️ Ce chapitre contient une scène de sexe, j'ai prévenu au début et à la fin pour que vous puissiez suivre l'histoire sans pour autant être choqué.e. ️
Historia lisait un roman d'une histoire d'amour entre un fermier et une princesse lorsqu'elle entendit quelqu'un arriver à sa porte. Elle savait que c'était la servante censée la réveiller, donc elle éteignit sa lampe et fit semblant de dormir. Elle dormait rarement plus de quatre heures par nuit, mais les règles dictaient que la reine devait avoir un sommeil réparateur pour bien régner. Si on apprenait qu'elle passait ses nuit à lire, on la mettra sous surveillance.
- Votre Majesté, c'est l'heure de se lever. Nous avons reçu le rapport de l'interrogatoire d'Ymir Fritz, si cela peut vous encourager à vous réveiller, rigola la servante.
En effet, pour conserver sa couverture, Historia s'était faite passée pour une dormeuse accomplie. Elle disait avoir un sommeil très lourd. Tout cela n'était pas si faux, elle dormait à poings fermés uniquement lorsqu'Ymir se trouvait avec elle. Cela faisait donc des semaines que ses nuits étaient agitées.
Cette fois, sa réaction ne fut pas mimée.
- C'est vrai ? Donnez-moi ça je vous prie !
La servante s'esclaffa.
- C'est sûr que lorsque ça concerne Ymir, vous êtes tout de suite plus impliquée, n'est-ce pas Votre Majesté ?
- Moui moui, rougit Historia.
- Le rapport n'est pas en ma possession actuellement, c'est l'État Major qui le détient, ajouta la domestique. Ils vous attendent en salle d'audience pour vous en faire part.
La reine avait tissé un lien précieux avec cette jeune femme. Toutes deux avaient plus de points en commun qu'on pourrait le croire. Elles étaient toutes les deux loin de la personne qu'elles aimaient, éloignées de tout leurs repaires. Malgré ça, jamais Historia n'avait pensé à lui demander son prénom. Mieux vaut tard que jamais.
- Au fait, comment vous appelez-vous ?
- Vous me demandez à moi comment je m'appelle ? C'est un honneur Votre Majesté, je m'appelle Jeanne.
- Bonjour Jeanne. Venez avec moi à la salle d'Audience. N'hésitez pas à poser la moindre question, cela sera aussi enrichissant pour vous que pour moi.
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- Votre Majesté, c'est incroyable ! Le monde extérieur est totalement différent de ce que nous croyions. De plus, nous avons le soutien financier de beaucoup de pays, notre départ dans cette nouvelle société va être grandiose !
- Si vous le dites...
Historia se sentait trahie. Elle ne comprenait pas comment Ymir avait pu lui cacher tout ça alors même qu'elle voyait sa détermination à être libérée des murs. Elles étaient si proches, bien sûre qu'elle aussi avait des secrets, mais ce n'était pas aussi gros ! Ymir aurait pu sauver beaucoup de gens, elle ne s'en rendait même pas compte. En plus, la brune savait qu'Historia n'était pas une cafteuse. Elle aurait pu lui dire tout ça, au lieu de garder ses secrets pour elle.
Après tout ce temps passé ensemble, toutes ces confessions étranges qu'elles s'étaient faites, Ymir lui a caché tout ça. C'était injuste. D'un côté de la balance, Historia taisait uniquement son vrai nom, alors que la brune lui camouflait l'entièreté de sa vie.
Autour d'elle, les Ministres, les Major, les Générauxx et tout les autres idiots débattaient. Ils se criaient les uns sur les autres, sans pour autant écouter les arguments de leurs adversaires. Même maintenant qu'on découvrait être les ennemis du monde, on continuait de se gueuler dessus. L'humanité est étrange, en conclut la reine.
Sans aucune pression, elle retira sa couronne, la déposa sur son bureau et attendit. Au bout de quelques minutes, ils s'arrêtèrent tous de brailler, la fixant étrangement. Elle, elle gardait les yeux rivés sur la couronne dorée. Sans jamais la quitter des yeux, elle la saisit et la leva au dessus de l'assemblée, comme un prêtre le ferai avec le corps du Christ. Toute la salle la dévisageait désormais, intriguée par cette ado qui les dirigeait tous.
La reine respira un grand coup et se lança.
