Hey ! J'espère que vous allez tous bien !
Bref voici le chapitre.
Bonne lecture.
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Pour la première fois depuis longtemps, se fut Valya qui se réveilla en première vers sept heures et demi. Elle s'assit sur son lit et regarda son environnent tout en se rappelant de la veille. Elle poussa légèrement le serpent sur le coté qui siffla de mécontentement et se déroula lentement sur le lit à moitié réveillée. La plus âgée se leva et jeta un coup d'œil à sa sœur qui dormait encore. Elle décida de la laisser encore un peu dormir après cette fichue soirée. Elle prit des affaires et partit vers la salle de bain avec pour but de mettre un ordre dans cette tignasse emmêlée. Quelques dizaines de minutes plus tard, elle ressortit posa son pyjama sur le lit alors que son serpent monta sur elle et se figea sous la forme d'un collier. Elle s'avança vers sa sœur, s'assit sur le coté et la secoua doucement. Après quelques secondes, Lazarée ouvrit les yeux et regarda sa sœur encore un peu dans les vapes. Elle passa une main sur son visage pour enlever quelques traces de fatigue, en se levant doucement pour s'étirer.
- Il est quelle heure ?
- Sept heures cinquante, on doit être dans la Grande Salle vers huit heures et demi. On nous distribuera nos emplois de temps pendant le petit déjeuner.
- Je m'habille et j'arrive. Je prendrais ma douche, ce soir. C'est pas grave. Je n'aime pas prendre ma douche le matin.
Le regard de la petite s'arrondit, avant qu'elle ne se tourne vers sa sœur, un air interrogatif sur le visage.
- Je me souviens de rien hier... J'ai été confrontée au Lac et mes souvenirs s'arrêtent là... J'ai quelques flashs, mais c'est tout... Tu peux m'expliquer ce qu'il s'est passé d'important, pendant que je m'habille ?
- Alors déjà, on est dans la même maison.
- Je ne l'avais pas remarqué ! Merci de la précision. Ironisa la plus jeune, en enfilant son pantalon, après l'avoir déplissé.
- A Poufsouffle. Alors les choses importantes, Il y a en premier moi qui touche le calamar, la répartition... D'ailleurs, je vais étriper le directeur ou Papa ou Maman ou les deux le fera... Commença à tourner en rond dans la pièce Valya, tandis que sa soeur cherchait sa chemise.
- Wow ! Calme-toi et viens en au fait !
- Tu as été appelé en tant que Delaserre-Rivers, devant tout le monde.
- Ah.
- Voilà. Puis je t'ai un peu forcer à manger, puis tirée vers notre salle commune qui est au sous-sol.
- Rends-moi ma chemise.
- Non elle est déjà sur moi ! Démerdes-toi !
- Bah passe moi la tienne. T'es casse-pied à me la prendre... Je vais pas y aller comme ça !
- Sers toi ! dit-elle en montrant sa valise, d'ailleurs faudra ranger nos affaires dans nos armoires. J'ai eu la flemme hier.
La gamine ne se fit pas prier, prenant une des chemises au style pirate de sa sœur, sans aucune vergogne.
- N'oublies pas la cravate. Même si il nous autorise à avoir ces uniformes, on est quand même obligées de les porter. expliqua-t-elle en lui lançant la cravate sans délicatesse à la figure.
La gamine la rattrapa au vol, habituée par le manque de manière de sa sœur lorsqu'elles étaient toutes les deux. Ca venait de leur père, ça. Elle la noua avec dextérité, en cherchant ses chaussures. Pendant ce temps, la plus grande caressait la tête du chien qui était toujours couché sur le lit.
- Par le plus grand des hasards, l'autre rouquin est-il mort ?
- A mon plus grand regret non. Mais il est a Gryffondor.
- Dommage, ça m'aurait fait une bonne nouvelle pour commencer la journée. Sourit Lazarée en nouant les lacets de sa seconde chaussure. On peut y aller !
- Faut voir la salle commune ! Elle est géniale ! Il y a des plantes partout et elles te parlent ou te caressent les cheveux.
- Ouvre donc le chemin, telle l'aînée que tu es ! Rus, Na'asha, allons-y !
