Merci à tous pour vos encouragements et vos commentaires ! C'est un plaisir de vous lire chaque semaine et ça me pousse à donner le meilleur de moi-même dans cette histoire. Je vous réserve de nombreuses surprises et je peux d'ores et déjà vous dire que j'ai commencé l'écriture du Chapitre 15. Vous allez donc me suivre dans cette aventure pour encore un long moment , c'est certain !

Bonne lecture à toutes et tous,


CHAPITRE 5 : Rendez-vous nocturne.

3 semaines après la disparition d'Adrien/Chat Noir… Dans le monde réel :

Rena Rouge cligna des yeux quelques fois, sa bouche formant un "o" de stupéfaction .

— Un baiser ? Un vrai baiser, sur les lèvres tu veux dire ? Pas un baiser sur la joue ? demanda-t-elle, surprise et curieuse.

— Oui Alya, sur la bouche ! répondit Marinette en rougissant.

Instinctivement, le souvenir du baiser lui revint, et elle porta un doigt sur ses lèvres.

— Tu as embrassé Adrien, et tu m'as caché ce "détail" ? insista-t-elle en mimant les guillemets avec ses doigts.

— Je n'ai pas embrassé Adrien, enfin, pas vraiment. Chat Noir a embrassé Ladybug, Adrien a embrassé Ladybug, précisa-t-elle, en baissant le regard avec déception.

— Tu es Ladybug, Marinette ! Tu es cette fille incroyable, brillante et talentueuse dont Adrien est amoureux. Tu es sa Ladybug du quotidien, ne l'oublie pas, répondit sincèrement l'héroïne renarde.

C'était pour ce genre de phrases et de réactions que Marinette aimait profondément Alya. Même si elle pouvait parfois paraître indiscrète ou insistante, sa meilleure amie savait toujours où appuyer pour faire sortir le problème. Ensuite, une fois le sujet exposé, elle pouvait trouver les mots justes pour réconforter et apaiser les tourments de la jeune femme.

— Merci, Alya, souffla doucement Marinette.

La renarde esquissa un léger sourire qui s'étira rapidement en un sourire beaucoup plus malicieux. Oh oui, beaucoup !

— Alors comme ça, tu as littéralement donné ta langue au chat ? Comment était ce baiser ? Il embrasse bien ? Dis-moi tout ! s'exclama-t-elle, totalement extatique.

— Alya ! protesta vivement Marinette.

Et c'est surtout ça qui faisait d'elle ce qu'elle était. Cette amie si précieuse, qui avait toujours le bon mot pour détendre l'atmosphère, pour apaiser la situation, pour ramener le sourire, la bonne humeur. Même si cela impliquait d'utiliser des sarcasmes légèrement déplacés. C'était Alya, dans toute sa splendeur.

— Allez, Mari, fais pas ta timide ! taquina-t-elle sa meilleure amie.

— C'était les sensations les plus intenses que je n'ai jamais ressenties, répondit-elle d'une voix emprunte de nostalgie.

Marinette se mordit légèrement la lèvre et ferma les yeux. Le souvenir de ce baiser était douloureux et amère et à la fois agréable, doux et réconfortant. Alya posa une main sur la sienne, l'encourageant à continuer tout en prenant le temps nécessaire pour le faire.

— Chat Noir m'a embrassé et je ne savais même pas que c'était Adrien, pourtant… j'ai instantanément été envahie par un sentiment de béatitude, de volupté et d'amour… Je pense que j'étais, moi aussi, tombée amoureuse de lui, dit-elle, d'une voix rauque qui essayait de contenir une multitude d'émotions.

Elle se déplaça légèrement, prenant une photo de Chat Noir et Ladybug qui était sur la table de nuit, juste à côté d'elle, et la serra contre son cœur.

— Je ne sais même pas comment, ni quand c'est arrivé. Je ne sais pas à quel moment je suis tombée amoureuse de Chat Noir…

— Si tu veux mon avis, je crois que tu l'as toujours été, Marinette. J'ai été témoin, assez souvent et d'assez près, pour savoir comment Ladybug regardait Chat Noir. Comment tu as toujours regardé ton partenaire. De la même manière que je sais parfaitement comment Adrien a toujours regardé Marinette. Il pose ses yeux sur toi avec douceur et amour, tout comme Chat Noir le fait avec Ladybug, répondit-elle avec véracité.