- Vous. Que celui d'entre vous qui est déjà allé en territoire de titan vienne à mes côtés et me prenne cette couronne. Que celui qui a déjà parlé à quelqu'un venant de dehors fasse de même. Que celui ayant déjà combattu un titan les suive.
Le silence régnait. Personne ne comprenait ce qu'elle voulait dire. Ou au contraire, ils savaient et cela leur clouait le bec.
- Si je suis bien, aucun de vous n'a jamais rien fait tout ça ? Et vous pensez quand même pouvoir diriger notre peuple, alors que vous avez la même expérience qu'un nourrisson. J'ai déjà été chez les titans. J'ai déjà parlé avec quelqu'un de dehors. J'ai déjà combattu des titans. J'en ai déjà tué. Et j'ai 15 ans. Aucun de vous n'a fait comme moi bien que vous ayez le double, voir le triple de mon âge. Vous ne vous êtes jamais remis en question ? Évidemment que nous n'avons jamais gagné sur les titans avec des mollusques comme vous au pouvoir ! Si nous ne parvenons pas à battre de vulgaires monstres stupides, nous ne sommes pas près pour ce nouveau monde. Nous mériterons de rester enfermé ! La liberté se gagne, or vous n'avez rien réussi de votre vie. Vos seules victoires sont en réalité celles du Bataillon ! Vous n'avez aucun mérite, et vous comptez prendre des décisions à la place de ceux que vous envoyez au front ?
- Votre Majesté, commença Naile, en tant que reine, vous ne pouvez pas...
- FERMEZ-LA. En tant que reine, je peux justement faire ce que je veux. Et je décide à partir d'aujourd'hui que les dirigeants de cette île sont les soldats du Bataillon, les seuls qui parviennent à quelque chose. Je dissous l'Audience. Vous pouvez rentrer chez vous et devenir boulanger, ça aidera plus le peuple que de rester s'engueuler dans cette salle.
La reine se rassit et replaça la couronne sur sa tête, un petit sourire fière sur la figure. Sa colère contre Ymir l'avait encouragée à se lâcher. Elle voulait lui prouver qu'elle était capable de vivre la tête haute.
Sur les bancs, certains restaient figés et d'autres rangeaient leurs affaires. Ils attendaient sûrement qu'elle leur avoue que c'était une blague. Malheureusement pour eux, ce n'était pas la cas. Pendant ce temps, Historia continuait de lire ses dossiers à propos des différentes alliances proposées par Ymir. Elle se sentait puissante. Ces dernières semaines avaient été particulièrement dures, Ymir lui manquait atrocement. Mais désormais, Ymir ou pas Ymir, elle n'hésiterait plus à faire preuve de culot. Le sensation de pouvoir la galvanisait, lui donnait des frissons. C'en était presque excitant de savoir leurs avenirs entre ses mains, de sentir leur peur à plein nez. Elle ne deviendra pas un tyran, mais jouer la dictatrice devant ces vieux croûtons l'extasiait.
- Votre Majesté, tenta Zackley, comme vous l'avez souligné, vous avez 15 ans. De plus vous êtes une femme. Ne serait-ce pas les hormones qui vous font prendre ces décisions ? Il serait malheureux de regretter vos gestes après.
- Croyez moi Monsieur, je ne regretterai jamais de vous renvoyer. C'est même la meilleure décision de ma vie, après celle de tuer mon père.
Alors que l'énergumène s'apprêtait à répondre, Erwin surgit dans la salle, sa cape volant dans les courants d'air.
- Votre Majesté, salua-t-il. Pardonnez-moi de mon retard. C'est entièrement ma faute, je prenais du repos après mon trajet en cheval et je n'ai pas vu l'heure passer.
- Ne vous inquiétez pas Major, vous êtes pardonné. Venez vous asseoir à mes côtés, à la place du fédéral Zackley.
Erwin retint un sursaut en gardant son air sérieux.
- Votre Majesté, le règlement implique que le fédéral doit se positionner à la droite de la reine. (Il vit l'air hautain d'Historia et continua aussitôt.) Mais bien sûr, vous pouvez changer les règles quand vous le souhaitez.
Elle frappa des mains, satisfaite. Elle lança un regard froid à Zackley. Aussitôt, celui-ci se leva et alla s'asseoir à la place habituelle d'Erwin.
