Loonak : J'avoue que l'Os d'hier était très doux et bienveillant. C'est vraiment ce que je voulais en faire et aussi court soit-il, il reste l'un de mes favoris tant l'intensité qui s'en dégage est apaisante et romantique. Je t'encourage vivement à passer chez ma partenaire pour ce Marichat May quand tu en auras l'occasion. J'espère être à la hauteur avec ce jour-ci puisque tu sembles aimer la cuisine ! (Est-ce ton métier ?). Bisous et bonne lecture.
Ladylyseline : Wow, bien sûr on en serait ravie. N'hésite pas à me contacter en privé et je pourrai te donner un point de contact email, ou facebook messenger. C'est ça aussi la communauté Miraculous : faire des rencontres bienveillantes entre fans et pouvoir partager notre passion. Effectivement c'est mieux qu'un calendrier de l'Avent (j'en avais fait un à noël, un peu particulier en mode Ladynoir/Marichat/Adrienette et il avait eu beaucoup plus de succès que les sucreries à en croire les commentaires ! Je suis ravie que ce recueil te plaise. Merci pour nous !
Fan Miraculous : Oui c'était moi le calendrier de l'Avent. Pour le Marichat May, j'ai poussé Etoile-Lead-Sama à le faire avec moi car c'est le mois de mon anniversaire et parce que c'était un véritable challenge, sachant que sous cet angle, ils n'ont aucun lien affectif romantique. Il y a donc plus de challenge dans l'écriture surtout si on veut obtenir une déclaration d'amour ou un baiser. Je suis ravie que ça te plaise en tout cas ! 3
Sarah70801 : Je suis contente d'être parvenue à te surprendre et j'espère que c'était en bien 3.
LadyJoyNoir et Emilie Narya : Je suis ravie que mes histoires vous plaisent toujours autant. Je crois qu'on peut dire que celui d'aujourd'hui sera également plein de douceur.
Bonne lecture à toutes et tous !
PROMPT N°10: COOKING TOGETHER / CUISINER ENSEMBLE
CHOCOLAT, FRAISE ET PISTACHE
Adrien était allongé sur son lit, le regard rivé sur son plafond et ses pensées lointaines. Le lendemain, cela fera deux ans que sa vie a été complètement bouleversée. Deux ans qu'il avait enfin le loisir d'être un adolescent "presque" normal. Il pouvait enfin sortir des quatre murs entre lesquels il avait été si longtemps retenu prisonnier. Il était enfin scolarisé et avait rencontré des amis extraordinaires. Mais plus incroyable encore, le lendemain, cela fera également deux ans qu'il a obtenu son Miraculous. Deux ans que Plagg faisait partie de sa vie et lui offrait un second souffle libérateur, ainsi que la possibilité de porter un masque derrière lequel il pouvait enfin être lui-même. Et, surtout, deux ans qu'il avait eu la chance de la rencontrer, elle, sa merveilleuse partenaire: Ladybug.
Le lendemain sera donc un jour particulier, marquant le début de ce qui avait été pour lui, le début d'une nouvelle vie. Il avait envie de célébrer cela, de célébrer sa liberté, leur partenariat, leur amitié. Et il savait très précisément comment il allait réussir à la surprendre lors de leur patrouille du lendemain. Tout ce dont il avait besoin, c'était d'un petit coup de pouce pour mettre son plan à exécution.
Il se leva alors de son lit, un large sourire étirant ses lèvres et le regard rivé sur ce bijou si particulier qui avait changé sa vie. Trois mots. Il avait juste trois mots à prononcer et pour que la magie miraculeuse enveloppe chaque parcelle de son corps, dans une sensation des plus vivifiante. L'éclair de lumière verte qui brillait tout autour de lui se dissipa lentement, laissant alors place à la silhouette de son alter-égo félin.
Chat Noir sauta sur le rebord de la fenêtre et dégaina son bâton. D'un geste précis et rapide dont il était devenu coutumier, il le fit tournoyer au-dessus de sa tête, comme les hélices d'un hélicoptère, et se propulsa à l'extérieur de sa chambre.
Il se posa sur un toit et réitéra sa manœuvre. Il répéta ainsi cette acrobatie à plusieurs reprises, jusqu'à atteindre enfin sa destination. Il se posa souplement à un endroit où il s'était déjà retrouvé de nombreuses fois : le balcon de Marinette.
