Et bonjour ! Nouveau chapitre aujourd'hui. Merci au reviews ça fait vraiment plaisir !
En vous souhaitant une bonne lecture.
Les pompiers étaient intervenu rapidement, les braises fumantes étaient encore arrosée avec des filets d'eau ciblés. Le chalet était complètement détruit, les murs tenaient à peine debout parmi les planches carbonisée et les meubles noircit par la cendre. Dans l'ambulance, Gibbs avait insisté pour que Tony et Tim se fasse examiné par un médecin, mais chacun affichaient une expression de pure angoisse. Le chalet avait explosé, certes, mais rien ne prouvait que quelqu'un se trouvait à l'intérieur, du moins personne ne voulait y croire.
- Elles n'étaient pas à l'intérieur. Affirma Gibbs
- Comment pouvez vous en être sur ? Demanda McGee une poche de glace sur le front.
- C'est comme ça, c'est tout.
- Agent Gibbs ?
Le capitaine des pompiers s'était approché d'eux.
- Capitaine.
- Nous avons terminé de fouiller les décombres, la piste favorisée est une fuite de gaz. Nous avons aussi retrouver quatre corps, dont deux qui semblait être à l'écart dans une autre pièce. Le docteur Malard a été prévenu… Mais il y a autre chose.
Gibbs se crispa, il ne voulait pas entendre ce qu'il avait à lui dire.
- Un de mes homme a retrouvé ça sous les décombres...je suis sincèrement désolé.
De sa poche, il sorti deux pochettes noires, contenant chacune une insigne portant les lettres « NCIS » dorée. Gibbs prit fébrilement les deux porte feuilles abîmé par le feu. Il savait très bien ce qu'ils contenaient, pourtant il les ouvrit, comme s'il voulait être sur à 100 %. Sa peur fût confirmée quand il vît les deux visages sur les photos d'identité, l'un avec un sourire assuré et l'autre avec des cheveux bien attaché, faisait ressortit le côté sérieux du poste occupé. Les mots ne pouvaient pas sortir de sa bouche, il se contenta juste d'une petit signe envers le capitaine des pompiers qui retourna ensuite aider ses collègues. Gibbs savait que derrière lui, ses agents attendaient, ils attendaient une info, une bonne nouvelle. Mais face au silence dont il faisait preuve, les deux agents n'avaient pas besoin de plus d'explications. Personne ne parla, personne ne s'exprima, seule la douleur prenait place dans les cœurs des agents.
Quand ils revinrent à l'agence, McGee, Tony et Gibbs partageaient ensemble la douleur des derniers événements, pendant que les autres employés vaguaient à leur occupations sans se soucier de la gravité de la situation, aucuns d'eux ne savais pas le sentiment de profonde tristesse qui les transpercés. McGee se laissa tomber dans son fauteuil, il regarda le siège vide de Ziva avec des yeux embués, vitreux, dont les larmes proche du bord ne cherchaient qu'à couler librement sur ses joues. Tony ne s'était pas assis, il resta planté devant son bureau, le regard dans le vague, les pensées floues. Il était déchiré de l'intérieur, les images défilaient dans sa tête comme une formule 1, son sourire, son visage, son mauvais caractère ainsi que sa conduite et ses expressions désastreuse, autant de chose qu'il ne reverrait jamais. D'un coup de colère il balaya son bureau, faisant tombé le clavier de son ordi, son pot à crayon coloré et la tonne de papier qui s'y trouvait. Personne ne le lui reprocha, il avait raison. Gibbs ne pouvait tout simplement pas rester ici, dans cette pièce. Le bureau était à nouveau vide, comme Kate avant elle, Ziva laissait une place vacante. Un autre siège était inoccupé, un siège qui allait être difficile à oublier, celle avec qui il avait vécu, celle qui l'a connaissait pas cœur. Et bientôt un autre problème allait venir s'interposer, l'agence n'avait plus de directeur, Gibbs allait devoir prévenir le secrétaire de la Navy qu'il fallait chercher un nouveau directeur à cause de son incompétence, et il ne serrait pas surpris de voir les hautes sphères demander sa démission pour ne pas les avoir prévenu de la gravité de la situation. Ou alors, il ne ferait rien de tous ça, il lui restait une infime once d'espoir, Ducky. C'est avec une confiance en lui meurtri que Gibbs descendit encore une fois en salle d'autopsie. En entrant, il vît quatre sacs mortuaire allongé sur les tables en fer froide. L'un devait être celui de Clark, un autre celui d'un de ses sbires et enfin les deux derniers...
