Hello à vous mes chers lecteurs! Je suis ravie de vous publier le chapitre suivant :)

Natty caro : Coucou et bienvenue dans ma petite team des lecteurs! Je suis ravie de lire tes premières review sur ma fiction et oui, pas d'inquiétudes, il y aura une suite ;) J'espère que ce chapitre te plaira autant que les précédents.

Orlya : Coucou toi! Tu m'as fait sourire avec ta review surtout quand tu as écrit que ton coeur a raté un battement en recevant la notification! Merci beaucoup, je suis touchée de voir que tu attendais la suite des aventures de nos personnages et que tu apprécies toujours mon écriture. Merci encore et profite-bien de ce nouveau chapitre!

Newmoon 3012 : Coucou! Oh oui, ça fait du bien de les retrouver, même pour moi en fait, je prends un réel plaisir à chaque fois à rédiger les chapitres. Je suis également très heureuse de vous retrouver tous et de lire vos reviews. Ça m'avait manqué ^^!

Shaniice : Coucouuuu! Olala comme je suis heureuse de te retrouver toi et tes reviews qui sont toujours très perspicaces et de qualités! Oui, Aria est très avancée pour son âge et tu le découvriras de plus en plus au fil des chapitres. Concernant Alec et Magnus et le secret concernant Camille, c'est clair...comment avouer tout ceci à Aria, c'est compliqué puis il ne faut pas oublier qu'elle est encore très jeune malgré tout, il vaut mieux préserver encore son innocence. Du coté d'Aria, on comprend aussi qu'elle ait besoin de réponse, elle est a un âge où l'on se construit, où l'on construit son identité et ce n'est simple à faire quand il manque une énorme pièce du puzzle. Alors pour Camille, elle est encore en hôpital psychiatrique...ou pas! hihi. Les réponses concernant Victor seront dans le chapitre suivant ;) Bonne lecture à toi ^^

Chapitre 4 – La bande des 5.

PDV Aria

Assise à mon pupitre, je m'ennuyais ferme. Trente minutes que j'avais terminé mon interro de mathématique et me demandais pour quelles raisons notre institutrice, Mme Young, nous avait accordé une heure pour un test aussi simple. Enfin, visiblement il avait été simple uniquement pour moi car personne d'autre ne semblait avoir terminé. Du regard, je cherchai un peu de réconfort auprès de mon amie Manon, trop concentrée, elle me laissa seule dans ma solitude. Je décidai donc de relire une dernière fois ma copie et vérifiai mes calculs histoire de m'occuper un peu plus longtemps...j'étais sûre de mes résultats. Une fois fait, je laissai mon esprit divaguer et me mis à repenser à ce qui s'était passé au petit-déjeuner ce matin puis dans la voiture avec mon père. Je n'étais pas fière de moi et pour être honnête, je culpabilisais de fou. En ce moment, je n'arrêtai pas de mentir à mes pères au sujet des recherches que je voulais mener secrètement afin de retrouver ma mère. Je commençais à me demander si j'avais raison de leur cacher tout ça, surtout que contre toute attente, mon père m'avait tendu une énorme perche ce matin dans la voiture ! Il avait promis à Daddy qu'il aborderait le sujet uniquement si j'entamais la discussion et pourtant il avait rompu cette promesse... à cause de moi ou pour moi. Il me connaissait par cœur et savait que quelque chose me tracassait. J'avais été stupide de leur dire que je voulais être comme les autres pour une fois, il était évident que ça aurait éveillé leurs soupçons. Après tout, deux choses me différenciaient de mes amis, la première était que mon père était bisexuel et marié à un autre homme et la seconde était que je ne savais pas qui était ma mère. La première ne m'ayant jamais dérangé, il ne restait que le sujet de ma mère et ça, mon père l'avait bien compris

Je soupirai longuement puis m'allongeai sur mon pupitre. Mme Young, alertée par mon comportement, se leva puis vint à mon niveau.

— As-tu terminé Aria ? me demanda-t-elle à voix basse afin de ne pas déranger les autres.

J'hochai la tête. Elle prit ma copie puis retourna à son bureau, je la suivis du regard et vis qu'elle commença à la corriger aussitôt. Quelques minutes plus tard, elle farfouilla dans son sac et en sorti une autre feuille. Elle se leva puis me la tendit. Je la regardai, perplexe.

