet mais manifestement le côté sérieux de la discussion à instantanément pris le dessus.
– Je suis maintenant sûre que vous allez bien, si il me restais des doutes. Mais vos blagues moyennes devront attendre la fin de cette discussion.
– Très bien mais s'il te plaît Hélène appelle moi Raphaël, quand tu dis Balthazar je suis de retour à notre rencontre aussi agréable qu'elle fut.
Elle me regarde toujours intensément, puis se rapproche quittant l'entrée de la pièce pour rejoindre le côté de mon lit. Je sais ce qu'elle va me dire, je sais aussi ce qu'elle veut entendre et je suis enfin près à lui dire.
– J'ai eu tellement peur, j'ai cru que tu n'allais jamais revenir, le sang coulait tellement. J'ai réfléchi à partir si tu ne revenais pas, partir loin. Je ne sais pas ce que j'aurai fait, probablement tenter d'effacer l'image du regard que tu m'as lancé alors que la marre de sang grandissait. Mais je suis restée, parce que au fond je n'avais pas la force de te laisser, même pour me protéger.
– Oh Hélène, je sais combien cela à du être compliqué. Sache que je t'entends depuis le début, j'ai toujours entendu ta voix. Elle à été ma force, mon ancre dans le flot de la douleur. Je suis tellement désolé, j'aurai dû te prévenir pour Maya. Te dire ce que j'allais faire, mais j'avais trop peur de ne pas pouvoir arriver au bout.
– Je sais et mais j'aurai aimé être au courant. Pouvoir éviter cela, éviter la douleur, la terreur de te perdre encore une fois. Parce que malgré tout ce qui s'est passé et le fait que je n'ai pas empêcher ce mariage te voir avec une autre, ou pire te voir disparaître…. Je ne pourrai pas le supporter.
– Excuse moi, promis les petits couteaux et moi c'est fini je mets fin à cette relation !
Je la regarde rire malgré elle, et la sensation de bonheur qui m'envahit m'incite à faire ce que je me retenais de faire depuis trop longtemps.
– Hélène ? Pourrait-tu m'aider, un des tubes de ma perfusion s'est coincé derrière ma tête.
– Bien sûr, ne bouge pas …
Alors qu'elle se rapproche doucement dans une volonté douce de ne pas me blesser je peux apprécier son parfum. J'inspire profondément et enfin je me sens chez moi. Une fois concentrée dans sa supposée tâche, je n'hésite plus…
Dépassant la forte douleur qu'engendre le fait de lever ma tête, je me rapproche d'elle et pose mes lèvres sur les siennes.
H.
J'ai l'impression que mon cœur à raté un battement lorsque ses lèvres entrent en contact avec les miennes. Je suis surprise par son action mais il me suffit de quelques secondes pour approfondir le baiser. Un sentiment de bonheur profond envahit mon ventre et c'est comme si je vivais à nouveau.
Après quelques instants je vois Raphaël à bout de souffle se reculer.
– Il te faut toujours un subterfuge pour arriver à tes fins Raphaël.
Il me regarde en riant et je sais que malgré la joie du moment ce baiser lui à coûté et qu'il souffre. Même si il ne l'avouera jamais, cette fierté aura raison de lui un jour.
– Allonge-toi, je vois bien que tu as mal. Mais avec ou sans subterfuge je ne suis pas contre ce que tu viens de faire.
– Pas contre ? Admets que tu en mourrai d'envie Hélène, mais c'est moi qui l'ai fait le premier !
Il à un sourire fier sur son visage quand j'entends la porte s'ouvrir et Delgado faire son entrée dans la chambre.
– Tu nous as fait une de ces peurs Baltha ! Faut arrêter les copines complètement folles ein ! Remarque Hélène aussi nous à fait bien peur, vous deux c'est vraiment pas bon si on est cardiaque.
Je grimace légèrement à la mention indirecte de Maya dont je l'espère je n'aurait plus jamais à subir la présence. Mais Delgado comme à son habitude arrive à détendre même les atmosphères les plus tendues.
– T'inquiète pas Jérôme tu ne te débarrassera pas de nous si facilement !
Durant ces paroles je sens la mains de Raphaël qui prend la mienne et la serre. Il à du voir ma réaction.
– C'est vrai même si j'ai bien cru que j'allais y passer avec le monoxyde de carbone, heureusement que vous êtes arrivés à temps.
