Note de l'auteur.e : Est-il possible de trop s'amuser en écrivant du smut ? Honnêtement je ne peux pas dire.
Note de la traductrice : Eh bien, je peux dire que c'est le cas à la traduction. Et de se prendre la tête sur les termes à utiliser également… Est-ce que je traduis ce mot ? Par QUOI je le traduis ?!... Bref.
Aussi, il y a 57 fois le mot Daddy dans cette histoire. J'ai compté pour vous.
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Chapitre 5 : He Ain't What He Seems
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Stiles se redresse quand il entend le léger clic! de la porte de la chambre qui s'ouvre et se referme. Il ferme les yeux et laisse le jet chaud de la douche se répandre sur son visage. Il doit retenir un gémissement à la pensée de ce que lui et Peter vont faire pour les douze prochaines heures.
Le simple fait d'y penser lui donne envie de se mettre à genoux.
Encore.
Ses mains normalement stables tremblent légèrement d'anticipation. Il se savonne rapidement en appelant Peter pour qu'il entre dans la salle de bain.
Des pas silencieux et rôdeur s'arrêtent juste devant le rideau de douche, puis Stiles entend d'un air amusé, « Tu miaules comme une chatte en chaleur, bébé ? »
Stiles sort la tête de derrière le rideau en plastique et fait la moue. « Alors ça c'est méchant, Peter. »
Peter expire tranquillement et pose son avant-bras contre le mur à côté de l'endroit où Stiles a passé la tête, se penchant en avant jusqu'à ce que leurs lèvres soient à quelques centimètres de distance. « Tu avais besoin de quelque chose en particulier ? » demande Peter d'un ton séduisant. « Une paire de mains supplémentaire, peut-être ? »
Stiles laisse son visage se rapprocher encore plus près de celui de Peter. Il le regarde se rapprocher en réponse, les yeux du loup-garou clignotant de bleu et son souffle se saccadant.
C'est quand les joues de Peter rougissent légèrement que Stiles laisse ses lèvres s'étirer en un sourire effronté. « En fait, non, » répond Stiles en se reculant rapidement. « Je voulais simplement te demander d'apporter mon sac dans la salle de bain. » Il fait un clin d'œil puis ferme le rideau.
Un grondement féroce remplit la salle, faisant silencieusement rire Stiles de victoire.
« Mère Lune, tu es vraiment un allumeur, tu le sais ? » gronde-t-il. Stiles peut l'entendre marmonner pour lui-même, les mots devenant plus faibles tandis qu'il sort de la salle de bain.
Stiles doit se mordre les doigts pour contenir son rire lorsqu'il revient dans la pièce pour laisser tomber son sac sur le sol d'une manière qui ne peut être décrite que comme une colère d'assassin loup-garou alimentée par boules bleues.
Essaie de dire ça cinq fois très vite.
« Merci, Daddy ! » chantonne joyeusement Stiles, sa voix gazouillante de rires étouffés.
Il rince tranquillement la mousse de son corps et coupe l'eau avant de saisir une des serviettes suspendues à côté de la douche.
Stiles se tapote et jette la serviette par-dessus la tringle à rideau. Il s'approche à petit pas de son sac et y fouille pour en sortir son ensemble de vêtement de nuit préféré.
Mon Dieu, son Daddy va adorer ça.
Il pose ses vêtements sur le lavabo, passe un peigne à travers ses cheveux humides avant de les ébouriffer astucieusement et de les laisser tomber doucement autour de son visage.
Il se sourit dans le miroir avant de prendre la bouteille de lubrifiant qu'il garde dans la poche latérale de son sac.
Des doigts agiles et un derrière déjà complètement ravagé rendent sa préparation rapide, et au moment où il est prêt à s'habiller, Stiles est déjà à moitié plongé dans le subspace.
Il respire lentement alors qu'il enfile une nouvelle culotte, sachant au fond de lui-même que ceci -ceci juste ici dans une chambre d'hôtel merdique de Miami- est le début de quelque chose de nouveau. Quelque chose de réel, fort et susceptible de durer le reste de sa vie.
Stiles n'est pas vraiment sûr de savoir d'où vient cette certitude, mais elle est là, épaisse dans l'air comme la vapeur de sa douche. Il la sent dans la douleur de sa poitrine et dans le battement de son cul.
Stiles lui fait confiance, quoi que ce soit, parce que pour un gars comme lui, faire confiance à son instinct est la seule façon de vivre.