- Bien sur, ma très chère sœur. Suis ta reine. dit-elle en sortant de la pièce, la tête haute
- Oups, je crois que je me suis trompée de chambre. Ma très chère reine Elisabeth deuxième du nom, vous n'êtes pas. N'oublie pas Na'asha, quand même.
Elle se retourna et montra le collier autour de son cou, le sourire aux lèvres. Sa sœur leva les mains en l'air, avant de la suivre dans les escaliers. Elles passèrent dans la salle commune. Il y avait cent-quarante-deux escaliers à Poudlard, des larges, des étroits, des courbes, des carrés, des délabrés, certains avec une ou deux marches escamotables qu'il fallait se souvenir d'enjamber pour ne pas tomber, ou d'autres qui menaient ailleurs le vendredi, leur avait expliqué leur Préfet, à peine les premières année étaient sortis de leur dortoirs. Il y avait aussi les portes qui refusaient d'ouvrir si on ne le leur demandait pas poliment, ou si on les chatouillait pas au bon endroit, comme la poire du tableau menant aux cuisines, et d'autres qui n'étaient que des pans de murs déguisés en porte. Tout bougeait sans cesse, ce qui constituait une difficulté pour se repérer. Lazarée se fit un devoir de trouver un moyen de se déplacer sans problème dans le château. Peeves, par contre, l'esprit frappeur de Poudlard donnait de sacrées idées à l'ancienne rousse. Des blagues... Cependant, avec le concierge et sa fidèle chatte, prénommée Miss Teigne, que personne sauf Lazarée ne devait beaucoup aimer, ce ne serait pas chose aisée. Celui-ci connaissait pleins de passages secrets. Mais les connaissait-il tous ? Voilà un défi de taille pour les deux sœurs... Après quelques minutes où Valya continua à parler de la soirée d'hier, elle arrivèrent devant les gigantesques portes de la Grande Salle, qui servait principalement de réfectoire.
Elles s'assirent à la table des jaunes et noirs, sous le regard persistants de certains, qui agacèrent particulièrement Lazarée, détestant être épiée. Elle se dit que ça passerait. Lorsque la nouvelle de son nom et de son uniforme plus masculin que féminin aurait fait le tour, les gens s'habitueront. Elles mangèrent tranquillement avant que le professeur Chourave ne passe, donnant bienveillamment les emplois du temps aux élèves, prenant le temps de parler avec les plus anciens comme les plus jeunes, pour les mettre à l'aise. Elle sourit gentiment aux deux filles, leur tendant leurs emplois de temps avant de gratifier d'une caresse Rus, qui aboya joyeusement en réponse.
- Il est la bienvenue dans mon cours, tant qu'il reste sage, d'accord ? Les plantes sur lesquelles vous allez travailler ne seront pas dangereuses du tout pour lui.
- Merci, Professeur.
- Je t'en prie, Miss Delaserre-Rivers.
- Appelez-moi juste Delaserre. Je n'ai su que récemment pour mon deuxième nom, je ne suis pas à l'aise, encore.
- Aucun problème ! J'en ferais part aux autres professeurs. Passez une bonne journée !
- A vous aussi professeur !
Après quelques minutes, les filles décidèrent de partir à la recherche des divers salles puisqu'elle avaient encore du temps avant le premier cour. Valya demanda à un des préfets qui passait où se trouvait la salle de Métamorphose et de Potions. Après que le préfet de Gryffondor leur ait montré le chemin, elles s'y dirigèrent d'un même pas. En évitant de se tromper de couloir, elles finirent par déboucher dans le bon couloir, où un attroupement de quelques élèves se trouvait déjà. Après quelques minutes, la porte s'ouvrit sur une salle plutôt grande avec deux rangées de bureaux pour deux personnes, à droite et à gauche de la salle laissant un couloir assez grand entre elles. Au bout de la salle se trouvait une estrade sur laquelle se tenait un énorme bureau. Sur celui-ci, des livres étaient disposés en deux piles avec au centre un chat tigré était assis.
- La porte s'est ouverte comme par magie ! S'étonna un élève de Poufsouffle, qui ne devait pas venir du monde sorcier.