Elles échangèrent un regard, acceptant et approuvant silencieusement les paroles d'Alya.

— Je suppose que, d'une certaine manière, quelque chose au fond de moi savait la vérité, quelque chose de plus puissant que la magie miraculeuse, même si je refusais de l'admettre...

Elle fit une pause, laissant courir pendant un court instant ses doigts sur la photo, caressant le visage de son partenaire.

— Même si nous refusions de nous l'admettre... Les sentiments ont toujours été présents et réciproques, avec ou sans le masque, nous sommes liés l'un à l'autre, déclara-t-elle sincèrement, son regard restant rivé sur le visage du félin.

Sur la photographie, tous deux riaient, aux éclats. Bien sûr, il n'avait pas pu s'empêcher de se comporter comme un idiot et de lui chatouiller les côtés juste au moment où elle prenait la photo avec son yo-yo. Elle avait voulu protester contre son manque de sérieux, puis ses yeux étaient tombés sur le cliché naturel et débordant de joie, et elle avait renoncé à le réprimander.

Elle se souvenait encore de l'étincelle d'euphorie et de reconnaissance dans le regard du félin, lorsqu'elle lui avait directement transféré la photo sur son bâton.

Cette photographie représentait tout ce qu'elle aimait de leur partenariat. La complicité, la spontanéité, la confiance, l'attachement et l'affection. Elle représentait tout ce dont elle était tombé amoureuse : la douceur et la sensibilité d'Adrien, l'humour et la joie de vivre de Chat Noir, le courage, l'altruisme, l'intelligence, et la gentillesse de cet homme qu'était son partenaire. Elle représentait tout ce qui lui manquait à présent, et aussi tout ce qu'elle désirait retrouver à n'importe quel prix.

Les larmes se formèrent à nouveau dans les yeux de la jeune femme. Elle les chassa en fermant les yeux, tout en serrant d'une main la photo, et de l'autre les doigts de son amie.

— On va le retrouver, Marinette. Je te le promets. Je ne t'abandonnerai pas. Je suis là pour t'aider, même si cela signifie que je dois remuer ciel et terre où même l'univers, je le ferai. Pour toi. Pour lui. Pour vous.

Marinette avait les yeux écarquillés et était sans voix. Alya était vraiment incroyable. Elle sauta dans ses bras et étouffa quelques remerciements larmoyants contre son épaule.

Lorsque la porteuse du Miraculous du renard fut certaine que son amie était enfin apaisée, elle s'éloigna de leur étreinte. Elle lui lança un regard déterminé et s'éclaircit la gorge.

— Alors, dis-moi, pourquoi m'as-tu fait venir ce soir ? Tu m'as dit avoir besoin de Rena Rouge, comment puis-je t'aider ? demanda-t-elle.

— C'est vrai, j'ai besoin de Rena Rouge ce soir. Pour deux missions importantes, annonça Marinette.

— Je t'écoute.

— Premièrement, nous allons faire une petite sortie. Il est nécessaire que les citoyens voient Chat Noir, et pas uniquement Ladybug qui patrouille et cherche des indices. C'est là que tu interviens. J'ai besoin que tu crées une illusion le temps de quelques sauts par-dessus les toits parisiens.

Rena hocha la tête en signe de compréhension et d'approbation, tout en attendant de recevoir les instructions pour sa deuxième mission.

— Deuxièmement, je dois m'absenter ce soir. J'ai besoin que tu veilles sur Plagg parce que je ne veux pas prendre de risques inutiles en le faisant voyager avec moi. Et il ne veut pas être enfermé avec les autres kwamis. Il a besoin d'être libre, déclara-t-elle, le visage implacablement sérieux.

— Plagg ? répondit Rena Rouge en haussant un sourcil.

— Le kwami d'Adrien.

Immédiatement, le petit kwami Noir sortit de sa cachette et s'envola jusqu'à elle.

— Plagg, Dieu de la Destruction et plus grand fléau de ces derniers millénaires, à ton service, salua-t-il en ajoutant, un clin d'œil.

