Coucou
Plus je relis ce chapitre, moins il me plaît donc je vais le mettre avant de tout effacer et puis, ça fait plus de deux semaines que j'aurais dû le mettre, c'est pas cool pour vous
Merci pour vos reviews FelicityCarrow, Titou Douh et jane9699 ! Muriel et Mrs Prewett se mêlent de la vie d'Ignatius et Lucretia alors que ça ne les regardent pas... ils seront très bientôt juste tous les deux ;) Et pas de chance que Lucretia guérisse... Et pour Melania et la paranoïa d'Arcturus, je suis en train de réfléchir à une fic sur eux (j'en suis au tout début, c'est pas pour tout de suite hein), et j'entends tes hypothèses FelicityCarrow, mais je ne dis rien aha ;)
Bonne lecture !
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Chapitre 5 : Départ pour la Roumanie
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Mon cher Orion, mon petit frère,
Un court parchemin pour te dire que demain, la Gazette du Sorcier annoncera mes fiançailles avec Mr Ignatius Prewett. Réjouis-toi pour moi, je vais me marier ! Mr Prewett est un homme formidable. Il est Magizoologiste, il a voyagé aux quatre coins du monde et je l'aime. Comme il doit partir pour la Réserve de dragons roumaine dimanche soir, le mariage sera célébré dimanche dans l'après-midi. J'aurais tant aimé que tu puisses assister à mon mariage et que tu puisses rencontrer Mr Prewett. Ce sera une petite cérémonie de toute façon. Nous reviendrons dans six mois pour le mariage de son frère, j'espère pouvoir te le présenter à ce moment-là. Tu verras une photographie dans la Gazette du dimanche ou du lundi, et je t'en enverrai une autre.
Prends soin de toi mon petit frère adoré,
Lucretia Black, bientôt Prewett
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Six jours plus tard,
Dimanche 27 février 1944,
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Elle lui avait dit oui, elle avait dit oui à Mr Prewett devant leurs familles réunies. Tout le monde savait à présent qu'elle était son épouse, et qu'ils s'appartenaient.
Ses yeux couleur océan ne lui avaient jamais parus aussi beaux alors qu'ils valsaient langoureusement dans la salle de bal du 12, Square Grimmaurd. Oubliée Mrs Prewett et son indifférence. Oubliés Dorea et Charlus qui la dévorait du regard, elle et ce ventre qui protégeait le fruit de leur amour. Oublié son grand-père à qui elle n'avait pas voulu reparler depuis une semaine. Oubliés. Tous oubliés. Il n'y avait qu'elle et Mr Prewett, son mari, pour la vie.
« Je vous aime tant, souffla-t-elle pendant qu'il posait ses mains sur ses hanches pour l'accompagner dans le léger saut de la valse sorcière.
— Moi aussi, bafouilla-t-il en même temps que sa peau rougissait sur ses pommettes qui n'étaient pas recouverte de barbe.
— Vous aimez ma robe ? C'était celle de ma mère, nous avons à peine eu besoin de la reprendre, demanda-t-elle.
— Vous êtes sublime, avoua-t-il en rougissant encore plus. »
Elle rit doucement, heureuse, comblée : mariée à l'homme qu'elle aimait.
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Sublime, c'est peu dire, pensa Ignatius. Elle ressemblait à un ange. Ou une princesse des contes de Beedle le Barde. Mais pas fragile. Pas sauvage non plus. Royale. Impériale, peut-être.
« Vous avez votre poignard accroché à votre cuisse ? lui murmura-t-il avec curiosité. »
Elle rougit, baissa une seconde les yeux, le regarda par-dessous ses cils, puis lui sourit d'un air coquin complètement affriolant.
« J'avais vu combien vous aimiez l'idée que je sois ainsi armée, alors je l'ai glissé à ma cuisse malgré les ordres de ma mère, avoua-t-elle à mi-voix. »
Être armée… C'était lui qui était armé à force de la regarder et de la tenir près de lui. Au garde à vous, même. Il déglutit difficilement et l'éloigna un peu de lui pour ne pas qu'elle s'en rende compte, même s'il doutait qu'elle y comprenne quelque chose.
Misère.
Est-ce que… Est-ce qu'elle savait tout de même un peu ce qu'un homme et une femme faisaient dans l'intimité ? Est-ce que… Comment devait-il s'y prendre pour ne pas la brusquer si… Fichtre. Il s'était moqué de son cousin Adalbert qui avait paniqué à ce propos la veille de son mariage, mais il commençait à se monter la tête de la même manière. Et puis… Il avait beau ne pas avoir connu le grand amour, ni l'amour tout court, il avait déjà déshabillé une nana (question primaire du désir sexuel). Il n'était pas du genre de Charlus à raconter ses petites expériences. Il faisait son affaire, payait ce que la nana lui demandait et rentrait chez lui bien moins tendu. Fin de l'histoire.