Il virevolte un peu quand sa culotte est parfaitement placée sur ses hanches étroites. Elle est en soie, d'un rose doux et c'est une coupe bikini. Elle est couverte d'astucieuses couches de volants et deux jolis nœuds tiennent l'ensemble attaché à sa taille.
C'est complètement ridicule et c'est une de ses paires préférées.
Stiles attrape son pull gris surdimensionné et l'enfile par-dessus sa tête, laissant les manches couvrir ses mains et le col tendu pendre de son épaule droite.
Il s'assoit sur les toilettes et déroule ses chaussettes hautes jusqu'au-dessus du genou. Elles sont d'une nuance plus claire de gris, tricotées avec deux rayures rose clair encerclant les bords.
Quand il a fini, Stiles se lève et se regarde dans le miroir.
Putain, il est chaud.
Il se donne un signe de tête dans le miroir pour renforcer sa confiance, éteint les lumières et sort de la salle de bain.
Il trouve son Daddy assis sur le bord du lit queen-size, veste et cravate enlevées, et chemise partiellement déboutonnée. Il est au téléphone, ses mots sont concis et étrangement doux -comme s'il avait quelque chose d'important à dire, mais qu'il détestait à qui il doit le dire.
Stiles entend les mots humain et ne peut pas être et tu es sûr ?
Puis les épaules de Peter deviennent tendues et son téléphone grince légèrement dans sa prise -et Stiles ne supporte pas de le voir contrarié, alors il fait la seule chose qu'il peut faire.
Il laisse son langage corporel s'adoucir, s'effondrant contre le mur où il se trouve. Il utilise sa main libre pour froisser et remonter son pull, inclinant sa hanche nue vers l'extérieur pour montrer les jolis volants et les nœuds de sa culotte.
Il laisse son esprit sombrer encore plus loin, la simple présence de Peter dans la pièce juste suffisante pour que le cerveau postérieur de Stiles sache qu'il est en sécurité pour le faire.
C'est un putain de rush, exactement comme dans les toilettes i peine quelques heures.
Stiles se laisse devenir mou pour Peter, puis il se mord la lèvre et sort un « Daddy, » doux et nécessiteux.
Le temps d'arrêt que marque Peter sera imprimé pour toujours dans ses souvenirs.
Les yeux de l'homme passent sur lui rapidement, le regard encore distrait tandis qu'il écoute celui qui est à l'autre bout du téléphone. Une fraction de seconde s'écoule et ses yeux s'écarquillent quand il regarde à nouveau Stiles.
Puis son regard se perd sur sa silhouette et sa bouche s'entrouvre de surprise.
Stiles se dirige à petits pas feutrés vers là où est assis son Daddy, faisant signe à l'homme de reculer un peu. Quand il s'exécute volontiers, Stiles rampe lentement sur le lit et s'installe sur les genoux de son Daddy.
Il place un genou couvert de ses chaussettes de chaque côté des cuisses épaisses de Peter, se tortillant doucement sur lui jusqu'à ce qu'il soit en mesure de poser son cul plein de froufrous directement au-dessus de la bite de son Daddy.
Stiles prend le téléphone de sa main et l'homme ne cligne même pas des yeux. Stiles raccroche le téléphone et le jette par-dessus son épaule.
Peter laisse échapper un souffle tremblant alors que Stiles place ses deux mains sur ses larges épaules, caressant et pelotant jusqu'à ce que l'homme soit haletant entre ses bras.
« Est-ce que tu me veux, Daddy ? » murmure Stiles.
Peter hoche la tête rapidement, le loup-garou se penchant vers lui pour un baiser.
« D'accord, alors, » expire Stiles, les lèvres chaudes et mouillées contre celles de Peter. Il laisse ses mains parcourir l'étendue musclée du torse de Peter jusqu'à ce qu'il trouve la ceinture. Il la déboucle rapidement et déboutonne le pantalon, plongeant une main à l'intérieur pour en sortir la bite de son Daddy.
« D'accord, » répète Stiles, s'agenouillant sur la longueur dure jusqu'à ce qu'il la sente pressée contre la fente de ses fesses.
Peter gémit, enfouissant son visage dans le cou de Stiles et ses mains dans les volants des sous-vêtements roses et soyeux.
Stiles tend une main en arrière et glisse sa culotte sur le côté. Il saisit la bite de Peter et s'abaisse lentement.
