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Chapitre 5

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- Déjà rentrée ? Je pensais que tu allais en profiter pour visiter Paris, se moqua la personne joyeusement

- … souriant. J'y ai pensé mais visiter Paris toute seule aurait été moins drôle. Tu as déjà visité la capitale française ?

- Une fois avec mon père, je devais avoir neuf ou dix ans, tenta-t-il de se rappeler

- Tu penses y retourner un jour ? Demanda-t-elle en arquant un sourcil

- Peut-être mais tout comme toi, j'irai avec quelqu'un. Une si belle ville ne peut qu'être visiter avec des personnes exceptionnelle.

- Tu comptes me laisser dur le pas de la porte encore longtemps ou … ?

- Entre, dit-il en lui laissant le passage.

Elle le remercia et il la conduisit jusqu'au salon où lui proposa une tasse de thé. Elle refusa le thé mais accepta volontiers une tasse de camomille ou une verveine.

- J'ai l'air d'avoir ce genre de mixture ? Demanda-t-il en grimaçant

- Tu devrai, car le thé, c'est comme le café, un excitant, dit-elle

- Bien mademoiselle l'infirmière aux tâches de son. Tu as de la chance que j'ai une mère qui raffole de la camomille, dit-il en allant dans la cuisine avant de revenir dix minutes plus tard avec deux tasses en mains.

Il la retrouva devant l'âtre de la cheminée en regardant les quelques photos qui y étaient déposées.

- C'est toi ce jeune garçon en petit smoking ? Demanda-t-elle en prenant le cadre photo

- Non il s'agit de mon frère David, dit-il en avançant vers elle. J'ai repris contact avec mon père et un jour dans une lettre je lui avait demandé des nouvelles de mes frères et ma sœur. Dans sa lettre de réponse il m'en a donné et en surprise j'ai eu droit à ces photos.

- Il te ressemble énormément. Et je suis heureuse de savoir que tu reparles à ton père.

- Mon père et moi avions été influencés par la même personne je pense, dit-il en la regardant

- Il t'a dit que je lui avais parlé quand tu as quitté le collège, devina-t-elle

- Oui et je n'ai qu'une chose à dire

- Laquelle ?

- Merci

Elle balaya ses paroles d'un geste de la main et continua de regarder les photos.

- Si tu penses que David me ressemble beaucoup alors tu n'as pas vu ma sœur Catherine, dit-il en prenant un cadre représentant une jeune femme

- Ah ouais …, confessa-t-elle, il te ressemble certes mais ta sœur … on pourrai croire que vous êtes jumeaux. Combien d'année d'écart tu as avec eux ?

- J'ai dix ans d'écart avec David, sept ans avec Cathy et cinq ans avec Edward.

- … souriant.

- Alors comment s'est passé ta mission en France ? Demanda-t-il quand ils prirent à nouveau place sur le canapé

- Éreintante mais géniale et surtout enrichissante

- Vas-y raconte

Avec une grande attention, Terry écouta Candy lui parler de sa mission en France. Il grimaça quand il l'imagina avec du sang sur sa tenue, il sourit quand elle évoqua la guérison complète d'un patient, il admira son sang froids quand elle lui raconta une opération chirurgicale. Enfin tout ça pour dire qu'il buvait ses paroles avec envie. Déjà qu'elle était placée très haut dans son estime, il remarqua qu'elle montait encore plus haut. Il ne savait pas ce qu'était la vie d'un médecin mais quand elle en parlait, il avait l'impression qu'il s'agissait du plus beau métier au monde. Sauver des gens, les accompagnés en début de vie ou bien en fin de vie. Décidément, elle avait bien trouvé sa voie.

- Attends, tu es en train de me dire que ton mentor n'est autre que Elizabeth Harrisson ? Dit-il étonné

- Oui, confirma-t-elle

- Et que tu vas être son élève durant un laps de temps à Columbia ?

- Oui

- Donc tu restes à New-York jusqu'à que tu sois diplômée

- C'est le but. Columbia est l'un des meilleurs hôpitaux universitaire pour les futurs médecins. Je sais que c'est un monde d'homme mais …

- Une femme est tout aussi capable de faire ce genre de travail. La preuve Elizabeth Harrisson qui a été élue comme l'un des meilleurs médecins du Congrès. Et je suis certaine qu'avec ses connaissances et tes capacités, tu vas la dépasser. Il arrive souvent que l'élève dépasse le maître.

- Je l'espère

- Tu vas y arriver.

- C'est la première fois que tu m'encourage autant, taquina-t-elle

- Tu m'as bien encourager à suivre mes rêves alors pourquoi je ne ferai pas pareil avec toi ?

- … haussant des épaules, connaissant ton coté machiste

- Je ne suis plus l'idiot de quinze ans que tu as rencontré, j'ai grandis et évolué

- Je demande à voir, sourit-elle

- D'accord, tu fais quoi demain ?

- Sûrement une bonne grasse mâtiné pour rattraper mon sommeil … ah non je dois amener Alistair voir un spécialiste, se souvient-elle

- Alistair ? Alistair Cornwell ? Ton cousin ?