Mais… Il n'avait jamais fait l'amour à une nana. Il n'avait pas été amoureux auparavant. Comment devrait-il s'y prendre ? Comment…
Charlus, il devait en toucher deux mots à Charlus, sans qu'il ne s'en rende compte sinon il en entendrait parler jusqu'à la fin de sa vie.
Au moins, avec toute cette panique, il n'était plus armé, lui.
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« Je vais vous laisser danser avec votre père, lui proposa Mr Prewett.
— C'est avec vous que je veux danser toute la nuit, protesta-t-elle en faisant la moue. »
Elle s'étonna de le voir rougir encore plus que d'habitude, mais ne fit pas de commentaire autre qu'un sourire amoureux. Ils n'avaient pas pu passer énormément de temps ensemble ces derniers jours. Entre la robe de sa mère qu'elle devait faire reprendre, son trousseau qu'elle devait choisir et broder, sa malle à remplir et sa chambre à vider tout à fait, la semaine était très vite passée. Mr Prewett quant à lui avait dû aider son père au verger, s'occuper de son passeport et de divers détails administratifs.
« Je vais vous conduire à votre père, répéta-t-il néanmoins. »
Son père n'était pas trop toqué aujourd'hui. Il l'avait menée à Ignatius avec une fierté qu'elle n'avait jamais vue chez lui. Elle avait essayé de passer plus de temps avec lui ces derniers jours. Elle ne comprenait pas toujours ses réactions sur le qui-vive, ni ses litanies de « la famille est importante », ni même pourquoi il la regardait sans rien lui dire pendant de longues minutes lorsqu'elle lui posait une question. Mais à partir d'aujourd'hui, elle avait décidé de laisser une chance à ce père qui l'avait toujours effrayée par son caractère instable.
« Vous… Vous savez que si vous n'êtes pas heureuse là-bas, en Roumanie, vous pouvez revenir ici Lucretia, lui dit maladroitement son père en lui marchant sur les pieds. »
Ce devait être la maladresse qui faisait paniquer son père en société, c'était la seule conclusion à laquelle Lucretia avait abouti.
« Je serai heureuse avec Mr Prewett, je le sais, le rassura-t-elle en le laissant lui marcher une nouvelle fois sur les pieds. »
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« Charlus tu… tu pourrais venir, deux minutes ? marmonna Ignatius à son ami. »
Charlus tourna la tête vers lui, oubliant complètement la discussion qu'il avait avec Ludovicus. Ignatius dévia un peu les yeux, ce qui était contraire à son habitude, et s'enfonça dans la foule pour entrer dans le vestiaire de l'entrée, la seule pièce déserte du 12, Square Grimmaurd à laquelle il pouvait accéder. Il entendit Charlus s'excuser auprès de son frère et le suivre. Il ferma la porte derrière eux.
« Qu'est-ce qu'il se passe, Ig ? demanda Charlus en croisant négligemment les bras devant lui. Tu as préparé une surprise à la Petite Lucretia et tu as besoin de mon aide pour la mettre en place ? demanda son meilleur ami avec moquerie.
— Arrête de l'appeler Petite Lucretia, marmonna Ignatius. C'est ma femme, ce n'est pas une enfant.
— Ehh oui, c'est exact, reconnut Charlus avec un sourire bien trop moqueur pour ne pas ajouter une de ces impertinences dont il avait le secret. Enfin, ce sera exact dans quelques heures, lorsqu'elle ne sera plus une gamine, mais que tu l'auras déflorée et… Eh ! »
Ignatius lui avait foutu un claque derrière la tête pour le faire taire. Comment son insolent d'ami avait pu séduire une femme comme le Glaçon, ceci le dépassait. Dorea était tellement froide, tellement… correcte et convenable. Elle l'était un peu moins au fur et à mesure, mais elle restait vraiment coincée tout de même.
« Je ne veux plus t'entendre parler d'elle de cette manière, c'est compris ? le prévint Ignatius.
— C'est bon, j'ai compris, râla Charlus en se frottant l'arrière de la tête. Alors, qu'est-ce que tu veux ? »
Merlin, il aurait dû saisir l'occasion de poser la question à Charlus. Maintenant, il devait ramener le sujet à nouveau.
« Comment tu… Comment tu fais avec ta femme pour… tu sais… marmonna-t-il en faisant un petit moulinet du poignet.
— Pour… quoi ? demanda Charlus comme s'il parlait à un idiot.
— En tête à tête, comment tu fais pour… Comment tu as fait la première fois ? marmonna Ignatius.
— La première fois quoi ? demanda Charlus de plus en plus perplexe
— La première nuit, comment tu as fait avec ta femme, dans ta chambre ? marmonna Ignatius les yeux fermés, en posant un doigt sur son front pour ne pas étrangler Charlus avec sa cravate. »
Le silence qui résulta de la formulation finale de sa question fut loin de le mettre à l'aise.
