Hey !

J'ai pas réussi à faire rentrer toute la scène sur un drabble. Du coup vous aurez la suite du point de vue de Saïx demain. Voilà. Bouh.

Merci à Robotfan, Lae et Mijoqui pour les reviews hier ! Je vais sûrement regrouper les réponses aux reviews au moins en début de mois, donc ne vous étonnez pas si je mets du temps à vous répondre !

Thème : 48


Mauvaise chute

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Demyx ravale un couinement de douleur. C'est horrible. Ça brûle dès qu'il plie le genoux.

Bon, il a tout vérifié trois fois. Il a ce qu'il faut. Il peut sonner.

Quoi que, est-ce qu'il a pris une bouteille de désinfectant ? Oh, et puis merde. Saïx en aura sûrement une.

Il pousse la trottinette le long de la pente. Une décharge douloureuse lui foudroie les jambes à chaque pas, mais il n'a pas le choix.

C'est bon, il a toqué. C'est trop tard pour reculer. Puis il a déjà accepté, alors c'est trop tard. Sûrement que ça mettrait Saïx dans la merde s'il se dégonflait et ça, il préfère autant éviter. Surtout vu... Enfin, c'est pas le moment de lui rajouter des ennuis le dos, quoi. D'autant qu'il a séché un cours pour venir. Pas que ce soit la première fois, mais même.

Son père l'avait prévenu, pas de trottinette sur les routes mouillées. Mais il savait, Dem, qu'il pouvait pas freiner sur un goudron pas sec. S'il lui avait expliqué. S'il avait abandonné son ordi deux minutes pour lui dire, il aurait pas terminé sa descente sur les genoux.

– Bonjour.

Saïx ouvre la porte, et l'angoisse monte en flèche avant de retomber brusquement. Une chute vertigineuse.

– Salut !

Ok. Il est entré, et tout va bien. Il s'inquiétait pour rien. Comme toujours.

– J'arrive pas au mauvais moment au moins ? Si t'étais en train de manger ou quoi prend le temps de finir, j'suis pas pressé.

– Non. C'est bon.

Demyx zieute la table du coin de l'œil. Mouais. Il aperçoit l'assiette de pâtes à moitié mangées. Mais bon, elles ont l'air froide. Ça doit faire un moment qu'il les a abandonnées là.

Arrivé au bout de la pente, il regarde ses genoux écorchés. La chair à vif, le sang qui coule sous son pantalon déchiré. Il manque beaucoup de peau. Son cœur s'emballe. Est-ce que c'est grave ? Qu'est-ce que ses parents vont dire en le voyant ?

Il essaie de ne pas y penser, essuie la morve qui coule de son nez et il pousse sa trottinette dans l'allée. Au moins, il ne l'a pas cassée.

– Tu préfères faire ça dans la chambre où sur le canapé ?

– Peu importe.

Bon. Le canapé est plus proche, alors il laisse tomber son sac sur le coussin, et il vérifie - encore une fois - qu'il a tout ce qu'il faut pour changer les pansements de Saïx.

– Tu peux t'installer !

36 ? Ou 38. Il ne sait pas. Les larmes lui brouillent la vue. Il avance, déglutit bruyamment. 41 ? 47 ? Il tamponne ses yeux. 41. Il habite au 50, il n'est plus très loin. Il a fait le plus gros du chemin. Encore quelques mètres, et

48. 48, c'est là qu'Aqua habite.

Il ne peut pas se tromper puisqu'il croise le regard de Saïx en débardeur, un sécateur entre les mains.


Et voiilà. J'ai beaucoup coupé, mais le résultat est pas trop mal je trouve ?