Elle fit un simple oui de la tête et lui raconta comment elle l'avait retrouver. Mais elle évoqua également les retrouvailles entre Alistair et son frère. En entendant cela, Terry n'osa pas imaginer ce que devait ressentir Archibald intérieurement. Même si ils n'avaient pas été proche, Terry avait énormément apprécié Alistair. Quand il avait apprit son décès, il en fut très peiné. Mais il savait que le dandy, devait l'être encore plus. C'est pour cela qui lui avait envoyé une lettre afin de lui présenter ses condoléances mais aussi en lui notant quelques anecdotes d'Alistair au temps du collège qui l'avait fait sourire. Il ne s'attendait pas à recevoir une réponse mais il fut très surprit de voir qu'Archibald lui avait écrit en retour afin de le remercier de ses hommages mais surtout d'avoir partagé ses bons souvenirs qui avait, selon Archibald, réchauffé son cœur de la perte de son frère.

- Où est-il en ce moment ? Demanda-t-il

- Avec son frère, Annie et Anthony. Ces trois là m'ont fait une surprise en venant me chercher au port.

- Tu crois que … même si il ne se souvient pas de moi, il acceptera de me rencontrer ?

- J'en suis certaine, tu pourras passer pour le thé demain après midi ? Proposa-t-elle

- Parfait.

- Et je sais que l'on devait discuter avant que je parte et …

- Pour le moment tu as plus important, comme ton cousin et son amnésie, à gérer. Oui il est vrais que l'on doit parler mais ce n'est pas urgent.

Mais tout comme lui, Candy savait que si ils ne discutaient pas rapidement, alors ils resteraient sur des non dits et ils ne pourront pas avancer. Et puis qu'est-ce que cela voulait dire avancer ? Est-ce que la vie leur redonnait une chance de recommencer une histoire ? Ou bien leur permettait-elle seulement d'être ami ? Oh oui elle avait de choses à lui dire agréable et désagréable. Aimerait-elle qu'ils aient à nouveau une chance tous les deux ? Elle ne saurai le dire mais une chose était certaine, puisqu'ils avaient reprit un semblant de contact, Candy se voyait mal de le revoir partir de sa vie comme si ils ne s'étaient retrouvés.

Elle fit donc un signe affirmatif de la tête et elle lui expliqua comment elle s'était retrouvé à travailler comme bénévoles au sein de l'association de la Croix Rouge.


(XXXX)


Quand elle passa la porte de l'appartement, Candy se retrouva nez à nez avec Anthony qui avait les bras croisés sur son torse. La jeune femme haussa les sourcils en le voyant ainsi et les yeux légèrement plissés. Elle retira son manteau pour l'accrocher dans le placard et retira ses chaussure pour rester pieds nus.

- Pourquoi tu me regardes comme ça ? Demanda-t-elle

- C'est à cette heure là que tu rentres ? Dit-il. Il fait nuit. Une jeune femme devrai éviter de se balader toute seule dans les rues de New-York

- Alors détends toi, je n'étais pas à pied. Je suis parti et revenu en taxi, dit-elle en le dépassant. Et puis il est tout juste dix-neuf heure, nous ne sommes pas encore passé à table.

- Où est-ce que tu étais partis ?

- Ça ne te regarde pas, ricana-t-elle

- Eh bien dans la mesure où tu ne préviens personne …

- Je vous ais prévenu que je sortais et que je rentrerai avant de le dîner, lui rappela-t-elle

- Candy ce n'est pas raisonnable

- Tu veux savoir ce qui n'est pas raisonnable, c'est de me faire interroger comme si j'étais accuser de meurtre ! Je suis simplement sortie voir un ami

- Et je présume que cet ami n'est autre que cet acteur

- Anthony ça suffit ! Intervient Archibald alors que Candy et Anthony entraient dans le salon.

- Pour répondre à ta question très indiscrète mon cher, oui. Cet ami n'est autre que Terrence Grandchester. Et puis je fais ce que je veux, et je vois qui je veux ! C'est ma vie. Combien de fois faudra-t-il que je te le répète ? Tu commences sincèrement à m'agacer, à la fin !

Elle prit la direction de sa chambre afin de pouvoir passer une tenu plus chaude mais Anthony lui attrapa le bras en la regardant froidement. Un regard qui surpris Candy intérieurement mais elle ne se laissa pas démonter pour autant. Cependant, une petite voix dans sa tête lui disait qu'elle n'allait pas aimé ce qui va suivre !

- Tu couches avec lui ?

- Je te demande pardon ? S'écria-t-elle en le fusillant du regard

Le silence s'installa. Archibald qui lisait un livre avant abandonné sa lecture après que son cousin eut poser cette question. Annie et Alistair, ou Andrew, qui discutaient sur le récent voyage en Australie du couple Cornwell, firent eux aussi le silence.