« Putain Ig, ne me dis pas que t'es puceau ! bafouilla Charlus qui semblait complètement sous le choc. D'accord je ne t'ai jamais vu avec une nana et tu ne m'as jamais rien dit, mais je pensais…
— Je te parle la première fois avec ta femme, pas la première fois tout court ! s'emporta Ignatius. »
Nouveau silence encore plus bizarre.
« Eh bien tu l'aimes encore plus longuement que les autres, lui dit Charlus en haussant les épaules. Tu lui fais vraiment aimer ça.
— Et de manière moins abstraite ? grinça Ignatius.
— Ig, tu ne veux pas que je te liste des positions ou que je te dise de l'embrasser tout de même ? demanda lentement Charlus en le regardant comme le dernier des crétins. Spontanément, tu n'as pas envie de…
— Mais si, bon sang, je ne te parle pas de ça ! s'emporta-t-il. Est-ce qu'elle savait ce que tu allais faire ? Ou bien est-ce que tu as dû tout lui expliquer ?
— Ah, ça, comprit enfin Charlus en se passant une main perplexe dans ses cheveux en pagaille comme s'il essayait de se souvenir. Eh bien oui, je pense qu'elle savait. Après, Dorea a vingt-quatre ans, donc elle a eu plus de temps pour se renseigner ou pour en entendre parler que la Pet… que Lucretia, donc… »
Magnifique. Vraiment magnifiquement utile.
« Bien, merci pour ton aide, Potter, fit-il avec sarcasme.
— Non mais pourquoi tu ne m'en as pas parlé plut tôt ! protesta son idiot de meilleur ami. J'aurais demandé à Dorea de lui en parler si ça pouvait te rassurer ! Après, je ne vois pas pourquoi elle paniquerait ou je ne sais pas quoi. Elle est folle de toi, Ig, tu pourrais lui faire faire n'importe quoi. »
Il est vrai qu'il aurait difficilement pu trouver une épouse plus dévouée que Miss Lucretia… Mrs Lucretia Prewett. Il était peut-être temps qu'il se permette de l'appeler seulement par son prénom, non ?
« T'en fais pas pour ça, vieux. Après tout, le sexe… c'est naturel ! fanfaronna Charlus en lui faisant une accolade bien brutale. Tu te faufiles où il faut, et hop, c'est dans la boîte ! Faut pas te prendre la tête comme ça, tu le sens tout de suite que ça va bien ou si ça va pas. Écoute, avec Dorea, l'autre jour…
— Je crois que je préférais quand je ne parlais pas de sexe avec toi, marmonna Ignatius en soupirant avec lassitude.
— Eh bien moi, je suis content qu'on en parle enfin, renchérit Charlus qui semblait vraiment ravi. D'habitude tu ne fais que m'écouter mais là, enfin, tu viens m'en parler. J'avais un peu les deux extrêmes, toi qui n'en disais pas un mot, et mes coéquipiers – et coéquipière – qui ne font que parler de leurs prouesses. Là au moins, Ig, tu rétablis un peu l'équilibre, ça me…
— Ferme-la, Potter, marmonna Ignatius avec un discret sourire. Tu parles trop. Je comprends pourquoi tu as choisi une nana qui ne lâche pas un mot. Tu as besoin qu'elle t'écoute.
— Pourquoi tu t'obstines à dire que Dorea ne parle pas ? s'offusqua Charlus. Qu'est-ce que tu as contre elle à la fin ? Si tu le prends comme ça, je vais aller moi-même expliquer à la Petite Lucretia les idées que tu as en tête pour votre nuit de noces, je suis sûr que…
— Boucle-la, Potter, marmonna Ignatius en ouvrant la porte du vestiaire. »
Il éclata de rire en voyant Charlus se mettre à bouder comme le gamin qu'il était. Il le prit par les épaules, marmonna un remerciement, et se dépêcha de rejoindre sa fiancée… non, son épouse.
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Quelques heures plus tard, Lucretia resserra ses bras autour de son mari et tourna la tête pour poser son autre joue contre son dos. Ils étaient tous les deux sur le balai de Mr Prewett, et ils filaient à travers la nuit jusqu'à la gare de King's Cross pour aller prendre le train qui les mènerait en Roumanie. Charlus et Dorea étaient juste devant eux et les accompagnaient en qualité de témoin et demoiselle d'honneur. La malle de Mr Prewett brinquebalait derrière elle sur le porte bagage. Charlus avait fixé la sienne sur son balai pour éviter au balai de Mr Prewett de flancher sous le poids. Sa cape en fourrure claquait dans le vent, ce vent qui lui cinglait les joues, mais jamais elle n'avait été aussi bien. Elle était avec son mari, et ils partaient tous les deux loin d'ici. Et puis, elle n'allait pas seulement chez lui. Mr Prewett n'avait pas encore mis les pieds dans sa maison en Roumanie. Ils allaient dans un nouvel endroit ensemble, dans un chez eux. Vraiment à eux.
« Nous arrivons Lucretia, lui annonça Mr Prewett en ralentissant l'allure du balai. »
Elle bailla discrètement en marmonnant un assentiment. Quelques minutes plus tard, il l'aidait à descendre du balai dans une ruelle de Londres.