- Bien, que cela vous plaise ou non, je ne vais pas vous renvoyer dans l'immédiat. Vous pourrez réenvisager votre carrière professionnelle un autre jour. Néanmoins, je n'hésiterai pas à dissoudre cette assemblée la prochaine fois que vous vous disputerez comme des enfants. Nous sommes à la tête d'un royaume, ce n'est pas pour nous taper sur les doigts à chaque désaccord. Malgré ça, désormais la parole du Bataillon sera plus importante que celles de vous tous réunis. Major Erwin, que proposez vous comme plan étant donné le changement de situation ?
Le grand blond se redressa. Toute sa vie il avait attendu que la parole du Bataillon soit écoutée à sa juste valeur, et c'était maintenant le cas grace à cette reine têtue.
- J'envisage la reconquête du mur Maria. (des chuchotements s'élevèrent.) Si nous y parvenons, nos alliés pourront prendre contact avec nous et nous ne seront plus isolés. Grace à Ymir, nous savons de quoi sont capables nos ennemis. D'après elle, les titans colossal, cuirassé et bestial sont encore présent sur l'ile. Ils sont seuls, car Mahr juge trop dangereux d'envoyer des humains normaux sur Paradis. Nous aurons donc trois titans à combattre. Eren devra boucher la brèche et s'occuper de au moins un des trois. Heureusement, il est devenu plus endurant et pourra donc gérer tout ça sans problème. Il sera aidé par quelques soldats du Bataillon, dont Hansi.
Naile ricana. Les regards se tournèrent vers lui. Tous attendaient que quelqu'un ose prendre la parole. Seul le Major des Brigades Spéciales en avait trouvé le courage - ou la stupidité.
- Vous pensez donc pouvoir gérer trois titans ? Dois-je vous rappeler que nombreuses de vos expéditions, où seulement un titan était à vaincre, ont échouées ?
- Laissez moi finir, rétorqua Erwin. En plus de tout ça, nous avons un autre atout. Ymir, sous la forme du titan mâchoire. Elle sera camouflée dans un groupe chargé de dénicher les titans. Ce groupe sera composé de nos meilleurs effectifs, les deux Acquerman et la nouvelle squad Levi. Sachant que tout le monde aura rabattu sa capuche sur sa tête, nos ennemis ne pourront determiner notre plan qu'à la dernière minute. Cela nous laisse l'effet de surprise, en plus de l'avantage du nombre.
- Excusez moi Major si je me trompe, le coupa Historia. Mais l'effet de surprise de nos adversaires sera bien plus élevé. Ils pourraient être n'importe où.
- Vous n'avez pas tort, Votre Majesté. Néanmoins, j'ai confiance en l'efficacité de nos soldats. Ils trouveront la planque en quelques instants.
Un silence s'installa. Ils étaient tous en train de peser le pour et le contre, ou s'imaginaient simplement les avantages de la reconquête.
Une voix timide brisa le blanc.
- Mais... Qu'en est-il des titans primaires ?
Historia se retourna, fière. C'était Jeanne, sa servante qui avait posé la question. Elle avait osé, et rien que ça était une victoire. Elle toisa Erwin, attendant une réponse. Aucun de ces autres politiciens n'y avait pensé. L'Assemblée serait bien plus productive si elle était constituée de gens comme Jeanne.
- Selon nos rapports, les titans ne vivent pas la nuit. Nous allons donc partir le soir et arriver au petit matin. Je vous remercie de votre question Mademoiselle.
- Attendez ! s'exclama la servante.
Elle rougit lorsque tous les regards se posèrent sur elle, mais n'en démordit pas pour autant.
- Les rapports mentionnent aussi que certains titans peuvent rester éveillés la nuit. Je l'ai lu... Je l'ai lu dans les dossiers sur le bureau de Sa Majesté.
Historia sourit. Cela ne lui avait pas échappé que Jeanne jetait régulièrement un coup d'œil sur ses affaires. La jeune femme avait donc toutes les cartes en mains pour participer à cette audience.
- C'est vrai, mais ces titans étaient spéciaux. Ils ont été créés grace aux habitants de Ragako...
- ...grace au titan bestial. Vous voyez où je veux en venir Major ?
Erwin cligna des yeux, déconcerté. Il ne s'attendait visiblement pas à une telle vivacité d'esprit de la part d'une domestique.