- On est à Poudlard, tout est magique. Répondit un autre élève de Serdaigle.
Les élèves commencèrent à rentrer. Lazarée, dés qu'elle aperçut l'animal, commença à s'en approcher, n'ayant plus qu'une idée en tête : le caresser. En voyant sa sœur avançant vers le chat, elle essaya de la retenir mais étant légèrement trop loin, elle se précipita sur elle et la força à s'assoir sur la chaise la plus proche.
- Mais ! Il est trop beau, ce chat !
- Je sais mais c'est peut-être le chat du Professeur McGonagall, et on ne sait pas si les élèves ont le droit de s'approcher. répondit-elle à sœur.
- C'est pas juste... Abandonna Lazarée, en sortant ses affaires et en faisant mine de bouder.
- Ca va, pas la peine de bouder pour ça.
Ce fut à ce moment-là, lorsque tout le monde fut assis, que le chat se transforma en Professeur Mcgonagall, clairement amusée par les deux filles de Poufsouffle.
- D'accord, je n'ai rien dit.
Le cours commença avec un petit discours du professeur sur le danger et la complexité de la matière et les règles à suivre durant son cours. Après ces quelques explications, elle transforma son bureau en cochon puis lui redonna sa forme d'origine. Tous les élèves avaient hâte de commencer mais ils s'étaient rapidement rendu compte qu'ils n'étaient pas près de transformer leur bureau en cochon. Rus était calme et observait ce qu'il se passait, tranquillement allongé près de Lazarée. Le cours continua et l'exercice était, dans la théorie, simple. Transformer une allumette en aiguille. A la fin du cours seulement cinq élèves réussirent : quatre Serdaigles et un seule Poufsouffles, au grand dam de Lazarée, qui n'était pas parvenue à la rendre grise, même si la forme s'en rapprochait. Tout le monde rangea ses affaires et le groupe partirent en direction des cachots pour le cours de Potions. Arrivées dans le sous-sol du château, les deux sœurs frissonnèrent. La température ambiante avait baissée de un ou deux degrés. Il faisait également plus sombre. Elles arrivèrent dans un couloir avec au fond une porte grande ouverte donnant sur la salle de potions. Ils entrèrent, s'asseyant sagement aux bureaux présents avant d'attendre l'arrivée de leur professeur, qui n'était pas encore là. Il passa la porte d'un seul coup, accompagné d'un claquement de cape qui fit taire immédiatement les quelques élèves bavards. Il grimpa sur l'estrade, en deux pas, avant de se tourner vers les premières années, les mains jointes dans son dos. Il débuta ensuite son discours d'une voix qui ne tolérait aucune interruption.
- Vous êtes ici pour apprendre la science subtile et l'art rigoureux de la préparation des potions. Ici, on ne s'amuse pas à agiter des baguettes magiques, je m'attends donc à ce que vous ne compreniez pas grand chose à la beauté d'un chaudron qui bouillonne doucement en laissant échapper des volutes scintillantes, ni à la délicatesse d'un liquide qui s'insinue dans les veines d'un homme pour ensorceler peu à peu son esprit et lui emprisonner les sens... Expliqua le professeur de potion en faisant des allés retours sur l'estrade. Je pourrais vous apprendre à mettre la gloire en bouteille, à distiller la grandeur, et même à enfermer la mort dans un flacon si vous étiez autre chose qu'une de ces bandes de cornichons à qui je dispense habituellement mes cours.
Il fallait absolument que les deux sœurs apprennent à faire ça, et surtout avec cet homme. Severus Rogue était connu en France pour la potion Tue-loup, notamment. Elles buvaient les paroles du professeur qu'elles élisaient dans leur tête professeur le plus classe de tous, alors que les autres étaient terrifiés. Le professeur attrapa une feuille qui se trouvait sur son bureau, avant de faire l'appel. Les élèves répondirent un à un, jusqu'au tour de Lazarée, qui fut enchantée d'apprendre que sur la liste du professeur son nom était bien composé. Elle serra les dents avant de répondre présente. Lorsque l'appel se termina, il commença à poser des questions aux élèves, sans doute pour voir si ces derniers avaient lu leur livre ou non.
