Demain a lieu la cérémonie marquant le top départ de cette nouvelle édition du grand Défi des arènes de Galar. Nabil et Victor sont complètement excités à l'idée du ce coup d'envoi officiel durant lequel nous allons apparemment passer à la télé. Enfin, même sans ça, ces deux-là n'ont plus que le mot « combat » à la bouche et ont la plus grande hâte de se lancer dans cette compétition. Car oui, c'est bien une compétition dans laquelle tous les nouveaux dresseurs s'opposent les uns aux autres pour ravir le titre de Maitre de la Ligue au bout du chemin.
—J'ai trop hâte ! s'écrie Nabil. Vous vous rendez compte ? On va passer à la télé et tout ! J'espère que nos mères nous verrons !
—Moi j'ai surtout hâte de voir ceux qui vont être nos rivaux pour le défi ! dit Victor. Enfin, on en a déjà vu quelques uns, dont ce gars bizarre tout à l'heure au guichet d'inscription. Il avait pas l'air commode lui.
—Ouais, il aurait pu dire bonjour surtout, grommèle notre voisin. Enfin bref ! Oublions ce gars pour le moment. Je suis trop pressé, je vais jamais réussir à dormir cette nuit !
—Ce serait dommage, c'est la première fois qu'on dort dans un hôtel, dis-je ensuite. Le Président Shehroz est très généreux d'offrir ainsi de loger tous les challengers gratuitement au Rozbouton d'Or.
—J'avoue, dit mon jumeau, c'est dingue quand même et super cool aussi !
Pendant que les garçons sont déjà en train d'imaginer lesquels de nos adversaires ils affronteront en premier, je laisse mon esprit voguer vers d'autres pensées et souvenirs. Cela fait un petit moment maintenant que j'ai quitté Paddoxton et la maison pour voyager avec mes amis. Quelques jours seulement en vérité, mais j'ai la sensation que ça fait bien plus longtemps, c'est étrange. Peut-être est-ce dû à notre passage dans ce que l'on appelle les Terres Sauvages. Je savais qu'elles existaient, parfois il y a des reportages qui passent à la télé pour illustrer l'écosystème de notre région, mais s'y retrouver en vrai est une sensation tout à fait unique.
Je me souviens que nous devions prendre le train depuis Brasswick pour nous rendre à Motorby, première ville du Défi des arènes. Ce moyen de transport aussi fut une réelle découverte pour les trois petits villageois que nous étions. Voir tant de gens et de Pokemon se côtoyer dans ce train, tant de routes qui se croisent, se retrouvent ou se séparent. Bien sûr, ces réflexions m'étaient propres tandis qu'à côté de moi, mon frère et notre ami préféraient regarder un énième match de retransmission sur leur Motismart. Quoiqu'il en soit, j'ai aimé ce tout premier voyage en train, une des nouvelles expériences qui m'attendent le long du chemin de mon initiation. Moi qui prenais cela pour une corvée, certaine de ne rien trouver d'agréable à devoir combattre sans arrêt, je réalisais que je m'étais lourdement trompée en fin de compte.
L'aventure qui suivit se chargea d'ailleurs de me le prouver encore plus puisque le train dans lequel nous étions dû subitement s'arrêter. Nous nous trouvions alors à mi-chemin de Motorby, à la gare des Terres Sauvages qui s'étendent au nord de la ville. En effet, un troupeau de Moumouton – encore ce Pokemon tiens, une coïncidence – bloquait la voie, nous empêchant d'avancer. Bien entendu, hors de question pour Nabil et Victor de songer un seul instant à patiemment attendre que l'incident se termine en gare, non.
Une perte de temps, voilà leur argument, alors que la ville était parfaitement atteignable à pied. Une grimace dû sûrement m'échapper à la suggestion de nous y rendre par nos propres moyens. Je me voyais déjà à courir derrière les deux jeunes dresseurs en herbe pour les rattraper. Ou bien à être entrainée dans d'inlassables combats, car je n'en doutais pas, les Terres Sauvages devaient regorger d'autres dresseurs à affronter. Non, vraiment, je n'avais pas la moindre envie d'un tel programme si peu réjouissant pour moi.