Annie regarda sa meilleure amie et telle qu'elle la connaissait, il y avait deux cas de figure possible : soit elle lui fait part de sa déception ou alors elle le provoquait. Dans les deux cas, cela pouvait engendrer une nouvelle dispute entre eux. Et les disputes, il y en avait assez. Mais en voyant le regard furibond de Candy, Annie craint le pire et grimaça en regardant son mari qui avait tourné son visage vers elle.

- Quand bien même je couche avec lui, en quoi ça te regarde ? Répliqua-t-elle en dégageant son bras pour se tenir droit devant lui

- Parce que tu … dit-il horrifié. Et avant le mariage ? Mais tu es devenue complètement folle ! Je ne te reconnais plus ! Qu'est-ce qui t'es arrivé à la fin !

- J'ai grandis ce qu'il m'est arrivé. Met toi en tête que je ne suis plus la Candy d'avant. Je ne suis plus aussi naïve qu'avant et tu auras beau me sortir toutes les excuses du monde ou bien les plus belles paroles du monde que je redeviendrai celle que tu as connu autrefois. Contrairement à toi je ne vis plus dans le passé. Et puis qui nous dis que tu n'as pas profité de folâtrer ou forniquer avec des filles pendant tes années d'absences. Mais si ça avère être le cas, on ne te dira rien de une parce que tu es un homme et de deux parce que tu es le fils parfait tant adoré de la famille. Mais sache une chose mon coco, personne n'est parfait sur cette terre. Au contraire l'imperfection fait le charme chez une personne. Alors par pitié cesse de jouer à la perfection sois un peu plus humain, dit-elle en quittant le salon

- Où tu vas ?

- Dans ma chambre, pourquoi tu veux me suivre ? Et vérifier que je sois toujours innocente ?

- C'est ce que tu lui disais quand tu couche avec lui ! Et ça dure depuis combien de temps ?

- C'est quoi ton obsession tout d'un coup de savoir si j'ai couché avec lui ou non ? Il te fait de l'effet ou quoi ? Dit-elle en se tournant vers lui. Excuse moi Anthony mais … tu n'es pas son genre !

- Pourquoi tu es du genre à le faire avec deux hommes à la fois ?

- Ok, alors avant que je ne fasse quelque chose qui risque de te mettre en colère et moi dans un état de rage, on va arrêter de se parler ! A partir de maintenant, fou moi la paix ! Ah oui avant que j'oublie, il vient demain prendre le thé afin de prendre des nouvelles d'Alistair, puisqu'ils étaient bon camarade au collège Saint Paul à Londres. Si tu comptes faire une scène débrouille toi pour te défendre si jamais il se met en colère !

Elle claqua la porte de chambre faisant sursauté les trois autres qui étaient resté dans le salon. Archibald avait totalement abandonné sa lecture, Alistair, ou Andrew, regardait à travers la fenêtre et Annie était partie prévenir les cuisinières qu'il y avait un risque qu'ils ne soit que trois ou quatre qu'à manger. Elle donna l'excuse que Candy ne se sentait pas bien et qu'elle avait préférée se coucher tôt.

Et c'était ce qui s'est passé, Candy ne sortit pas de chambre pour dîner et autour de la table personne n'osa parler. Anthony ne toucha même pas son dessert et partit se coucher aussitôt terminé, les jeunes époux Cornwell aidèrent les cuisinières. Alistair, ou Andrew, alla timidement frapper à la porte de Candy. Il l'entendit dire de lui « foutre la paix », mais il prit cela sur le fait qu'elle pensait que c'était Anthony. Alors il ouvrit la porte et la retrouva assise au milieu de son lit la tête appuyé sur la tête de lit en bois.

- Je peux entrer ? Demanda-t-il

- Si c'est pour reparler de ce qu'il passé, tu peux retourner dans ta chambre, dit-elle

- Par rapport à ce qu'il s'est passé, je voulais seulement savoir comment tu allais, dit-il en prenant place sur la petite chaise près de la fenêtre.

- J'ai la tête qui fume comme un train à grande vitesse, tchou tchou, fit-elle en imitant une locomotive le faisant rire. Et pour te rassurer, enfants nous n'étions pas comme ça. Nous étions proche, très proche même. C'est à la limite que je ne voyais que par lui, si j'avais eu la possibilité de passer mes jours rien qu'avec lui j'aurai dis oui sans hésiter. Mais il a fait ce qu'il a fait, et il revient subitement tel un prince vaniteux qui veut reprendre la place qu'il a laissé intact. Mais ça ne marche pas comme ça la vie. On grandit, on se fait nos propres opinions qui diverge avec celles des autres, ce qui amène un débat qui peut être positif ou négatif. Et j'ai la désagréable impression qu'il pense qu'on est rester les enfants que nous étions. Que nous n'avons pas grandit pour parfaire notre propres destin. Il est tellement dans le passé qu'il oublie de vivre sa vie. Regardez vers le passé, c'est comme regretter ses choix alors qu'au contraire il faut s'inspirer du passé pour regarder vers l'avenir qui a tant de chose à nous offrir.

- Eh bien tu en as gros sur la conscience, dit-il, je voulais seulement savoir si ça allait rien de plus.