B.
Je m'en veut tellement de ne pas avoir pu être là pour Hélène, j'espère pour son kidnappeur que je ne le croiserai pas. La simple idée qu'elle soit en danger me rend complètement fou.
– Moi vivant ça n'arrivera plus ! J'ai hâte de revenir travailler, je m'ennuie déjà et l'IML me manque !
– Tu es sûr que c'est uniquement l'IML qui te manque ? Lance Delgado en regardant nos mains liés et nous partons dans un rire joyeux sachant que Jérôme à toujours été l'entremetteur.
Une semaine plus tard
H.
J'ouvre les yeux difficilement, je me retourne et vois Raphaël encore endormi à côté de moi. Je prend mon temps pour le regarder mais il ouvre les yeux rapidement ayant senti mon regard.
– Tu m'observe dans mon sommeil ?
– Oui je ne me fais pas au fait que je suis là chez toi, avec toi…
– Moi non plus, mais en tout cas j'adore ça !
Il finit sa phrase en se rapprochant et me prenant dans ses bras. Je me sens enfin mieux après ces semaines de tensions et de risques. Balthazar à pu rentrer chez lui au bout de quelques jours sous condition que quelqu'un reste avec lui. Ce que bien sûr il avait pleinement utilisé pour m'inviter à rester chez lui. Appartement que je n'avais quitter que pour travailler et récupérer des vêtements.
Flashback
B.
Je sors de l'hôpital, enfin, et surtout en très bonne compagnie. Quelle à été ma joie quand l'infirmière à signalé que ma blessure nécessite une surveillance de près. Ainsi qu'il faut donc quelqu'un auprès de moi.
Sur ma proposition j'ai vu que Hélène hésitais, ce demandant si c'était vraiment la bonne chose à faire. Je la connaît elle pensait sûrement que c'était trop tôt, trop rapide. Après tout on venait seulement de s'avouer nos sentiments.
Finalement elle à acceptée, pour mon plus grand plaisir. Et c'est en ouvrant ma porte d'entrée pour qu'elle rentre que je m'exclame.
– Bienvenue dans mon palace !
Je la vois sourire puis rentrer et examiner les différentes pièces. Elle était déjà venue dans cette appartement mais ce séjour à un goût différent. Celui du renouveau.
– Que souhaite tu manger ce soir ma chère Hélène ? La sélection est malheureusement limitée au peu de course que j'ai pour des raisons compréhensibles.
Elle me regarde et me lance.
– Surprend moi Raphaël !
J'adore quelle dise mon prénom, ça me rappelle à quel point ça à été long pour en arriver là. Je me tourne vers la cuisine et commence ma préparation.
H.
J'ai le sentiment étrange d'être chez moi alors que je me suis toujours sentie comme une intruse dans cet appartement. Le canapé m'accueille tout en douceur, soulageant des jambes qui ne tiennent plus les chocs de ces derniers jours.
Je pourrai m'habituer à cette scène, Raphaël et moi. Cela ne sonne plus aussi grave et important qu'avant l'accident. Mais plutôt normal, comme une évidence….
Alors qu'il termine son plat je sens venant de la cuisine des effluves de crevettes. Je sais que cela va être délicieux et je me demande toujours où est-ce qu'il à appris à cuisiner si bien. Peut-être qu'il me racontera si je lui demande.
Il m'appelle et pose les assiettes remplies sur le bar puis s'assoit sur la chaise à côté de celle qu'il me désigne. Mais je ne m'assiez pas et mon cerveau à déjà décidé du autre tournant que le diner pour cette soirée.
Je m'avance vers lui et l'embrasse intensément, ce à quoi il répond immédiatement. Assez vite nous oublions tout deux le repas fumant et probablement délicieux pour nous diriger vers la chambre.
Retour au présent
B.
Nos téléphones sonnent en même temps et nous éclatons de rire. Il faut croire que cela va devenir une scène habituelle très rapidement. Après avoir tout les deux terminé l'appel je la regarde redressée.
– Si tu savais à quel point j'ai envie de rester là, comme ça, avec toi, pour toujours… Mais j'ai un cadavre qui m'attends et je te suis sûr que il t'attends aussi !
Merci d'avoir lu ce chapitre. N'hésitez pas à follow l'histoire pour être au courant des nouveaux chapitres ! Et laisser une review !