- Jethro...je m'attendais à ta visite.
Gibbs s'avança vers le corps le plus proche sous le regard fébrile du docteur Malard.
- Elles n'ont pas souffert. L'explosion les a tué sur le coup.
- Ce sont elles ? Demanda t-il sans prêter attention à la remarque de Ducky.
- Et bien, difficile à dire. L'explosion à grandement endommagé les corps, une reconnaissance faciale n'est pas possible et les empreintes sont inutilisable. Mais la stature générale, ainsi que le poids correspondent... Je dois prélever un morceau de tissu pour qu'Abby confirme le groupe sanguin. L'ADN prendra du temps, à ce stade les empreintes dentaires seront indispensable. A moins que tu ne puisses m'aider.
- T'aider ?
- Les deux corps retrouvés dans la pièce d'à côté on été moins touché que les autres, qui eux se trouvaient à proximité du point de départ de l'explosion.
Ducky se dirigea vers le second sac.
- On a retrouvé les papiers de la directrice sur ce cadavre, et puisque tu l'as connaissait mieux que quiconque ici, peut être te souviens-tu d'un détail sur son corps qui pourrait affirmer que c'est bien elle. Mais si tu ne préfère pas la voir dans cette état…
C'est sans réfléchir que Gibbs acquiesça, s'il y avait une chance que ne soit pas elles, il devait la trouver. Ducky ouvrit le sac. Le corps calcinée d'une femme y reposait. La chair avait été brûlé, et comme l'avait dit Ducky on ne pouvait pas les reconnaître par leur visage. Gibbs resta quelques secondes en plan, avant d'ouvrir un peu plus le sac. Il savait qu'il y avait un détail qui pourrait leur dire si oui ou non Ziva et Jenny se trouvaient là, allongé sur ces tables. Méticuleusement, il enfila une paire de gants pour ne pas détériorer les indices possibles et regarda l'intérieur de la cuisse, partie globalement conservé par les flammes. Bientôt, il trouva ce qu'il voulait trouver, ou plutôt ne le trouva pas. Gibbs soupira.
- Ce n'est pas elle, ce n'est pas Jenny.
- Tu en es sûr !? S'exclama Ducky agréablement surpris.
- Elle a une tache de naissance à l'intérieur de la cuisse droite, ce n'est pas elle, et ce n'est pas Ziva non plus.
La porte s'ouvrit soudainement sur une Abby dévastée. Tenant à la main deux petits bocaux, elle avait réussi à descendre après de nombreux essais infructueux.
- Je...je viens chercher les échantillons.
Elle vit le corps calciné derrière Gibbs et fondit en larme.
Elle se rua dans ses bras, son corps secoués de profonds sanglots.
- Ho Gibbs...Je peux pas y croire, pourquoi ce nous arrive encore...j'y arriverai pas.
- Abby, calme toi. Ce ne sont pas elles, Ziva et Jenny sont toujours en vie.
Elle le repoussa pour pouvoir le regarder dans les yeux.
- Quoi ? C'est vrai ? Tu en es sur ?
- J'en suis sûr.
D'un coup, ses larmes stoppèrent leur course, une lueur d'espoir venait de renaître dans son regard.
- Je le savais, toujours être positive, toujours.
- Nous allons tout de même devoir découvrir l'identité de ces jeunes gens.
- Je m'en charge Ducky ! Au faite Gibbs, je sais où se trouve la statue qui dit non. J'ai tout envoyé à McGee.
Il l'embrassa sur la tempe et se dépêcha de remonter, le stratagème de Clark avait fonctionné, ils avaient perdu beaucoup de temps.
Dans les bureaux, l'ambiance était morose, pesante, beaucoup trop insupportable pour leur épaules. Ils avaient déjà perdu tellement de membres de l'équipe, d'amis. En perdre deux d'un coup, c'était trop. Tony était éteint, lui qui avait pour habitude de faire des blagues ne faisait plus rire personne. Son cœur était détruit, celle qu'il aimait venait de disparaître sous ses yeux sans qu'il ne puisse rien faire. Il s'en voulait de n'avoir rien fait, rien tenter pour venir la sortir de ce brasier. Il aurait du faire quelque chose, peut importe les flammes, peut importe les brûlures, il aurait du y aller. Des larmes commençaient à couler le long de ses joue. Ce sentiment d'injustice, il ne pourrait même plus se venger, Clark était mort, son deuil lui était bien vivant. C'est dans cette atmosphère que Gibbs débarqua, plus déterminé que jamais.