- Mcmillan ! Qu'est ce que j'obtiens quand j'ajoute d'asphodèle en poudre à une infusion d'armoise ?
- Je sais pas Monsieur.
- Un somnifère si puissant qu'on le nomme la goute du Mort Vivante. Turpin ! Ou iriez vous si je vus demandais de me rapporter un bézoard ?
- Dans l'estomac d'une chèvre.
- Boot ! A quoi sert cette pierre ?
- C'est un antidote à la plupart des poisons.
- Delaserre. Quelle est la différence entre le napel et le tue-loup ?
- Laquelle ? Demandèrent les sœurs, en même temps, en levant les yeux vers le porfesseur.
- Valya Delaserre.
- Il s'agit de la même plante.
- En effet, on la connait aussi sous le nom d'aconit. Pourquoi ceux qui n'ont pas été capable de répondre, ne sont-ils pas entrain de prendre note ? Cingla le professeur, d'une voix doucereuse.
Suite à cela, il répartit les élèves par groupe de deux pour les faire travailler sur une potion destinée à soigner les furoncles. Il laissa les deux Delaserre ensemble. Tandis qu'il passait dans les rangs, Valya s'énervait sur la table légèrement trop basse pour travailler debout. Oui, parce qu'elles étaient toutes les deux debout devant leur palliasse, sans se préoccuper des regards bizarres dans leur direction. Il se surprit à avoir un léger sourire, avant d'attribuer un point à ces deux Poufsouffles. En voilà, avec un peu de grain dans la tête. Lazarée s'occupa de couper les ingrédients que Valya était allée chercher. Elle les plaça par ordre d'utilisation et commença à travailler dans le calme. Après que tout fut tranché et préparé soigneusement, Lazarée incluait les ingrédients petit à petit, selon les instructions que lui récitait Valya, qui elle s'occupait de vérifier qu'il n'y ait aucun problème avec leur potion, ainsi que de mélanger lorsqu'il le fallait. Il regarda rapidement la couleur du chaudron, se trouvant satisfait. A leur étape, elle était parfaite, presque trop pour des premières années. Il ne put leur faire aucune critique. Il décida d'attendre la dernière étape, pou être sûr. Avant d'ajouter les épines de porc-épic, Valya retira le chaudron du feu. Dès que la potion devint violette, elle tourna cinq fois dans le sens des aiguilles d'une montre. Après quelque secondes, la potion était finie et les filles nettoyèrent leur paillasse tandis que le professeur passa près d'elles. Pas des cornichons, celles-là. Il pourrait peut-être en faire quelque chose...
- La potion est parfaite. Mettez la dans une fiole et posez la sur le bureau avec votre nom. Vous aurez rien à faire pour le prochaine fois.
- Bien, professeur.
A la fin de l'heure, il donna une rédaction à faire à tous ceux qui n'avaient pas une potion parfaite, avant de lâcher les élèves pour qu'ils aillent manger. Les deux sœurs s'approchèrent alors de lui.
- Maître Rogue ?
A cette appellation, le maitre des potions releva la tête surprit, vers les deux filles en face de son bureau.
- Nous avions une question par rapport à votre discours de début de cours. Lorsque vous parliez de mettre la gloire en bouteille, est ce que vous faisiez référence au Felix Felicis ? Ensuite, pour enfermer la mort dans un flacon, c'était pour la goutte du Mort Vivant, dont vous avez fait mention plus tôt ? Le questionna Valya.
- En effet. Je suis surpris que vous ayez compris les références. Quant est-il pour la distillation de la grandeur ?
- Malheureusement, nous n'avons pas trouver de réponse.
- Cela ne m'étonne pas. C'est une potion que l'on voit en septième année. Il s'agit de l'Elixir de Magnificence. Elle n'est pas très utilisée, à cause de ses effets secondaires, comme se prendre pour le centre de l'univers, par exemple... Maintenant, expliquez-moi votre façon de m'appeler Maître.
