Disclamer : Ni Supernatural, ni l'histoire ne m'appartiennent

Titre : One Thing Leads To Another

Auteur : Marianna Morgan

Traducteur : Ange Phoenix

Bêta : Antidote

Résumé : Pre-Series, Teenchesters - C'était juste une opération de routine. Mais c'était Sam. Rien n'était routinier avec lui. - Sam malade, blessé et hospitalisé, Dean inquiet et génial, John, Bobby et le pasteur Jim sont également présents.


One Thing Leads To Another, chapitre 5


Dean ferma les yeux, se pencha dans le jet de la douche et sentit couler l'eau chaude à souhait sur son corps, décontractant les muscles raides et endoloris par le fait de dormir dans la même position.

Il s'était réveillé il y a 20 minutes, chauffé par un petit frère fiévreux et collant, et endolori par le fait d'avoir dormi contre la tête de lit, tenant et apaisant ledit petit frère pendant toute la nuit. Non pas que Dean se soit plaint. Il souffrirait volontiers et avec plaisir d'inconfort pour le bien de Sam, et pour autant qu'il puisse le dire, Sam avait dormi profondément pendant les dernières heures — si profondément qu'il n'avait même pas tressailli lorsque Dean s'était retiré de sous lui.

L'eau commençait à devenir tiède, et Dean soupira de regret. Il avait parfois l'impression que la douche était son seul sanctuaire, et il était peu enclin à la quitter, surtout ce matin. Un trajet de trois heures, le tempérament si joyeux de John et des montagnes de recherches ne lui donnaient pas vraiment envie de se réjouir.

Et puis il y avait la question de quitter Sam.

Dean ouvrit les yeux et se frotta le visage avec les deux mains. Il savait qu'il était ridicule. Ce n'était pas comme s'il laissait Sam à un étranger ; Jim s'était occupé de Winchester en difficulté de nombreuses fois. Mais le pasteur n'avait jamais été en solo avec un Sammy post-opération, fiévreux, malade, collant, où est mon jus de pomme, et c'était ce qui dérangeait Dean.

Une grande partie du travail avec Sam consistait à lire Sam, et Dean était inquiet que Jim n'ait pas une bonne maîtrise de ce manuel en particulier.

Soupirant, Dean passa une main dans ses cheveux mouillés, puis tendit la main vers le pommeau de la douche, arrêtant le débit de l'eau qui refroidissait rapidement. Il s'essuya, faisant une liste mentale de tout ce qu'il devait revoir avec Jim avant de partir, puis il se rasa. Il enfila son jean usé et son t-shirt noir, regrettant le poids de l'amulette contre sa poitrine, puis souriant à la raison.

Avant de s'endormir la nuit précédente, Sam avait serré la breloque en or — une habitude d'un Sammy malade que Dean avait toujours considérée comme l'équivalent réconfortant du petit Sammy suçant son pouce — et pendant la nuit, alors que le corps de son petit frère s'était affaibli à cause de la fièvre, sa prise n'avait pas faibli. N'ayant pas réussi à arracher les doigts de Sam de l'amulette, Dean avait décidé de l'enlever, de la faire glisser sur sa tête et de la laisser dans les mains de son petit frère lorsqu'il s'était dégagé de lui.

Dean secoua la tête avec tendresse tandis qu'il rassemblait sa trousse et ses vêtements de nuit, puis il ouvrit la porte de la salle de bain, des volutes de vapeur tourbillonnant dans le courant d'air. Il entendit du mouvement en bas et jeta un coup d'œil sur la gauche, notant que la porte de la chambre de Jim était maintenant ouverte au bout du couloir. Il inspira profondément, sachant que l'arôme léger du café en train de se préparer confirmait que Jim était réveillé et dans la cuisine.

Dean éteignit la lumière de la salle de bain et entra dans sa chambre et celle de Sam, rangeant rapidement sa trousse et ses vêtements dans son sac à dos avant de descendre les escaliers pieds nus.

Comme prévu, Jim était habillé et se tenait près du comptoir et, alternativement, il surveillait la cafetière et regardait le ciel gris par la fenêtre.

