Heyoo~
Comme me l'a fait remarquer Zia outrée, oui, Mihawk s'ambiance sur du tango dans le chapitre précédent. Mais c'était trop priceless pour que je passe à côté. Même le stoïque Mihawk n'échappe pas à mon traîtement déshonorant. Un passage ooc que je me suis permise parce qu'il sait comment faire pâlir Viola avec ses talents de danseur. Il a vraiment raté une carrière fructueuse. Dans une autre vie, peut-être...
Bonne lecture !
Deux semaines supplémentaires passèrent, alors que le temps se faisait plus clément. Perona passait ses journées à se balader dehors et à admirer les arbres en fleurs, participant malgré elle aux corvées de jardinage, qu'elle commençait à apprécier. Mihawk, quant à lui, entraînait Zoro sans relâche, et lui, il se donnait à fond chaque jour. Kassandra, elle, s'absentait de plus en plus, faisant des allers-retours à l'île de Liantver, où elle travaillait à l'hôpital, en y passant plus de temps qu'à Kuraigana. Mais ce matin-là, elle était bien présente au manoir, buvant un café et lisant le journal fraîchement arrivé, en compagnie de son frère.
– X Drake s'est fait botter les fesses dans le Nouveau Monde… C'est pas celui qui était Contre-amiral de la Marine ?
Mihawk hocha la tête, acquiesçant. Il écoutait attentivement sa sœur, prenant connaissance du contenu du quotidien au fur et à mesure qu'elle lisait.
– Mais maintenant, il semblerait qu'il ait rejoint l'équipage de Kaido… Hm, à noter. Sacré atout, marmonna-t-elle, tournant la page. Un festival à Dressrosa… pour l'anniversaire d'un Diamante, je le connais pas… De l'agitation à Whiskey Peak… Barbe Noire qui s'approprie les anciennes terres de Barbe Blanche… Il y en a des nouvelles, aujourd'hui !
Elle jeta le journal sur la table, pensive. La mort de l'Empereur faisait des vagues dans le monde entier, et un mois et demi depuis la guerre, la situation était plus qu'inquiétante. Les assauts réguliers à l'île de Liantver, qui était protégée jadis par Barbe Blanche, l'obligeaient à y passer beaucoup de temps et elle ne rentrait que rarement auprès de son frère. Elle redoutait la venue de Barbe Noire à Liantver d'un jour à l'autre, mais les assauts de pirates ne semblaient pas être reliés à lui, et elle ne savait pas si elle se devait d'être rassurée ou non. De plus, les morts étaient bien plus nombreux à l'hôpital, pour une raison obscure, et les employés de la morgue se retrouvaient débordés. Cela préoccupait assez l'esprit de Kassandra, qui ne comprenait pas la situation. Elle observa son reflet sur la surface du café froid, tapant nerveusement du pied.
– Qu'est-ce qui te préoccupe ?
– Rien, c'est le travail…, soupira-t-elle et passa sa main dans sa chevelure pour la dégager, dévoilant des cernes à en faire envier les pandas.
– Dis-m'en plus, insista Mihawk, s'intéressant à ses soucis, comprenant que s'ils ne s'étaient plus croisés aussi souvent ces dernières semaines, c'était pour une raison bien précise.
– Hmm, depuis quelques semaines, il y a de plus en plus de morts, à l'hôpital… Bien plus que d'habitude, prononça Kassandra lentement, provoquant un haussement de sourcil de la part de son frère.
– Hmm ?
– Je sens que quelque chose ne va pas, depuis la mort de Barbe Blanche… Il protégeait l'île, avant, mais depuis sa mort, beaucoup de pirates débarquent et sèment la pagaille… Et les rapports d'autopsie sont bizarres… Et puis…
– Il y a des pirates, ils ont débarqué sur l'île !
Perona arriva en trombe dans la grande salle, essoufflée, les mains posées sur ses genoux. Le frère et la sœur la regardèrent reprendre son souffle, s'approchant d'elle.
– Des pirates ? Quel pavillon ?
– J'en sais rien, moi ! Je connais pas les drapeaux !
– Pourquoi tu t'es pas défendue alors ? Envoie tes fantômes négatifs sur eux et c'est réglé, lui rétorqua Kassandra.
– Mais je ne sais pas, arrête avec tes questions à la noix !
Kassandra soupira d'agacement, avant d'échanger un regard lassé avec Mihawk. Ce dernier haussa des épaules, habitué à ce genre d'intrusions sur l'île. Généralement, le même scénario se répétait : du menu fretin venait chercher sa tête pour la renommée, ils croisaient le chemin des babouins guerriers et se faisaient battre à plates coutures, sans jamais parvenir à voir la silhouette du maître des lieux. Leur sécurité n'était aucunement en danger, c'est pourquoi il ne s'en inquiétait pas.