Peter sursaute sous lui, tressaille violemment et le regarde avec inquiétude en gémissant. « Attends- Stiles ! Es-tu…? Nous n'avons pas- » Il se tait alors que Stiles glisse facilement sur sa queue et s'immobilise complètement sur ses genoux.
Les mains de Peter se serrent et relâchent leur prise sur le cul de Stiles dans de petits mouvements rapides. Il le regarde avec stupéfaction. « Tellement chaud, Stiles, » ronronne-t-il pratiquement. « Tu... pour moi. Tellement chaud, mouillé et ouvert, » soupire-t-il contre les lèvres de Stiles. « Juste pour moi. »
« Oui, Daddy, » murmure-t-il en s'équilibrant avec ses mains sur les épaules de Peter. Il balance ses hanches, se serrant autour de la bite dans son cul jusqu'à ce qu'ils gémissent tous les deux. « Juste pour toi. »
C'est pratiquement silencieux quand Stiles se baise tranquillement sur sa queue. Il commence par se lever et se baisser sur ses genoux, rebondissant au ralenti alors qu'il se laisse sentir chaque centimètre de son Daddy.
Puis il décide qu'il le veut encore plus lentement, alors Stiles s'abaisse complètement et bouge légèrement ses hanches.
Peter geint dans sa bouche et leurs langues s'entremêlent tandis qu'il roule ses hanches en cercles et se serre en rythme autour de sa bite.
Il se baise sur son Daddy jusqu'à ce qu'il puisse sentir les mains sur son cul commencer à trembler, jusqu'à ce qu'il remarque des crocs commencer à mordre ses lèvres et que la bite à l'intérieur de lui commence à se contracter.
« Daddy, s'il te plaît, » supplie-t-il doucement, sachant que celui-ci est pour son Daddy. Que cette fois, tout tourne autour des épaules détendues de Peter, des yeux assombris et des cheveux d'après-baise.
Tout est à propos de ce que Stiles peut faire pour son Daddy.
De comment il peut être si bon.
Peter gémit. Ses hanches commencent à se balancer en Stiles en de brèves poussées avortées.
« Daddy, je le veux, » halète Stiles, la sueur coulant à l'arrière de ses genoux. Il se penche en avant et grignote l'oreille de Peter. « Je le veux, » murmure Stiles. « Daddy, je veux ton sperme. S'il te plaît, viens en moi, j'en ai tellement besoin. »
Peter tremble sous lui, ses poussées deviennent de plus en plus erratiques jusqu'à ce que Stiles n'en puisse plus.
Il se lance en avant de tout son poids, renversant Peter jusqu'à ce qu'il s'étende sur le lit. Stiles chevauche sa taille et se claque jusqu'à la base.
Peter crie alors que Stiles se resserre autour de lui, ses doigts perforant les draps. Stiles a une bonne emprise sur les pectoraux de Peter et commence à le chevaucher désespérément.
« Je le veux, putain, » halète durement Stiles. Le son de leur accouplement remplit la pièce –les soupirs haletés et les doux bruits mouillés se transforment en souffles désespérés et en peau claquant contre peau.
Il garde son rythme brutal et efficace, ses doigts creusant dans la poitrine de Peter alors qu'il agite son cul sur sa queue.
« Donne-le-moi, » supplie Stiles. « S'il te plaît, Daddy ! S'il-te-plaît-s'il-te-plaît-s'il-te-plaît-s'il-te-plaît- »
Et puis Peter grogne, incline la tête en arrière et s'enfonce profondément en lui. Il gémit et gémit en remplissant son cul, ses mains saisissant la taille de Stiles pour surmonter son orgasme.
« Oui ! » souffle Stiles. « Oui. Merci-merci beaucoup, Daddy ! Oh, putain ! » Il roule ses hanches pendant que Peter redescend de son apogée.
Aucun d'eux ne peut détourner le regard de l'autre.
Quelques minutes s'écoulent avant que leurs respirations ne se stabilisent. Stiles se penche vers l'avant et repose sa tête sur le torse de Peter, se blottissant dans la zone légèrement poilue au-dessus de son cœur. Il sent l'une des mains de Peter se faufiler entre eux et s'enrouler autour de son érection douloureuse.
« Pas encore, » dit Stiles en levant la tête pour rencontrer son regard interrogateur. « Je veux que tu me baises fort d'abord. »
Peter grogne, sa main serrant une fois autour de la bite de Stiles avant de lâcher prise. Il étudie le visage de Stiles et il doit trouver ce qu'il cherche parce qu'il soupire joyeusement.
