Coucou tout le monde !

Je suis vraiment heureuse de vous annoncer que vous êtes 82 à suivre cette fanfiction ! Ça me fait vraiment plaisir !

En réponse à Shaolan : oui, Harry est con sur les bords, il va finir par s'arranger mais ça lui prendra un peu de temps… On ne peut pas arrêter de détester quelqu'un du jour au lendemain.

Brigitte26 : c'est bien là, un gros problème que l'histoire va devoir résoudre, hihi

Allez, Harry va enfin rencontrer son familier ! Et Bill légèrement pêcho son blond ! Mais je dis ça, je dis rien !

Note :

Les garous sont des loups issus de l'accouplement de deux lycanthropes durant la pleine lune. Rares, ils ont l'intelligence d'un humain et peuvent pratiquer une certaine forme de magie primitive. Cela fait d'eux une espère considérée comme dangereuse.

Chapitre 4

Ils rentrèrent au Square Grimaurd, accompagnés par Molly. Il était clair que Harry ne digérait pas la décision du Ministère et voyait d'un mauvais œil la présence de l'ancien mangemort chez lui. Molly s'occupait de faire la conversation et de Teddy, montrant au sorcier blond tous les progrès remarquables que le petit faisait en quelques jours à peine. Poli, Lucius s'intéressait aux paroles de la sorcière et ne prêtait pas attention au jeune sorcier brun qui fulminait dans son coin malgré les efforts du briseur de sorts pour le calmer. Mildy, l'elfe de maison des Malefoy, apporta les affaires de son maître et les installa dans une chambre d'amis vide. Lorsqu'elle eut fini, son maître l'envoya en cuisine afin de préparer le dîner du petit garçon. Harry serra les poings lorsqu'il entendit Lucius suggérer à son elfe de préparer une purée et quelques morceaux de poissons, comme s'il savait ce que le garçonnet aimait ou pas.

Lucius et Molly discutaient de la petite enfance de Drago et Ron lorsque Harry vit finalement rouge. Comment pouvaient-ils comparer l'enfance pourrie gâtée du blond avec celle, plus simple et modeste du roux ? Harry voyait là presque une insulte envers son meilleur ami. Il se planta devant les deux adultes et les fusilla du regard.

« Molly, vous au moins vous n'avez pas élevé un meurtrier ! » intervint-il, en défiant Lucius.

La sorcière lâcha alors un hoquet indigné alors que son fils aîné attrapait brusquement le bras de Harry pour le traîner dans la pièce voisine. Bill obligea Harry à s'asseoir sur une chaise de la salle à manger.

« Non mais ça ne va pas ? Tu es dingue de dire une telle chose sur Drago devant son père !

-C'est la vérité, non ?

-On ne sait pas ce qu'il s'est passé avec Colin.

-Peut-être mais c'est à cause de lui si Dumbledore a été tué, et il a essayé de tuer plusieurs élèves dont Ron !

-Harry, tu sais bien que Drago n'avait pas le choix !

-Je sais surtout que tu protèges Malefoy ! » s'exclama Harry, énervé. « Tu veux le baiser, c'est ça ? Tu crois qu'en lui faisant des courbettes, il acceptera tes avances de Traite à son sang ?

-Harry…

-C'est un enfoiré ! Un Mangemort ! Il ne devrait même pas s'approcher de Teddy et tu ne devrais même pas espérer qu'il couche avec toi. »

Bill gifla soudainement Harry, ce dernier était allé trop loin. Furieux, Harry sauta de la chaise et partit s'enfermer dans sa chambre. Bill soupira avant de retourner dans le salon. Seule, Molly tenait un petit bonhomme en pleure. Bill lui demanda où se trouvait Lucius. Molly secoua la tête avant de lui expliquer qu'ils avaient tout entendu de sa discussion avec Harry.

« Lucius a transplané. Je ne sais pas où il est parti exactement, il a juste demandé à ce que je prenne soin du petit. »

Bill jura avant de transplaner à son tour jusqu'au manoir. C'est là-bas qu'il retrouva le sorcier aux longs cheveux blonds. Lucius était dans l'ancienne salle de bal, où trônait un portrait grandeur nature de sa défunte épouse, juste au-dessus d'une imposante cheminée. Bill s'approcha lentement, observant la peinture inanimée qui semblait fixer de manière si fière une foule de danseurs invisibles. L'ancien Mangemort observait le portrait de son épouse.