- Ben tu as ta réponse, sourit-elle

- Hum, fit-il en faisant oui de la tête. Alors comme ça demain, je vais rencontrer une personne que j'ai connu avant de perdre la mémoire ?

- Oui, il viendra pour le thé. Quand je lui ai dis que tu étais en vie mais amnésique, il a immédiatement demandé si tu accepterai de le rencontrer

- Avec plaisir et puis peut-être que ce sera plus facile avec lui.

- Plus facile ? Dit-elle sans comprendre

- Oui, d'après ce que j'ai compris c'est un ancien camarade d'école et puis il y a eut de l'éloignement. Alors il n'a pas vraiment vécut le deuil que vous avez ressentit lorsque les officiers vous ont annoncés mon supposé décès. Alors ce sera comme si on se rencontrai pour la première fois sans qu'il ne s'attende à ce que je recouvre la mémoire.

- C'est pas faux, dit-elle en comprenant son argument. Au début il te paraîtra gêner car il ne saura pas quoi dire mais il suffit qu'il se sente en confiance pour qu'il te permette de devoir sa véritable personnalité. C'est une personne entière, si tu lui accorde ta confiance tu peux être sur que … il te rendra au centuple ! Et puis il ne sait pas faire semblant. Si il y a quelque chose qui le dérange il te le dira avec ou sans tact.

- Comme toi, sourit-il

- Pas tellement. Parce que je modère mes propos pour ne pas partir trop loin dans mes paroles, alors que lui, il n'hésite pas à sortir des mots cru pour dire ce qu'il pense.

- Eh bien j'ai hâte de rencontrer ce jeune homme qui semble … comme tu as dis tout à l'heure ? Ah oui … te faire de l'effet, se moqua-t-il en esquivant un coussin qu'elle lui lançait afin de cacher ses joues rougissantes.


(XXXX)


A l'heure du thé, comme Candy l'avait annoncé hier de façon peu commune, Terry fut accueillit par le majordome de maison qui le conduit jusqu'au salon où il retrouva Annie, qui se leva subitement pour le saluer, suivit d'Archibald.

- Content de te revoir Grandchester, dit Archibald en lui tendant sa main

- Moi aussi Cornwell, le mariage m'a l'air de te plaire, taquina-t-il en acceptant la poignée de main

- On en reparlera le jour où toi tu te mariera … enfin si je suis invité

- Si un jour je viens à me marier, tu peux être certain que mon plus grand rival de mon adolescence recevra l'invitation en premier.

- … souriant. Au faite merci pour les exemplaires de Shakespeare, c'est ce qu'il manquait dans la bibliothèque.

- Avec plaisir et si jamais vous en souhaitez d'autres, dites le moi et je vous en ferai parvenir

- Je suis au beau milieu de Macbeth et après je compte commencer Hamlet, dit Annie. Je vais chercher Candy et Alistair, dit-elle en partant dans le couloir.

Archibald invita Terry à s'installer sur le canapé. Archibald l'avertit de ne pas paraître surprit si jamais Alistair se présentait sous le nom d'Andrew en lui donnant la raison. Terry demanda comment il allait et le jeune Cornwell lui répondit sincèrement.

- Et toi ?

- Moi ?

- Oui toi Cornwell. Pendant des années tu pensais avoir perdu ton frère et là c'est comme si il revenait d'entre les morts alors qu'il y a juste eu une erreur et une amnésie. Ce ne doit pas être facile pour toi !

- Pour le moment si, c'est quand mes parents arriveront ça va être compliqué. Ma mère va être tellement heureuse de retrouver son fils, ce qui est normal, qu'elle va le prendre dans ses bras et l'embrasser alors que lui … il ne se souvient pas d'elle. Mon père va … comme toujours mettre ses émotions de coté pour paraître fort alors que lui aussi n'aura qu'une seule envie c'est de crier « victoire mon fils est enfin à la maison ». Ma place dans tout ça, ce sera de temporiser mes parents pour qu'ils comprennent bien qu'il est amnésique et que sa mémoire peut ou ne pas revenir.

- Hum, je ne suis pas réellement proche de mes frères et ma sœur mais j'ai de bons souvenirs avec eux avant que je ne quitte la demeure de mon père. Je crois que ça me ferai un petit quelque chose si jamais ils venaient à se retrouver à la même place qu'Alistair.

- En parlant de souvenir, j'ai beaucoup apprécié la lettre que tu m'as envoyé quand tu as apprit son « décès », j'avais totalement oublié le détecteur de mensonge.

- Tu crois que ça aurait fonctionné si je n'étais pas parti ? Demanda Terry

- Je ne sais pas mais ce don je suis sûr, c'est qu'on aurai eu une bonne crise de fou rire si jamais ça avait tourné à la catastrophe, comme pour ton avion, dit Archibald les faisant rire tous les deux.

- Sur le coup tu ne rigolais pas, lui rappela le britannique

- C'est vrais mais j'aurai dû le prévoir, entre Alistair et ses inventions c'est une longue histoire d'amour de catastrophes qui dure depuis que j'ai trois ans.