« J'adore voler la nuit, commenta Charlus en s'étirant. On le refera Dorea, dis ?
— Si tu veux, répondit sa petite-cousine avec un amusement manifeste. Peux-tu décrocher la malle de Lucretia ?
— Ah, oui, tout de suite, Dorea mon amour. »
Charlus lui faisait parfois penser aux garçons de Gryffondor de son année, un adolescent survolté qui ne savait pas se tenir. Et puis il parlait deux fois plus que tout le monde, comme s'il avait peur du silence.
« Et voilà, Petite Lucretia, voici… Eh ! »
Mr Prewett venait de lui envoyer un sortilège pour lui faire perdre l'équilibre et il était maintenant étalé sur le sol, les pieds emmêlés dans sa cape.
« Mais qu'est-ce qui te prend, Prewett ? s'égosilla-t-il faisant fuir un chat noir dans un miaulement strident.
— Qu'est-ce que je t'ai dit tout à l'heure, Potter ? marmonna Mr Prewett ne le toisant avec agacement. »
Charlus Potter s'esclaffa comme un idiot pour une raison tout à fait inconnue à Lucretia en se remettant sur ses pieds. Le mari de Dorea était bizarre de toute façon, elle l'avait toujours dit. Presque aussi bizarre que Dorea. Ou plutôt à un autre niveau. Bref.
« Nous y allons ? demanda-t-elle en essayant de prendre sa malle. »
Son mari la prit avant elle, et après un sourire, la tendit à Charlus Potter.
« Sers à quelque chose, Potter, et rattrape-toi, marmonna Mr Prewett. »
Lucretia cacha son sourire derrière sa main en voyant Charlus se mettre à marmonner des insultes. Elle prit le bras que son mari lui proposait, lui sourit largement et le laissa les mener jusqu'à la voie 7 ½.
La dernière image qu'elle aurait de l'Angleterre pendant longtemps serait les mains de Dorea dans les siennes, à travers la fenêtre du compartiment du train. Les yeux gris perle de sa petite-cousine, de sa presque sœur dont elle avait partagé la chambre depuis sa naissance, la regardaient avec amour et inquiétude. Lucretia se pencha un peu plus par la fenêtre pour se rapprocher de la joue de sa cousine et l'embrasser.
« Prends soin de ton bébé, la pria-t-elle.
— Écris-moi, écris-moi tous les jours, lui dit précipitamment Dorea. Et je… Je vais convaincre Charlus de me laisser venir te voir. Je te le promets, je…
— Ne t'inquiète pas, nous…
— Et sois heureuse surtout, d'accord. Promets-moi d'être heureuse. »
Lucretia ne put pas faire sa promesse car le sifflet du train résonna. Mr Prewett la tira dans le compartiment et ferma la fenêtre pendant que le train se mettait en marche. Lucretia posa sa petite main gantée sur la vitre pour regarder une dernière fois sa petite-cousine et tout ce qui la rattachait à Londres, puis elle se tourna vers Mr Prewett en face d'elle.
Il la regardait, un petit sourire mangé par sa barbe et sa moustache rousse au visage. Ses grands yeux bleus lui paraissaient noirs dans la semi-lumière que seule une lampe à pétrole qui se balançait au dessus de leurs têtes diffusait paisiblement. Il portait encore, lui aussi, sa robe de cérémonie. Ses mains étaient posées sur ses genoux, légèrement écartés devant lui.
Le silence se prolongea, la laissant pour la première fois muette devant Mr Prewett.
Elle jeta un coup d'œil nerveux vers la porte du compartiment. Le compartiment tout en bois doré était accueillant quoiqu'un peu rudimentaire. Une petite couverture ou un coussin n'aurait pas été de trop. Il n'y avait pas eu grand monde sur le quai, une vingtaine de personnes tout au plus, et ils auraient très certainement le compartiment pour eux seuls jusqu'en Roumanie.
C'était stupide. Elle avait rêvé des heures durant d'être enfin en tête à tête avec lui, mariée, et sans personne pour les déranger, et voilà qu'elle ne savait plus quoi lui dire. Elle lui fit un sourire éclatant pour combler le silence. Le regard tendre qu'il posa sur elle la rassura entièrement.
« Nous en avons pour combien d'heures de trajet, Mr Prewett ? demanda-t-elle en glissant ses mains gantées sous ses cuisses pour les occuper.
-Il serait peut-être temps de m'appeler par mon prénom, Lucretia, marmonna-t-il en souriant un peu plus. »
Elle frissonna en l'entendant prononcer son prénom. Elle avait l'impression d'être dans sa bouche et qu'il l'embrassait partout lorsqu'il prononçait les trois syllabes de son prénom. C'était presque indécent à ses oreilles.
« Vous ne m'avez pas répondu, I… Ignatius, dit-elle sans dissimuler le plaisir qu'elle prenait à prononcer son prénom.