« Bonjour », salua Dean en se dirigeant vers le réfrigérateur.

« Bonjour », lui répondit Jim, en lui faisant face et en faisant un geste vers sa poitrine. « Il ne te manque pas quelque chose ? »

Dean secoua la tête. « C'est Sam qui l'a. »

« Je vois. » Jim sourit chaleureusement, n'ayant pas besoin de plus d'explications. « Tout va bien à l'étage ? »

Dean hocha la tête, saisit la bouteille de jus de pomme et marcha jusqu'à l'armoire près de l'évier. « Il semble que oui, mais je suppose que nous en serons sûrs dans quelques minutes quand je le réveillerai. Il était un peu agité la nuit dernière, mais c'est le cas de Sam presque toutes les nuits, donc je ne suis pas trop inquiet. » Il sentait que Jim l'observait alors qu'il prenait un verre sur l'étagère. « Quoi ? »

Jim haussa les épaules, s'appuyant contre le comptoir. « J'attends simplement. »

Les yeux de Dean se rétrécirent. « Pour quoi ? »

« Pour les instructions. »

Dean arqua un sourcil.

« C'est la relève de la garde, non ? »

Dean rit, posant le verre sur le comptoir. « C'est si évident, hein ? »

Jim resta silencieux un moment, ce qui amena Dean à le regarder.

« John n'appelle pas pour discuter. »

« Non, il appelle avec des ordres », répondit Dean, surpris par l'amertume féroce dans sa voix.

« Et tu lui en veux ? » demanda automatique Jim, oubliant qu'il ne conseillait pas un paroissien en détresse.

La main de Dean s'arrêta à mi-parcours. Il semblait surpris par la question, mais répondit. « Je n'aime pas avoir à quitter Sam. »

« Il ira bien, Dean. Je prendrai soin de lui », assura Jim.

« Je sais », confirma Dean, en entamant la bouteille de jus de fruits. « J'ai juste du mal à choisir... à choisir constamment... et à me demander si j'ai fait le bon choix. »

« Tu sais, Dean », commença Jim, en comblant le fossé qui les séparait. « Choisir entre le bien et le mal est facile quand le mal en question siffle effectivement sa malveillance, et que le bien brille angéliquement. Mais la plupart des décisions sont beaucoup plus proches — souvent de façon angoissante — et peu d'entre nous vivent leur vie selon un schéma rigide qui ne tient pas compte des circonstances. »

Dean grimaça et secoua la tête. « Ce qui veut dire ? »

« Ce qui veut dire, » répéta Jim pour insister, « que tout ce que nous pouvons faire est ce que nous pensons être juste à ce moment-là en fonction de la situation. Je sais que tu n'aimes pas le quitter, mais Sam est en sécurité ici ; tu sais qu'il est en de bonnes mains. Ton père, d'un autre côté, est qui sait où... »

« Ida Grove, » informa Dean.

Jim fit une pause. « Il est à trois heures de route, et étant donné la situation, il a probablement plus besoin de toi que Sam en ce moment. »

Dean soupira, prenant en compte le conseil du pasteur. « Peut-être », acquiesça-t-il en se dirigeant vers le réfrigérateur pour rapporter le jus. Il lança un regard malicieux au pasteur. « Mais selon la durée de mon absence, tu pourrais être celui qui en ait besoin. »

« Et pourquoi ça ? » demanda Jim avec méfiance.

« Parce que Sam est une petite salope lunatique quand il est malade. »

« N'importe quoi », se moqua Jim. « C'est un plaisir de le côtoyer. »

« Ouais... bien sûr », dit Dean en roulant les yeux.

Jim secoua la tête, se demandant si Dean se rendait compte que son sarcasme ne faisait rien pour diminuer sa transparence quand il s'agissait de ce qu'il ressentait envers son petit frère.

« Je ne suis pas inquiet, » répondit Jim, se tournant pour prendre deux tasses dans l'armoire. « De plus, il va probablement dormir tout le temps que tu seras parti ».

« Si tu as de la chance », acquiesça Dean. « Et sinon... » Il frissonna de façon spectaculaire. « Tu es prévenu. »

Jim gloussa, en versant du café dans l'une des tasses.