Je rêvais plutôt d'avoir la chance, enfin, d'observer d'aussi près les Pokemon dans un environnement plus naturel que les routes reliant les villes de Galar entre elles. Comment étaient-ils ? Comment vivaient-ils différemment de leurs pairs bien plus proches des Hommes qu'eux le seront jamais, à moins d'être capturés éventuellement ? Cette question en particulier me fascinait, mais je doutais qu'avec mes deux acolytes j'ai vraiment le temps de me pencher dessus. Observer les Pokemon ? Non, ils seraient bien plus enclins à leur foncer dessus pour les combattre, les capturer ou que sais-je encore. Heureusement, je n'ai pas eu besoin de réfléchir à une idée pour filer de mon côté puisque ce sont les garçons qui l'ont eux-mêmes proposée. Nous avions donc convenu de nous séparer provisoirement et de nous retrouver à Motorby pour la cérémonie.
J'allais enfin pouvoir goûter un peu à une certaine forme de liberté. Liberté d'explorer autant que je le souhaitais, sans la pression de mes amis à devoir me comporter en « vraie » dresseuse. Ils n'en ont pas conscience, mais j'ai, depuis le début de ce voyage, cette constante sensation d'être observée, évaluée et jugée. Non pas sur mes capacités, puisqu'étrangement je semble avoir un don pour tout ça, mais plutôt sur mon attitude. Un peu comme si mon entourage avait conscience que je ne suis pas vraiment normale, que je ne pense pas comme je le devrais. C'est impossible cela dit, je n'ai jamais rien dit de mes pensées et de mon ressenti, sauf à Maman. Peut-être est-ce la seule à qui je ne m'en ouvrirai jamais d'ailleurs, je ne vois pas bien à qui d'autre je pourrais me confier à ce sujet.
Juste avant de nous séparer, nous avons de nouveau fait la rencontre inopinée de Sonya. Apparemment, le Professeur Magnolia lui reprochant de ne rien faire de constructif, elle a décidé de faire un voyage également. Il semble qu'elle ait été intriguée par le récit de notre aventure dans la forêt de Sleepwood et le mystérieux Pokemon fait de brume que nous y avons croisé. Avant de partir en quête d'informations à ce sujet, elle nous a aussi fait cadeau de tentes de camping et d'un nécessaire de cuisine pour préparer du curry. Nous étions – et moi aussi pour cette fois – très heureux de recevoir tout ça, le pokecamping étant une excellente activité à faire dans les Terres Sauvages pour renforcer nos liens. Entre nous bien sûr, mais aussi avec nos amis Pokemon. Une nouvelle étape se dessinait, pour laquelle j'avais soudain bien plus d'enthousiasme cette fois.
La Terres Sauvages ne portent pas leur nom pour rien, c'est la première chose qui m'a frappée lorsque j'y suis entré. Elles sont immenses et nulle trace d'activité humaine n'y est visible. C'est vraiment un lieu uniquement dédié aux Pokemon, si sauvage que les Hommes n'ont pu y implanter d'infrastructures modernes. Seule la garderie s'y trouve un peu plus loin. Elle nous a été montrée dans un des reportages en expliquant que c'est bien le seul bâtiment que les Pokemon ont daigné laisser s'installer « chez eux ».
