Bonne Lecture


Réponses aux Reviews

lesaccrodelamerceri : Vraiment ? en bien ou en mal ?

Pims10 : j'espère au moins que cela plait ;)

adenoide : les animaux sont directs, ils ne connaissent pas la maltraitance.


Chapitre 04 : Pétunia Dursley

"La porte s'ouvrit en grand, la lumière entra dans le placard, son sourire s'effaça, son visage devint impassible. Pétunia se baissa et regarda le petit garçon."

Pétunia Dursley était une femme normale. Elle avait une jolie maison dans un quartier paisible et familiale. Elle avait la famille parfaite avec son mari Vernon qui avait un bon emploi et son magnifique fils Dudley, elle était la femme normale au foyer qui s'occupait de belle famille. Elle avait tout fait pour être tout ce qu'il y a de plus normal. Il faut savoir que sa vision de la normalité n'est pas la même que la notre. Pour elle, être normal c'est la maison avec un mari et un fils, si elle avait pu elle aurait aimé avoir une fille, cela lui aurait donné la famille parfaite. Elle se croyait que la femme au foyer idéal, elle s'occupait de son mari et de son fils, elle cuisinait, faisait le ménage et entretenait son beau jardin, elle participait aussi à divers clubs et réunions avec les autres femmes de son quartier.

Malheureusement pour elle, dans sa vie parfaite et si normale, il y avait une anomalie. En premier, elle a une sœur, enfin avait, la si incroyable et magnifique Lily qui était devenu un monstre lors de son onzième anniversaire. En effet un monstre, un anormal, était venu voir sa famille et avait annoncé que sa petite sœur n'était pas normale. A partir de ce moment là, Pétunia avait perdu sa famille, ses parents étaient obsédés par leur petite Lily, il ne voyait pas qu'elle était un monstre mais Pétunia voyait ses manières si horribles et si ... anormales. Ne voulant pas ce type d'horreur dans sa vie, elle avait épousé l'homme le plus normal qu'elle avait trouvé. Bien sûr Vernon n'était pas parfait, il était en surpoids et sujet à la colère mais il lui offrait une vie normale.

Pendant quelques années tout était parfait, elle vivait heureuse, son bonheur avait augmenté lorsqu'elle avait eu son fils. Pendant ce temps, elle recevait des lettres de Lily, elle n'y répondait pas, mais celle-ci continuait à les envoyer, les avait reléguées au grenier. Puis un jour, sa si charmante sœur s'était fait explosée par un autre monstre, de même que son mari, seulement son fils avait survécu. Bien sûr les montres n'avaient pas eu la décence de venir la voir en personne pour lui annoncer la nouvelle, ils ne lui avaient même pas dit où se trouvait la sépulture de sa sœur, car malgré tout ce qui avait été elle restait sa petite sœur, elle aurait aimé pouvoir dire adieu à la petite fille d'avant la découverte de son anormalité. Mais non, les monstres avaient décidé de lui dire que sa sœur était morte en laissant une lettre dans le couffin de son neveu qui avait été abandonné sur le pas de sa porte lors d'une froide nuit d'hiver. Si elle avait eu besoin de preuves qu'ils étaient des monstres, cet acte l'avait amplement prouvé. Qui aurait l'idée de laisser un enfant, un simple bébé, sur le pas d'une porte en pleine nuit, comme on laisse une bouteille de lait ou un journal devant la porte.

Son neveu, il ressemblait tant à sa sœur, elle savait qu'il serait lui aussi un monstre et pour cela elle le détestait, elle le haïssait pour être ce qu'il était. La preuve de la monstruosité de sa sœur, la preuve que sa famille n'était pas parfaite, la preuve que sa famille n'était pas normale. Elle ne voulait pas s'occuper de lui mais elle n'avait pas le choix, elle avait essayer les premières de semaines de le rendre aux monstres mais elle était incapable de trouver les entrées de leur monde ou de les contacter. Elle aurait du savoir qu'elle n'arriverait pas à l'enlever de sa belle famille, elle avait essayé l'orphelinat mais dès qu'elle le déposait dans un, il réapparaissait sur le pas de sa porte.