– Moi, je m'ennuie. Autant aller s'échauffer et en profiter, sourit la jeune femme aux traits tirés, tout en dégainant son épée. Tant pis pour la verdure, il est pas là.
Le visage de Mihawk se fendit en un rictus et Perona fut rassurée. Emboîtant le pas à la jeune femme aux cheveux de jais, ils sortirent du château. À l'horizon, ils virent effectivement un navire arborant un pavillon noir que Kassandra mit un peu de temps à le reconnaitre. Parmi les pirates qui n'arrêtaient pas de lancer des raids sur Liantver, ce navire en faisait partie. Du grabuge semblait provenir du rivage et ils se dirigèrent vers cette direction. Perona se cacha derrière Mihawk, observant discrètement les intrus. Bientôt, ces derniers remarquèrent du mouvement et se rendirent compte de la présence de Kassandra, qui avançait vers eux en souriant malicieusement, tandis que Mihawk et Perona restaient en retrait. Sans hésiter, ils s'élancèrent vers eux, cherchant sans doute à récupérer la tête du Corsaire.
– Elle est là-bas ! Chopez-moi cette femme, qu'on la ramène au boss ! ordonna l'homme qui semblait être le capitaine. L'expression de Kassandra se ferma, interdite. Avait-elle mal entendu ? N'étaient-ils pas venus chercher Mihawk pour l'illusoire fortune et la fallacieuse renommée ? Que lui voulaient-ils ?
Elle riposta avec force, ne se laissant pas impressionner par leur nombre. Combattant férocement ces pirates, chaque coup qu'elle portait était suivi par une question qui faisait écho dans son esprit. Pourquoi ? Pourquoi ils s'attaquaient à elle ? Elle qui n'était même pas pirate ? Aurait-elle capturé puis confié un de leurs hommes à la Marine ? Qui se cachait derrière ces hommes ?
La confiance aveugle de cet équipage, qui pensait avoir toutes les chances de leur côté grâce à leur supériorité numérique, s'ébranla rapidement après qu'elle ait mis les premiers rangs à terre avec une facilité déconcertante. Mais leurs expressions changèrent et c'était la rage qu'ils arboraient, leur fierté sans douté ébranlée par la défaite de leurs camarades face à une femme, seule. Ils entreprirent alors à l'attaquer à plusieurs avec férocité. Mais les mouvements s'arrêtèrent soudainement, au milieu de leur course et rapidement, ils tombèrent à genoux, peinant à respirer.
Perona scruta la scène les yeux plissés, ne comprenant pas ce qu'avait fait Kassandra. Elle tentait de suivre le combat des yeux, mais tout s'était brusquement arrêté. « Comment maître Moria l'appelait déjà... Le Haki des… Seigneurs ? » tenta-t-elle de se rappeler en se grattant la nuque, sans succès. Son ancien capitaine lui avait parlé de ce pouvoir légendaire que certains élus possédaient. Mais quelque chose clochait, et Perona le voyait. Ce n'était pas comme Gecko Moria lui avait raconté. Là, les hommes se tordaient comme des poissons hors de l'eau, ils ne s'étaient pas évanouis. Ne comprenant pas ce qu'il se passait, elle se cacha davantage derrière le large manteau de Mihawk, et ce dernier l'incita silencieusement à avoir confiance en Kassandra avec un regard.
Après quelques brefs instants, qui ont paru durer une éternité pour l'équipage ennemi, Kassandra décrispa ses doigts et tous les hommes tombèrent à terre, reprenant péniblement leur souffle. Elle se saisit du col du capitaine et le ramena plus près de son visage.
– Qu'est-ce que vous faites là ? Pour qui vous travaillez ? demanda-t-elle avec dégoût.
L'homme lui cracha au visage un mélange de salive et de sang, avant de lui enfoncer son épée dans la cuisse. Un râle de douleur échappa ses lèvres et elle jeta violemment l'homme à terre, écrasant son pied viable sur son crâne, avant de retirer l'arme de sa chair avec une protestation. Elle s'essuya la figure d'un revers de la manche, scrutant l'homme avec dédain. Elle le frappa au visage de son pied et cassa le nez du pirate, qui cria de douleur. Kassandra s'agenouilla devant lui, observant le sang qui entachait ses vêtements.
– Diablesse… Ce pouvoir n'est pas humain.
D'un geste de la main, serrant son poing, Kassandra fronça les sourcils et le sang de sa victime se répandit encore plus.
– Si tu ne veux pas mourir d'une hémorragie, parle.
– Même… si je te dis son nom, tu ne… pourras… rien faire… Si cet homme te cherche… il te… trouvera… prononça-t-il péniblement, haletant.
Kassandra sortit une de ses dagues et l'enfonça dans l'épaule de son otage, le faisant hurler de douleur. Bientôt, l'homme ne sentit plus son bras, en perdant le contrôle. Il prit une étrange couleur violacée, tandis qu'il devenait aussi dur que de l'acier. Paniqué, il se débattait, essayant de faire réagir son membre, en vain.