Ensuite, Il lui fit une révérence parfaite, dans un style Chat Noir-esque digne de son porteur.

— Je comprends maintenant d'où le célèbre héros de Paris tient ses manières de gentleman séducteur, gloussa-t-elle.

— Et ce n'est rien comparé à mon charme destructeur, ajouta Plagg avec un sourire mi-charmeur, mi-maléfique.

Marinette leva les yeux au ciel et soupira.

— Ne l'écoute pas. Il n'est pas aussi mauvais qu'il ne le laisse entendre. Donne lui simplement du fromage, et il sera le chaton le plus docile du monde.

Plagg se raidit soudainement et perdit son charmant sourire narquois. Il se détourna de Rena Rouge et, indigné, il plana juste sous le nez de Marinette.

— Fromage ? FROMAGE ? NON ! Pas du simple fromage ! Du merveilleux camembert ! Le camembert est l'amour de ma vie, sans camembert, ma vie n'a aucun sens et ne vaut pas la peine d'être vécue, protesta-t-il vivement.

La renarde se retourna vers eux, penaude et désolée.

— Je crois que nous n'avons que de l'emmental Suisse à la maison.

Plagg se sentit soudainement nauséeux à la simple pensée de devoir manger un fromage aussi peu raffiné.

L'indignation dans son regard se changea rapidement en terreur.

— Pitié, Gardienne, ne m'abandonne pas à elle, implora-t-il, d'une voix suppliante.

Rena s'offusqua du comportement du petit Kwami chat et laissa échapper un profond soupir d'exaspération.

Marinette leva à nouveau les yeux au ciel, ignorant les supplications désespérées de Plagg. Elle s'absenta une fraction de seconde dans la salle de bain, et revint avec un sachet qu'elle tendit à sa meilleure amie.

— S'il est vraiment désagréable, que rien ne fonctionne et qu'il menace d'utiliser son cataclysme, donne-lui ça. Ça le calmera. Mais uniquement en dernier recours.

Perplexes, la jeune femme, ainsi que Plagg haussèrent un sourcil. Ce dernier s'éclaircit la gorge et croisa les pattes sur sa poitrine.

— Il n'y a rien là-dedans que je ne voudrais, si ce n'est pas du camembert, dit-il en faisant la moue.

Rena Rouge prit le sac que Marinette lui tendait et cette dernière s'approcha de son oreille pour murmurer quelque chose qu'elle seule pourrait entendre.

— Ce sont les chaussettes d'Adrien. Depuis qu'il a disparu, Plagg passe la plupart de son temps dans le panier à linge sale. Toujours fourré bien au chaud dans la puanteur d'une chaussette.

Rena ne put retenir le rire impromptu mais franc, qui s'échappa de ses lèvres.

Plagg, profondément offusqué par le gloussement de l'héroïne, grogna avant de partir se cacher à nouveau.

— Assez rigolé. Parlons des choses sérieuses, déclara Marinette.

— Tu as raison. Alors, tu dois t'absenter ? Où vas-tu ? demanda sa meilleure amie.

Marinette se détourna de Rena, se dirigeant vers le piano à queue d'Adrien tout en continuant de parler avec elle.

— Au Tibet, répondit-elle, naturellement, comme si c'était une évidence.

— Au Tibet ?! répéta l'héroïne renarde, abasourdie et déconcertée.

Face au piano, Marinette ouvrit l'abattant et se pencha pour saisir une sphère rouge à pois noir. Puis, elle l'ouvrit en plaçant ses doigts simultanément sur trois cercles noirs mais, pas n'importe lesquels, trois cercles bien précis.

La sphère s'ouvrit alors et laissa apparaître différents bijoux. Elle saisit une paire de lunettes puis referma simplement la sphère, la rangeant à nouveau en sécurité.

— Je dois me rendre au Temple des Gardiens. Ils pourront peut-être me fournir des informations précieuses sur le Miraculous du Paon et ses pouvoirs.

Le visage de Rena Rouge affichait l'incompréhension la plus totale. Marinette le remarqua, et elle prit un instant pour donner plus d'explications à sa meilleure amie.

— Tu te souviens de ce Monastère qui est réapparu mystérieusement au Tibet, i peu près quatre ans ? demanda-t-elle.