Car c'est bien chez eux, cette vaste étendue, et nous ne sommes que des invités de passage ici. En tout cas, c'est l'impression que cela m'a laissé. Cette sensation d'être presque perdue dans ce paysage inconnu était indescriptible. Et pourtant, j'aurais voulu ne jamais en partir. Rester là, avec Minisange et Flambino, à simplement vivre au milieu de cette nature pleine de vie. Juste vivre oui, sans le poids des combats, de la souffrance et de ces questionnements qui ne me quittent plus depuis que ce voyage a commencé. J'étais en paix dans ces terres pourtant à peine hospitalières. Sentiment hélas éphémère, car il allait bien falloir en sortir un jour…
Si la nature profonde des Pokemon n'est pas de se battre en permanence, j'ai bien dû me rendre à l'évidence : certains aiment tout de même ça. Ainsi, alors que j'étais en train d'explorer encore l'immensité de ces territoires, certains de ses habitants ont voulu nous confronter mon équipe et moi. Heureusement, une gentille dame à la gare nous avait remis des Pokepoupées destinées à distraire les Pokemon sauvages qui seraient trop forts pour nous et nous permettre de nous éloigner sans combattre. Je réalisais alors que bien qu'ils soient des créatures plutôt pacifiques, s'ils se confrontent tout de même c'est aussi dans un but éducatif, évolutif. Les Pokemon deviennent plus grands, plus forts, plus adaptés à leur environnement. Les combats que font les dresseurs ne sont-ils alors qu'une sorte de reflet de ce qui se déroule aussi dans la nature en fin de compte ? Quelque chose me gêne pourtant profondément dans notre façon de faire. Je ne savais juste pas exactement quoi à ce moment-là.
Nous avons donc dû combattre certaines fois, Minisange, Flambino et moi. Le petit Pokemon de type feu était particulièrement content de pouvoir faire montre de ses capacités. Mon tout premier ami aussi dans une certaine mesure, même si leurs raisons m'ont parue être différentes. Le starter était d'ailleurs si plein d'ardeur qu'il a finit par évoluer après l'une de ses confrontations contre un Pifeuil sauvage. Ce fut un spectacle vraiment incroyable et saisissant. Une sorte d'énergie s'est dégagée de lui alors qu'il était auréolé de lumière. Une lumière si vive que j'ai dû fermer les yeux devant son intensité. Lorsque je les ai rouverts, Flambino était devenu Lapyro. Plus posé que sa sous-évolution, il était un peu déstabilisant que mon petit Pokemon ait grandit et tant changé d'un coup. Pourtant au fond, c'était toujours lui. La même flamme ardente et chaleureuse brillait dans son regard, en plus de celle de sa fierté d'avoir pu évoluer.
Pour fêter cet événement, et parce que cela faisait déjà plusieurs heures que nous nous baladions, j'ai décidé de monter notre camping près du Lac Coupenotte. Nous allions bientôt rejoindre la ville, je voulais passer un dernier moment privilégié avec mes Pokemon à profiter de cette relative liberté. La réalité nous rattraperait vite, et ce dernier moment de détente était à apprécier à sa juste valeur. Enfin, cela ne s'est pas exactement passé si calmement à vrai dire. J'ai aussi tenté de préparer ce plat si populaire de notre région lors des campings. J'avais rencontré sur notre route un homme qui m'avait fait don de quelques ingrédients pour cuisiner et j'avais également trouvé des baies sur les arbres que nous avions croisés.
En toute honnêteté, mon premier essai de curry fut un total désastre… C'était la première fois, je n'avais aucun manuel pour m'orienter. Visiblement, si j'avais de l'instinct et un talent naturel avec les combats et les Pokemon, c'était tout l'inverse concernant la cuisine. On ne peut pas être bon à tout je suppose, mais là c'était véritablement un fiasco. J'avais trop attisé le feu, brûlant de ce fait le fond de ma casserole et de ma préparation, et je n'avais pas assez remué non plus, rendant la sauce bien trop épaisse. Lorsque nous avons goûté cette mixture qui ne nous faisait pas du tout envie, Minisange et Lapyro de sont précipités au lac pour boire à grandes gorgées. Leur réaction m'a un peu vexé, mais il fallait l'avouer, c'était vraiment très mauvais. Ce n'est qu'au bout de plusieurs autres essais que j'ai enfin sorti un curry mangeable. J'avais clairement des progrès à faire dans ce domaine.