Il frappa doucement contre la fenêtre de sa chambre et, quelques secondes plus tard, il la vit surgir et ouvrir rapidement celle-ci.
— Chat Noir ? Que fais-tu ici ? s'étonna alors la jeune fille.
— Bonjour, Marinette. Je m'excuse de débarquer comme ça, mais aurais-tu un peu de temps à consacrer au plus chat-rmant des héros de Paris ? demanda-t-il, avec un sourire séducteur.
— Si c'est un super-héros qui me le demande, je dois pouvoir arranger ça. En quoi puis-je t'aider ?
— J'aimerais que tu m'apprennes à faire des macarons.
Marinette s'étouffa pratiquement avec sa propre salive, nul doute que si elle avait été entrain de boire à ce moment-là, Chat Noir aurait terminé trempé de la tête aux pieds.
Sa réaction n'échappa pas au félin et il se mit à glousser.
— Je sais que c'est une demande peu banale et je comprendrais si tu refuses. Tu as certainement d'autres chats à fouetter, répondit-il, en reprenant un air sérieux.
— Pourquoi veux-tu apprendre à faire des macarons ? demanda-t-elle, une fois sa stupéfaction dissipée.
— Pour Ladybug.
— Tu veux faire ça… pour Ladybug ? répéta-t-elle, de nouveau étonnée.
— Oui: demain, c'est l'anniversaire de notre rencontre et du début de notre partenariat. J'aimerais donc marquer le coup, expliqua-t-il sincèrement.
— Oh, c'est… D'accord… C'est d'accord, répondit-elle. Je vais t'apprendre.
Chat Noir observa Marinette préparer soigneusement tous les ingrédients et ustensiles sur le plan de travail : sucre glace, sucre fin, oeufs, amandes en poudre et colorants alimentaires.
— Quels goûts ? lui demanda-t-elle.
— Quoi ? répondit-il, incrédule.
— Pour les macarons, quels goûts veux-tu ? répéta-t-elle.
— Je… je ne sais pas ce qu'elle aime… répondit-il, ses épaules s'affaissant légèrement.
Marinette sembla réfléchir un instant, elle ouvrit une armoire, puis le réfrigérateur et en sortit finalement du chocolat, de la poudre de cacao et de la crème liquide. Le félin comprit immédiatement que ces ingrédients serviraient à faire des macarons au chocolat. A côté des produits qu'elle venait déjà de sortir du réfrigérateur, Marinette déposa des fraises et de la crème chantilly: les principaux composants pour réaliser des macarons à la fraise, ce qui était également facile à deviner.
Un sourire étira de nouveau les lèvres de Chat Noi quand il comprit ce que Marinette lui proposait de réaliser: des macarons aux couleurs de Ladybug. Il fronça les sourcils quand il la vit replonger dans le frigo et en sortir un pot sur lequel il était inscrit : pâte de pistaches maison.
Elle dut se rendre compte de l'incompréhension du félin car elle lui fit un sourire rassurant et lui expliqua immédiatement sa démarche.
— Ladybug ne serait pas Ladybug sans Chat Noir, déclara-t-elle, en lui faisant un petit clin d'oeil espiègle. Ce sont vos couleurs: noir, rouge et vert, précisa-t-elle, fière de son idée.
— Tu es incroyable, s'exclama-t-il, sans aucune retenue.
Ce compliment colora légèrement les joues de Marinette dans une teinte rosée que le félin ne put s'empêcher de trouver particulièrement adorable.
— Lave tes mains et on pourra commencer, lui ordonna-t-elle gentiment, en ouvrant le robinet pour savonner les siennes à titre d'exemple.
Chat Noir s'exécuta et se plaça à côté d'elle pour laver ses mains gantées. Il tourna la tête vers elle et croisa son regard céruléen, qui était tourné vers lui. Il lui adressa un petit sourire malicieux, puis déposa soudainement une couche de mousse sur le nez de la jeune fille.
— Chat ! Tu es vraiment un clown, gloussa-t-elle, tout en essuyant le savon sur le bout de son nez.
Il se mit à rire de bon cœur face à l'expression faussement ennuyée de la jeune fille : la journée promettait d'être amusante et distrayante.
Marinette avait le dos tourné et formait à l'aide de la poche à douille ce qui deviendrait les futures coques de leurs macarons sur une large plaque de cuisson.