- Bonne réflexion Mademoiselle...
- Major, je tiens à ce que cette expédition se passe sans bémols. Une personne qui m'est très chère fait partie du Bataillon, ainsi que l'amie de la reine. Je fais de tout mon possible afin de réfléchir à toutes les probabilités pour les garder en vie.
La détermination de la jeune femme coupa le souffle à tous les hommes. Historia en revanche, s'attendait à une telle conviction. La participation de Jeanne à l'audience était un véritable succès. Cette réussite était le début de la réintégration des femmes au pouvoir de l'ile.
- Je me porte garant du triomphe de cette mission. Si certains de nos soldats y laissent leurs vies, j'y laisserai aussi la mienne. Durant la nuit nous allons rester sur nos gardes et emprunter un itinéraire imprévisible pour nos ennemis.
Historia se leva de son trône.
- C'en est assez. Major Erwin, n'hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de renfort. La Garnison et les Brigades Spéciales se tiennent à votre disponibilité.
- Merci Votre Majesté. Je tiens à rajouter que dans la cave de Yeager se trouve, d'après son père, le secret des titans. Nous l'avons déjà découvert grace à Ymir, mais quelque chose me dit qu'il est quand même essentiel d'y aller.
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Historia était retournée dans sa chambre après le dîner. Comme elle n'était pas spécialement d'humeur à travailler après l'audience, elle prit le temps d'un bain avant de se coucher. En cherchant un pyjama dans son armoire, elle découvrit une nuisette. Curieuse, elle l'enfila. Quand elle vit son reflet dans le miroir, un frisson la parcouru. Elle se souvenait de cette nuisette.
️ scène de sexe ️
De couleur beige, le tissus était de soie fine. Il se moulait parfaitement avec son corps. Même sans armature, ses seins ressortaient à la perfection. Les fines bretelles retombaient timidement, laissant encore plus son buste à découvert. Le bas s'arrêtait juste en bas des cuisses, ne laissant aucun doute quant à ses hanches généreuses. Pour une fois, Historia se trouvait réellement attirante. Elle se sentait belle, désirée. Elle avait exprimé son désir de posséder la nuisette lors d'une discussion avec Jeanne. C'était juste après l'annonce du retour d'Ymir, quand Historia s'imaginait déjà l'embrasser à pleine bouche dès qu'elles se verront. Malheureusement, leurs yeux ne se croiseront sûrement plus jamais. Malgré ça, Jeanne avait quand même voulu lui faire plaisir en commandant le vêtement et le glissant discrètement dans son armoire.
Désormais qu'elle se voyait si sexy, Historia pensa à Ymir. Elle se souvint chacun de leurs contacts, chaque fois où leurs peaux s'étaient frôlées. La sensation du corps glacial d'Ymir contre le sien ne la laissait pas de marbre. Remonta dans sa tête la fois où elle l'avait surprise sous la douche. La timide jeune fille qu'elle était n'avait pas cherché à signaler sa présence, elle était tombée des nues devant le corps gracieux de la brune. Ses seins arrondis, ses fesses peu marquées mais si lisse... Son dos fin, léger, ses omoplates marquées, les quelques cicatrices d'une vie secrète... Ses longues jambes bronzées, parsemées de petits poils bruns.
Historia croisa les jambes et les serra entre elles. Les souvenirs d'Ymir faisaient remonter en elle un plaisir intense. Elle ressentit des tiraillements au niveau de son clitoris, mais elle refusait de se laisser porter par le désir. Elle était reine à présent, ce n'était pas comme dans le bataillon.
Comme pour l'achever, elle s'imagina Ymir, la toisant, l'admirant dans sa nuisette. Elle détaillait chaque parcelle de sa peau, laissait son regard traîner sur sa nuque... Et lorsque la brune poserait un doigt sur elle, elle ne saurait pas résister.
Historia tomba par terre, en sueur de désir. Elle resserra encore plus ses jambes, et commença à les bouger, satisfaisant un minimum ses désirs. Elle contracta les muscles de ses cuisses, amplifiant la tension de son entrejambe. La blonde était essoufflée de devoir contenir l'envie, elle passa ses mains derrière son dos pour ne pas être tentée par le fruit du désir. Sa technique ne fonctionna pas longtemps, lorsqu'un autre souvenir remonta en elle.