Après cela, il était temps. Temps de retourner à la civilisation en quelque sorte, et à la réalité surtout. En arrivant à Motorby par l'immense escalier donnant sur les Terres Sauvages, j'ai ouvert de grands yeux en découvrant la ville industrielle. Rien que la rue principale est plus grande que tout Paddoxton réuni. Je n'en revenais pas et m'émerveillais un instant de toutes les boutiques que je voyais et de tous ces gens qui passaient et se saluaient. C'est Sonya, encore une fois, qui me sorti de ma contemplation. Les garçons n'étant pas encore arrivés étrangement, je fus emportée par la petite-fille du Professeur Magnolia dans un nouveau type d'aventure : le shopping.
J'étais au départ un peu perplexe et surtout hésitante à dépenser l'argent que Maman m'avait donné en nouveaux vêtements dont je n'avais pas forcément besoin. Mais sous l'insistance et la persévérance de Sonya, ainsi que de ses arguments très bien construits, j'ai fini par acheter un nouveau jean pour remplacer ma jupe. En effet, durant notre petite escapade dans les Terres Sauvages, j'avais trouvé que ce n'était pas très pratique. C'est cependant la seule folie que je m'autorisais, les prix étant assez élevés. D'autant plus que juste après ça, la rousse m'entraina au salon de coiffure Salle à Mèches.
—Tu vas voir, une nouvelle coupe pour une jeune femme c'est aussi le symbole d'une nouvelle vie, d'un nouveau départ ! Pile ce qu'il te faut en somme ! me dit-elle avec un clin d'œil.
Ma perplexité devait à ce moment-là atteindre des sommets, tout comme mes sourcils en découvrant toutes les possibilités de coupes et de colorations que proposait le salon. Je n'avais pas la moindre idée de ce qui pourrait m'aller, c'était toujours Maman qui s'occupait de me couper les cheveux. Je laissais donc la coiffeuse, très à l'écoute de ses clients, décider pour moi. Si une professionnelle n'avait pas le coup d'œil pour savoir ça, ce n'était certainement pas moi qui l'aurais. Sonya observa tout le processus en entortillant une de ses mèches autour de son doigt, le tout en portant un regard appréciateur. Apparemment, je n'avais pas à m'inquiéter, la coiffeuse savait ce qu'elle faisait.
C'est donc plusieurs minutes plus tard que je pus m'observer dans le miroir, ayant du mal à me reconnaitre. Le blond clair des longueurs de mes cheveux était devenu d'un blanc éclatant tandis qu'une frange avait fait son apparition, mettant en valeur les traits de mon visage.
—Magnifique ! s'écria Sonya en admirant elle aussi le résultat. J'en connais une qui va faire tourner les têtes des challengers cette année, tous vont tomber à tes pieds sans même combattre.
—Oh… fis-je pour tout commentaire.
Voilà une idée qui ne m'avait jamais traversé l'esprit, mais je supposais que c'était en quelque sorte de mon âge de penser aussi à ça. J'haussais néanmoins les épaules avant de remercier la coiffeuse et quitter le salon. Nos chemins divergèrent de nouveau quand je partis retrouver les garçons et m'inscrire comme je le devais pour la cérémonie. Sonya quant à elle ne savait pas encore où elle allait se rendre, mais me dit que nous nous recroiserions sans doute bientôt. Après un dernier signe de la main, je me dirigeais donc vers le niveau supérieur de la Motorby où se trouvait le stade de la ville.