– Il est mort, ton bras. Parle, avant que ça n'atteigne ton cœur.
Le capitaine pirate grinça des dents, terrifié par la lueur qu'il voyait dans le regard de Kassandra.
– Do…flamingo. Doflamingo a… ordonné de te capturer…
À ces mots, Mihawk fronça les sourcils et plissa ses yeux, dans lesquels une lueur assassine apparut. Une colère sourde naquit au fond de ses tripes. Que voulait cette pourriture à sa sœur ? Il avança à grandes enjambées, ce qui surprit Perona. Furieux, il se positionna derrière Kassandra, obligeant le pirate à affronter son regard d'or, enragé. Kassandra, déconcertée, vit le pirate se décomposer sous les yeux perçants de son frère, avant de tomber dans les pommes.
– Doflamingo… prononça-t-il en serrant les dents.
Kassandra l'observait, ne disant rien. Elle doutait qu'ils puissent en apprendre davantage sur les raisons qui animaient Doflamingo. Il n'avait certainement pas partagé cela avec des pirates de bas étage. Alors qu'ils digéraient cette nouvelle, le reste de l'équipage commençait à reprendre ses esprits, et les plus couards s'enfuirent en prenant les jambes à leur cou. Kassandra projeta le capitaine de l'équipage et il atterrit près d'un de ses hommes, qui la regarda avec effroi, avant de regagner son navire en portant l'homme blessé. La panique désorganisait leurs rangs et ils n'osaient même plus affronter le regard rageur du Corsaire.
– Il y a un problème, ici ?
Le trio se retourna en entendant cette voix, voyant à la clairière de la forêt un Zoro essoufflé, les joues rougies, épongeant la sueur sur son front avec sa chemise.
Le jeune sabreur écarquilla ses yeux face à la scène qui s'offrait à lui. Kassandra à genoux, la jambe ensanglantée, Perona effarouchée et tremblante. Mais ce qui le fit déglutir avec peine, c'était la sombre aura qui planait au-dessus de Mihawk.
– Oui, il y en a un, Roronoa, répondit Œil de Faucon, fulminant, s'approchant de sa sœur blessée.
– 'tain, fait chier, j'ai pas fait gaffe, se lamenta-t-elle en touchant sa blessure. Elle déchira le pan de son sarouel pour la dévoiler. Quelle plaie, alors, dit-elle en s'asseyant.
– Il s'est passé quoi ? Vous vous êtes battus ? demanda Zoro, complètement perdu.
– Il y avait des pirates sur l'île, ils… commença Perona, ne sachant réellement quoi dire.
– Ils venaient chercher ma tête, expliqua Kassandra. Enfin, pas que ma tête, je crois.
Elle s'attela à faire un garrot à sa jambe avec le bout de tissu arraché au sarouel, avant de se relever, prenant son épée comme appui. Perona se précipita pour l'aider à se déplacer, mais la jeune femme la chassa, marchant tant bien que mal seule.
– Ta tête ? demanda Zoro en fronçant les sourcils.
– Ils ont dû te suivre depuis Liantver, supposa Mihawk. Doflamingo ne doit pas savoir que tu es ma sœur, sinon, jamais il n'aurait envoyé des hommes aussi faibles à ta poursuite. Au mieux, il aurait tout simplement laissé tomber…
Kassandra hocha la tête, arrivant à la même conclusion que son frère. Mais elle devait découvrir ce qu'il se tramait. Elle devait repartir à Liantver pour tirer toute cette histoire au clair ; il y avait bien trop de zones d'ombres.
Ne souhaitant pas perdre plus de temps avec cette histoire sans queue ni tête et ne pouvant rien y faire pour le moment, Mihawk remit à plus tard cette discussion pour pouvoir commencer son entraînement du jour avec Zoro. Kassandra, quant à elle, se rendit au château pour se soigner et se changer. Sentant passer chaque marche qu'elle gravissait, elle gagna la chambre de Zoro, qui fut l'ancienne infirmerie, avec peine. Elle n'avait pas jugé nécessaire de déplacer le matériel médical, pouvant à tout moment y accéder avec un double des clefs. Elle n'allait pas s'amuser à déménager ses affaires parfaitement en place à cause de quelques intrus. Malgré cela, elle ne se sentait pas à l'aise à l'idée d'envahir l'intimité de Zoro sans son autorisation.
Elle fouilla la commode à la recherche d'une aiguille et d'un fil, ainsi que de bandages propres et de désinfectant. Cherchant le nécessaire, elle n'arrêtait pas de pester au sujet de sa blessure et des révélations qui ont été faites. Ce pirate de bas étage l'avait eu avec beaucoup trop de facilité. Elle s'était faite distraire et il lui a porté le coup, alors qu'elle était en position de force. S'indignant de sa propre bêtise, elle se mit à traiter et à recoudre sa plaie, provoquant une désagréable douleur pointue. Elle était exténuée ces derniers temps et évitait d'utiliser son pouvoir pour des futilités, préférant économiser ses forces pour son retour à Liantver, qui promettait d'être bien plus mouvementé.