- En France, vous êtes très reconnu pour votre potion Tue-loup, pour n'en citer qu'une, Monsieur. Lui dit Lazarée, parlant pour la première fois devant lui. D'ailleurs, votre renommée touche toute l'Europe. Je suis surprise que personne ici ne semble le savoir...
- Le Ministère étant beaucoup plus strict avec les créatures magiques, il est normal que ma potion soit méconnue. J'oubliais que vous veniez de France, Miss Delaserre et Delaserre-Rivers.
Lazarée grimaça sous l'appellation.
- Juste Delaserre si cela ne vous dérange pas.
- Bien. Allez mangez, jeunes filles. J'entend vos ventres d'ici.
- Au revoir. Et merci. Dirent-elles d'une seul voix en quittant la salle.
- Vraiment pas des cornichons, ces deux-là... Dix points pour Poufsouffle.
Sur le chemin elles discutèrent de tout et de rien jusqu'à la Grande Salle. A peine, elles passèrent le pas de la porte, une odeur de nourriture arriva à leur nez. Elles s'installèrent rapidement et commencèrent à manger. Après leur repas, elles filèrent à leur salle commune pour poser leurs affaires de potions et de prendre leur manuel d'histoire, avant de s'y diriger.
- Tu penses qu'il va nous apprendre quoi ?
- L'histoire de la magie peut être.
- Nan, mais, plutôt sur quoi va porter ses cours ? Sur les guerres sorcières ? Les sorcières de Salem ? Les quatre fondateurs ?
- Déjà rien que notre livre parle beaucoup de guerres gobelines, un peu tirées par les cheveux d'ailleurs. Je suis sur qu'on peut demander à Drandul pour avoir leurs point de vu. Pour les fondateurs c'est dans l'Histoire de Poudlard. Mais j'espère que tu as raison et que ce sera intéressant.
Les deux filles allèrent vers leur salle de cours, en parlant de tout et de rien, sans remarquer la tête blonde qui semblait comprendre chacun de leurs mots. Après avoir tournée dans un couloir les sœurs, toujours inconscientes de la tête blonde derrière elles, arrivèrent devant une porte entre ouverte. Le groupe d'élève se décida de pousser la porte qui grinça puis tomba. Tout le monde se regarda avant de se tourner vers la porte. Bonjour, l'ambiance. Etions-nous dans une école ou dans un film d'horreur ? La salle était sombre, très sombre. Le peu de lumière qui y avait venait du couloir. Les élèves entrèrent dans la salle, et ceux qui se trouvaient devant, toutes maisons confondues, étaient sans doute les plus courageux. Ils avancèrent à tâtons à la recherche des bureaux lorsqu'un courant glacial traversa les élèves. Des hurlements s'élevèrent d'un coup. Les quelques personnes à l'avant se retournèrent pour voir un fantôme qui venait surement de traverser le groupe proche de la porte. Le fantôme avança sur l'estrade et commença à faire l'appel. Petit à petit, les torches s'allumèrent et les élèves pâles s'installèrent en silence. Le cours commença, le professeur parlait d'une voix monotone. Il parla sans vraiment regarder ce qui l'entourait et ignorait les mains levées. La première heure passa dans le calme et l'ennuie. Quelque élèves dormaient, d'autres parlaient ou encore faisaient totalement autre chose. Malgré tout, quelques élèves prenaient encore des notes. C'était les plus courageux, sans nul doute. Dépitée, Lazarée lâcha son stylo et murmura à sa sœur, qui avait vite abandonné et jouait sur sa Gameboy.
- J'en peux plu-... Mais depuis quand tu joues et surtout depuis QUAND tu as la console ?
- Depuis trente minutes et depuis qu'on est arrivées à Poudlard.
- Mais j'ai même pas la mienne ! Elle est à la maison ! dit-elle, dépitée.
- Je le savais, elle est dans ma valise.
- T'es la meilleure des sœurs, tu le sais ?
- Evidement, je suis une reine. Avec beaucoup de modestie comme tu peux l'entendre. expliqua-t-elle toujours concentrée sur sa course de voiture.
- Toujours, avec toi. sourit la plus jeune des deux. Fait attention, il va bientôt te rattraper.