Satisfait.
« Tu es tellement parfait, bébé, » gronde Peter, secouant la tête avec stupéfaction. « Je vais te ruiner. »
Et il le fait.
Il le fait encore cinq fois cette nuit-là.
Sur le dos, les longues jambes de Stiles tremblant autour de la taille de Peter lorsqu'il vient dans sa culotte rose.
Il le ruine avec le visage de Stiles enterré entre les oreillers, ses jambes écartées de façon obscène alors que Peter se balance contre la courbe dodue de son cul. Il regarde le trou de Stiles avaler sa bite, le tout perfectionné par les nœuds de soie auxquels Peter s'accroche en jouissant.
Il le ruine sur le bord du lit, Stiles à plat sur le dos et les jambes repliées autour des épaules de Peter alors que son Daddy s'agenouille nu sur le sol et que sa langue est dans son cul pour le lécher jusqu'à ce qu'il revienne.
Il le ruine comme une salope en chaleur, sur le sol devant le miroir de l'entrée. Les genoux de Stiles frottent à vif contre le tapis rêche et les griffes de Peter tracent des lignes rouges le long de sa colonne vertébrale alors qu'il le prend sauvagement. Stiles abaisse ses épaules jusqu'au sol, courbant son corps à un angle parfait pour que Peter le baise avec abandon. Il grogne quand Stiles ferme les yeux, en passant une main à travers ses cheveux pour relever sa tête jusqu'à ce qu'il doive rencontrer le regard féroce et possessif de Peter dans le miroir. Stiles vient en criant, le sperme de Peter glissant le long de ses cuisses.
Il le ruine dans les premières heures du matin, tous les deux nus, somnolents et juste un peu trop endoloris. Il le travaille jusqu'à ce qu'il pleure, le corps tremblant et les yeux brûlant de désir.
Quand c'est fini -quand ils sont tous les deux trop fatigués pour continuer, mais tout sauf rassasiés-, il s'enroule autour de Stiles, à la fois conscient et inconscient du lien qui se cimente rapidement entre eux.
C'est calm 17 du matin et Peter rassemble suffisamment de courage dans le noir pour amorcer la conversation qui doit commencer, quand tout à coup, Stiles murmure : « Je ne veux pas que ce soit fini. »
Peter resserre sa prise autour de lui et respire le parfum de ce beau et courageux garçon. « En ce qui me concerne, » dit doucement Peter. « Ce ne sera jamais fini. »
Stiles se fige entre ses bras.
Peter retrace d'un pouce paresseux le nombril de Stiles. « Tu as dit que tu avais des amis qui sont des loups-garous, n'est-ce pas ? »
« Oui, » répond calmement Stiles, son cœur battant plus vite avec une anticipation incertaine.
« Ont-ils déjà mentionné le concept de compagnons ? »
Stiles laisse échapper une respiration tremblante.
Oh.
Oh.
« Oh, » souffle-t-il. « Oh, putain. »
« Exactement, » acquiesce Peter.
L'esprit occupé de Stiles se calme, puis c'est juste lui et Peter ensemble dans une pièce. Pas de doutes, pas de soucis, pas de pensées sur l'Agence ou les conséquences réelles de deux des plus grands assassins du monde devenant complètement et totalement compromis.
L'un par l'autre.
« J'ai toujours voulu avoir un partenaire, » dit Stiles lentement et les mots ont un goût de bonbon sur sa langue. Il pense aux douleurs qu'il ressent littéralement dans tous ses muscles et sourit. « Et on dirait que tu pourrais même me suivre. »
Peter riposte en pinçant brusquement le téton droit de Stiles. « Insolent, chéri. Tu cherches la fessée ? »
Stiles gémit. « Non, Daddy. »
« Alors comporte-toi bien, mon garçon, » murmure Peter à l'oreille. « Nous avons une sacrée journée demain et je ne veux pas rester éveillé toute la nuit pour te donner une leçon. » Il pince à nouveau son téton. « Mais je le ferai s'il le faut, bébé. »
« Je serai bon, » ricane Stiles, se perdant complètement dans la sensation d'être à Peter. « Je serai le meilleur que tu aies jamais eu. »
« Je sais, Stiles, » dit doucement Peter en les blottissant plus confortablement dans les draps. « Tu l'es déjà. »