— Il serait peut-être aussi temps de me tutoyer, marmonna-t-il à nouveau en souriant encore plus. »
Elle devait être plus rouge qu'une tomate.
« Je… Je pensais que vous teniez à ce que nous nous vouvoyons, avoua-t-elle en baissant un instant les yeux sur ses mains qu'elle dégagea de sous ses cuisses pour les laisser reposer sur ses cuisses. C'est que, mes parents se vouvoient en public, alors…
— Mais tes parents ne sont plus là. »
Elle releva les yeux vers lui lorsqu'il glissa sa main sur sa joue. Il était penché vers elle, appuyant son coude libre sur son genou gauche. Il voulait l'embrasser ? Ce serait peut-être plus facile si elle venait s'asseoir à côté de lui, non ? Elle n'eut pas le temps de bouger puisqu'ils s'embrassaient déjà. C'était un baiser bref, mais qui la détendit tout à fait. Elle se leva pour venir s'asseoir sur ses genoux, oubliant complètement l'éclair de nervosité qui l'avait traversée.
C'était Ignatius Prewett, et elle était Lucretia Prewett, tout était à sa place, et rien ne pouvait troubler son bonheur. Elle se pressa contre son torse en même temps qu'il resserrait ses bras autour d'elle. Elle osa même glisser sa main dans son cou pour toucher sa peau qu'elle mourait d'envie de découvrir. C'était chaud, comme elle l'avait imaginé. Elle mourait d'envie d'ôter ses gants pour toucher vraiment sa peau, même si cela ne se faisait pas. Mais, après tout, ils étaient seuls dans le compartiment, non ?...
Elle frissonna lorsque ses grandes mains emprisonnèrent ses épaules entre ses doigts écartés. Elle regretta à cet instant que la robe de sa mère n'ait pas une échancrure plus prononcée qui aurait permis aux mains de son mari de la toucher peau à peau. Elle soupira de plaisir lorsqu'il finit le baiser pour la blottir un peu plus contre lui.
Assise en travers de sa cuisse droite, les jambes pendant entre les jambes de son mari, toute à fait contre lui, son visage enfoui dans son cou, elle était bien. Bien et impatiente de découvrir tout ce dont Dorea lui avait parlé avec des étoiles dans les yeux. La vie de mariés, la vie de couple, les nuits de couple.
Elle releva les yeux vers Mr… vers Ignatius dans l'idée de l'embrasser à nouveau avant de se rendre compte qu'elle avait barbouillé ses lèvres de rouge. Elle mit sa main devant la bouche pour cacher son rire, mais il vit bien qu'il se passait quelque chose. Il haussa un sourcil pour qu'elle lui fournisse une réponse.
« Je t'ai mis du rouge partout, avoua-t-elle avec embarras. »
Il sourit largement.
« Et si nous en mettions encore plus ? marmonna-t-il en fondant sur sa bouche.
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Ignatius n'avait jamais pris autant de plaisir à embrasser une nana. Ce n'était même pas quelque chose qu'il affectionnait, les baisers. Mais là, c'était vraiment euphorisant. Il avait l'impression que tout son corps se détendait… et se tendait d'un même coup. Il avait envie… Bon dieu, il avait envie de la manger, toute crue. Il avait envie de la caresser, encore et encore, de lui défaire sa robe pour juste voir son corps sans froufrou. Et puis cette façon qu'elle avait de passer ses doigts gantés dans ses cheveux, de s'y raccrocher, lui retournait l'estomac. Il avait l'impression qu'elle le tirait toujours plus à elle.
Il ne s'empêcha plus de goûter à sa peau en venant baiser sa gorge. L'entendre soupirer et voir sa tête partir en arrière pour qu'il puisse avoir une vue dégagée le rendit fou.
Il l'embrassa longuement, suçota sa peau à défaut de la mordre comme il aimait le faire pour ne pas l'effrayer, et arpenta son dos sagement couvert avec ses mains.
Lucretia, en équilibre précaire sur sa cuisse, bougea un peu pour poser sa poitrine contre son torse. Il soupira lourdement un grognement rauque en retournant dévorer sa bouche. Il n'avait sûrement pas eu aussi chaud depuis un sacré bout de temps.
Il entendait à peine leurs lèvres se laisser et se retrouver et leurs mains froisser le tissu de leurs vêtements tant ses oreilles bourdonnaient. Ses sens avaient bien plus à toucher et goûter qu'à entendre. C'est ce qu'il crut jusqu'à ce qu'il entende soupirer puis gémir Lucretia. Là, il choisit de seulement mettre de côté la vision… c'était avant d'entrouvrir les yeux lorsqu'elle se recula de lui. Ses yeux clos, ses joues rouges, sa coiffure un peu défaite à cause de lui, sa poitrine qui se soulevait avec rapidité sous son bustier et sa robe, et le carré de chair rougi de son cou à cause de lui le firent partir en fumée. Il l'attira contre lui et l'embrassa à nouveau, sans fermer les yeux cette fois pour voir son visage détendu s'offrir à lui.