- McGee, DiNozzo, au boulot !
- Pardon ? Répondit Tim qui ne comprenait pas.
- Jenny et Ziva sont en vie, c'était une mise en scène.
- Tu parles sérieusement ?
- Clark nous a fait croire qu'elles étaient mortes pour nous faire perdre du temps. Il ne s'en tirera pas comme ça.
- Vous en êtes sûr patron ? Ducky n'a pas encore fait les autopsies et…
- Oui McGee j'en suis sûr, au lieu de me posez toutes ces questions inutiles ouvrez vos mail !
La tension et la tristesse fît place à l'espoir. Il s'empressa d'ouvrir ce que sa collègue lui avait envoyé. Sur l'écran, une drôle de statue représentant un homme assis, les bras croisés, la tête tourné vers la gauche.
- D'après Abby, c'est une sculpture éphémère qui constitue un ensemble d'objet d'art dont l'exposition s'est tenu la semaine dernière à Rock Creek Park.
- Je commence à en avoir assez de me faire manipuler par cet enfoiré.
- On y va, maintenant. Ordonna Gibbs.
Lieu inconnu
Elles avaient pensé à tous les plans possible et inimaginable, mais à chaque fois il y avait un obstacle qui les empêchaient de le mettre au point. Après quatre heures de réflexion, Ziva était démoralisé, elle d'habitude si déterminé, elle ne voyait pas quoi faire à part attendre ses collègues.
- D'accord, c'est bon, j'abandonne.
- Je dois avouer que Clark est très fort, bien plus qu'autrefois.
- Ca me rend malade, il nous garde en cage comme des trophées qu'il peut admirer pour ensuite se débarrasser de nous comme bon lui semble.
- C'est l'âme d'un homme qui a tout perdu, les gens peuvent aller très loin par vengeance.
Plus le temps passait, et plus Jenny avait du mal à formuler ses phrases, le sang coulant toujours lentement sous le garrot, mais l'obscurité des lieux rendait son teint moins blanc, suffisant pour ne pas inquiéter Ziva.
- C'est un psychopathe, il s'amuse à nous garder en vie pour son petit jeu stupide, quand on sortira je te jure que…
Soudain, le visage Ziva s'illumina, la réponse à la question qu'elles cherchaient depuis des heures lui apparut d'un seul coup.
- Mais oui ! Mais bien sûr ! Pourquoi on y a pas pensé plus tôt !
- Penser à quoi ?
- Je sais comment sortir d'ici. Il veut nous garder en vie c'est ça ?
- Heu, oui mais je ne vois pas…
La même étincelle apparut dans les yeux de Jenny.
- D'après toi, il y a quoi dans ces tuyaux ? Demanda Ziva en commençant à taper dessus avec son pied.
De l'autre côté de la porte, l'homme qui faisait le guet commençait sérieusement à s'ennuyer. Quand ce type bizarre était venu lui proposer de se faire de l'argent facilement, il n'aurait pas penser devoir enlever et garder enfermer deux femmes travaillant dans l'une des plus importante agence armée des États-Unis. En plus de ça, il avait écopé de plusieurs bleus à cause de la bagarre à Georgetown, cette femme aux cheveux bruns avait un sacré crochet du droit. Et maintenant, il devait surveiller la porte sans interruptions. Il commençait sérieusement à perdre patience. Soudain, il fût interpellé par un vent chaud provenant de la porte. Il s'avança lentement, main sur son arme. Une fois arrivé juste devant, il ouvrit pour la première fois le petit loquet qui permettait de regarder l'intérieur de la pièce. Une épaisse fumée blanche emplissait l'espace, une fumée opaque qui ne laissait pas beaucoup de visibilité. Seul ombre présente à l'intérieur, deux silhouettes inanimées allongé à terre. L'homme fût prit de court, les ordres étaient de ne pas ouvrir la porte, mais en même temps, elles devaient resté en vie et cette fumée était sans doute en train de les tuer. Il prit la décision de déverrouiller la serrure et de les sortirent de là. Quand la porte s'ouvrit, il ne sentit rien, aucunes odeur de brûlé, de produits toxique, juste une brise chaude et humide. Il ne voyait pas grand-chose, mais d'un coup les deux silhouettes jusqu'à présent immobile, se levèrent et il sentit une violente douleur derrière le crâne. L'homme armé s'écroula comme une masse sur le sol.
- Et dire qu'on était attaché à la solution depuis le début. Constata Ziva en lâchant le morceau de ferraille qu'elle tenait entre les mains
Jenny prit non sans mal, l'arme que portait l'homme et l'a donna à Ziva, bien plus habile qu'elle dans ce domaine là.