Elle finit de recoudre sa blessure, avant de panser la plaie. Rangeant le matériel à sa place, son regard fut attiré par la triste allure de son sarouel, déchiré et imbibé de sang. Un soupir échappa ses lèvres et elle décida d'aller se changer en quelque chose de plus présentable.
Une fois changée, elle se dépêcha de rejoindre les autres, qui étaient restés dehors. Elle retrouva bien vite le trio, Perona et Mihawk un verre à la main, Zoro écoutant les consignes de son maître. Elle n'oubliait toujours pas leur querelle de la dernière fois, depuis laquelle Zoro s'entraînait seul lorsqu'ils le faisaient ensemble, mais cela ne la concernait pas ; elle s'était emportée, mais elle lui avait dit ce qu'il devait savoir. Elle l'avait mis en garde contre ce dangereux pouvoir de Sandai Kitetsu qui risquait de lui coûter la vie, et s'il ne l'écoutait pas, ce n'était plus son problème. Désormais, elle devait mettre cela de côté et honorer la promesse qu'elle avait faite à Mihawk, et au jeune sabreur, indirectement. L'aider à devenir plus fort.
S'approchant, elle comprit tout de suite de quoi parlait son frère, et un large sourire étira ses traits. Les choses sérieuses commençaient. Elle fut assez proche pour entendre les bribes de la conversation.
– As-tu déjà brisé une de tes lames ? demanda Mihawk à Zoro, remuant son verre.
Son élève afficha un air pensif, observant Wadô Ichimonji.
– Plus d'une fois, oui… avoua Zoro, méditatif. Tu m'en a brisé deux, je te rappelle !
– Une lame enduite de Haki peut être utilisée indéfiniment, sans jamais se briser, mit en lumière Mihawk. La moindre ébréchure est honteuse. Mais grâce à ça, tu dois pouvoir transformer tes sabres en lames noires.
– En lames… noires ?
– Tant que tu n'y arrives pas, privé d'alcool, conclut-il.
La protestation de Zoro fit rire Perona, qui remarqua la présence de Kassandra, fraîchement arrivée. Elle affichait un air satisfait, ayant suivi la conversation et sachant de quoi ils parlaient.
– Ça, ça doit sacrément le motiver ! s'exclama-t-elle.
Zoro lui porta un regard las, levant les yeux au ciel, avant de reporter son attention sur Mihawk, qui allait continuer ses explications.
– Comment ça marche, exactement ? le questionna Zoro, interloqué.
– Avant de t'expliquer, il faudrait déjà que tu le voies de tes yeux, déclara Mihawk, se plaçant aux côtés de Kassandra. Tu vas m'y aider.
Elle acquiesça avec un hochement de tête, se mettant en place. Les bras ballants, les épaules voûtées, les yeux fermés, elle ne bougeait plus, tandis que Mihawk dégainait son sabre. Zoro se recula instinctivement, ne comprenant pas où ils voulaient en venir et ce qu'ils avaient en tête. Il vit Mihawk prendre son élan, se préparant à frapper sa sœur de plein fouet, alors qu'elle n'avait aucune défense. Mais la confiance de Zoro envers ces deux-là prima sur son incompréhension, et il arrêta Perona, qui allait s'élancer pour protéger Kassandra du coup. Mais plus rien ne pouvait désormais arrêter la lame de Kokuto Yoru, mais Kassandra l'esquiva sans efforts, comme si c'était naturel. Perona ne retint plus ses larmes et elle cacha son air dévasté, tandis que Zoro fronça les sourcils. La jeune femme, qui aurait dû se retrouver sans tête, se tenait à quelques centimètres de la lame, intacte. Mihawk poursuivit alors ses attaques à un rythme effréné, et à chaque fois, Kassandra esquivait, se mouvant telle une feuille de papier au gré du vent. Les yeux de Zoro peinaient à suivre le mouvement de l'épéiste, tellement il était rapide, mais aucun coup ne semblait atteindre la jeune femme, dont les yeux demeuraient fermés.
– Arrête de chialer ! Tu vois bien qu'elle n'a rien ! s'énerva Zoro contre Perona, qui pleurait, inconsolable. Mais ses mots firent écho dans son esprit, et en essuyant ses yeux, elle se rendit compte de cette évidence.
Stoppant net ses attaques, Mihawk rangea son sabre et Kassandra ouvrit les yeux.
– Voilà ce qu'est le Haki de l'Observation. Je peux prévoir toutes les attaques de mon adversaire, et presque aucun coup ne peut me toucher, expliqua la jeune femme aux cheveux noirs. Je serais bien incapable de bloquer ses attaques puissantes, mais je peux les esquiver sans problèmes. C'est ma forme de Haki de prédilection. Mais on devrait reprendre depuis le début.