Son parfum au coquelicot embaumait déjà tout le wagon lorsqu'il referma les yeux pour se concentrer sur leurs langues enlacées et leurs bouches rivées l'une à l'autre.
Bon sang, le train venait de quitter Londres, et ils étaient déjà à s'embrasser comme si leurs vies en dépendaient. Qu'est-ce que ce serait dans une heure ? Il aurait seulement glissé sa main sous sa robe ? Ou bien mis celle de Lucretia sous ses vêtements à lui ? Et après ? Heureusement qu'il avait pensé à fermer le store du compartiment, nom de nom. Cette nana de dix-neuf ans – sa femme –faisait griller son cerveau, et il n'essayait même plus de réfléchir.
Elle s'éloigna à nouveau de lui, le souffle court en riant. Fallait respirer avec le nez, voyons. Tant pis à la réflexion. Il en profita pour tirer sur ses gants blancs et libérer ses mains fines et blanches. Elles paraissaient toutes petites entre ses gros doigts. Il en embrassa le dos, les doigts, puis l'intérieur des poignets après les avoir contemplés longuement. Une vraie princesse, c'était une vraie princesse qu'il avait pour femme.
Son rire chatouilla ses oreilles. Il redressa la tête sans cesser de la dévorer de baisers. Il se sentait autant animal que toutes les bêtes fabuleuses qu'il avait rencontrées. Il se rappelait la parade nuptiale de l'éruptif qu'il avec observée avec intérêt en Afrique du Nord, et franchement, il était dans le même état que ce pauvre éruptif à présent. Il la cherchait avec des baisers, des caresses le long de ses bras, dans son dos, dans son cou… Il lui avait déjà ôté ses gants, et il ne cherchait plus qu'à se retenir de remonter sa robe pour chercher la peau chaude de ses jambes avec ses mains.
Pourquoi se retenait-il d'ailleurs ? Certes, ils étaient dans le train, certes il ne mènerait pas à terme son exploration, mais il pouvait prendre un peu d'avance sans entrer dans l'indécence puisque la porte était fermée et que Lucretia se pressait toujours plus contre lui.
Elle avait dû en conclure la même chose que lui puisqu'elle se tortillait sur sa cuisse pour se coller toujours plus à lui.
Il leva sa main en lui faisant signe de se lever. Elle le fit aussitôt en riant.
« Vous… Tu veux me regarder encore dans ma robe ? demanda-t-elle en se reculant un peu.
— Pas tout à fait, marmonna-t-il en refermant ses cuisses. »
Il jeta un coup d'œil à la porte du compartiment du train pour s'assurer à nouveau qu'il avait bien fermé les stores, puis revint attraper le bas de la robe de Lucretia pour le relever de chaque côté d'elle.
« Ignatius, que…
— Viens, l'invita-t-il. »
Il la rapprocha de lui, et instinctivement elle s'installa à califourchon sur ses genoux.
L'onomatopée à mi-chemin entre « ouah » et « ooooh » qu'offrit Lucretia à ses oreilles lui arracha un sourire satisfait. Son sourire fondit rapidement pour se transformer en soupir lorsqu'elle s'installa vraiment contre lui, plaquant sa poitrine contre son torse, glissant ses mains dans sa nuque, ses doigts dans ses cheveux, et son bassin contre le sien. Il glissa ses mains sur ses cuisses pour y enfoncer ses doigts et la tenir en place. Elle était chaude et douce, encore mieux que tout ce qu'il aurait pu imaginer.
Bon, la position était confortable, mais ce n'était peut-être pas l'idée du siècle car à présent, il était… comment dire, complètement à la merci de Lucretia… qui ne le savait peut-être même pas. Elle n'était pas perturbée pour autant puisqu'elle revint l'embrasser rapidement. Elle n'était même pas perturbée du tout, et elle initiait très bien son corps à la sexualité puisqu'elle se pressait et se frottait à lui comme aucune nana ne l'avait jamais fait avec lui.
Il se rendit compte trop tard qu'il avait glissé ses mains vers le haut de ses cuisses et qu'il était vraiment trop proche de l'endroit le plus innocent de Lucretia. Elle ne semblait pourtant pas surprise ou choquée puisqu'elle continuait de l'embrasser et de soupirer contre sa bouche.
Il se recula juste un peu, déjà complètement étourdi. Tout était beaucoup trop fort et beaucoup trop rapide. Il n'avait jamais pris autant de plaisir avec des caresses et des baisers. D'ailleurs, les baisers, il s'en passait neuf fois sur dix. Les caresses aussi. Alors que là, il n'envisageait même pas l'idée de se priver de tout ceci ne serait-ce qu'un jour pour le reste de sa vie.
Il baissa un instant les yeux sur ses mains qui avaient presque atteint le point chaud de Lucretia, puis revint chercher le regard de sa femme. Dans la semi-obscurité du compartiment, elle lui semblait irréelle, sirène et fantasme. Pourtant, rien ne pouvait être plus réel que ce déluge de chaleur, de picotements et de frissons qui le faisait respirer plus lourdement qu'un dragon.