La lettre avait été explicite, elle savait qu'elle devrait garder le garçon même si elle ne voulait pas. Il était aussi un monstre qui détruisait sa vie si parfaite. Plus elle le regardait plus elle le détestait. Il gâchait sa vie normale. Plus il grandissait plus il montrait son anormalité. Elle voyait comment il était si semblable à sa mère, comme elle il était intelligent, comme elle il avait des yeux magnifiques, comme elle il allait devenir beau, comme elle... il deviendrait un monstre. Alors elle a tout fait pour qu'il ne soit pas comme elle. Elle ne lui a pas donné à manger suffisamment pour qu'il grandisse correctement, ainsi il ne sera pas aussi beau qu'elle. Elle lui a donné des corvées à ne plus savoir qu'en faire, ainsi il ne pourrait pas devenir aussi intelligent qu'elle. Et surtout elle a laissé son mari passer sa colère sur lui, ainsi peut-être son anormalité disparaitrait. Elle lui avait laissé le placard sous l'escalier car s'il n'occupait pas une chambre, elle pouvait avoir l'impression qu'il ne vivait pas avec eux.

Elle voulait sa vie normale mais maintenant elle devait supporter cette erreur de la nature. Pendant cinq ans, peu de gens pouvaient voir le monstre, elle le gardait enfermé dans la maison sauf lorsqu'il devait faire ses tâches dans le jardin. Pour que les gens ne posent pas de questions, elle avait raconté à tous les voisins qu'elle était la seule famille de son neveu qui était le fils de sa sœur et de son mari, deux drogués et alcooliques qui étaient morts dans un accident de voiture qu'ils avaient causé, de plus le garçon prenait après ses parents et était un délinquant ainsi il devait travailler pour l'empêcher de faire du mal aux autres. Bien sûr les apparences étaient pour elle, elle était l'exemple de la famille parfaite, ainsi tous le monde l'a cru et personne ne vit que l'enfant était malingre, vêtu de vêtements informes et souvent couvert de bleu, pour eux tout cela prouvait juste les dires de sa tante, ils ne virent que ce qu'ils avaient envie de voir. Cela aurait été mal qu'il y ai dans leur si beau quartier des gens qui maltraitaient des enfants.

Ainsi passa la vie, mais tout changea lorsqu'il y eut six ans et que Pétunia fut obligé de l'envoyer à l'école, les voisins risquaient de se poser des questions dans le cas contraire. Mais elle ne voulait pas qu'il puisse faire de son mieux alors elle mis des corvées tous les matins avant qu'il parte et le soir lorsqu'il revenait, avec tout cela à faire il ne pouvait pas faire ses devoirs et il était trop fatigué pour se concentrer en classe. Avec cela, elle parla aux enseignants et au directeur de son école, expliquant qu'il était un menteur et un tricheur. Tout fonctionna pendant quelques semaines, mais la veille des vacances d'Octobre, les dossiers des enfants avec leurs notes furent ramenés à la maison.

Pétunia était fière de son Dudley, pour elle s'il n'avait pas réussi à l'école c'était soit de la faute du monstre, soit de le faute des autres, les élèves qui le déconcentraient ou l'enseignant qui ne l'aidait pas assez car son Dudleyninouchet était un véritable génie. Lorsqu'elle vit les notes de son neveu, elle devint folle, comment le monstre avait-il réussi à finir premier de sa classe alors qu'il n'avait pas le temps de faire ses devoirs ou était trop fatigué pour écouter correctement ? Mais sa colère ne fut rien par rapport à celle de Vernon. Il devient rouge de colère, puis violet, et craqua. Il attrapa le garçon et le battit encore et encore, puis le jeta dans son placard.

Maintenant trois jours plus tard, elle devait savoir si son mari était un meurtrier. Elle n'avait entendu aucun bruit venant du placard depuis ce jour, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait. S'il était mort alors son mari devenait un assassin mais elle était débarrassé du monstre, mais s'il était vivant alors le garçon était vraiment un monstre mais son mari n'avait tué personne. Dans tous les cas elle perdait car sa famille ne serait jamais normale.

Alors elle prit son courage à deux mains et s'approcha de la porte. Elle prit la poignet et la tourna tout en ouvrant la serrure. Tout doucement elle tira la porte, la lumière entra, elle vit un pied qui ne bougeait pas, elle ouvrit de plus en plus, laissant la luminosité faire son chemin dans l'espace étroit. Elle releva la tête et vit deux orbes émeraudes la fixer. Il était vivant. Son mari n'était pas un assassin. Elle fut soulagé. Mais cela ne dura pas, car à ce moment là le garçon prit la parole et elle sentit un frisson parcourir son corps.

- Bonjour Tante Pétunia. Je crois que nous allons devoir parler, dit-il d'une voix froide.


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