« Lucius…

-Ne vous fatiguez pas Weasley, je sais pertinemment que Potter ne s'excusera pas pour son comportement déplacé.

-Alors, je vous présente mes excuses personnelles. Je pensais que Harry ravalerait ses ressentiments. Je ne comprends pas pourquoi il agit de cette manière, on dirait un ado en pleine crise…

-Dans le fond, il n'a pas tort. Qui suis-je pour élever le garçon de Lupin ?

-Vous êtes son grand-oncle, qu'on le veuille ou non vous êtes de sa famille.

-La famille ne fait pas tout, Weasley » rétorqua Lucius. « Le petit a besoin d'une personne comme votre mère, elle sait aimer les enfants et les protéger tout en leur apportant ce dont ils ont besoin. J'ai laissé des inconnus et des elfes de maison prendre soin de mon fils, et voilà où ça nous a mené : à une famille dissolue qui n'existe plus.

-Vous avez fait des erreurs par le passé. Mais l'éducation que vous avez donné à Drago, c'est celle que vous avez reçu de votre père. Vous vous reprochez de ne pas avoir été un bon père ? Un bon exemple à suivre ? Abraxas était-il cela ? » questionna Bill sans attendre de réponse. « Vous avez sauvé des dizaines d'enfants, vous m'avez protégé. Votre épouse a donné sa vie pour sauver ma sœur. Je ne crois pas que les Malefoy sont naturellement mauvais. Seulement, la voie que vous avez suivie, parce qu'elle était tracée avant vous, n'était pas la bonne et il vous a été difficile de la changer. »

Lucius soupira avant de se tourner vers Bill. Le briseur de sort le laissa l'observer. Lucius avait une petite mine et ses traits étaient encore plus tirés que d'habitude. Il semblait porté tout le poids du monde sur ses épaules.

« Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi une telle obstination à vouloir me venir en aide, Weasley.

-Je suis pour les causes perdues » plaisanta alors Bill en se rapprochant. « Je crois que Drago n'a pas fait de mal au jeune Crivey. Les Aurors ont dit que plusieurs personnes s'étaient acharnées sur lui, votre fils était trop rongé par les remords de nuire à ses camarades et à Dumbledore. Ce n'est pas logique qu'il lui ait fait du mal.

-Allez dire cela au Ministère.

-Et je me sens redevable envers vous. On vous doit la vie de Ginny, et celle de Harry.

-Votre jeune ami a une façon bien particulière de me remercier » fit Lucius, un rictus ironique aux lèvres.

« Savez-vous que vous êtes toujours aussi séduisant ? » demanda Bill. « Pour votre âge et pour quelqu'un qui est encore plus pauvre que mes parents, bien sûr. »

Cette fois-ci, Lucius laissa échapper un ricanement avant de se laisser tomber sur un fauteuil non loin de là.

« Nous y revoilà, Weasley. La malédiction ne peut pas être rompue, j'ai essayé. Et de toute manière, même si quelqu'un la rompait, à quoi cela servirait ? Narcissa n'est plus avec moi, Drago est probablement mort. Et s'il refaisait surface, j'aurais quoi à lui transmettre ? Des dettes mais pas un toit sous lequel fonder sa famille.

-Allons, je suis sûr qu'il existe un moyen pour que vous vous en sortiez » le reprit Bill en s'approchant de lui.

Mais Lucius souffla. Il était bien trop épuisé et déprimé pour vouloir lutter, ou simplement pour en avoir la force. Cela fit souffrir Bill. Alors que Lucius avait fermé les yeux, le jeune sorcier commença à se dévêtir rapidement. Une fois nu, il appela le blond qui ouvrit les yeux et le fixa silencieusement.