Terry échappa un rire franc en voyant la moue de son ancien rival en repensant à toute leur enfance entouré de machine tout aussi loufoque les unes que les autres.

- Avant que Candy arrive, je peux me permettre de te poser une question très indiscrète ? Demanda Archibald sérieux

- Vas-y, encouragea Terry en fronçant les sourcils

- Voilà, pour faire court depuis qu'il est « revenu » Anthony et Candy ne cessent de se disputer et hier quand il a comprit qu'elle était avec toi il lui a demandé si, tous les deux, vous aviez des moments intimes

- Pardon ? S'étonna Terry

- Oui je sais c'est … c'est inacceptable, dit Archibald mal à l'aise. Je connais déjà la réponse mais je préfère être sur. Est-ce que vous avez déjà … eut des moments intimes ?

- Non, rassure-t-il, jamais je n'oserai froisser son intégrité de cette façon. Et crois le ou non j'ai été élevé à la vieille école avec mon père.

- Calme toi mon ami, je te crois mais au moins j'en ai la certitude et si jamais ce genre de sujet revient sur le tapis, je pourrai m'en mêler et couper court à ces absurdités.

- Ils se disputent souvent ? Demanda Terry

- Au moins … deux fois par semaines mais ce sont des disputes assez lourdes à entendre. Ça peut commecer rapidement comme se terminer tout aussi vite.

- C'est à dire rapidement ?

- Eh bien, il suffit d'un mot pour qu'elle parte en vrille. Je vais être honnête avec toi, depuis votre rupture, Candy est … moins naïve, plus méfiante et surtout elle peut être plus sanguinaire dans ses paroles ce qui peut choquer certains esprits. Mais tu as sûrement dû t'en rendre compte quand vous aviez discuter.

- On … nous n'avons pas encore eu le temps d'avoir la discussion. Nous devions l'avoir avant mon départ de Chicago mais elle a été appelé en mission alors ce n'est que partie remise. Mais merci de me prévenir de faire attention aux mots que je vais devoir prononcer quand ça arrivera.

- J'ai tendance à croire qu'elle sera plus calme avec toi … mais oui réfléchis bien à ce que tu vas dire. Ils arrivent, dit-il en chuchotant et entendant les voix d'Annie, de son frère et Candy.

Le petit groupe entra dans le salon, Annie présenta Terry à Alistair et très vite la discussion débuta. Entre temps, Terry salua Candy en lui adressant une simple bise, comme il l'avait fait pour Annie. Tous les cinq prirent place dans le salon tandis que la gouvernante déposa un plateau avec des tasses et une théière. Candy fit le service en préparant chaque tasse pour tous le monde.

Bien qu'il discutait avec les frères, Cornwell, Terry la scruta du coin de l'œil. Elle semblait fermée, sous ses yeux se trouvaient des cernes, sa mâchoire paraissait crispée et son regard était lasse et lointain. Elle ne participait pas réellement à la conversation, resta ainsi dans son mutisme. Sûrement pour calmer ses nerfs qui semblaient encore être à vif après ce que lui a raconté Archibald.

- Anthony n'est pas là ? Demanda Alistair innocemment

- Non, il est partit faire une promenade en centre ville, l'informa son frère

- Tant mieux car je pense que je n'aurai pas supporté de voir sa gueule aujourd'hui, répliqua Candy avec une voix cassée.

Terry lui adresse un regard surprit après qu'il eut entendu les mots qu'elle venait de prononcer. Puis il rencontra le regard d'Annie qui lui donna un sourire d'excuse et enfin il regarda Archibald qui répondit par un simple haussement d'épaule.

- Alors Terry … si je peux me permettre, dit Alistair pour faire tomber la lourde atmosphère

- Oui, bien sûr et tu peux même me tutoyer, répondit ce dernier.

- J'ai bien entendu effectué quelques recherches ce matin pour savoir à peu près qui j'aurai en face de moi, expliqua-t-il. Et j'ai lu dans la New-York Times que tu étais le meilleur acteur de ta génération.

- A ce qu'il paraît oui mais je ne suis pas du genre à lire les critiques.

- Pourquoi ? Ça ne t'intéresse pas de savoir ce qu'on pense de tes performances ? Demanda Archibald

- Non tout simplement parce que j'ai tendance à me reposer sur mes lauriers par moments. Alors si je vois qu'il y a que des éloges à mon encontre, inconsciemment je m'arrêterai la dessus au risque de ne pas faire mieux pour mes prochains rôles. Je préfère m'améliorer d'avantage que je régresser, expliqua-t-il

Ils continuèrent de discuter joyeusement sans pour autant évoquer l'amnésie d'Alistair ou bien de parler d'Anthony. Candy avait très peu participer à la conversation en fixant un point visible au sol. Néanmoins, elle était attentive quand Terry avait demander comment s'était passé la lune de miel aux jeunes mariés.

