Bonjour à tous !

Cela faisait longtemps que je n'avais pas repris l'écriture de mes fanfictions. Mais me revoilà, et pour me faire pardonner de ma très longue absence, voici un chapitre tout chaud, et très hot !

A très bientôt !

Chapitre 5 :

Julian profita qu'elle est fermée les yeux pour la détailler à loisir. Assise sur un pouf vert, en appuis sur ses bras, et légèrement cambrée, il la trouvait si belle… Sa peau cuivrée miroitait presque à la lumière du jour. Ses cheveux bruns cascadaient dans son dos, ondulant à chacune de ses respirations, comme s'ils étaient liquides. Elle rouvrit les yeux, paresseusement, et les posa sur le médecin. Un sourire se dessina sur ses lèvres pleines, dévoilant ses dents blanches comme des perles. Le jeune homme sentit son corps s'enflammer. La faim devenait plus dévorante à chaque seconde qu'il passait prêt d'elle.

Il s'en voulu. Terriblement. Il était faible. Il n'aurait pas dû s'attacher si vite à cette femme, qui ne savait rien de lui, et qu'il mettait chaque seconde en danger par sa simple présence. Pourtant il lui était impossible de résister à l'envie de la dévorer des yeux. Et au moindre geste de sa part, il lui serait impossible de ne pas céder à la tentation de la posséder tout entière.

Comme si elle avait entendu ses pensées, elle se leva, et se dirigea vers lui, pour lui prendre doucement la main, comme à un enfant apeuré. Il laissa Ava entrelacer leurs doigts, et la suivis jusqu'au lit. Les draps étaient défaits et roulés sur le lit. La jeune femme les débarrassa d'un geste de la main, et s'allongea sur le lit, entrainant le docteur avec elle.

Je ne supportai plus la douleur dans ses yeux. A cet instant, j'aurais fait n'importe quoi pour le faire sentir en sécurité. Tant de souffrance, tant de doute. Je l'attirai sur le lit contre moi, toujours nue. Il grimpa sur le matelas, doucement, comme un petit animal terrifié, et je le guidai dans le creux de mes bras. Il resta un moment, tendu comme un arc, prêt à fuir au moindre geste brusque, puis, un à un, je sentis ses muscles se décrisper, et il se lova dans mes bras, passant son bras autour de ma taille. Je posai la joue contre son crâne et inspirai profondément. Il sentait la cardamone et la cannelle.

Sa main se mit à jouer avec ma hanche, et je ronronnai de contentement. Rasséréné, il commença à me malaxer le ventre, doucement. Ses gestes étaient emprunt de tendresse, mais je sentais émaner de lui une telle retenue ! Je le fis basculer sur le dos d'un mouvement de bassin et me retrouvai à califourchon sur lui, les mains de part et d'autre de son visage.

-Que voulez-vous, Julian ? Que désirez-vous, là, maintenant ?

Il déglutit bruyamment. Ses yeux détaillèrent mon buste. Dans son regard brillait une lueur folle, une faim dévorante.

-Vous, soupira-t-il presque en posant ses mains sur mes hanches.

Il m'attira plus prêt de lui, et ses lèvres s'écrasèrent sur les miennes, avec passion. Son baisé était plein de besoin. Un besoin impérieux, violent. Je répondis à son baiser, ouvrant légèrement mes lèvres pour laisser sa langue caresser la mienne.

Nos souffles se firent plus irréguliers, plus fort, et plus bruyant. M'écartant de lui, je défie le nœud qui retenait le haut de sa chemise. Il se dressa sur ses coudes pour me laisser lui passer par-dessus la tête, puis il se rallongea sur le dos, et je restai une minute, droite, observant son corps d'albâtre sous le mien. Un sourire se dessina sur ses lèvres, tendit que je faisais courir mes doigts sur sa peau.

-Tu es vraiment très beau Julian, soufflai-je en me penchant pour déposer un doux baiser sur ses lèvres.

Avec ses cheveux acajou, sa peau claire comme le lait, et ses yeux d'un gris de ciel d'orage, il ne ressemblait à rien aux hommes d'ici. Il était plus grand aussi, et plus longiligne. J'avais bien vu au marché les femmes se tourner sur son passage. S'il n'avait pas eu la démarche voutée de l'homme qui en a trop vue, il aurait été ravageur pour les femmes d'Imara. Malgré les nombreux bateaux et visiteurs étrangés, je n'avais jamais vu personne comme lui.

Ses mains se posèrent sur mes hanches, arrêtant mes divagations. Il fit remonter ses paumes contre ma peau, passant par ma taille, avant que l'un se pose sur mon sein, pendant que le deuxième me maintenait contre lui, plaquée dans mon dos. Le contact de sa main sur mon sein m'arracha un gémissement, auquel il répondit en grognant.

-Ava, soupira-t-il, au bord du désespoir.

D'un mouvement fluide, il me fit basculer sous lui.

-Et vous, souffla-t-il, laissant ses baiser tracer une ligne brulante contre ma mâchoire, ma gorge, jusqu'à ma clavicule. Que désirez-vous ?

Je frémis sous lui.

-Toi, soufflai-je dans un gémissement.

Fermant les yeux sous ses baiser, je le sentis glisser le long de mon corps, se plaçant entre mes cuisses. Le contact de son souffle chaud contre ma peau me cabra et j'agrippai les draps pour ne pas basculer. Il posa d'abord ses lèvres contre les miennes, et je frémis d'anticipation. Puis sa langue s'insinua sur ma peau, et mes yeux roulèrent dans leurs orbites de plaisir. Il lécha, mordilla, caressa, jusqu'à ce que je hurle son prénom, le suppliant d'aller plus loin. Après un ultime coup de langue, il s'écarta de moi, juste assez pour que je puisse reprendre mon souffle, et je l'entendis retirer son pantalon à la hâte.

-Un mot de vous, et j'arrête, dit-il, la voix enrouée par le désir.

Passant mes bras autour de son cou, je l'attirai contre moi, et l'embrassai goulument. Mon gout se mêla à celui de sa bouche, et d'un geste brusque, il s'enfonça en moi, m'arrachant un cri de surprise, mêlé de plaisir. En appuis sur ses coudes, la tête cachée dans le creux de mon cou, j'entendis Julian reprendre son souffle, tremblant contre moi.

Après quelques secondes, il entama un langoureux va-et-vient, son bassin s'enroulant en huit contre moi. A chaque mouvement, je sentais une bulle enflée dans mon bas ventre, me coupant presque le souffle. Très vite, la bulle enfla, enfla, puis éclata dans une explosion de plaisir qui me fit hurler contre sa peau. Tandis que mon corps se tendait de toute part, se resserrant contre son membre, son rythme devint irrégulier, et il finit par grogner contre mon cou, dans un ultime coup de bassin.

Essoufflés et pantelants, nous restâmes un moment sans bouger, enrouler l'un contre l'autre, à reprendre nos esprits.

-C'était… commençai-je.

-Fantastique, finit-il en me souriant.

Il déposa un baiser contre mes lèvres et se libéra, s'allongeant sur le dos à mes côtés. M'attirant contre lui, je posai ma tête contre son épaule, respirant son parfum à plein poumon.

-Vous êtes vraiment une femme extraordinaire Ava, dit-il avec un sourire.

-Tu pourrais peut-être me tutoyer maintenant, non ?