« Tu… »
A chacune de ses respirations, la poitrine de Lucretia s'écrasait contre son torse, manquant de faire complètement dérailler son cerveau.
« Tu sais ce dont j'ai envie ? demanda-t-il le souffle court.
— Je… Je pense, dit-elle en prenant de grandes inspirations. Dorea… Dorea m'en a dit un peu plus que ma mère, donc… »
Ses joues écarlates lui indiquèrent facilement qu'elle en savait bien assez. Au moins, elle ne prendrait pas la fuite après cette courte discussion… ni dans deux jours lorsqu'ils seraient enfin arrivés… ni s'il remontait encore un peu ses doigts pour atteindre sa culotte.
Elle sursauta mais ne se dégagea pas. Il sentit ses ongles s'enfoncer dans ses épaules. D'accord, ce n'était clairement pas correct d'adopter une telle attitude dans ce wagon avec sa femme… même s'il en mourait d'envie.
Il secoua la tête en expirant tout l'air que ses poumons avaient emmagasiné depuis le départ du train. Si ce n'est pas correct, il ne faut pas le faire. Fichtre, Ignatius Prewett.
« On devrait en… »
La porte du compartiment, comme par hasard, s'ouvrit au moment où il se reprenait. C'était pénible. Il avait toujours le mauvais timing.
Il aida Lucretia à se remettre debout maladroitement. Du coin de l'œil, il la vit avec amusement remettre ses gants. Eh bien, s'il ne pouvait la voir sans gant que lorsqu'ils seraient en tête à tête, ses mains longues et fines lui manqueraient.
Le contrôleur les regardait en clignant des yeux. Ignatius se racla la gorge pour attirer son attention. Avec un peu de chance, Boot ne le reconnaîtrait pas…
« Bonsoir Prewett, bafouilla Boot et Ignatius se retint de jurer. Je… Je ne savais pas que le compartiment était… enfin bref, se reprit Boot. Nous sommes à la frontière française, contrôle des billets et des passeports. Miss, avez-vous…
— C'est madame, intervint gentiment Lucretia en s'approchant.
— Oh, euh, madame, excusez-moi. Alors euh… »
Ignatius prit sa cape dans le porte bagage et tira les deux tickets de train qu'il y avait rangés dans la poche intérieure.
« Oh vous voyagez ensemble, bafouilla cet idiot de Boot.
— Bien sûr qu'on voyage ensemble, marmonna Ignatius avec agacement. Tu l'as bien vu, non ?
— Oh, moi, je ne vois… Lucretia Black ? lut-il en relevant des yeux affolés vers Lucretia.
— Lucretia Prewett, s'il vous plaît, corrigea distraitement Lucretia pendant qu'Ignatius tendait les passeports qu'il avait fait faire pour Lucretia et lui.
— Vous… vous vous êtes mariés ?
— Non, c'est devenu ma sœur, marmonna Ignatius. Bien sûr qu'on s'est mariés, tout à l'heure même ! Bon, nous sommes en règle, non ? »
Les yeux de Boot faisaient la navette entre les billets qu'il tenait dans une main, les passeports qu'il tenait dans l'autre main, et Lucretia. Ignatius perdit patience quand Boot la détailla de la tête aux pieds. Merlin, c'était sa femme, il ne pouvait pas la détailler de la sorte sous son nez !
« Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? grogna-t-il. »
Boot fit un pas en arrière dans le couloir, regarda à droite puis à gauche de lui, et revint dans leur compartiment. Il ferma la porte derrière lui.
« Prewett, c'est quoi l'histoire ? marmonna Boot à voix basse. La semaine dernière tu devais prendre le train tout seul, et ce soir tu le prends en étant marié ? C'est quoi l'embrouille ?
— J'ai encore le droit de me marier, marmonna-t-il de plus en plus agacé par l'intrusion de Boot. »
Boot le regarda lui, puis Lucretia, une fois, deux fois, trois fois, puis grimaça un rictus écœuré.
« Je ne te pensais pas de cette idéologie… Alors voilà pourquoi tu vas en Roumanie… Et elle, c'est le cadeau pour le plus grand bien ? marmonna Boot. T'es plus une tapette quand c'est pour grossir les rangs de la jeunesse des Grind ou…
— Boucle-la, le coupa Ignatius en tirant sa baguette. Tu parles sans savoir, marmonna-t-il entre ses dents.
— J'ai pas besoin de beaucoup d'aide pour comprendre ce que je vois, reprit Boot en faisant un pas en arrière sans perdre son rictus dégoûté. Tu es comme Potter. Derrière des beaux discours, tu prends une femme bien Sang-Pur, et bien…
— Attention à ce que tu vas dire ! le prévint Ignatius en sentant sa baguette crépiter.