- Nan, ça risque pas parce que... J'AI GAGNE ! Oh merde. J'ai parlé tout haut, non ?
Au vu des regards de tous vers elle, sauf du professeur fantôme, oui, elle avait parlé tout haut. Ce professeur faisait-il seulement attention à quoique ce soit ?
- Bon maintenant que j'ai fini ça, j'ai un truc qui va nous occuper le reste du cours. En plus, j'ai vu que de nouvelles inscriptions sont apparues. dit-elle en rangeant la console et sortant un gros livre qu'elle lâcha sans délicatesse sur la table, faisant de nouveau tourner les têtes vers elle.
- C'est vrai ? Fit Lazarée, des étoiles déjà immenses dans les yeux, en comprenant de quoi elle parlait.
- Oui, je crois que c'est un nouveau dragon qu'on pensait disparu.
- Génial !
Lazarée ne tenait plus en place et semblait à deux doigts de sautiller sur sa chaise, qu'elle rapprocha de sa sœur, sans se poser plus de question. Valya ouvrit le livre qui fit alors apparaitre des images de dragons tous plus vrais que nature. Lazarée sourit en lisant l'entièreté des renseignements qui y étaient inscrits. Après une vingtaine de minutes, la tête blonde devant elles se tourna et s'apprêta à parler mais son regard dériva sur l'image d'un dragon en particulier.
- Oh, un Magyar à Pointes !
La phrase en français fit levé les yeux des Delaserre, qui furent étonnées.
- Lui, c'est celui qui a rabaissé le roux.
- Ah... Et il parle français.
- Faut croire que oui. murmura-t-elle à sa sœur tout en regardant le sourire du blond s'étirer.
- Et il vous entend aussi. Fit ce dernier, en tournant carrément sa chaise vers elles. Vos discussions sont passionnantes, au passage. Loin, de ce que j'entends habituellement.
- Evidement, nous, les français, sommes toujours plus passionnants que vous.
- C'est ma scolarité qui risque d'être passionnante, si vous restez dans les parages, vu votre répartie.
- Allons à l'essentiel, veux tu ? Que veux l'héritier Malefoy, à deux françaises comme nous ?
- Pour l'instant ? Rien, je vous rassure. Mais, il n'est jamais mauvais d'être courtois avec des héritières de familles aussi puissantes que les vôtres. Que ce soit les Delaserre ou les Rivers, vous appartenez à de très anciennes et nobles familles de sorciers.
- Et tu as bien raison.
- Que sais-tu des Rivers, Heretem Malefoy ? Lança Lazarée, la voix légèrement plus froide que d'habitude.
- Qu'il n'y a plus que toi, présumément. Que leur fortune est colossale, et qu'ils disposent d'au moins, un siège au Magenmagot. Ah, et que tous les parents d'élèves sang-purs et certains sang-mélés s'intéressent à toi, déjà... Fais attention à toi, même si tu ne portes pas la bague d'héritier.
- Je vois... soupira la plus jeune de cette famille.
- Bon maintenant qu'on a fini de parler de ça. Tu veux lire le livre avec nous ?
- Avec plaisir. dit-il avec un petit sourire avec des étoiles dans les yeux, presque aussi grandes que celles dans les yeux de Lazarée.
Les deux filles se décalèrent vers la droite pour permettre à Drago de bouger sa chaise à gauche de Valya. Ils lurent le livre tout le reste du cours, traduisant parfois quelques mots. Lorsque le cours se termina, ils se levèrent et continuèrent de parler tout le trajet vers la Grande Salle. Une fois rentrés, ils s'installèrent à une table et firent leurs devoirs durant l'heure d'étude. Pour le repas, Drago rejoignit la table des Serpentards alors que les filles mangèrent tranquillement, puis partirent vers le salle commune après le dessert. Elles caressèrent quelques plantes au-dessus de leur tête au passage avant d'entrer dans le chambre pour se changer. Valya laissa son serpent s'installer sur le lit alors qu'elle prenait son pyjama et la Gameboy de sa sœur qu'elle posa sur son lit. Elles discutèrent et jouèrent ensemble jusqu'à tard dans la nuit.