« Pas pour moi pour le moment », dit Dean, en prenant le verre rempli de jus sur le comptoir. « Je vais remonter, donner à Sam ses médicaments... » Dire au revoir. « Puis je reviendrai pour tout revoir. » C'est pas que tu ne puisses pas lire toi-même les feuilles d'info post-opération et les instructions de dosage, mais quand même...

« Ça a l'air bien », accepta Jim, ses mains froides entourant la tasse chaude alors qu'il sortait de la cuisine. « Je serai dans mon bureau. »

Dean hocha la tête et monta à l'étage, dans sa chambre et celle de Sam. Il posa le verre sur la table de nuit avant de traverser la pièce pour s'asseoir sur son propre lit. Il enfila ses chaussettes, puis ses bottes, jetant un coup d'œil à Sam sur l'autre lit pendant qu'il attachait les lacets. Son petit frère n'avait pas bougé, dormant toujours profondément sur le ventre — un autre signe de Sam malade.

Si Sam allait bien, il dormait sur le dos ; s'il était blessé, sur un côté ou l'autre ; et s'il était malade, sur le ventre.

Dean tira l'ourlet de son jean sur ses bottes, se demandant si quelqu'un d'autre connaissait ces détails sur son frère, puis il se répondit immédiatement — Non.

Personne ne connaissait Sam comme lui, et voilà qu'il quittait le gamin moins de 24 heures après son opération.

« Ça craint », dit Dean à voix haute en s'accroupissant au bord du lit de Sam et en frottant doucement le dos de son petit frère. « Sammy-Sam-Sam... réveille-toi, gamin. »

Sam se déplaça sous le contact de Dean, son bras droit disparaissant sous l'oreiller, sa main gauche — qui serrait toujours l'amulette — se rapprochant de sa poitrine. Son nez se plissa, son visage se fronça comme lorsqu'il était bébé et qu'il venait de se réveiller. Il ouvrit les yeux, puis cligna ses yeux somnolents vers Dean.

Dean lui sourit chaleureusement. « Bonjour, Francis. »

Sam soupira et ferma les yeux.

« Hey. » Dean donna un coup de coude à l'épaule de son petit frère. « Tu es avec moi ? »

Sam déglutit, puis grimaça.

Dean fronça les sourcils. « Sam... »

« Hmm? »

« Ouvre les yeux. »

« Je dors. »

« Sam. »

Soupirant, Sam ouvrit les yeux et fixa Dean dans l'attente.

« Comment tu te sens ? »

« Fatigué », dit Sam sans ambages, le « duh » étant sous-entendu.

« Et ta gorge ? » demanda Dean, aussi inutilement. Il le savait rien qu'à la façon dont Sam parlait.

Sam se contenta de le fixer.

Dean se renfrogna. « Est-ce que je vais devoir tout te demander deux fois ? »

Sam se renfrogna aussi.

« Hey. Laisse tomber le visage de chienne et réponds-moi. Comment va ta gorge ? »

« Ça fait mal. »

Dean hocha la tête. « C'est pire ? »

Sam haussa les épaules.

Dean acquiesça à nouveau, prenant le geste pour un « oui » - et cela ne le faisait-il pas se sentir bien pour partir ?

« Sur une échelle d'un à dix... »

Sam hésita.

« Sam. »

« Dix. »

Dean soupira. Les fiches d'informations post-opératoires avaient dit que la douleur pouvait être pire jusqu'à trois jours après l'opération, mais quand même... merde.

« C'est l'heure de ton antibiotique et de tes médicaments contre la douleur. Ça va t'aider. » Dean passa la main derrière lui pour attraper le sac en papier brun de la veille encore sur son lit et en sortit deux plaquettes de pilules. « Assieds-toi. »

Sam ferma les yeux et grogna son mécontentement à cette idée.

Dean sourit. Petite salope d'humeur.

« Sam, sérieusement. Assieds. Debout. Je ne vais pas te faire la manœuvre Heimlich si tu t'étouffes avec tes pilules. »

Sam resta immobile.