— Je vois que tu apprends vite, la menace fais partie de la formation ? demanda Boot avec mépris en tournant les talons. »
Ignatius prit sur lui pour ne pas s'emporter et se contenter de refermer la porte coulissante du compartiment d'un geste violent. Il n'avait pas prévu de tomber amoureux, encore moins d'une nana de dix-neuf ans qui n'avait jamais mis un pied hors de chez elle, ni d'une nana au sang entièrement sorcier. Peut-être que c'était une sorte de fatalité. Peut-être que naître dans une famille entièrement sorcière l'avait fait fréquenter plus de sorciers aux parents sorciers. Peut-être même qu'il n'aurait jamais pu tomber amoureux d'une nana moldue parce qu'il aimait bien trop les animaux magiques et que le monde moldu lui était totalement inconnu. Peut-être aussi qu'il n'aurait jamais pu tomber amoureux s'il n'y avait pas eu Lucretia.
Elle lui avait donné l'envie de croire qu'une épouse pouvait être autre chose que celle qu'était sa mère, qu'un couple pouvait exister sans machination et sans intérêt, et qu'une nana n'était pas forcément perfide et manipulatrice…
Surtout une nana venant d'une famille comme la sienne. C'était comme… trouver enfin un intérêt autre que animalement physique aux nanas (Ambuela ne comptait pas, c'était la cousine pète-sec de Charlus, donc c'était un peu celle d'Ignatius). C'était comprendre que l'amour existait en soi.
« Ignatius, que… que se passe-t-il ? demanda la voix toute innocente de Lucretia. »
Bien sûr qu'elle n'avait pas compris. Elle était trop jeune pour comprendre ce qu'il se passait, la guerre et les luttes de pouvoir. Elle les avait subis dans cette maison de fous qu'était le 12, Square Grimmaurd dont elle n'était pratiquement jamais sortie. Elle n'avait jamais joué avec ce pouvoir. Elle n'en avait même pas eu conscience.
Et ceci lui plaisait, l'idée qu'elle soit loin de tout ça. Tout était tellement plus… simple et tranquille avec elle. S'il y avait une femme dont il voulait bien dans sa vie, c'était Lucretia.
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« Points du vue politiques, marmonna son mari en retournant s'asseoir sur la banquette en bois. Viens, l'invita-t-il en lui ouvrant son bras. »
Lucretia oublia aussitôt la discussion houleuse qu'Ignatius venait d'avoir avec le contrôleur et vint s'asseoir à côté de lui. Elle se sentait bien dans ses bras, bien et sereine. Tout était à sa place.
Elle releva le regard vers Ignatius. Son profil était figé par la concentration. Il fixait le mur du compartiment qui lui faisait face sans ciller. Son regard bleu océan était indiscernable dans la semi-obscurité, mais Lucretia le devinait aisément. Son nez busqué donnait un caractère et un charme fous à son visage, sans parler des discrètes taches de rousseur qui accentuaient la profondeur de son regard. Son torse se soulevait avec régularité, là où elle avait posé sa tête, comme s'il la berçait. Elle étouffa d'ailleurs fort peu discrètement un bâillement qui attira l'attention de son mari.
« Nous arrivons à Paris dans deux heures, tu ne voudrais pas dormir un peu ? »
Elle hocha la tête. Il l'aida à s'allonger sur la banquette du train, sa tête sur ses cuisses. Il attrapa une couverture dans le filet au dessus de sa tête pour l'étendre sur elle. Son regard tendre l'émerveilla à nouveau. Jamais, avant de le rencontrer et que tout lui paraisse évident, elle n'aurait pensé pouvoir apprécier de dormir dans un train. Elle se blottit mieux sur ses cuisses chaudes et fermes, sourit au vide lorsqu'il posa un baiser sur sa joue et laissa sa main sur son épaule, puis ferma les yeux, certaine de les rouvrir sous le regard tendre et protecteur d'Ignatius Prewett, son mari pour la vie.
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Je me rends compte que il y a tellement de choses dont j'aurais aimé parler dans cette fic en la relisant avant de mettre en ligne ahah, je la complèterai peut-être un jour, on verra.
Alors alors, verdict ? Lucretia a toujours des étoiles dans les yeux malgré le léger moment de flottement dans le train (il est pas trop long ahah, ils vont bien s'occuper, vous inquiétez pas trop pour eux sur ce coup), Ignatius nous fait une petite crise de panique (le pauvre petit) et j'espère que vous n'êtes pas trop frustrés de n'avoir pas eu beaucoup de développement sur le mariage, mais comme dit Lucretia "oublié" : elle est trop impatiente pour savourer le moment... Mais vous aurez ce mariage du pdv de Dorea et Charlus dans la suite en cours d'écriture (chapitre deux pour le mariage de Lucretia et Ignatius) !
J'espère que vous avez passé un bon moment à lire ! Merci pour votre lecture, vos mises en favoris, vos reviews, vos avis, vous êtes tous adorables et encourageants !
Ah et Orion est le futur mari de Walburga... la mère de notre Sirius Black pour les curieux.
à très vite !