Tout s'enchaina assez vite après cela. Je retrouvais Nabil et Victor pour nous inscrire ensemble. L'employé de la Ligue fut d'ailleurs très surpris de voir que nous avions été tous les trois recommandés par le Maitre en personne. C'était assez rare pour le souligner apparemment. Au moins autant que cet étrange garçon aux cheveux bouclés qui nous snoba pour l'unique raison de s'estimer au-dessus de tous avec sa recommandation émanant du Président Shehroz en personne. J'ai bien cru que Nabil allait s'énerver de son attitude, mais je lui ai dit de laisser couler, détournant son attention sur notre nuit prochaine dans l'Hôtel Rozbouton d'Or. Les garçons filèrent alors pour choisir leur chambre en premiers tandis que je m'attardais un peu. J'étais en effet curieuse de voir un peu les autres dresseurs qui participeraient au Défi cette année.
Hormis le garçon du guichet, tous étaient relativement gentils et polis, enclins à se présenter et échanger quelques mots. Tous étaient également très excités même si toujours moins que Nabil et mon frère. Alors que les susnommés sont encore en train de s'extasier d'ailleurs derrière moi sur la cérémonie de demain, je me fais la réflexion que parmi tous nos futurs adversaires, une a retenu particulièrement mon attention. Elle se trouvait un peu à l'écart et ne parlait à personne quand tous les autres étaient venus soit avec un ami, soit sympathisaient déjà avec d'autres challengers. Près d'elle se tenait un Pokemon que je n'avais encore jamais vu ressemblant un peu à un Pikachu. Je n'ai pas osé aller l'aborder, c'est bien plus Victor qui est doué pour parler aux gens que moi.
Je me souviens néanmoins l'avoir observé durant un long moment, intriguée, bien que je ne sache pas vraiment pour quelle raison. Elle me semblait différente des autres dresseurs présents, se détachant du lot avec une sorte d'aura uniquement perceptible pour qui regarde vraiment. Enfin peut-être que ce n'était que mon imagination, que ce que j'ai cru apercevoir dans ses yeux verts d'eau qui ont brièvement croisé le gris des miens n'était en fait rien de particulier.
Nous l'avons finalement recroisée au moment de nous enregistrer à l'hôtel. C'était au moment de rencontrer ces drôles de personnages bruyants : la Team Yell. Une belle bande de nigauds ceux-là aussi, au point de faire un esclandre à l'accueil, bloquant les autres dresseurs et nous. Je l'avoue, peu de choses parviennent à me faire perdre mon calme, mais ceux-là se sont ajoutés à liste puisque j'ai dû me mesurer à eux pour qu'ils retrouvent un peu de bon sens. Ce n'était pas de gaité de cœur encore une fois, mais j'étais sûrement la plus calme de notre groupe malgré ma légère perte de patience. Nabil bouillait littéralement de colère et Victor également. Pour que cette histoire finisse le plus rapidement, et sans plus d'incident, j'étais donc toute désignée pour les confronter. Je n'avais pas le choix, ils ne voulaient vraiment rien entendre.
Ce fut vite terminé cela dit, avec finalement un petit coup de main de Nabil qui avait fini par laisser retomber sa colère pour prendre ça comme une séance d'entrainement. J'avais même un peu peine pour eux à la fin du combat, tout ceci n'était vraiment pas nécessaire. Pleurant leur défaite tout en accusant la ville et les « bourges » - quoique ça veuille dire – de leur mauvaise performance, je m'attardais pour ma part sur leurs espèces de banderoles colorées. J'avais l'impression de reconnaitre la personne dessinée dessus, lorsqu'elle se rappela à mon bon souvenir en interrompant ceux qui s'avéraient être en réalité ses supporters. J'appris à ce moment là le prénom de cette jolie inconnue aux yeux verts : Rosemary.
Voilà ce à quoi je continue à y penser, même lorsqu'il est temps d'éteindre les lumières et de dormir pour être prêt pour demain. A ce petit sourire en particulier que j'ai vu fleurir sur ses lèvres lorsque Nabil lui a montré que nous n'en voulions pas à son équipe de soutien. Elle ne semble pas sourire très souvent, du moins est-ce l'impression que cela m'a laissé. Elle m'intrigue en tout cas, ça c'est certain. Peut-être aurai-je l'occasion de la recroiser, demain ou durant mon voyage…