Préalablement, Chat Noir, suivant les consignes de la jeune fille, avait parfaitement exécuté la pâte à macarons, qu'ils avaient ensuite divisé dans trois récipients différents afin de les teinter.
Il rangeait les ingrédients dont ils n'avaient plus besoin, lorsque son esprit farceur entra de nouveau en ébullition. Il plongea sa main dans le sachet de sucre glace et en ressortit une petite poignée qu'il conserva bien à l'abri dans sa main.
— Marinette ? l'appela-t-il, tout en s'approchant lentement dans le dos de cette dernière.
Elle se retourna et n'eut pas le temps de s'enquérir de ce que le félin lui voulait, qu'un nuage de poudre sucrée lui chatouilla le visage et la peignit en blanc.
— Chat sournois ! protesta-t-elle.
Elle s'empressa d'essayer de contourner le garçon pour attraper le sachet de sucre, mais le félin fut plus rapide et s'interposa entre elle et l'objet qu'elle convoitait.
— Que crois-tu faire là, princesse ? demanda-t-il, narquoisement, alors que dans son élan, la jeune femme s'était écrasée contre lui.
Il baissa la tête vers elle et son expression victorieuse se changea en quelque chose de plus confus. Ce n'était pas habituel qu'il se retrouve aussi proche physiquement de Marinette et, pour une raison inexpliquée, les battements de son cœur s'étaient subitement accélérés à son contact.
Pendant un instant, qui leur sembla durer une éternité, ils restèrent immobiles, leurs regards connectés l'un à l'autre. Ils restèrent ainsi jusqu'à ce que Marinette éternue à cause du sucre dont elle était couverte et ne rompe l'intensité du moment.
— Pardon, je… je vais me débrouiller… euh… je veux dire... je vais aller me débarbouiller.
Marinette s'écarta des bras du félin et s'empressa de filer à la salle de bain pour nettoyer le désordre dont Chat Noir était l'auteur.
Pendant son absence, le héros se hâta de préparer la ganache au chocolat en suivant scrupuleusement la recette qu'elle lui avait préalablement donnée. Lorsqu'elle revint de longues minutes plus tard, le visage nettoyé et ses vêtements changés, il avait terminé la préparation de la ganache chocolatée.
Elle termina ensuite de disposer la pâte à macarons sur la plaque et demanda au félin de venir voir comment elle faisait. Elle fit une première série de coques puis lui donna la poche à douille afin qu'il puisse à son tour essayer, lui aussi, à faire des petits tas de pâte réguliers.
Chat Noir s'appliqua à la tâche mais il se rendit vite compte que ce n'était pas aussi aisé à faire que ça en avait l'air quand c'était Marinette qui le faisait. Et cela l'était encore moins avec la proximité déconcertante de Marinette qui ne cessait de faire bondir son cœur un peu plus fort dans sa poitrine.
Il termina, sans trop de difficultés, de former toutes les coques sur la plaque de cuisson: dix pour chacun des goûts choisis, ce qui leur permettrait de réaliser un total de quinze macarons.
Ils ne seraient peut-être pas parfaitement ronds mais, au moins, ils étaient faits avec le cœur et, surtout, dans la joie et la bonne humeur, en partageant un moment très agréable avec une personne qui était spéciale à ses yeux.
Pendant ce temps, Marinette avait préparé la chantilly, la pâte de pistaches ainsi que la ganache au chocolat, que Chat Noir avait réalisée, sur le plan de travail. Ils n'avaient plus qu'à attendre que leurs coques soient cuites pour commencer le montage de leurs macarons.
Du coin de l'oeil, Chat Noir vit la jeune fille sortir une petite cuillère d'un tiroir et la plonger lentement dans le plat plein de ganache chocolatée, pour la porter ensuite à sa bouche.
Elle laissa échapper un léger gémissement de contentement tout en fermant les yeux, ce qui fit frissonner le félin qui se tourna lentement vers elle.
— Ce chat a-t-il bien fait ça ? s'enquit-il auprès de la jeune fille.
— C'est succulent ! s'exclama-t-elle. Tu n'as pas goûté ? s'étonna-t-elle.
— Non… répondit-il, un peu confus.
— Mais où est le plaisir de faire de la pâtisserie si tu ne goûtes pas tes préparations ? répondit-elle en souriant et en riant doucement.
Il vit alors Marinette s'avancer vers lui, sa cuillère bombée de ganache au chocolat toujours à la main, et le regard pétillant de malice.