« Quand Fleur m'a laissé tomber à cause de Greyback, j'ai passé plusieurs jours à rester terré. Je pensais que ma vie était foutue, qu'à cause d'une profonde griffure j'allais perdre mon emploi, ma famille, mes amis. Mais j'ai surmonté cela et j'ai appris à vivre avec » dit-il avant de s'avancer jusqu'à Lucius au point que leurs genoux se touchaient.

Lucius vit alors quelque chose d'étrange se produire. Devant lui, le corps de Bill se changea. Des oreilles pointues et couvertes de duvet fauve poussèrent dans sa longue chevelure rousse. Ses muscles déjà finement dessinés se gonflèrent davantage. Les doigts de Bill s'allongèrent en griffes. Un liseré vertical de poils fauves sorti sur son bas ventre. Et une queue aux couleurs chatoyante poussa dans le bas de ses reins.

Bill s'était à moitié transformé en loup malgré la lune pas encore pleine. Le spectacle et le résultat étaient fascinant. Lucius n'arrivait pas à détourner les yeux de ce corps dénudé à moitié animal.

« Une amie m'a appris à vivre avec le loup en moi. Nous vivons en harmonie. Lucius, je vous trouve magnifique, j'aimerais vous aider et faire un bout de chemin à vos côtés. Et le loup en moi vous veut aussi. »

Lentement, Bill enjamba les cuisses de Lucius et se retrouva à califourchon sur lui. Le blond ne le repoussa pas. Bill prit alors son visage en coupe entre ses mains et approcha son visage du sien. Leurs souffles chauds se mélangèrent.

« Ça fait vingt ans qu'aucun homme ne m'a touché et il faut que ce soit vous qui tentiez de raviver la flamme.

-Le destin est parfois ironique.

-Que dira votre famille ? » questionna Lucius

« Ça fait un moment que mes parents ne se mêlent plus de ma vie sexuelle ou sentimentale.

-Alors je vais me faire dévorer par le grand méchant loup ?

-Seulement si vous le demandez gentiment. Même si on préférerait que vous nous dressiez.

-On ? » fit Lucius alors que leurs nez se frottaient doucement l'un contre l'autre.

« Je vous imagine bien être actif et moi passif. Et le loup en moi ne dit pas non à vous sentir sur lui.

-A-t-il un nom ce loup ?

-Je n'ai jamais trouvé quelque chose qui semblait lui plaire.

-J'y réfléchirais alors. »

Bill sourit avant de sentir les lèvres de Lucius s'écraser contre sa bouche.

Le lendemain matin, Harry se rendit compte que le lit de Bill n'avait pas été défait dans la nuit. Molly avait pris le petit Teddy avec elle pour lui laisser le temps d'encaisser la décision du Ministère et lui permettre de se rendre chez le dernier fournisseur de familiers du pays. Le jeune sorcier traîna chez lui toute la matinée, dans l'espoir de voir son colocataire revenir. Il errait dans l'ancienne demeure des Black lorsqu'il passa devant la porte entrouverte de la chambre qui aurait dû être celle de Lucius Malefoy. Mildy n'avait pas bouger les affaires de son maître. Il poussa la porte et entra dans la pièce. Il jeta un rapide coup d'œil à la petite valise apportée et vit posée sur le lit une pochette en carton rigide. Il l'ouvrit et y découvrit des dizaines de feuilles où des portraits de lui était dessinés. Surpris, il les prit et se dirigea machinalement dans sa chambre, jusqu'à son bureau. Les dessins étaient magnifiques, fait par des coups de crayons gris assurés. Et tous étaient signés d'une simple lettre, D.

« Bill t'avait dit que Blondie t'aimait » fit une voix semblable à la sienne, provenant de derrière un but de tissu.

Harry leva les yeux au ciel avant de retirer le tissu d'un miroir où son reflet se reflétait presque. Il s'agissait là d'une des pires inventions des jumeaux : un miroir dont votre reflet se permettait de vous dire vos quatre vérités, que vous le vouliez ou non.

« Tu vas encore te foutre de moi ? » demanda-t-il au miroir.

« Il faut bien que quelqu'un se charge de remettre Saint Potter sur terre !

-C'est Malefoy qui m'appelait ainsi.

