Chapitre 3 - Rencontres Et Teste.
- Donc... Tu veux partir pour... Devenir Hunter ?
Je hoche la tête.
Un silence se crée et personne ne le brise. En vue de leurs têtes, ils n'ont pas l'air emballés.
- Avons-nous vraiment le choix hein ? Demande mère.
- Uh ? Je l'interroge du regard.
- C'est vrai, tu as vingt-trois ans, tu es grande, intelligente et bourré de qualités comme de défauts tout comme moi ! Mais tu as besoin de ta liberté. De plus, peu importe l'ordre qu'on te donnera tu ne le respecterais pas, comme ton père !
Je souris de toutes mes dents, heureuse qu'ils acceptent aussi facilement.
- Mais Hide.
Je regarde mon père et perd aussitôt mon sourire. Son visage sérieux n'apparait que quand il est dehors, en tête a tête avec des Hommes d'affaires et autre activité professionnelle.
- Fait attention à toi, tu es en sécurité nulle part, ne fait rien d'immature et surtout.
Il se met à genou devant moi, me prend les mains et me regarde droit dans les yeux.
- Ne soit jamais mêlé a l'Araignée.
Ah, "L'Araignée". J'en avais entendu du mal par la bouche de Shiro. Un groupe de voleur et de criminel sans pitié ni sentiments. Personne les aimes, tout le monde veux leurs têtes. Mais je me demande pourquoi il me demande de ne pas m'impliquer avec eux. Sertes, je m'en vais et ils ne sont pas des plus gentils, mais un simple groupe ne justifie pas une réaction pareille... Peut-être que la famille Koume a déjà eu à faire avec l'un des membres ou pire, tous les membres.
- Tu partiras quand, ma Rose... ? J'écarquille les yeux et suis surprise par le regard et le surnom qu'elle a employé.
Je me rappellerai toujours des mots de Shiro quand j'étais plus jeune : Si maman utilise le surnom "Rose", c'est que c'est sincère en terme d'amour ! Elle ne me la jamais dit, mais a papa oui ! C'était quand il est parti en mission très très dangereuse, elle l'appela "Rose" et j'ai compris a ce moment que "Rose" a une grande signification dans le cœur de maman, il faut en prendre soins alors.
Ce regard aussi, il n'est jamais apparu, ce sentiment de tristesse... Comme un océan rempli de sentiment qui fait tanguer les bateaux au rythme de la pluie, guidé par une mélodie mélancolique. Oui, c'est exactement ce sentiment qu'elle ressent : la mélancolie.
- Je pars dès ce soir, demain matin, je serais arrivé au port de Dollé.
- Trop tôt...
Malgré qu'ils soient bizarres, ils savent faire preuve de normalité.
Je les serre tous les deux dans mes bras et je me fais attaquer de bisous partout sur le visage.
- Eh !
Ils me poussent soudainement jusqu'a ma chambre et m'enferme à l'intérieur. Qu'est-ce qu'ils manigancent ?
Je finis sans soucis mon sac et m'empresse de sortir, mais la porte est comme fermé a clé.
- Oh je vois... Leur mode parent normal n'a duré que peu de temps.
Je prends mon élan et saute par la fenêtre. J'atterris avec délicatesse sur le toit, mais au moment où j'allais descendre du toit, une dizaine d'hommes habillé bizarrement attendent de pied ferme que je vienne.
Très bien, l'examen commence maintenant, on va dire que c'est un pré-teste.
Je saute et assomme deux hommes en même temps en atterrissant sur leur tête, j'enchaine avec un coup de pied aux jambes pour en déséquilibrer deux autres. J'évite à la dernière seconde le coup que m'a envoyé un autre en faisant la roue a l'envers en douceur.
Un coup a la tête, bloquer attaque puis assommer avec un coup de coude et le tour est joué.
Je me retourne pour apercevoir mes parents a la fenêtre. Ils ont l'ouïe sensible, alors je peux déclarer quelque chose a cette distance.
- Je ne dis pas "adieux" quand je sais qu'on se reverra... Alors, restons sur "A bientôt".
Me voilà parti à faire le teste d'examen de Hunter. Je vais morfler, j'en suis sur mais en me disant que c'est pour ma sœur alors je tiendrais a en vomir.
Le voyage commençait plutôt bien, jusqu'a que le temps se gâte et qu'on prend de plein fouet la tempête. Nous avons bien tenu j'ai même pu aider pour une voile où nous avons eu un problème déployage. Rien de bien grave, mais être minutieux et agile. Je maitrise les deux donc c'est passé sans problème ! On a faillie perdre un de l'équipage, un petit gosse aux cheveux vert.
Il s'est jeté dans la mère pour attraper un membre de l'équipage qui allait être englouti par les vagues féroces dans l'océan. Nous avons soigné les personnes tomber malade à cause des secousses.
Pour être franche, j'ai horreur de la mer, rien que d'y penser j'ai des frissons bruh.
J'ai appris ensuite que c'était l'épreuve non-officielle et que seul nous quatre avons étaient accepté ! Le petit garçon enjoué est Gon, celui a l'expression froide est Kurapika et l'autre, celui qui fait trente ans alors qu'il a à peine dix-neuf ans est Léolio.
Nous avons bien discuté ensemble, le courant passe plutôt bien même si j'ai rarement parlé. D'après mes vrais parents, c'est un trait de caractère que j'ai toujours eu. Si au bout de plusieurs heures, je commence à parler et à prendre par a la discutions, c'est que je me sens à l'aise, à l'inverse, je m'isolerais.
- Enfin sur la terre ferme ! Dit Léolio en s'étirant.
Gon a était pris à part par le capitaine du bateau.
- Il fait chaud ici. Je protège mes yeux du soleil de ma main, observant autour.
- Oui et le nombre de candidats aussi.
Kurapika a raison, tous les ans le nombre de candidats augmentent, mais rare sont ceux qui le terminent et le valide. Une personne sur dix mille arrivent sur les lieux des épreuves et un seul candidat tous les trois ans a sa licence de Hunter la première fois. Sans compter le nombre de blessés grave et de morts.
Gon arrive enfin, pétillant de joie.
- Le prochain lieu où nous devrions aller est là-bas ! L'arbre sur la montagne ! Il montre du doigt la grande montagne a notre gauche.
- Tu es sur ?
- Quoi ? Pas besoin ! Ce bus nous emmène directement, on y serait en un rien de temps ! Dit Léolio déterminé.
- Nous avons déjà eu une pré-épreuve, qui nous dit que ce bus n'est pas piégé ?
- Ta théorie n'est pas mauvaise, Hide. Je pense aussi qu'il est possible que le bus est un problème durant le trajet. Affirme Kurapika.
Nous commençons à partir, laissant Léolio derrière.
- OIII ! VOUS Y ALLEZ VRAIMENT ?! Hurla-t-il, la bouche grande ouverte.
Je lui adresse un sourire mesquin, ce qui l'énerva encore plus.
- TOI ! ESPÈCE DE... !
Le voilà à ronchonner au milieu de la rue et nous tourne le dos par la même occasion.
La suite de cette aventure risque d'être plus animé que ce que j'imaginai.