— Tu veux goûter ? demanda-t-elle en agitant la cuillère sous son nez.
Chat Noir déglutit, ses yeux tombant malgré lui sur les lèvres de Marinette couvertes par ci et par là de quelques résidus de chocolat, plutôt que sur la cuillère qu'elle lui proposait. Il essaya tant bien que mal de déplacer son regard, il avait bien envie de goûter c'était certain. Il désirait goûter le chocolat qui était là, si tentant, sur ses lèvres roses et pulpeuses. Des lèvres qui, il en était sûr, seraient un vrai régal à elles seules. Des lèvres qui semblaient si douces, si chaudes, si délectables...
Il mordit sa lèvre inférieure et avec difficulté, parvint finalement à détacher ses yeux de la bouche de Marinette, pour essayer de se concentrer enfin sur son regard. Il fut surpris de constater que, elle aussi, avait son regard rivé sur la lèvre qu'il pinçait toujours entre ses dents. Il aurait pu jurer que son audition accrue de félin venait d'entendre la jeune fille déglutir aussi péniblement que lui.
Lorsque leurs regards se croisèrent finalement, il découvrit une envie et un désir, miroir à ceux qu'il ressentait, se refléter dans ses grands yeux bleus. Ce qui ne l'aida pas du tout à chasser les pensées incongrues qu'il avait à l'esprit.
Chat noir dût faire appel à un self-control presque surnaturel pour finalement saisir la cuillère entre ses doigts tremblants et la porter à sa bouche pour goûter sa préparation chocolatée. Et, oh mon dieu, si Marinette continuait de le fixer avec ses yeux là, il ne répondrait bientôt plus de rien…
— C'est délicieux, répondit-il, la voix un peu plus rauque que d'habitude, alors que Marinette s'empourprait et détournait enfin son regard du félin.
La cuisson des coques de leurs macarons venait de prendre fin et, si le four, lui, était éteint, Chat Noir ne pouvait pas en dire autaut de l'éléctricité qui planait dans l'air. L'atmosphère avait été plutôt tendue depuis leur dernier rapprochement physique et un silence complet s'était installé entre eux, du moins jusqu'à ce que la minuterie du four ne retentisse dans la cuisine.
Le héros félin sortit la plaque de cuisson de sa fournaise et se retourna pour la déposer lentement sur le plan de travail. Ils remplissèrent ensuite les trois poches à douille, que Marinette avait préalablement préparées, avec les différentes garnitures pour leurs macarons.
Une fois les ustensiles prêts, la jeune fille montra à son binôme la quantité de garniture à mettre pour souder les deux coques de biscuits ensemble et ils terminèrent rapidement le dressage de leurs macarons.
Un sourire triomphale étira les lèvres du garçon-chat alors qu'il admirait fièrement leur réalisation. D'instinct, Chat Noir tendit son poing à sa partenaire de pâtisserie.
— Bien joué, s'exclama-t-il, tout en la regardant avec de grands yeux brillants de joie et de satisfaction.
Il la vit tressaillir et hésiter un instant puis un doux sourire illumina son visage avant que son poing ne vienne frapper le sien.
— Bien joué, répéta-t-elle, d'une voix appuyée.
Sous l'oeil attentif de Chat Noir, Marinette glissa douze macarons dans un étui transparent qui laissait entrevoir les gourmandises. Puis, avec un mélange de rubans rouge, noir et vert, elle fit un noeud soigné et élégant pour habiller le petit paquet.
Elle se tourna ensuite vers le félin et lui présenta l'un des macarons restants. Avec un sourire espiègle, le héros se pencha vers Marinette et se saisit lentement de la petite douceur entre ses lèvres puis il se redressa, tout en lui adressant un regard enjôleur et malicieux. Il la vit rouler des yeux avant de l'entendre pouffer légèrement de rire.
— Tu crois qu'elle va aimer ? demanda-t-il, tout en terminant le macaron à la fraise qu'elle lui avait si délicatement présenté.
Marinette prit un macaron à la pistache et le porta à ses lèvres, prenant lentement une bouchée de la sucrerie.
— Elle les aime déjà, répondit timidement Marinette, soutenant le regard du félin avec des yeux pétillants d'émotion.
— Je suis ravi que tu penses qu'elle va aimer, s'exclama le félin, aux anges.
Marinette sourit doucement et le félin fronça les sourcils, un doute étreignant soudainement son cœur.