Mihawk acquiesça et elle s'assit en tailleur par terre, joignant ses mains et fermant ses yeux, comme si elle cherchait ses mots. Au bout de quelques instants, elle porta son regard sur Zoro, inébranlable.
– Pour faire simple, il existe trois sortes de Haki. Le Haki de l'Observation, comme tu viens de le voir et avec lequel tu t'es déjà un peu familiarisé lors de nos entraînements, le Haki de l'Armement, qui permettra d'enduire tes sabres, et le Haki des Rois. Mais on va se concentrer sur les deux premiers, d'abord, reprit Kassandra point par point en faisant de grands gestes avec ses mains.
– Pourquoi ?
– Parce que le Haki des Rois, c'est… pour le moins compliqué. Déjà, il est inné. Par exemple, je ne le possède pas. Enfin… à ma connaissance, souffla-t-elle avec un rictus. Il peut se manifester de façon incontrôlée et inconsciente lors d'un grand choc émotionnel, entre autres. Et pour le maîtriser, il faut déjà savoir ce qu'est le Haki, en somme. Donc tant que tu n'as pas fait de manifestation de ce pouvoir, tu ne peux pas savoir que tu l'as, ni comment le maîtriser, pour faire simple. Mais on verra ça plus en détails plus tard.
– D'accord, mais c'est quoi, concrètement ? l'interrogea Zoro, ne comprenant toujours pas la nature de ce pouvoir mystérieux.
– C'est le pouvoir d'un Souverain, s'inséra Mihawk, terminant son verre de vin. C'est le pouvoir ultime de l'intimidation. Les faibles d'esprits ne peuvent supporter la prestance d'un Conquérant et s'agenouillent devant lui, sans se contrôler. Et ceux, qui ont assez de force pour y résister, sont marqués par l'allure de cette personne et ne peuvent l'ignorer, ni la prendre à la légère.
– C'est poétique, ce que tu dis. Mais je te traduis ce que veut dire mon frère : c'est une onde de choc ; les faibles d'esprit tombent dans les pommes, vulgarisa Kassandra au possible, sous le regard mauvais de Mihawk. Quoi ? C'est déjà assez compliqué comme ça, tu crois vraiment que ce crétin qui arrive pas à connecter deux neurones va comprendre tes explications ?
– Fais un effort… Ce n'est pas que ça, souffla Mihawk en fronçant ses sourcils dans un soupir.
– C'est pas tout, oui… poursuivit Kassandra, ignorant les propos agacés de Zoro. En réalité, c'est un pouvoir très mystérieux. Ses utilisateurs sont rares, donc on ne connaît pas vraiment toutes ses caractéristiques. J'imagine qu'il peut également servir en combat ?.. Bref.
Zoro hocha la tête, arrivant tout de même à mettre une idée et une définition vague sur ce terme barbare.
– D'ailleurs, ton capitaine possède ce pouvoir. Il l'a utilisé à Marineford, mais il ne doit pas le maîtriser, ajouta le maître des lieux.
– Luffy ?! s'exclama Zoro, ne dissimulant pas sa surprise.
– Au même titre que Barbe Blanche, l'Impératrice Pirate, Don Chinjao, lista Mihawk, pour donner quelques exemples. Mais c'est un pouvoir extrêmement rare. Bref, passons, ce n'est pas ce qui nous intéresse, pour l'instant.
– Oui, avançons, approuva sa sœur, se concentrant sur l'essentiel. Le Haki de l'Armement, Mihawk t'en a parlé. C'est une armure invisible, qui a pour première fonction de te protéger. Mais en le perfectionnant, on peut également l'utiliser de manière offensive, pour toucher les possesseurs de Fruits de type Logia, entre autres. Et dieu sait à quel point ils se croient invincibles. Enfin…, soupira-t-elle en levant les yeux au ciel.
Zoro suivait leurs explications qui s'enchaînaient, et écarquilla les yeux à cet aveu. Il se rappela alors l'invincibilité de l'Amiral Kizaru à l'Archipel de Sabaody. Smoker à Logue Town, à Alabasta. Elle était là, la solution à sa faiblesse, juste sous yeux. Il se devait d'apprendre à se servir de ce pouvoir afin de protéger son équipage. Il était inconcevable qu'il ne puisse pas le maîtriser. La détermination qui se lisait dans son regard était sans faille ; il allait apprendre à se servir du Haki.
– C'est donc indispensable que tu apprennes ce Haki, confirma Kassandra, comme si elle lisait dans ses pensées.
– Tu peux en enduire directement ton corps, ou l'étendre à tes lames et les transformer en lames noires, que rien ne pourra ébranler, ajouta Mihawk.