-Je le remplace le temps de ses vacances à se dorer la pilule au soleil.

-Je ne savais pas qu'il me dessinait. Ses dessins sont… magnifiques.

-Par la barbe de Merlin, quand t'es-tu déjà intéressé à lui d'une manière autre que celle de lui chercher des noises ?

-C'est faux, c'est lui qui cherchait la merde !

-Une façon comme une autre d'avoir ton attention, Harry. C'est drôle quand même ! Quand je pense à tous ces blondinets que tu m'as ramenés alors que Blondie était raide de toi…

-Quoi ? Je ne ramène pas de blonds ici…

-Et il est dans le déni en plus… » fit le reflet, sarcastique. « Tous les mecs que tu t'es tapé étaient plus ou moins blonds, tous avaient les yeux gris ou bleus. Ou alors, ils étaient tous d'anciens serpentards.

-Tu m'agaces !

-Parce que tu sais que j'ai raison ! » répliqua le miroir avant que Harry ne le range rapidement dans un tiroir.

Il soupira avant de jeter un dernier coup d'œil aux dessins. Si le père de Drago avait pris ces portraits avec lui, c'était surement parce qu'il tenait énormément à son fils. Il les rangea proprement dans la pochette et les remit soigneusement à leur place dans la chambre de Lucius.

Harry se rendit dans le Londres sorcier, à l'adresse qu'on lui avait indiquée pour trouver le dernier marchand de familiers, agréé par le Ministère de la Magie. Il se trouva à la croisée de deux rues commerçantes, l'une menant vers l'artère principale du Chemin de Traverse et l'autre à l'allée des Embrumes. Il franchit la porte de la boutique, semblable à l'extérieur à n'importe quelle animalerie. Pourtant à l'intérieur, l'espace était beaucoup plus spacieux et les cages bien plus grandes, mais moins nombreuses. Une sorcière s'approcha de lui et lui demanda s'il avait besoin de conseils pour choisir son futur familier.

« À vrai dire, je n'ai aucune idée de comment le choisir », répondit Harry. La sorcière lui sourit avant de l'inviter à le suivre.

« Nous avons de nombreuses espèces : des Fléreurs, des Niffleurs, des fées, des Porlock, des salamandres, des chiens, des chats, des oiseaux, des reptiles et des rongeurs. Pour les animaux plus exotiques, il faut un permis délivré par le Ministère donc nous en avons très peu. Je vous propose de faire le tour une première fois et de revenir vers notre équipe.

-D'accord, merci. »

Harry déambula parmi les cages. Il observa chaque animal, mais aucun ne l'attira plus que ça. Il passa alors vers le fond du magasin. Là, une grande cage était entourée d'un cordon de sécurité avec un panneau danger. Pourtant, il s'approcha. À l'intérieur, un loup blanc d'une taille impressionnante faisait les cent pas et grondait. Harry le trouva magnifique. Ses poils blancs étaient sales et touffus, parfois pleins de nœuds, mais une fois lavés, Harry savait que le loup serait encore plus splendide. Ses pupilles bleues grises étincelaient d'intelligence. Ses pas étaient silencieux sur le béton au sol. Sur les barreaux, une pancarte annonçait :

Garou

mâle – non castré

sauvage - agressif

origine : Forêt Interdite – Écosse.

Harry s'approcha davantage. L'animal se précipita alors contre les barreaux et tenta de passer son museau à travers, prêt à mordre tout ce qui se trouvait à proximité. Surpris, Harry recula d'un pas et commença à parler à l'animal.

« Tout doux, mon beau ! Je ne te veux aucun mal. »

L'animal recula et l'observa un instant. Soudain, ses crocs blancs disparurent sous ses babines, ses poils hérissés retombèrent, ses oreilles se plaquèrent à l'arrière de son crâne. Il semblait paralysé par une soudaine peur. Ses membres tremblaient et il se mit à gémir. Harry était surpris par la réaction de l'animal. Il appela alors un employé du magasin. Ce dernier arriva vers lui et leva un sourcil en le voyant intéressé par le Garou.

« Monsieur, ce garou est encore sauvage et il a mordu plusieurs d'entre nous.