Dean soupira et jeta un coup d'œil à la table de nuit, attrapant le verre. « J'ai apporté du jus de pomme. »

Sam ouvrit un œil et chercha une preuve, trouvant ledit jus attendant patiemment dans un verre à quelques centimètres de son visage. Il ne répondit pas verbalement, mais se retourna, grimaçant, et se redressa sur un coude assez longtemps pour avaler les pilules et vider le verre.

« Encore ? »

Dean rit, roulant des yeux en reposant le verre sur la table de nuit. « Peut-être plus tard, espèce de drogué du jus. »

Sam fronça les sourcils, puis s'installa sur le ventre, s'agitant sous les draps. « Ai'chaud. »

« Je sais », dit Dean, en touchant la joue rougie de Sam, puis son front. « Tu vas probablement garder cette fièvre pendant encore un jour ou deux, gamin. »

Et bien que cela soit considéré comme normal d'après les fiches d'information, cela n'était pas apprécié par un grand frère qui allait bientôt partir.

« Rien d'autre n'est douloureux à part ta gorge ? » demanda Dean, en prenant des mèches de cheveux sur les cils de Sam, puis en écartant sa frange.

Sam cligna des yeux.

Dean donna un coup de coude à son petit frère. « Hey. Tu m'entends ? »

« J'ai mal à l'estomac. »

Dean rétrécit ses yeux. « Du genre, je vais encore vomir ou j'ai mal parce que j'ai tellement vomi hier ? »

Sam n'avait pas répondu tout de suite, et Dean avait retenu sa respiration. Il n'était pas question qu'il laisse un Sammy qui vomit. John Winchester n'aurait pas de chance si Sam choisissait le premier choix.

« Sam ? » demanda Dean, sachant que son petit frère atteignait la limite de sa patience dans les questions d'auto-évaluation.

« Juste endolori », râla Sam, puis il toussa. « Je pense. »

Dean sentit la panique monter. « Tu crois ? Qu'est-ce que ça veut dire ? »

« Je ne sais pas, Dean », lâcha Sam d'une voix rauque, puis il toussa à nouveau en fermant les yeux. « Je ne me sens pas bien, c'est tout », gémit-il, enfonçant son visage dans l'oreiller pour étouffer un gémissement.

Dean serra la mâchoire contre l'émotion qui le traversait en voyant Sam si malheureux. Il détestait ça. Il détestait quand Sam était malade ; il détestait quand il ne pouvait pas le faire aller mieux instantanément ; et il détestait devoir le laisser comme ça.

« Je sais, Sammy », apaisa Dean, s'adoucissant comme il le faisait toujours lorsque Sam utilisait ce ton. Ses genoux craquèrent lorsqu'il se leva de sa position accroupie et il s'assit sur le lit à côté de Sam. « C'est bon. Viens... »

Sans hésiter, Sam reprit la position dans laquelle il avait passé toute la nuit, lové contre le côté de son frère, la tête reposant sur sa poitrine. L'avant-bras de Sam s'étendait sur l'estomac de Dean, et alors que sa main montait et descendait à chaque respiration de son frère, il remarqua la breloque en or et le cordon noir serrés dans ses doigts.

Sam sourit faiblement — ce n'était pas la première fois qu'il était malade et qu'il se réveillait en tenant l'amulette — et il la relâcha dans la main droite de Dean qui reposait sur le matelas.

Dean sentit le métal froid de l'amulette et regarda le cordon s'enrouler dans sa main. « Tu la rends déjà ? »

Sam hocha la tête. « Je veux que tu l'aies », murmura-t-il, reprenant les mots qu'il avait prononcés lorsqu'il l'avait donné à son frère pour la première fois, il y a quelques années, comme il le faisait à chaque fois qu'il le rendait.

Dean lui rendit son signe de tête, puis écarta ses doigts dans le cordon et le glissa sur sa tête, sentant le poids familier se poser sur sa poitrine à côté de l'autre poids familier — Sam.