À ces explications, le regard de Zoro se porta machinalement sur ses sabres. Un détail l'avait interpellé depuis toujours, et avec toutes ces nouvelles informations, l'intriguait encore plus. Shuusui. Si, d'après eux, le Haki permettait de rendre sa lame noire, et par extension indestructible, alors pourquoi Shuusui avait une lame d'une telle couleur naturellement, et ce, sans influence de sa part ? Pensant à cela, son œil fut attiré par l'épée que Mihawk portait dans son dos. Elle était également noire. Fronçant les sourcils, il essayait de se creuser la tête pour trouver une explication à tout cela.
– Hé oh, tu m'écoutes ? demanda Kassandra en lui claquant des doigts devant le nez pour le réveiller.
– Oui…
– Donc, il ne reste que le Haki de l'Observation. Punaise, j'ai pas l'habitude de parler autant, dit-elle et souffla, avant de boire quelques gorgées de la bouteille de vin posée à terre, pour se désaltérer.
– Tu as déjà commencé à le développer, en réussissant à distinctement voir l'aura de tes sabres, expliqua Mihawk. Mais il peut être bien plus que cela. Un bon Haki de l'Observation est un véritable atout à parfaire soigneusement.
– Avec un bon entraînement, ce Haki te permettra de ressentir les auras et les émotions des humains et des animaux qui t'entourent. En l'affûtant, on peut arriver à prédire les mouvements de ses adversaires en suivant leur « voix », comme tu l'as vu. Et à un niveau extrêmement poussé, on peut entrevoir le futur de quelques instants !
Zoro fut bluffé par cette révélation. Pouvoir voir le futur ? Cela représentait un atout immense pendant un combat.
– Je sais à quoi tu penses, mais je doute que deux ans te suffiront pour arriver à un tel niveau, en partant de zéro, avoua Kassandra, se relevant. Il m'a fallu une dizaine d'années pour le développer… Enfin, tu es plein de ressources et de détermination ! Je suis sûre que tu arriveras quand même à un bon niveau.
Ils se turent, laissant Zoro digérer ces nouvelles informations. Cela faisait beaucoup d'un coup, ils le comprenaient, mais s'il voulait s'entraîner et atteindre un bien meilleur niveau en deux ans, ils ne devaient pas traîner et lésiner sur les explications. Le jeune sabreur devait comprendre au plus vite quels défis l'attendaient afin de pouvoir mieux les appréhender. Le reste dépendait de lui et de l'objectif qu'il s'était fixé.
Perona assista à toute la scène ; elle flottait dans les airs avec son parapluie, perdue. Incrédule, elle se rendit compte du pouvoir que certains individus possédaient dans le monde, et cela lui donnait le tournis.
– Mais tu progresseras encore plus après ces deux ans, reprit Kassandra. Le Haki ne se développe et ne montre sa véritable puissance que pendant des combats extrêmes. Plus tu affronteras d'ennemis jugés plus forts que toi, plus tu progresseras pendant tes affrontements. C'est tout un art que de réfléchir pendant un duel !
Mihawk hocha la tête, acquiesçant. Ce n'était qu'en situation intense qu'il pourrait véritablement progresser. Mais pour cela, il lui fallait les bases. Chose qu'ils allaient lui donner. Il s'était engagé à l'entraîner, et Kassandra avait accepté sa demande. Ils allaient pouvoir se partager le travail ; lui, apprendra le maniement de l'épée et le Haki de l'Armement à Roronoa, et elle, elle se chargeait du Haki de l'Observation. Tous deux possédaient un puissant Haki, mais chacun se spécialisait différemment. Le frère et la sœur avaient différents atouts et points forts, mais ensemble, ils allaient pouvoir tirer quelque chose de ce sabreur. Mihawk savait qu'il avait un grand potentiel, autrement, jamais il n'aurait accepté sa demande absurde.
– J'ai compris la théorie, se prononça enfin Zoro. Mais en pratique, comment ça marche ? Sur quoi se base ce Haki ?
– Sur ta volonté, dirent Kassandra et Mihawk à l'unisson, avant d'échanger un regard amusé.
– J'imagine que je vais continuer à me mesurer aux babouins pour développer ce pouvoir, conclut Zoro et soupira, se tournant en direction de la forêt. Je les ai déjà battus un nombre incalculable de fois… Je commence à m'ennuyer.
La pratique commença alors, où Zoro essayait de comprendre comment fonctionnait le Haki, d'après ce qu'il avait réussi à voir. Ce pouvoir impressionnant lui était absolument nécessaire, s'il voulait aller dans le Nouveau monde avec son équipage. La deuxième partie de Grand Line abritait de bien nombreux adversaires dont la puissance dépassait l'entendement, et qu'ils se devaient de battre, s'ils voulaient faire de Luffy le Roi des Pirates. Il combattait bravement, et avec volonté, essayant de le faire à l'unisson avec ses sabres, comme le lui avait appris Kassandra.