Ymir s'entraînant au corps à corps, seule dans la réserve de foin. Elle donnait des coups de pied à des meutes, quite à s'égratigner. Encore une fois, Historia l'avait suivie. Elle la regarda faire quelques temps, elle admira les muscles luisant sous l'efforts, l'expression concentrée de la brune, son sourire satisfait quand elle visait bien. Ses gestes étaient harmonieux, jamais la blonde n'avait vu des coups aussi majestueux. Ymir ne portait qu'un boxer et une brassière à cause de la chaleur de l'été. Après avoir assez maté, Historia se dévoila et se proposa pour jouer l'adversaire. Sans surprise, Ymir la toucha dès le début, ayant plus d'expérience. La grande tentait aussi de ne pas trop prolonger les contacts, elle avait conscience de la tension présente. Historia, têtue comme elle l'était, relança ses attaques, et usa d'une feinte. Ymir trébucha et la blonde lui tomba dessus. Pour conserver sa victoire, Historia garda les cuisses pressées contre le ventre de la brune. La sensation dans son entrejambe s'intensifia et elle commençait à mouiller sur son "amie". Le contact entre leurs parties génitales était très proche. Historia comprenait bien qu'elles n'étaient pas loin de se déshabiller, et cela lui plaisait. Elle ne voulait pas s'arrêter là. Ymir aussi ne cherchait pas à se dégager. Elle agrippait le sol comme pour extérioriser son désir. Mais malgré la réciprocité du plaisir, elle y mit fin d'une prise digne du meilleur judoka, et s'enfuit en courant.
Historia se retrouva par terre, seule devant son miroir. Elle se toisa avec dépit, déception. Elle dévisagea son corps suant de désir, ses mains crispées de se retenir. Elle sentait le liquide gluant couler sur le sol. Elle voulait qu'Ymir la voit, qu'elle voit son envie de la retrouver. Malheureusement, la brune se trouvait loin d'elle.
Et puis merde ! se dit-elle avant de ramener ses doigts entre ses jambes. Elle passa d'abord l'index et le faufila jusqu'à son clitoris. Elle titilla la petite boule, sans arrêter de penser à Ymir. Sa voix résonnait dans ses oreilles, rauque et gutturale.
- Vas-y Historia... Branle toi pour moi, susurra t-elle.
La blonde exerça de petits cercles appuyés. Elle desserra petit à petit ses jambes pour finir en grand écart américain sur le carrelage. La cyprine s'écoula par terre, se répandit dans les failles du sol. Historia n'y pris pas garde et glissa sa main gauche vers son vagin. Elle le caressa, puis commença à y rentrer de plus en plus loin, aussi loin que le pouvait ses doigts. Ses allé venu se faisaient de plus en plus vite, alors que son index continuait de frotter son clitoris. Elle suait de désir, son corps était humides de partout. Pour tester, elle mis un deuxième doigt en elle.
L'excitation fut si forte qu'elle en cria. Même en tentant de se retenir elle n'y parvenait pas. C'était beaucoup trop intense.
Elle eut une idée, et au lieu de bouger sa main, elle la laissa immobile et fit bouger son corps. Grâce à des petits sauts bien placés, le désir s'intensifia encore et elle hurla le nom d'Ymir. Peut-être que tout le palais l'entendait, mais elle s'en foutait. Ses doigts s'enfonçaient encore plus en elle, venaient titiller les parois de son vagin. Ils caressèrent la partie intérieur de son clitoris. Elle se tordit de plaisir sur le sol froid et glissant.
️ fin de la scène de sexe ️
Ymir était sa pomme à elle, la pomme qu'elle ne devait surtout pas atteindre sous peine d'être rejetée d'Eden. Mais Historia s'en foutait d'être au Paradis ou pas, elle voulait sa pomme, quoi qu'il en coûte. Sans prendre en compte les avertissements d'Adam, l'homme, elle s'empara du fruit du démon et le croqua à pleines dents. Et ce n'était que maintenant qu'elle se rendait compte que la pomme est meilleure que tout les fruits du jardin d'Eden. Heureusement que le serpent était là, il lui a fait découvrir son plaisir le plus profond. Si elle avait écouté l'homme, jamais elle ne serait parvenue à une telle euphorie.
Tant pis pour Adam, elle ne lui laissera pas une miette d'Ymir.
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