— Peux-tu faire cet autre test en attendant que tout le monde ait terminé s'il te plait ? Ça t'occupera un peu, me dit-elle avec un petit sourire en coin.

Je la remerciai puis lui pris la feuille des mains et me mis au travail sans broncher. Je préférai cent fois les calculs à l'ennui.

Le reste de la journée se déroula normalement. À la récréation, Manon et moi, rejoignîmes mon meilleur ami Drew avec nos autres copains pour une partie de Rébus. On adorait ce jeu, pendant que tous les autres courraient partout, jouaient au foot ou à cache-cache, nous on préférait cogiter. Parfois, on changeait pour une partie de devinettes ou de mimes. Attention, nous n'étions pas des intellos snobs pour autant. À part moi, ils étaient tous sportifs. Drew le guitariste de notre groupe, pratiquait le volley-ball, Sofiane était notre batteur et un as au tennis. Manon et Aaron— les frères et sœurs de la bande —jouaient au basket. Manon occupait le poste de claviériste du groupe, Aaron et moi étions les chanteurs principaux. J'adorais notre petite bande de cinq, nous étions tous amis depuis 3 ans maintenant et j'espérais que ça durerait toute notre vie. Drew et Aaron étaient les plus âgés avec un an de plus, dès la rentrée de septembre, ils entreront au collège. J'essayais de ne pas trop penser pour le moment à cette séparation qui nous attendait dans à peine trois mois...

— Youhou ! C'est à ton tour Miss Aria Diva ! m'apostropha Drew, hilare.

— Hey ! Je t'ai déjà dit que je détestais ce surnom débile !

— Il te va pourtant comme un gant ! plaisanta Sofiane.

— Pfff, pas du tout ! me défendis-je.

— C'est pourtant toi qui a fait ta diva l'an dernier avant le spectacle de fin d'année, insista Drew.

— Oui, Mademoiselle refusait de monter sur scène avant que ses pères ne viennent lui faire un bisou de bonne chance ! me rappela Manon en éclatant de rire.

Je sentis le rouge me monter aux joues, heureusement que ma peau métissée masquait un peu mon embarras.

— Ça va ça va...inutile de me le rappeler...pestai-je.

— Moi, j'ai trouvé ça attendrissant, me dit Aaron avec un petit clin d'œil.

Je sentis mes joues s'enflammer de nouveau sans trop en comprendre la raison. À vrai dire, depuis quelques mois, je ressentais une sensation étrange quand j'étais à proximité de lui ou quand il s'adressait à moi. Je devenais un peu gênée et timide, ce qui entre nous était totalement ridicule car j'avais toujours été très à l'aise en sa présence, et cela, dès le premier jour de notre rencontre. Aaron avait le look du surfeur par excellence, alors qu'il était une vraie calamité pour les sports de glisse. Cheveux longs et blonds légèrement frisés, yeux bleus, on le croirait sortit tout droit de la comédie musicale Wet Side Story. Sa sœur et lui se ressemblaient énormément. Sofiane lui, avait la peau mate, des yeux couleurs noisette rieurs, ses cheveux longs étaient très souvent tressés en arrière. Quant à Drew, il arborait fièrement une coupe branché style hipster : court sur les côtés et volume sur le milieu. Ses cheveux bouclés, dû à ses origines italiennes, lui donnaient un côté féminin qu'il adorait revendiquer. Pour le taquiner, on le surnommait parfois boucles d'ébène...oui bon, vous l'aurez remarqué, on ne s'embêtait pas beaucoup pour les surnoms. De toutes les façons, il s'en moquait royalement. Drew s'assumait pleinement et dégageait une assurance à des kilomètres à la ronde, il me faisait penser au charisme de mon père. Aaron, Sofiane et lui faisaient partie du top dix des beaux garçons de l'école, beaucoup de filles avaient le béguin pour eux alors que pour moi, ils étaient plus comme des frères.

La cloche se mit à retentir, signe que la pause était terminée. On se salua puis chacun regagna sa classe. À la fin de la journée, Mme Young me retenu cinq minutes et m'informa qu'elle souhaitait s'entretenir avec mon père.

— Lequel ? lui avais-je demandé. J'adorais faire cette petite plaisanterie.

— L'un, l'autre ou les deux, m'avait-elle répondu en éclatant de rire.

Je me demandais qu'elle était la raison de cet entretien soudain, je faisais partie des meilleurs élèves de ma classe et mon comportement était exemplaire.