— Bien sûr, les médias n'ont parlé que de ça pendant deux semaines consécutives, répondit-elle.

— C'est bien ça. Le Temple avait disparu à cause d'un Sentimonstre. Lorsque Chat Noir et moi l'avons vaincu, les coccinelles magiques ont restauré le Monastère, comme s'il avait toujours existé et n'avait jamais disparu. C'est là que réside l'Ordre des Gardiens. Ceux qui, comme moi, protègent une Miracle Box, les Miraculous qu'elles contiennent, ainsi que leurs porteurs, expliqua-t-elle.

— Tu es donc une gardienne? C'est pour cela que tu possèdes une… Miracle Box ? Les lunettes que tu tiens, c'est un Miraculous, n'est-ce pas? demanda Rena Rouge avec curiosité.

Marinette hocha la tête et fit un sourire à sa meilleure amie. Cette dernière pouvait se montrer très perspicace.

— Je suis la Gardienne de cette Miracle Box depuis que le précédent Gardien m'en a donné le tutorat.

Son cœur se serra dans sa poitrine au souvenir de Maître Fû, et elle fit son possible pour masquer son trouble à sa meilleure amie. C'était une autre histoire, pour un autre temps. Elle lui raconterait un jour, mais pas ce soir. Elle s'éclaircit la gorge et continua rapidement ses explications.

— C'est le Miraculous du Cheval, déclara-t-elle en désignant les lunettes. Ce Miraculous permet de se téléporter d'un endroit à un autre grâce à un portail. Cela me permettra de me rendre au Tibet ce soir, en moins de temps qu'il n'en faut pour dire : "Ladybug".

— Tu as déjà fait ce voyage? lui demanda-t-elle, inquiète.

— Oui, quelques fois. Peu de temps après que je sois devenue Gardienne, l'un d'eux, Su-Han, est venu jusqu'ici. Il a même volé la Miracle Box, mais c'est une longue histoire et tout s'est bien terminé. J'ai dû me rendre au Tibet afin de rencontrer le Grand Gardien. Ce dernier désirait évaluer mes compétences en tant que Gardienne. Depuis lors, nous avons gardé le contact et une entente cordiale.

L'héroïne renarde écoutait attentivement et avec admiration les paroles de sa meilleure amie. Elle se sentait à présent un peu plus rassurée par ce voyage.

— Je n'ai aucune raison de m'inquiéter alors?

— Aucune ! Tout ira bien, Alya. Je ne m'absente que quelques heures. Je dois partir au beau milieu de la nuit à cause du décalage horaire et je pense que je serai de retour dans la matinée. Maintenant, allons faire cette petite patrouille. Les Parisiens seront soulagés de voir que leurs héros sont actifs et veillent toujours sur eux, répondit Marinette en délogeant Tikki de l'oreiller où elle s'était assoupie.

— Tikki, le devoir nous attend. Transforme-moi.

La Magie Miraculeuse enveloppa instantanément Marinette sous les yeux toujours ébahis de sa meilleure amie.

— Je vais devoir m'y habituer, souffla-t-elle à Ladybug.

Ladybug expliqua rapidement à Rena Rouge ce qu'elle attendait exactement d'elle pour cette illusion. L'héroïne s'élança ensuite, à l'aide de son yo-yo, par-dessus les toits parisiens. Elle s'immobilisa sur un toit non loin du Manoir, et Rena sut que c'était son signal.

Elle prit la flûte qui était attachée à son dos et la porta à sa bouche afin de souffler dedans.

— Mirage ! S'exclama-t-elle.

L'instant suivant, une copie parfaite de Chat Noir utilisait son bâton pour se propulser d'un toit à l'autre et rejoindre Ladybug là où elle l'attendait.

L'illusion du félin s'arrêta face à Ladybug et lui fit une gracieuse courbette pour la saluer.

Instantanément un sentiment de tristesse intense envahit l'héroïne. C'était difficile de parler de son partenaire, mais c'était encore plus difficile de faire face à son visage. Un visage dont chaque trait et chaque expression étaient parfaitement identiques. Même ses galantes manières avaient été soigneusement reproduites par Rena Rouge.