Ce n'est que quand le ciel devint sombre qu'il prit congé après qu'il eut invité ses anciens camarades d'école à venir le voir au théâtre ou bien de simplement allé boire un verre de temps à autre, le temps qu'ils restaient à New-York. Il fut raccompagné par Candy qui abordait un visage moins crispé qu'au début.

- C'est gentil d'être venu, dit-elle en le regardant

- Merci à toi de m'avoir invité, répondit-il

- Ça nous a fait plaisir

- Tu es sur que tu vas bien ? Ne peut-il s'empêcher de demander

- Oui, dit-elle, ce n'est que passager, t'en fais pas

- Si tu as besoin d'en parler, je suis là tu sais. Je peux être une bonne oreille quand il faut.

- Je n'en doute pas mais … nous avons déjà des problèmes à régler tous les deux et il est inutile que je te fasse part des problèmes que je rencontre avec d'autres personnes. Là je ne suis pas dans une grande forme pour discuter de notre sujet. Je te téléphone ?

- Quand tu veux tâches de son, dit-il la faisant sourire

Avant de partir, il lui embrassa le front et au même moment, la porte d'entrée s'ouvrit en laissant apparaître Anthony. En le voyant, Candy soupira en fermant les yeux.

- Bonsoir monsieur Brown, salua Terry poliment en présentant sa main

- Monsieur Grandchester, répondit ce dernier sans lui rendre sa poignée de main pour aller directement dans le salon.

- Excuse le de son attitude, dit-elle exaspérée

- Si je m'arrête à toutes les personnes qui refuse une poignée de main, alors je ne suis pas sortie de l'auberge, réussit-il à lui décrocher un nouveau sourire. L'air renfrogné ne te vas pas du tout Candice. Et puis ça risque à mettre des rides plus rapidement qu'autre chose

- Dit par celui qui est plus âgé que moi

- D'un peu plus de trois mois !

- Et qui fume des cigarettes, ce qui est un facteur pour amener des rides aux coins de ces yeux bleu, répliqua-t-elle en posant ses deux index aux coins des yeux du jeune britannique.

Ce simple toucher donna des frissons au jeune homme. Il lui administra une nouvelle bise sur la joue et rentra chez lui. Durant le trajet, il réalisa que la discussion qu'il allait avoir incessamment sous peu avec elle risque de ne pas être de tout repos. Il devait vraiment réfléchir sur sa façon de dialoguer pour ne pas la mettre en colère.


(XXXX)


- Arrête de stresser, tout va bien se passer, dit Candy en posant sa main sur le genoux de son cousin pour qu'il cesse ses soubresauts.

- J'aimerai bien t'y voir toi ! Imagine qu'un beau jour tu viens à rencontrer tes parents biologique, contra-t-il

- Je n'ai jamais chercher à rencontrer mes géniteurs alors pourquoi voudront-ils me rencontrer ?

- Tu n'as jamais chercher à en savoir un peu plus ?

- Une fois mais la seule chose que j'ai découvert, c'est que je suis née sous X. Ce qui veut dire qu'il n'y a aucun renseignements concernant mes parents biologique. Je suis donc née sous X alors je me suis arrêtée sur ça et basta

- Et ça te chiffonne pas toi ?

- Et toi ? Ça te chiffonne pas de ne pas avoir tes souvenirs ?

Alistair, ou Andrew, et Candy se toisèrent longuement avant que le jeune homme compris que sa réplique était de bonne guerre. Actuellement, ils étaient tous les deux dans le salon puisque Archibald, Annie et Anthony étaient parti chercher les parents des deux frères, l'Oncle William mais aussi la tante Elroy qui avait insisté pour venir.

En moins de six mois, la famille André avait retrouvée deux membres qu'elle pensait ne plus jamais revoir. En apprenant la nouvelle concernant Alistair, Albert avait aussitôt prit contact pour avec le chef des armées américaine afin de savoir comment était-il possible qu'on puisse confondre deux soldats. Après une brève enquête, il avait été expliqué que les deux dossiers avaient été mélangés car les deux soldats se ressemblaient énormément. Mais que cette horrible erreur allait être réparer auprès des deux familles concernés. Albert leur expliqua qu'il était inutile qu'ils préviennent la famille du défunt et qu'il s'en chargerai lui- même.

Alors avant de rejoindre ses neveux et sa fille à New-York, Albert était partit à la rencontrer de la famille de Howard Stevenson afin de leur expliquer la situation et qu'il se chargerai personnellement pour le rapatriement du corps de leur fils dans le village où ils vivaient, mais aussi de la sépulture. Une attention qui avait beaucoup touché la famille du pauvre jeune homme.

