Chapitre 4 - Ennui, Retour Et Un Mâle En Vue.
Une robe jaune poussin avec des talons roses fuchsia... ? Pourquoi pas.
Un costard tout bleu avec des imprimés de roses blanches ? Que c'est joli !
Mangeant une part de gâteau accompagné de mon 5ᵉ verre de champagne, j'observe les gens présents en salle.
Il y a de toutes les nations : américaine, espagnol, française, japonaise... On en repaire certain à cause de la couleur de cheveux très extravagante - c'est le cas de le dire - ou de la taille, on voit deux trois têtes dépasser parmi la foule déjà grande.
Les filles discutent avec chaque entraineur et joueurs présent. Malgré que cela soit long, ennuyeux et fatiguant, elles arrivent à garder ce sourire sur le visage.
Faire bonne figure, me direz-vous.
- Quelle coïncidence, comme on se retrouve Lady.
Je m'arrête dans mes mouvements et me retourne, les yeux grands ouverts, priant pour que ce ne soit pas Mr. Gold, le mec de la dernière fois.
- Oh. Laisse échapper en mâchant le reste de gâteau, espérant que celui-ci reste à vie dans ma bouche pour éviter de le causer.
- Gourmandes à ce que je vois.
Oui, ma main aussi est très gourmandes...
Malheureusement, la chance ne me souris pas et me voilà nez à nez avec Gold Nash, l'américain qui était basketteur de rue.
- Mr. Gold, quelle surprise ! Je ne m'attendais pas à vous voir ici.
- Je vous en avais parlé pourtant, et vous osez dire l'inverse ? Je suis blessé... Pleurniche-t-il en faisant le mou.
Vite, je dois à tout prix m'éclipser de cet endroit où il est.
Le voilà à continuer à me raconter sa vie, en attendant que je trouve le bon moment pour partir.
À ce moment-là, une personne que je reconnais que trop bien arrive pour se placer devant moi pour, je suppose, prendre de la nourriture.
Grâce à la foule, l'individu ne pouvais voir que vaguement. Alors je profite de cet instant pour partir comme un félin, en toute discrétion.
- Merci... Soufflais-je à Rachel.
Je prends une grosse bouffée d'air en poussant les portes menant dehors.
- Enfin liibre !
Je croise mes bras sur la barrière en fer et ferme les yeux, plongeant dans de vieux souvenir.
En y repensant, je n'ai qu'Allan comme famille, c'est la seule que je considère comme telle. Elle a toujours était là pour moi, même dans les pires situations, on a vécu des choses ensembles et ont les a combattue ensembles. Pour d'autre, ça les éloigne, pour nous, ça nous a rapproché.
Notre relation, c'est renforcé, et on a pu devenir très proches. Malgré les insultes, les coups et les objets qu'on ces ramassés et qu'on ces envoyés, on reste là pour l'autre.
Je ne dis pas que le reste des membres de ma famille n'ont pas était aimable avec moi. C'est en grandissant que je me suis rendu compte de pas mal de chose sombre qui se cachait derrière cette famille si "parfaite".
Des faux culs, des égoïsmes, des hypocrites... Le champ lexical de ces mots est "ma famille", les Lanz. Faire la gentille personne devant les autres et derrière donner des coups de poignard est pour moi une chose que personne devrait faire, j'ai horreur de ça, vraiment.
Et quand j'ai remarqué ça, j'ai vu flou. Ils ont leur qualité chacun, comme tout le monde. Mais une fois qu'ils ont le dos tourné, leurs côtés mauvais reprennent le contrôle.
L'amour, je ne sais pas s'ils savent la définition. Je ne sais même pas s'ils connaissent ce mot. Toute personne possède son propre amour unique à chacun. L'amour qu'on donne à son mari et à son enfant n'est pas le même. En l'occurrence, ici, il n'y aucun amour, juste une vilaine habitude que tout le monde prend et adapte, c'est seulement ça.
Tout cela me rappelle mon premier amour que j'ai eu à mes 17 ans. Je n'avais eu aucune relation et donné que des stops aux autres élèves. Jamais je me suis confessé parce que cet "amour" duré que trois jours, 1 semaine, un coup de cœur sur le moment. Mais aussi, j'avais peur de me sentir aimé.
Ça peut paraître fou, mais se sentir aimé peut faire peur et on peut le repousser si facilement.