Elle prit une profonde inspiration et expira lentement, calmant les battements rapides et douloureux de son cœur. Puis elle s'élança en direction de la Tour Eiffel, suivie par l'illusion de Chat Noir.

Une trentaine de minutes plus tard, après s'être assurée qu'ils avaient été pris en photos par des passants, ainsi que filmés par une caméra de la télévision, Ladybug prit la direction du Manoir Agreste. Elle redoubla de prudence afin de ne pas être suivie, ou vue par le garde du corps d'Adrien, puis elle entra par la fenêtre de la chambre.

Aussitôt qu'elle fut entrée dans la pièce, Rena fit disparaître son mirage.

— Réalité ! s'exclama-t-elle, tandis que l'illusion se dissipait dans un épais nuage de fumée orange.

Ladybug remercia Rena Rouge, un sourire forcé au bout des lèvres. Elle venait de passer trente minutes absolument abominables à essayer de ne pas s'effondrer en posant ses yeux sur le visage de celui qu'elle aime. Même si celui-ci n'était pas réel. Le chagrin et la souffrance qu'elle avait ressenti l'étaient.


Le portail lumineux se ferma derrière la silhouette de LadyPégasus.

Elle leva les yeux vers les murailles qui se dressaient devant elle, entourant et protégeant le Temple des Gardiens.

Le Temple était situé au milieu des montagnes tibétaines. Plus précisément, au sommet du Mont Gephel qui surplombe la petite ville de Lhassa.

Il était environ minuit à Paris mais ici, à Lhassa, le soleil se levait à peine et ses premiers rayons embrassaient tout juste l'horizon. Le paysage était éblouissant et elle prit un instant pour l'admirer, comme à chaque fois où elle avait eu la chance de venir ici.

Au bout de quelques minutes, elle s'avança vers l'immense arcade, faite de pierres blanches taillées à la main, qui dominait l'entrée de la fortification. Devant celle-ci se tenaient deux dob-dob, des moines-guerriers tibétains, qui assuraient la garde de la porte principale.

LadyPégasus les salua et, en quelques mots, demanda à voir le Grand Maître des lieux. Elle était fière d'avoir pris la décision d'améliorer son chinois pendant ces dernières années, afin de renouer avec ses origines. Merci oncle Cheng Shifu.

Les gardes la laissèrent pénétrer dans l'enceinte et elle se délecta de la vision dépaysante qui s'offrait à elle. C'était comme si elle avait été projetée dans un vieux film "Wu xia pian". Ce paysage surréaliste la plongeait vraiment dans le décor d'un film d'une autre culture, et d'une toute autre époque.

Le temple avait été construit selon les standards de l'art tibétain, respectant les règles traditionnelles en termes d'architecture et d'ornementation. Le monument était composé de plusieurs bâtiments dont deux grandes pagodes qui dominaient harmonieusement l'ensemble. L'une des pagodes était plus en retrait derrière les bâtiments, et également plus haute que sa presque jumelle, qui quant à elle, était située au centre du monastère. Cette pagode était le bâtiment central où résidait le conseil de l'Ordre des Gardiens et le Grand Gardien.

Elle grimpa les escaliers menant à cet édifice, et fut directement accueillie par le Grand Gardien qui l'attendait devant la porte d'entrée. L'homme était un vieillard chauve, petit et mince, vêtu d'un pantalon en lin orange sur lequel tombait une tunique rouge qui s'arrêtait au niveau de ses genoux. Sa tunique rappelait vaguement les traditionnelles Késas portées par les moines bouddhistes. Sur son épaule, était assise une petite créature noire et blanche, un kwami.

— Bonjour Ladybug, je t'attendais, salua le Grand Gardien, dans un français impeccable.

À suivre...


NB: "Wu xia pan," genre cinématographique du cinéma chinois, dans lequel on peut voir des combats de sabre au sein de citée chinoises, ou de temples dirigés par des moines.

La semaine prochaine dans le Chapitre 6, Révélations :

— Ce ne sont pas tes affaires, Adrien ! Sors de cette chambre ! Nathalie a besoin de calme et de repos !

— Quelque chose de grave est arrivé, grand Shifu.

— Vous… vous… vous voulez dire qu'elle pourrait… en mourir ?

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