- Maintenant, sortons d'ici.
Après plusieurs heures enfermés ici, elles pouvaient enfin sortir de là. Cependant, elles ne savaient pas où elles étaient. Le couloir menait sur un escalier, la maison possédait donc un sous sol. Il fallait maintenant trouver la sortie sans se faire repérer. En faisant le moins de bruits possible, Ziva et Jenny montèrent les marches pas à pas. En haut des escaliers, un salon plutôt accueillant même si très sombre à cause des rideaux fermés apparut devant elles.
- La porte ne doit pas être loin, chuchota Ziva.
Jenny avait à peine entendu ce qu'avait dit son agent, ses oreilles commençaient à bourdonner, sa vue parsemée d'une multitude de points noirs. Sa tête se mit à tourner, d'une main tremblante elle chercha un rebord sur lequel s'appuyer, l'autre tenant toujours la plaie pour cacher la grosse tâche de sang apparente sur la verste toujours enroulé autour de sa taille. Malgré ça, elle devait continuer à avancer, pour Ziva, mais aussi pour ce qu'elle ne voulait pas perdre, en espérant qu'elle ne l'est pas déjà perdu.
- On y va. Confirma t-elle sur un ton maîtrisé.
En effet, la porte de sortie se trouvait sur la droite. Sans attendre, Ziva et Jenny s'y précipitèrent. Mais dès qu'elles furent sortit, une silhouette se dessina entre les arbres de ce qui semblait être une forêt.
- Où comptez vous aller mes chéries.
Un homme d'une trentaine d'années, cheveux bruns et regard assassin se tenait devant elles, Allessio Clark arme pointée en avant, affichait un sourire narquois presque insolent. Ziva brandit elle aussi son arme, chacun visant l'autre.
- Tien, tien tien, mais qui vois-je ? Mes petites prisonnière s'échappent. C'est pas gentil de fausser compagnie sans dire au revoir.
- Vous n'avez pas changer Clark, toujours ce visage de cinglé.
- Vous non plus, directeur. D'ailleurs, je n'ai pas eu l'occasion de vous féliciter pour cette promotion.
- Je me passerai de vos éloges.
- Qu'elle modestie, s'en est presque pitoyable.
Il s'avança lentement, baladant son arme de droite à gauche, sans pour autant éloigner le canon de ses cibles.
- Vos amis vous croit morte à l'heure qu'il est.
- Quoi ? S'exclama Ziva. Vous mentez.
- Non, je dis vrai. Tuer des gens pour les faire exploser ensuite, c'était trop facile. Vous auriez dû les voir, apprendre la mauvaise nouvelle, verser leur petite larme. Même Gibbs n'a pas réussi à cacher ses émotions, je sais à quel point vous et Gibbs êtes...disons, proche, Mme la directrice. J'avoue que je suis plutôt fier de moi.
- Vous êtes une ordure.
- C'est embêtant de vous entendre répéter la même chose agent David. Bientôt, je n'aurai plus à supporter vos plaintes. Vous avez enfreint les règles, casser le bon déroulement de mon jeu . J'ai donc décidé de mettre fin à la partie plus tôt que prévu.
- Vous oubliez une chose Mr Clark, si vous tirez, je tire également et personne ne gagnera.
- Sauf que votre arme n'est pas chargé. J'avais prit mes précautions.
En effet, Ziva constata que le chargeur était vide, cet homme avait pensé à tout. Clark retira la sécurité. Sans attendre, Ziva et Jenny rentrèrent en hâte dans la maison sous la première balle qu'il tira et qui fît explosé la vitre. Elles s'étaient réfugié derrière le pan de la cheminée en pierre qui trônait au milieu de la pièce.
- Il faut trouver une autre sortie.
- La cuisine, on doit pouvoir sortir pas là.
Le cerveau de Ziva était en ébullition, il fallait qu'elles sortent d'ici. Un nouveau tire vint se loger dans le conduit de la cheminée, faisant éclater des morceaux de pierres. Baissant leur têtes, elles entrèrent dans la cuisine, et effectivement une seconde porte donnait sur l'arrière et les arbres environnant. Jetant l'arme vide qui ne lui servait à rien, elle prit un couteau qui traînait sur la table de la cuisine, histoire de pouvoir se défendre un minimum. Il fallait maintenant partit, fuir, s'éloigner le plus possible.
Le chapitre 6 est en écriture, avec une révélation ! A suivre ...