Dean sourit affectueusement tandis que son petit frère s'appuyait plus lourdement contre lui, et il sut que Sam était en train de s'endormir. Comme pour le confirmer, son frère bâilla et s'enfonça plus profondément, ce qui élargit le sourire de Dean.

La plupart du temps, Sam était en effet un emmerdeur de 13 ans, lunatique et tête de pute. Mais il était toujours le petit frère de Dean. Et quand il était malade, il régressait de sept ou huit ans pour redevenir un enfant qui voulait juste être proche de son grand frère - et même si Dean pouvait dire le contraire, ça ne le dérangeait pas du tout. Une de ses faiblesses était d'avoir besoin que Sam ait besoin de lui, et il redoutait le jour où son petit frère cesserait de le rechercher, comme un refuge.

Par une habitude affectueuse, Dean commença à frotter le dos de son petit frère, s'étonnant — et ce n'était pas la première fois — que quelque chose d'aussi simple que le fait d'être assis ici avec Sam à ses côtés puisse le faire se sentir si heureux. Mais il ne le dirait jamais à personne...

Dean soupira, souhaitant pouvoir rester, mais sachant qu'il était déjà en retard.

« Ne t'installe pas trop confortablement, Sammy. »

Sam soupira, somnolent. « Pourquoi ? »

Dean hésita. C'était la partie la plus difficile. « Parce que je dois partir. »

Sam n'avait rien dit, mais son corps s'était tendu, ses grands yeux ayant fixé Dean.

« Papa a appelé », répondit Dean, comme si cela expliquait tout - et c'était le cas.

Sam continua à le fixer, comprenant l'implication de ces deux mots.

« Tout va bien se passer, Sam », assura Dean, n'appréciant pas de sentir le cœur de Sam battre de plus en plus vite contre sa propre poitrine. « Tu vas rester ici avec le pasteur Jim. Je vais aider papa à finir cette chasse à Ida Grove. Et quand je reviendrai, tu te sentiras mieux, et nous pourrons reprendre la route. »

Sam acquiesça, mais resta silencieux, la tête toujours posée sur la poitrine de Dean tandis que sur sa main en forme poing frottait son pouce sur son index.

Dean remarqua cette habitude nerveuse et donna un coup de coude à son frère. « Hey. Tu vas dire quelque chose ou quoi ? »

Un autre silence s'étira entre eux, et Dean commença à se demander si Sam allait lui répondre lorsque son petit frère prit enfin la parole.

« Fais attention. »

Les mots étaient murmurés, mais Dean les avait entendus en même temps que l'habituel message tacite d'amour, d'inquiétude et de « ton cul est mieux lorsqu'il revient en vie ».

« Je le serai. Je te le promets. » Dean tapota le dos de Sam et se dégagea de son petit frère pour la deuxième fois de la matinée. « Je serai de retour avant que tu t'en rendes compte, mais pendant que je serai parti, tu te reposes et tu vas mieux, hein ? »

« 'Kay. »

« Et tu préviens Jim si tu commences à te sentir moins bien ou si quelque chose ne va pas, compris ? » ordonna Dean en se dirigeant vers la chaise près de la porte et en prenant son sac à dos.

« Ouais. »

Dean marcha à nouveau vers les lits, récupérant sa veste en cuir ainsi que le sac en papier brun et il fixa son petit frère d'un regard sévère. « Je suis sérieux, Sam — pas de ces conneries de Winchester qui n'admettent pas leur faiblesse. Dis à Jim si quelque chose ne va pas, compris ? »

Sam hocha la tête contre l'oreiller, les yeux fermés.

« Dis-le, Sam. »

Sam déglutit péniblement.

« Sam... »

« Je comprends », murmura-t-il.

« Bien. C'est mon garçon », dit Dean en ébouriffant les cheveux de son petit frère et en sachant que Sam s'était rendormi lorsque sa main ne fut pas repoussée.

Dean fixa son frère, se sentant étrangement triste et sentimental, avant de se rappeler qu'il était ridicule — Sam irait bien — et de partir.

« On se voit dans quelques jours, Sammy », promit Dean en marchant vers la porte et en la refermant derrière lui.


Et voici le cinquième chapitre ! Je l'avais totalement oublié hier !