Enfin je le saurai bien assez tôt, pensai-je, en attrapant mon sac et en partant rejoindre Daddy au pas de course.

— Coucou ma princesse ! ma salua-t-il chaleureusement en me serrant dans ses bras.

Il était en compagnie de Drew et de sa mère.

— Coucou Papa, bonsoir Tante Mia !

— Bonsoir ma chérie, tu es magnifique, j'aime beaucoup ta tenue !

La mère de Drew était designer dans la mode, alors à chaque fois qu'elle me complimentait sur mes choix vestimentaires, je me sentais pousser des ailes.

— Merci beaucoup ! Venant de toi c'est vraiment la crème des compliments !

— Moi aussi je te dis souvent que tu es magnifique ! se plaignit mon père.

— Oui mais tu n'es pas designer oncle Alec ! Peut-être que si tu la complimentais sur ses qualités rédactionnelles, plaisanta Drew.

Mon père leva les yeux au ciel, tandis qu'on éclatait tous de rire. Je lui fis un câlin.

— Tu es mon Daddy préféré de tout l'univers et je t'aime ! lui déclarai-je, pour le réconforter.

Il me regarda avec des yeux remplis d'amour.

— Je t'aime aussi ma princesse, de la lune...

— ...jusqu'aux étoiles, terminai-je.

— On va devoir y aller, Drew a un entrainement, nous informa Mia.

— Oui nous aussi, Aria à sa leçon de piano.

— On se fera un dîner à la maison ces prochains jours avec Magnus, Victor, Jazz et les enfants, proposa Mia.

— Avec grand plaisir...enfin, si on réussit à tous se libérer...surtout mon cher époux et ton frère.

— Oui, c'est la folie à l'hôpital en ce moment, c'est à peine si je le croise alors que nous vivons sous le même toit ! se lamenta Mia.

— C'est vrai qu'il me manque un peu, intervient Drew tristement.

Mon père lui ébouriffa les cheveux.

— J'ai entendu dire que tu voulais toi aussi devenir médecin.

— Oui médecin urgentiste à Raziel comme oncle Victor, oncle Magnus et tante Clary ! s'exclama Drew en retrouvant sa bonne humeur.

Ma tante Clary était interne en pédiatrie à Raziel. La médecine passionnait beaucoup dans ma famille, c'est grand-mère Sarah qui avait diffusé la fièvre comme on aimait le dire chez nous. Personnellement, je n'avais aucune idée du métier que je souhaitais exercer plus tard.

On se mit en route pour ma leçon de piano. Au début, c'était mon père qui m'enseignait mais aujourd'hui avec ses horaires de fou à l'hôpital, c'était devenu mission impossible. J'avais déjà un trait bon niveau mais il insistait afin que je poursuivre un peu plus longtemps mon enseignement ce qui ne m'ennuyait pas. Sur le chemin, j'informai Daddy de l'entretien avec Mme Young et le remerciai d'avoir convaincu papa de me laisser prendre le bus à partir du milieu de cette semaine. Je savais qu'il avait joué un rôle important dans cette décision car mon père avait du mal à lui refuser quoique ce soit.

De retour à la maison deux heures plus tard, je m'enfermai dans ma chambre pour faire mes devoirs avec The Doors en fond sonore tandis que Daddy s'enferma dans son bureau à son tour pour corriger ses copies. Il y a trois ans, Papa lui avait fait une surprise en transformant la chambre d'amis en bureau pour lui, il est vrai que ce n'était pas pratique de le voir corriger ses copies au beau milieu du salon. Aujourd'hui, ils étaient à la recherche d'une maison à acheter, une maison plus grande avec des chambres supplémentaires pour pouvoir accueillir oncle Ragnor et tante Catarina entre autres quand ils nous rendaient visites entre deux concerts. Mes amis trouvaient ça dingue que je puisse fréquenter des célébrités comme eux mais pour moi ils étaient des gens normaux et étaient avant tout, les meilleurs amis de mes pères. Ils m'ont vu grandir et moi je les ai vu percer dans la musique accomplissant ainsi le rêve du groupe qu'ils formaient quand ils étaient adolescents avec mes pères, oncle Simon et oncle Jace. Secrètement, on espérait avec Drew et les autres, pouvoir faire des concerts caritatifs comme eux à l'époque, quand on s'en sentira prêt. Pour le moment, on jouait certes uniquement devant nos familles mais ils étaient toujours le meilleur des publics.

Fin du chapitre.