Le bruit distinct de la poignet se fit entendre et Alistair, ou Andrew, se crispa mais il trouva le force de se lever et de se tenir droit comme un i, faisant rire Candy. Elle se leva à son tour pour accueillir la famille. Le premier à faire son entrée dans le salon fut Anthony et comme depuis la dernière fois, Candy et lui s'ignoraient totalement. Mais ils avaient promit à Archibald de faire un effort pendant la visite des Cornwell, de la tante Elroy et d'Albert. En parlant des Cornwell, ceux-ci firent leur apparition et se figèrent quand leurs yeux se posèrent sur leur fils aîné. Ne pouvant se tenir plus d'une minute, Madame Cornwell se précipita vers lui pour le prendre dans ses bras. Bien entendu, ils avaient été mit au courant concernant l'amnésie de leur fils. Alistair, ou Andrew, réceptionna celle qui semblait être sa mère, sans paraître mal à l'aise. Puis il serra la main de celui qui était son père. S'en suit de la tante Elroy qu'il salua poliment et enfin d'Albert. Le jeune homme malgré la confiance de son frère, de sa belle-sœur et de ses cousins, tentait de faire bonne figure face à ses parents. Et il s'excusa un millier de fois de ne pas réussir à ce souvenirs de sa vie passé.

Sous les conseils de Candy et l'expérience d'Albert, Monsieur et Madame Cornwell ne le forcèrent pas à se souvenir de son enfance. Au contraire, ils avaient apporter plusieurs albums photos afin de stimuler sa mémoire.

- Vous êtes en train de me dire qu'il m'arrivait de construire des choses qui … commença-t-il

- Tournaient à la catastrophe, affirma Archibald. Mais ça engendraient une bonne partie de rigolade.

- Nous avons encore garder toutes tes petite bricoles à la maison, elles sont entreposées dans un garage qui est devenu au fur et à mesure ton atelier personnel, sourit Jane Cornwell.

- Jane, pas trop de détail, lui rappela Albert

- Oui oui je sais petit frère, dit-elle en le regardant

Lorsque l'heure du thé arriva, Albert fit signe à Candy de le suivre jusqu'au bureau au fond du couloir. Ayant une petite idée du sujet qu'il allait évoquer, elle se leva du canapé fière et le suivit.

Quand il ferma la porte, il invita sa fille à s'asseoir sur le sofa et il fit de même et frotta ses mains l'une contre l'autre tandis qu'elle tapotait ses doigts sur ses genoux.

- Je vais te poser une question, dit-il, et je veux une réponse honnête !

- Vas-y, encouragea-t-elle

- Qu'est-ce qui se passe encore entre Anthony et toi ? C'est à peine si vous vous adressez la parole et vous êtes à l'opposé l'un de l'autre. Pour des cousins qui ont été proche durant leur enfance, ça me surprends votre distance. Et je suis certain que les autres l'on aussi remarqué mais ils ont été trop poli pour en faire la remarque. Alors qu'est-ce qui s'est passé encore une fois ?

- Des propos intolérables envers moi, ça te va comme réponse ?

- Sur un autre ton, réprimanda-t-il. Nous avons peut-être moins de quinze ans d'écart mais je suis tout de même plus âgé que toi, alors respecte tes aînés s'il te plaît !

- Désolé, dit-elle plus doucement, c'est juste que … quand je repense aux propos qu'il a tenu, ça me met hors de moi

- Quels genre de propos ? Demanda-t-il en fronçant les sourcils

- Le genre qui sous entends que je m'envoie en l'air avec n'importe qui, répondit-elle

- Ah … , comprit-il

- Tu comprends maintenant pourquoi je fais tout pour lui parler le moins possible. Ses propos m'ont blessés en tant que personne mais surtout en tant que femme.

- Tu veux que je lui en parle ?

- Non, je ne veux pas te mettre en porte-à-faux sous prétexte parce que je suis ta fille adoptive.

- C'est justement parce que tu es ma fille, que je dois te défendre. Et en tant que chef de famille, il est de ma responsabilité que chaque personne qui sont parentés de près ou de loin à la famille André se doivent mutuellement du respect.

- Je sais

- Et puis entre nous, si on met de coté le fait que je sois ton père, je sais parfaitement que jamais tu ne t'enverrai … en l'air, dit-il en grimaçant, avec n'importe qui. Tu es bien trop entière pour vivre des coups d'un soir !

- Merci. Mais vraiment je ne veux pas que tu te mêle de cette histoire. Ça va passer faut juste que la pilule passe, sans oublier pour autant.

- Comme tu veux mais si jamais il y a réellement un problème, n'hésite pas à venir me voir.

- Promit

- C'est vrais cette fausse promesse ?

Décidément, il lisait en elle comme dans un livre ouvert. Il savait très bien que malgré cette promesse, elle ferai tout pour arranger les choses à sa façon au lieu d'en parler avec lui pour obtenir ne serait-ce le moindre conseil. Alors elle réitéra sa réponse. Puis ils passèrent sur un autre sujet, celui des futurs études de Candy à Columbia. Elle l'informa qu'elle commençait sa formation dés lundi et qu'elle aurai très peu de temps devant elle puisqu'elle sera amenée à vivre comme un médecin. Il lui demanda si elle pense être libre le 11 novembre prochain, car il avait été invité à participer à une réception donné par le maire de New-York afin de célébrer la victoire du pays après la grande guerre il y a de cela quatre ans. Elle lui répondit qu'elle n'en avait aucune idée mais que dés qu'elle aurai une réponse, elle le préviendrai.