Soudain, une idée traversa son esprit. Il s'arrêta, s'éloignant un peu du combat pour reprendre son souffle et pour examiner la situation. Certes, ces singes étaient forts, mais au départ, Zoro ne comprenait pas pourquoi Œil de Faucon s'obstinait à le faire combattre contre eux. Or, désormais, il pensait avoir compris. Ce qui distinguait ces babouins des autres animaux, c'est qu'ils avaient la capacité de copier les humains, et notamment leurs attaques. Mais ils n'étaient pas les seuls qui pouvaient apprendre de leur adversaire ; Zoro pouvait en faire de même. Il pouvait apprendre de l'expérience de ces babouins, ce qu'ils avaient appris en copiant d'autres personnes. Pourquoi cela ne devait aller que dans un sens ? Si le Roi des Babouins avait su copier l'épée de Mihawk, c'est qu'il l'avait vu combattre avec. Et donc, qu'il avait peut-être assimilé certaines de ses techniques. Face à cette conclusion, Zoro se mit en position et entreprit de combattre différemment.
Mihawk remarqua tout de suite le changement de comportement de son élève, et il sourit à cette constatation. Il avait enfin compris ce qu'il lui demandait. Il analysait beaucoup plus ses adversaires, cherchant à parer plus qu'à attaquer, les poussant à bout, afin qu'ils puissent révéler leur véritable pouvoir.
– Eh oui, réfléchir pendant un duel est un véritable art, se répéta Kassandra en remarquant également, marmonnant dans sa barbe.
– Tiens, il attaque plus ? demanda Perona la tête penchée, observant le combat. Eh, où tu vas ?
– Je pars, j'ai à faire, répondit simplement Kassandra lui tournant le dos et faisant un geste de la main. Ne te fais pas de mouron pour moi, Mihawk. Tout ira bien.
– Fais attention à toi, la salua Mihawk, tout de même inquiet pour sa sœur, mais n'essayant pas de la retenir. Il avait confiance en sa prudence et en sa force.
Ce qu'elle lui avait dit le matin lui revint en esprit, ainsi que l'aveu du capitaine pirate et son visage se ferma. Tout cela ne présageait rien de bon. Perona le remarqua, mais ne dit rien, commençant à connaître le personnage mystérieux.
Le long combat acharné se poursuivait, alors que le crépuscule envahissait ces terres brumeuses. La fille fantôme somnolait, assise par terre, ses bras entourant ses genoux. Mais une voix basse la tira du pays des songes et elle se réveilla, frottant ses yeux.
– Tu n'es pas obligée de nous attendre, tu sais, l'en informa le maître des lieux. Va dormir.
– Mais… Eh, me donne pas d'ordres ! grommela-t-elle, avant de tout de même suivre le conseil de Mihawk et s'éclipsa. Même si ce n'était pas elle qui combattait, cela la fatiguait toujours de suivre les entraînements de Zoro.
Après avoir vu la jeune fille partir, Mihawk stoppa également son apprenti, qui était en nage et couvert de boue et de blessures. Il arqua un sourcil, souhaitant continuer.
– Si Kassandra te voyait dans cet état, elle ferait une syncope, vu comment elle est maniaque, confessa Mihawk avec un rictus. Ça suffit. Un bain s'impose, là.
Aussitôt dit, aussitôt fait ; les deux hommes se retrouvèrent rapidement au sous-sol. C'était la première fois que Zoro s'y rendait, ne sachant pas que le château dissimulait une pièce pareille. Il préférait prendre des douches rapides après l'entraînement, mais un bain brûlant ne pouvait faire de mal à personne.
Une fois que tout était prêt, ils s'y plongèrent, poussant un soupir de soulagement. Le temps passa rapidement pour Zoro depuis son arrivée à Kuraigana, et il fut assez occupé. Mais il ne regrettait absolument pas sa présence ici, reconnaissant pour la chance que lui avait donné Mihawk. Qui de mieux placé pour l'entraîner, après tout ? Il s'était retrouvé coincé à un endroit de rêve pendant deux ans, et cela ne semblait aucunement contraignant.
Pensif, il détaillait la pièce avec intérêt.
– Si j'avais su que de tels bains se trouvent ici… Je n'aurais pas attendu plus d'un mois pour y aller, avoua Zoro avec amusement.
– C'était le château royal d'un ancien royaume. Seglock, qu'on l'appelait. Mais une guerre intestine a eu raison de lui, expliqua Mihawk, passant la main dans ses cheveux. Quand on s'est installés ici, la chaleur des cadavres, l'odeur de la mort et de la putréfaction planait encore.
– Hm… Charmant, ironisa Zoro avant que son interlocuteur ne lui lance un regard indescriptible. En tout cas, ces bains n'ont rien à envier aux bains royaux d'Alabasta, changea-t-il de sujet.
– Toi ? Un pirate ? Tu as été dans les bains royaux d'Alabasta ? s'esclaffa Mihawk en levant un sourcil, incrédule.