Cette première romance dura un an, mais j'ai appris qu'il me trompait depuis cinq mois. J'étais effondré en pleure et n'arrêté pas d'y penser, heureusement Allan et mes amis étaient là une fois encore.
Ce fut mon premier amour et ma première pêne de cœur.
Pendant cinq longues années, je fus célibataire. Cette relation m'avait écœuré, eh puis finalement, j'ai retenté. Et ce fut la dernière fois.
L'amour est beau, tout ça, mais il est très destructeur. À partir du moment où tu te mets avec quelqu'un, tu sais qu'au-dessus de ton cœur se trouve une lame, et cette lame, à tout moment peut te transpercer le cœur, et si elle lâche, elle fera très mal.
Un gros bruit suivi d'un geste brusque me fit sursauter, me faisant déséquilibrer sur le côté. Heureusement, je me rattrape de justesse en soupirant.
Je regarde l'individu responsable de cet entré s'approcher de la barrière, soupirant à son tour en desserrent sa cravate.
- Besoin d'air ?
Il est surpris d'entendre ma voix. Il devait s'attendre à être seul.
- Ouais ce bordel n'est clairement pas ma sauce.
Je ricane en sachant très bien ce qu'il veut dire.
Maintenant à quelques mètres de moi, je profite pour l'observer un peu mieux, curieuse de savoir quel est donc cette personne.
Ses cheveux bleus aux allures soyeux sont illuminé par la lune étendue dans le ciel, sa peau bronzé me rappelle le temps chaud et ensoleillé de l'été, sa carrure et ses sourcils froncés lui rajoute du charme et de la virilité. Dans le noir, il est pas mal. Je ne l'imagine pas quand il est éclairé.
J'espérai qu'il y aurait de beaux mâles, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il y en est vraiment !
Toutes les fois où je me disais "j'espère trouver tel type de mec ici" n'a finalement pas était réalisé puisqu'il y avait que des mecs au sourire trop parfait - qui, pour moi, se résume à une personne banale -.
- Comptes-tu m'observer longtemps ? Il tourne sa tête dans ma direction.
Je balaye de la main sa question pour répondre à sa remarque de tout à l'heure en ayant la tête à l'opposé, honteuse d'avoir était découverte.
Il peste dans son coin à ce geste.
- Dans ce genre d'endroit avec ce genre de gens, on se sent oppressé et mal à l'aise.
- Tch... C'est clair et voir des têtes familières dont ont ne connais pas les noms, de nos matches passés sont d'un ennui.
Il balance sa tête en arrière, en grinçant des dents.
Il est plutôt familier et détendu. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si à l'aise avec moi.
- Surtout ceux perdu...
Je souris diaboliquement, fière de mon pique que j'avais osé lui lancer. Lui me lance un regard noir en grommelant dans sa barbe. Il ne pouvait rien dire puisque, dans le font, c'est la vérité.
Je reporte mon regard sur ce ciel dégagé. La lune est particulièrement lumineuse ce soir, cela rendait l'atmosphère apaisante. Aucun de nous parlés, nous étions juste deux inconnus perdus dans nos pensés au milieu d'une soirée, animé par des voix faussement enchantée. Profitant de ce moment de calme et de contemplation.
Je ne sais pourquoi, mais je me sens étonnamment mélancolique. C'est l'alcool ça.
- Oi, Aomine qu'est-ce que tu fous ? Bouge ton cul tout le monde t'attend.
C'était un homme aux cheveux rouges qui venait de parler. Alors cette tête bleutée s'appelle Aomine ? Je devrais me renseigner au près de Camille, une petite rousse. Elle connait la vie de presque tous les joueurs et joueuses de basket-ball, c'est l'informatrice de la bande.
Quand il me remarque enfin, il eut comme un temps de pause avant de me saluer de la tête.
- Tch, à quoi bon y aller quand on sait que ce ne sont que des faux-culs. Avoua-t-il en partant.
- Bonne soirée quand même. Lui dis-je, en adressant un sourire compatissant.
Il ne fait que me regarder, puis parti rejoindre les autres qui l'attendent.
- Je ne m'attendais pas à une réponse, mais un geste aurait pu être sympa... Marmonnais-je en boudant.
Je reste posée sur la barrière 10 minutes de plus, avant de rentrer a mon tour à l'intérieur.