- Et enfin, un petit sujet d'ordre personnel si tu me permet ? Dit-il

- Bien sur

- Tu as pu discuter avec Terry ?

- Non l'occasion ne s'est pas encore présentée. Entre ma mission, mon retour avec Alistair, ma prochaine formation et mon humeur qui ne cesse de jouer au yoyo, je n'ai pas le courage de le faire.

- Mais ? Insista-t-il

- Mais je sais que l'on doit discuter, il y a tellement de non dits entre nous. Cependant je ne m'empêcher de craindre que la conversation ne tourne au vinaigre et que l'on vient à se hurler dessus, connaissant nos caractères respectif.

- Si tu veux mon avis, dit-il en choisissant soigneusement ses mots, je pense que malgré tous les efforts que vous ferez pour ne pas arriver à des cris, vous allez instinctivement hausser le ton quand quelque chose vous déplaira. Comme tu viens de le dire, connaissant vos caractères impulsifs ça ne peut qu'arriver mais au moins ça prouvera une chose

- Laquelle ?

- Eh bien malgré vos haussements de voix, vous comprendrez que vous avez tous les deux soufferts et que vous tenez encore l'un à l'autre. Ça ne peut qu'aller en s'améliorant

- J'espère que tu as raison !

Ils retournèrent au salon rejoindre les autres et une heure plus tard, ils passèrent à table.

Contre toute attente, Alistair, ou Andrew, prit un malin plaisir de connaître quelques anecdotes de la famille André. Puis il comprit pour quel raison le nom André lui semblait familier. Andrew étant la contraction anglaise du prénom André, qui avait des origine gréco-latine mais qui venait de la France. Pourtant la famille André n'avait aucunement des origines française mais écossaise. Il put même apprendre sa véritable date de naissance. Il était né le 17 juillet 1896 à Minneapolis dans le Minnesota, la ville d'où était originaire son père. Puis il apprit la façon dont ses parents se sont rencontrés : suite à l'invitation d'un ami qu'ils avaient en commun.

- En parlant d'anecdotes, puis-je savoir d'où sort le prénom « Alistair » ? Demanda-t-il en provoquant le rire de Candy

- Pourquoi ? Ton prénom ne te plaît pas ? Dit sa mère

- Ah si si mais c'est juste que par rapport à mon age, je trouve ce prénom bien trop cérémonieux, expliqua-t-il peiné d'avoir provoquer un voile de tristesse à sa mère.

- Eh bien sache que si ta mère et moi t'avons nommé ainsi, c'est parce que l'ami que nous avions en commun s'appelait Alistair, répondit son père. Malheureusement il décédé deux mois avant ta naissance pour cause de mauvaise santé. Mais il n'a jamais rien laissé paraître et jusqu'au bout il s'est battu comme un lion afin de remporter son combat contre la maladie. En te donnant son prénom nous voulions qu'il puisse te donner la force que lui avait eut dans sa vie.

- Alors je vais tout faire pour en être digne, dit le jeune homme ému par cette petite histoire

- Eh bien jusqu'à présent et même encore maintenant tu ne nous a pas déçut, dit sa mère

Alistair, ou Andrew, fit une moue gêner et son regard tomba sur Candy qui lui adressa un grand sourire. Puis il se souvient de ce qu'il lui avait dit à leur sujet : « adorable comme des anges ». Et il réalisa qu'elle avait raison. Seulement le fait de n'avoir aucun souvenirs le rendait légèrement nerveux.

En son fort intérieur, une petite lueur d'espoir de retrouver un jour ses souvenirs prit forme. Mais comme le lui avait dit sa cousine, il fallait laisse le temps au temps et que ses souvenirs viennent à lui. Enfin il se rappela que l'Oncle William avait eut lui aussi des problèmes de mémoires, alors il demanda comment cela lui était arrivé et comment avait-il pu retrouvé tous ses souvenirs passés.

Albert n'en parlais quasiment jamais mais cette fois-ci il se fit violence et expliqua à son neveu les circonstances de son amnésie et aussi la façon, aussi brutale qu'elle soit, dont il avait retrouvé sa vie passé. En entendant cette histoire, la lueur d'Alistair, ou Andrew, grandit un peu plus.

Il était toujours mitigé de vouloir retrouver ses souvenirs mais peut-être que dans la vie qu'il avait oublié, il y a avait un moment, un détail ou bien une personne importante qui lui manquait et qu'il avait peut-être envie de retrouver.


Chapitre 5 validé.

Chapitre 6 toujours en construction dans ma petite tête.

Concernant la suite, sachez que j'ai quelques brides d'inspirations qui me viennent et ne vous inquiétez pas je les notes immédiatement afin de ne pas les oublier et les mettre par écrit afin d'en faire un chapitre. Pour le moment, je ne sais toujours pas combien de chapitres fera cette fiction mais comme je le dis souvent : malgré le retard, l'envie et le manque d'inspiration, je compte bien terminer toutes mes histoires en cours

Je vous dis donc à bientôt et prenez soin de vous

Bisous bisous

Danao