– C'est une longue histoire…
– Je suis toute ouïe.
Zoro lui fit le récit de leur aventure à Alabasta. Mihawk connaissait déjà une partie ; étant un Grand Corsaire, il savait que Crocodile, ayant le même titre que lui à l'époque, avait été battu par cet équipage. Mais il ne connaissait pas les détails, qu'il écouta avec intérêt. « Des pirates qui sauvent un royaume… Des sacrés numéros, ceux-là » pensa-t-il et un sourire narquois lui échappa.
– Je ne savais pas que tu connaissais Alabasta. C'est un chouette royaume. L'alcool là-bas est excellent ! fit la remarque Zoro, avant de se rappeler, avec douleur, que Mihawk l'en avait privé jusqu'à ce qu'il arrive à utiliser le Haki.
– C'est un royaume très connu pour son histoire.
– Ah oui ?
– Il y a huit-cents ans, vingt Rois se sont rassemblés et ont été les fondateurs de ce qu'on connaît sous le nom de Gouvernement Mondial aujourd'hui, commença Mihawk en se servant un verre de vin. Ces Rois, pour montrer leur suprématie, ont été accueillis à la Terre Sainte de Marie Geoise. Mais seul le Roi d'Alabasta refusa de quitter son pays pour aller s'installer à la Red Line. Et tous les dix-neuf autres sont devenus les ancêtres des Dragons Célestes, pour faire court. Je t'épargne les détails.
— Les Dragons Célestes…, répéta Zoro, se rappelant de leur passage à l'Archipel de Sabaody.
— Si vous aviez été à l'Archipel de Sabaody, vous n'aviez pas pu passer à côté, littéralement, surligna Mihawk avec amertume.
– Effectivement. Mais notre capitaine en a frappé un, au marché d'esclaves. Ça nous a valu d'être coursés par Kizaru, avoua Zoro, se rappelant encore de cet incident qui continuait à hanter son esprit.
Suite à cette déclaration, Mihawk éclata de rire, et la résonance de la pièce amplifia son hilarité.
– C'est vrai ça, j'ai entendu des Marines en parler avant la Guerre ! Dire que vous vous en êtes sortis. Vous alors, les Chapeau de Paille, il faut toujours que vous fassiez parler de vous, continua-t-il sur sa lancée.
Voir son mentor prendre cette histoire avec autant de légèreté lui rappela une chose : il était toujours en vie, même après tous ces évènements, et tout le monde s'en était apparemment sorti sain et sauf. Et désormais, ils avaient tous deux ans pour gagner en puissance afin ne plus jamais se faire avoir comme la dernière fois, avant de se retrouver de nouveau, sans faute, et partir à la conquête du Nouveau Monde. À cette pensée, Zoro sourit légèrement, mais sincèrement. Le souvenir des derniers instants passés avec son équipage était encore douloureux et cela réveillait une colère sourde au fond de ses tripes, mais il parvenait à mieux se contrôler et il se sentait de plus en plus prêt à tourner une nouvelle page. Jamais il ne pourrait oublier ce qu'il s'était passé, mais il avait retenu la leçon. Et c'était l'essentiel. Les personnes qu'il avait rencontrées ici détenaient la clef de la puissance. Il allait finir par être digne de leurs enseignements et il avait bien l'intention de se donner à fond pour réussir. Pour son équipage. Pour Œil de Faucon. Pour Kuina.
Pour la première fois depuis la séparation de l'équipage, Zoro passa une nuit calme, dépourvue de cauchemars.
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'tain, 30k pour au final pas avancer tant que ça, je suis si bonne à faire la digression ? Moi qui pensais au début que mon programme n'était pas si chargé que ça que qu'en 70k max ce serait plié, et encore, je pensais que ce serait trop long, bah je me suis enfoncé le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Je m'attendais pas à ce que ce soit si conséquent ? Mais j'aime vraiment raconter les tranches de vie des personnages, ça les humanise je trouve. Alors que dans le support d'origine, c'est toujours le rush (et normal, c'est un manga d'aventure), mais moi, je veux prendre mon temps, et j'espère que ça vous plait aussi !
Mais de plus grandes aventures sont prévues, comme elles ont été amorcées dans le chapitre ;) Je sais bien que j'ai quand même avancé, notamment l'entraînement de Zoro, il apprend le Haki là, mais sachant les intrigues que je développe, merde quoi.
Je m'attendais pas non plus à ce que le bain devienne un thème aussi récurrent chez moi, mais eh oh, faut se laver ! Et quand tu prends une douche/bain irl, tu remets toute ton existence en question, tu en ressors, tu peux écrire un bouquin de philo. Ah, que moi ? D'accord. Aucun souci. Je pars me faire du blé en jouant les Nietzsche de bas étage alors.
À la prochaine et toujours aussi hâte de continuer~ Dites-moi ce que vous en aviez pensé si vous avez le temps, ça fait toujours plaisir !