— Attends… Peux-tu répéter ce que tu viens de me dire, Marinette ?
— J'ai dit: elle les aime déjà. Elle les aime même beaucoup, Chaton, précisa-t-elle, son sourire devenant de plus en plus grand.
Chat Noir cligna une fois, deux fois, des yeux et eut, l'espace d'un instant, le souffle coupé. Il se sentit soudainement étourdi, comme si tout ce qui était autour de lui était devenu complètement flou et insignifiant. La terre aurait pu se mettre à tourner à l'envers et la gravité disparaître qu'il ne l'aurait même pas remarqué.
Il n'avait d'yeux que pour la jeune fille en face de lui. C'était elle ! C'était elle cette fille masquée pour qui il avait eu le coup de foudre un an et trois-cent soixante quatre jours auparavant. Mais elle était aussi cette même fille qui, sans le masque, avait su trouver un chemin vers son cœur d'une manière si spéciale et importante. Il était certain maintenant qu'il était lentement tombé amoureux d'elle, bien malgré lui, depuis ce même laps de temps .
Un sourire gigantesque s'étira sur les lèvres du félin et il se jeta dans les bras de Marinette. Il l'étreignit fort contre lui, enfonçant son visage dans son épaule et pressant sa poitrine contre la sienne.
— C'est toi ! Je suis si heureux que ce soit toi ! s'exclama-t-il, sans la lâcher.
— Oui, c'est moi, Minou, répondit-elle, en lui rendant fermement son étreinte, enfonçant à son tour sa tête dans l'épaule de son partenaire.
— Je n'aurais pas pu rêver mieux… répondit Chat Noir, d'une voix émue et sincère.
Il recula légèrement afin de pouvoir voir son visage et elle fit de même.
— C'est moi qui ne pourrait pas rêver mieux comme partenaire. Merci pour tout, Chaton. Merci d'être là et merci d'être toi, souffla-t-elle avec émotion.
Le félin sentit son cœur bondir dans sa poitrine et, avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche pour la remercier de lui être, littéralement, tombé dessus près de deux ans plus tôt, il se retrouva réduit au silence de la plus douce et enivrante des manières. Les lèvres qu'il avait eu envie de goûter toute l'après-midi étaient enfin contre les siennes. Et ce baiser avait un goût absolument divin et étourdissant.
Elle enroula ses bras autour de sa nuque et il prit son visage en coupe pour l'embrasser plus passionnément. Elle laissa échapper un long soupir d'extase et le félin en profita pour approfondir le baiser. La douceur et la sucrosité de la fraise, ainsi que la rondeur et la gourmandise de la pistache se mélangèrent dans leurs bouches, donnant à ce baiser un goût unique et addictif.
À court d'air, ils se séparèrent puis posèrent leur front l'un contre l'autre, les yeux fermés et leurs respirations rapides et saccadées s'entremêlant pour ne former qu'un seul et même souffle.
— Il ne manquait que le chocolat, murmura Chat Noir, en riant doucement.
— Ça peut s'arranger, mon Chaton gourmand.
Il sentit Marinette bouger et détacher son front du sien, elle ne s'éloigna de ses bras que le temps d'attraper le macaron au chocolat qui restait encore sur la plaque de cuisson. Elle le glissa entre ses lèvres et le pinça délicatement pour le maintenir en place. Elle se tourna de nouveau vers lui, le regard espiègle, l'invitant indécemment à le partager avec elle. Il ne pouvait pas refuser une invitation aussi alléchante.
Lentement il se baissa vers son visage et attrapa la gourmandise chocolatée entre ses dents et la consomma rapidement, afin de pouvoir replacer au plus vite sa bouche sur celle de la jeune fille pour l'embrasser à nouveau.
Cette fois, le chocolat et le reste de la fraise et de pistache se mélangèrent dans leurs bouches. Le baiser était gourmand, délicat, suave. C'était tout à la fois. C'était un parfait mélange d'eux deux. C'était EUX. Pour toujours et à jamais...
Fin
Demain ce sera au tour d'Etoile-Lead-Sama de vous régaler avec le PROMPT N°11 : Take a break / Prendre une pause.
J'ai hâte de lire vos avis sur ce jour n°10. Ce prompt ne m'inspirait pas trop à la base mais je pense avoir su en faire quelque chose de sympa finalement...
Bisous Miraculeux à tous, on se retrouve le 12 Mai.