-C'est quoi au juste un garou ?

-Un loup issu d'un accouplement de lycanthropes durant la pleine lune. Intelligent comme un humain, parfois capable de magie primitive et aussi puissant qu'un loup-garou. Le Ministère a trouvé celui-là dans la Forêt Interdite, parmi une meute de Lycanthropes illégale. Mais il est si agressif que le Ministère pense le reprendre et le faire abattre.

-Je vous le prends » annonça Harry.

L'employé tenta de raisonner Harry, mais ce dernier confirma qu'il souhaitait prendre le loup, ou plutôt le garou, avec lui. Il ne savait pas comment l'expliquer, mais cet animal lui plaisait et l'attirait comme un aimant. Et Harry était persuadé qu'avec du temps, de la patience et le lien entre eux, le garou finirait par être sociable. Face à l'entêtement de Harry, les employés appelèrent le propriétaire du magasin. Ce dernier ressemblait à une sorte de trappeur, presque aussi grand que Hagrid. Après un temps de réflexion, le marchand accepta de vendre le garou à Harry. À condition de le droguer pour le transport et le temps que le rituel se fasse. Harry accepta, légèrement à contrecœur, car il ne voulait pas nuire à l'animal. Les employés réussirent à sédater le garou à l'aide d'une fléchette et d'une sarbacane. Une fois parfaitement endormi, le garou fut muselé puis placé dans une cage de transport. Les employés transplanèrent avec Harry pour déposer l'animal jusqu'à chez lui. Harry leur indiqua l'accès à la cave. L'endroit était sûr pour faire le rituel de lien et avait un accès direct au jardin. Une fois l'animal installé, les employés repartirent en souhaitant bonne chance à Harry.

Ce dernier appela aussitôt son amie Hermione et lui demande de l'aide pour le rituel. Cette dernière, ravie de vivre une telle expérience, lui indiqua qu'elle arrivait très vite. Et cinq minutes plus tard, elle transplana au 12 Square Grimaurd. Elle embrassa son meilleur ami puis siffla d'admiration en apercevant la bête blanche endormie dans sa caisse. Elle le trouva, elle aussi, magnifique.

« On commence ? » proposa Harry, excité à l'idée d'avoir un familier et de soigner sa magie.

« Oui, le sortilège est très complexe. Ça va nous prendre un certain temps.

-Heureusement que j'ai la meilleure sorcière de toute l'Angleterre comme meilleure amie.

-Et que j'ai brassé plusieurs potions lorsque tu as dit que tu voulais tenter cette méthode pour te soigner ! » dit-elle en sortant de son sac à main plusieurs fioles.

À deux, ils sortirent le garou de sa caisse et le placèrent au centre de la pièce. Puis, suivant drastiquement les instructions du manuel sur le lien avec un familier, ils tracèrent des cercles et des runes autour de lui. Le sortilège consistait à lier l'âme de Harry avec celle de l'animal. Le but était de créer une connexion indestructible entre eux afin que l'animal, même sauvage, obéisse à son maître, lui soit fidèle et loyal jusqu'à la mort. Cela permettait aussi d'allonger l'espérance de vie de l'animal et de lui permettre de canaliser la magie de son propriétaire. Harry but les potions dans l'ordre indiqué, récita de nombreuses formules, se coupa la paume de main et mélangea son sang à celui de l'animal. Ce fut Hermione qui récita la dernière incantation. Aussitôt, elle vit les corps de son ami et de la bête léviter et être enveloppés d'une aura étincelante.

Harry eut alors de nombreuses visions floues et anarchiques. Il revit les couloirs de Poudlard, sentit la tristesse l'envahir puis une peur incontrôlable. Il vit ensuite une forêt et son corps le fit atrocement souffrir. Il vit des centaures, des loups, des sorciers. Puis la dernière chose qu'il vit fut des silhouettes entrain de fuir dans un village en flamme. Il finit par perdre connaissance. Hermione se précipita pour l'aider. La dernière incantation était celle qui permettait de créer un lien télépathique entre le maître et l'animal, le grimoire indiquait que parfois le maître pouvait subir en vision les souvenirs de son familier.